A la demande de Roger Chauvin (gavot05), voici quelques éléments sur le Sous-Lieutenant Boudenet.
Le Groupe AS 7 a été crée le 23 Janvier 1917 à Versailles. Il est commandé par le Cne de Boisgelin.
A la Création du groupe, le S/LT Marcellin Félix Auguste Bondenet n'est pas cité dans les officiers du groupe AS 7.
La Création des Groupes, formés au Trou d'Enfer, était finalisée devant l'intendance de Versailles, où se trouvAIT le dépôt du 81° RALT.
Avec la fermeture du Camp de Marly-le-Roi, ces créations se feront devant les intendants d'Orléans ou de Crépy-en-Valois.
C'est probablement dans la dernière semaine de Janvier 1917 que le Groupe a du quitté le Camp du Trou d'Enfer de Marly-le-Roi,
pour rejoindre le Camp de Cercottes et y percevoir la totalité de ses chars, matériels et équipements.
Le Groupe arrive au camp de Champlieu le 7 Février 1917.

Cité, le 5 Avril 1917 comme officier de l'AS7, dans le JMO du Groupement n° II, notre S/Lt a du rejoindre le Groupe en Février ou en Mars 1917.
Sa fiche Matricule devrait pouvoir fournir quelques dates précises (date d'affectation au 81° RALT et date d'arrivée à Champlieu).
Son numéro de dossier officier, consultable au SHD de Vincennes est le n° 5Ye 114067.
Pour les circonstances du combat de la ferme du Temple du 16 Avril 1917, au cours duquel le S/Lt Bondenet a été tué,
le JMO du Groupement n° II (en ligne sur Mémoire des Hommes) donne l'essentiel du rapport du Cne de Boisgelin.


Le S/Lt Bondenet appartenait à la 4° Batterie du Groupe AS 7 (AS de tréfle), Batterie commandée par le Lt Filleul.
Son char était le Schneider M1 n° 61096. La place de ce char dans la Batterie n'est pas connue (possible AsT2 ou AsT3).
Ce char a été détruit le 16 Avril 1917 vers 8 h 30, devant la Tranchée de la Plaine, par un coup au but d'artillerie venue du secteur de Craonne,
coup au but qui met char en feu.
Notre Sous-Lieutenant est mort brûlé avec son équipage (à l'exception du mécanicien du char qui a pu être évacué grièvement brûlé).
L'état du char, totalement éventré, peut permettre de penser que la plupart sont morts sur le coup.
La famille habite-t-elle toujours dans les basses Alpes, et existe-t-il des photos de lui ?
A plus - Michel