Colonne légère

ALVF
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Re: Colonne légère

Message par ALVF »

Bonsoir,

Vous avez la réponse générale dans mon message ci-dessus du 2 avril 2018 qui résume l'évolution compliquée de l'Artillerie Lourde hippomobile.
Les régiments RGA de la série 300 (dont le 304) ne sont créés qu'en mars 1918.
A noter que le VIIIe Groupe du 104e R.A.L (30e et 31e batteries) devient Ie IIIe du 304e R.A.L le 1er mars 1918 et redevient VIIIe Groupe du 104e R.A.L (21e, 22e et 23e batteries) le 7 mai 1918, il devient alors le groupe organique de 155 C modèle 1917 de la 163e Division d'Infanterie.
A noter aussi qu'au moment de leur création (en 1916 pour la plupart), les VIIIe groupes appartiennent au 3e groupement des régiments de la série 100 et ne sont pas rattachés pour emploi au commandement du Corps d'Armée mais dépendent d'une Armée ou du G.Q.G, seuls les 1ers Groupements appartiennent organiquement au Corps d'Armée.
Cordialement,
Guy François.
bernard berthion
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Re: Colonne légère

Message par bernard berthion »

Bonsoir Guy François,
je vous remercie de toutes ces intéressantes informations qui me permettent d'avancer.
Quelle différence y a t'il entre colonne légère et section de munitions ? Leur rôle étant d’approvisionner les batteries ......

Bien cordialement BB
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
ALVF
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Re: Colonne légère

Message par ALVF »

Bonsoir,

Au sein des Groupes d'Artillerie Lourde existence, en 1918, de deux unités ayant la même mission prioritaire de ravitaillement en munitions, mais:
-Colonne Légère: moyens hippomobiles.
-Section de Munitions: moyens automobiles (camions).
Cordialement,
Guy François.
bernard berthion
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Re: Colonne légère

Message par bernard berthion »

Bonjour Guy François,
je vous remercie de ces informations qui éclairent bien mes recherches sur ce Grand-Oncle.
C'est surement ses anciennes activités dans la cavalerie qui l'orientèrent vers les colonnes légères après son passage dans le train.

Cordialement BB
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
bernard berthion
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Re: Colonne légère

Message par bernard berthion »

Bonjour Guy François,
je possède votre livre " La canon de 75 modèle 1897 " qui est une mine d'informations pour qui s'intéresse à l'artillerie de campagne.
Pensez-vous publier d'autres livres, comme sur le 155C par exemple ?
Je vois que ce 155C fut livré par Saint-Chamond avec une portée moindre que son concurrent Schneider. Ce qui peut-être un handicap en cas de tirs ennemis de contre-batterie ....
J'imagine que les munitions étaient identiques pour le Saint-Chamond et pour le Schneider? Si non cela compliquerait la gestion par le personnel des Colonnes Légères et/ou des Sections de Munitions.
Les Unités qui reçurent les 155C Saint-Chamond les gardèrent-elles jusqu'à la fin de la Guerre? Le remplacement pour le matériel plus performant fut-il envisagé ?

En vous remerciant, bien cordialement BB
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
ALVF
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Re: Colonne légère

Message par ALVF »

Bonsoir,

Le 155 C Saint-Chamond modèle 1915 a été conçu juste avant la guerre et construit à partir de 1916 en même temps que son concurrent le 155 C modèle 1915 Schneider. Ce dernier est plus puissant mais aussi plus lourd de 450 kg en batterie que son concurrent de Saint-Chamond.
Les deux modèles tirent les mêmes projectiles au moyen de douilles identiques mais dont les charges sont différentes.
Fin 1916, l'emploi des deux modèles sur la Somme fait l'objet de rapports concluant à la supériorité du modèle Schneider. Dans ces conditions, le Ministère de l'Armement impose qu'un seul modèle de 155 C demeure en production et c'est donc le modèle Schneider qui fait l'objet d'une fabrication accélérée après que le 155 C Schneider ait subi une légère modification pour tirer désormais des charges en gargousses ce qui conduit au 155 C modèle 1917 Schneider qui conserve les mêmes performances que son prédécesseur du modèle 1915 Schneider.
La firme de Saint-Chamond est alors obligée de construire le 155 C modèle 1917 Schneider provenant de la concurrence ce qui constitue pour la société une véritable humiliation. La production du 155 C modèle 1915 Saint-Chamond cesse donc en 1917 mais les unités d'artillerie équipées conservent ce matériel excellent (sauf pour des unités nécessitant un renouvellement de matériels après les offensives allemandes de 1918).
Le 155 C Saint-Chamond a ainsi servi jusqu'en 1940 dans l'Armée française (sur une petite échelle toutefois à cette époque) mais les exemplaires cédés à la Finlande en 1939 ont servi avec succès contre l'URSS pendant la Seconde Guerre mondiale et même au delà!
J'ai détaillé l'histoire complète et détaillée de ce canon dans le numéro 114 de la Revue GBM d'octobre 2016.
En effet, les éditeurs français sont très "frileux" pour publier des livres techniques sur l'armement à la différence de tous les pays (USA, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, etc...) ce qui montre à quel point de déliquescence est tombée la France "Mère des Arts, des Armes et des Lois" comme nous l'avons appris de vieux maîtres qui ont franchi depuis longtemps l'autre rive du Styx.
Cordialement,
Guy François.
bernard berthion
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Re: Colonne légère

Message par bernard berthion »

Bonsoir Guy François,
je vous remercie pour ces informations.
Cordialement BB
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