La destruction du Kilianstollen à Carspach

ALVF
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par ALVF »

Bonsoir,

La lecture des interventions relatives à la destruction du "Kilianstollen" de Carspach en mars 1918 publiées sur le Forum mais aussi dans différents articles de presse me conduit à quelques réflexions après avoir lu les JMO, les historiques imprimés des unités engagées du côté français et quelques rapports.Je n'ai malheureusement pas lu les ordres et rapports prescrivant les opérations d'artillerie des 13 et 18 mars 1918 ou, pour parler le langage du temps, "l'exécution d'artillerie" prescrite sur deux points forts du front allemand près de Carspach et qui a eu pour principales conséquences la mort de nombreux soldats allemands dans le tunnel "Kilianstollen" dont ceux exhumés l'année dernière.
Tout d'abord, contrairement à beaucoup d'affirmations d'origine allemande (car la principale source des interventions me semble bien être le seul récit écrit par un allemand), les opérations d'artillerie française ne sont pas des tirs de représailles à des tirs effectués le jour même de la destruction du tunnel mais ont été prévus plusieurs jours avant (l'ordre des deux opérations d'artillerie est daté du 4 mars 1918).
Les deux opérations ont été préparées par la mise à disposition de batteries appartenant à l'Artillerie de Tranchée d'Armée (A.T.A) dont le rôle est majeur dans les opérations, de groupes de renforcement d'artillerie de campagne appartenant à des Divisions non en ligne, de batteries d'artillerie lourde dont le but principal est d'effectuer des missions de contrebatterie de l'artillerie allemande.
Les opérations d'artillerie se déroulent en deux temps:
-le 13 mars 1918: écrasement des organisations du saillant de Carspach.
-le 18 mars 1918: destruction de "l'ouvrage bulgare" et tirs sur le saillant.
Le rôle principal est dévolu à trois batteries de tranchée équipées de mortiers de tranchée de 240 LT modèle 1916 (Batignolles).
La puissance de la bombe de 240 explique bien la destruction d'un tunnel enterré car les autres calibres de l'artillerie engagée (surtout 75, 105 et 155) n'auraient pas pu obtenir ce résultat compte tenu de la profondeur du tunnel.
Je peux développer davantage ce sujet mais je fais d'abord appel à un spécialiste du front du Sundgau pour publier une bonne carte ou plan directeur montrant notamment la position exacte de cet "ouvrage bulgare" ainsi désigné dans les JMO car je ne le situe pas bien sur le terrain.
Cordialement,
Guy François.
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Bertrand1418
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par Bertrand1418 »

Bonsoir,

Merci pour ces informations.

Une carte du secteur est disponible dans le jmo de janvier 1918 de la 77e DI (infanterie divisionnaire) p3 :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 003__T.JPG

Cordialement.
ALVF
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par ALVF »

Bonjour,

Merci pour ce bon document qui va me permettre de m'y retrouver un peu dans mes lectures dont je ferai une petite synthèse dès qu'elle sera présentable!
Cordialement,
Guy François.
ALVF
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par ALVF »

Bonjour,

Tirant partie du climat peu clément de ces derniers jours, j'en ai profité pour lire un maximum d'articles de presse, de sujets de Forum et des études sérieuses de "Docteur" ou de "Doktor", rédigées de part et d'autre du Rhin, relatifs à le destruction du "Kilianstollen" pour en arriver à la triste constatation d'un fait très simple: aucun texte facilement disponible ne s'appuie sur les ressources des archives françaises au prétexte que les faits sont "connus depuis longtemps" et qu'il ne semble donc pas nécessaire d'étudier l'explication militaire de la destruction de cet ouvrage puisque l'on a la version allemande de 1934 d'un historique de régiment.On a donc passé beaucoup de temps à découvrir que les allemands buvaient plus facilement de la bière que du Beaujolais, qu'ils prenaient leur repas dans de la faïence de Sarreguemines plutôt que dans de la porcelaine de Limoges, qu'ils avaient des cartouches de 7,92 mm Mauser plutôt que du 8 mm Lebel, etc...mais j'ai cherché en vain l'explication des événements militaires du 18 mars 1918 dans le Secteur de Carspach.
L'explication d'une riposte à un tir d'artillerie allemand m'a semblé d'emblée un peu courte pour expliquer l'écrasement d'un ouvrage important et surtout de son abandon dans les jours qui suivent alors qu'aucune attaque sérieuse d'infanterie n'avait eu lieu localement.
Fidèle à l'enseignement d'un disciple d'Ernest Lavisse (on a les maîtres d'Histoire qu'on peut!), j'ai donc recherché un maximum de renseignements en peu de temps en me tournant vers le "document d'archive" en commençant par "en haut" car on oublie trop souvent que l'Armée française est par nature un corps hiérarchisé (comme son homologue allemande) et que la moindre opération locale découle à peu près toujours d'une décision prise à un échelon élevé.Je vous livre donc un court résumé qui s'appuie sur:
-les JMO, facilement accessibles.
-les historiques imprimés des unités qu'on néglige trop souvent.
-sur les cartes et plans directeurs, dont celui posté ici même par "Bertrand14-18".
-sur des documents concernant l'emploi et l'organisation de l'artillerie au début de 1918.
-sur des rapports et compte-rendus divers (un grand merci à Gilles Rolland et à Thierry Ehret pour leur aide!).
Situation générale au début de 1918:
Les alliés s'attendent à une grande offensive allemande car, pour la première fois depuis août 1914, l'Armée allemande a une supériorité numérique écrasante du fait de la mise hors de cause de la Russie.Dans ce contexte, le général Pétain a prescrit de monter en toutes occasions des "attaques locales rénumératrices" qui vont du gros coup de main au niveau de la Division (comme l'attaque du saillant de Flirey), au niveau de la Brigade comme celui du Schönholz de novembre 1917 ou au niveau régimentaire (jamais il n'y a eu plus de coups de main que de novembre 1917 à mars 1918), ou même de simples "exécutions d'artillerie" destinées à écraser un point fort du dispositif ennemi.Cette tactique, peu coûteuse en hommes, nécessite de grandes quantités d'artillerie, heureusement à cette époque l'industrie française a atteint une extraordinaire capacité de production de munitions.Le moindre coup de main de 1918 absorbe des tonnages de munitions qui auraient fait le bonheur d'une offensive de grand style en 1915!

Application des directives à la VIIème Armée française:
Le général de Boissoudy a la responsabilité d'un secteur devenu "calme" ce qui n'exclut pas les actions locales violentes où l'Armée française subit l'action des troupes d'assaut allemandes.L'affaire du Schönholz a obtenu des succès importants en novembre 1917 et le général prescrit à ses commandants de Corps d'Armée d'étudier des attaques locales pour entraîner l'artillerie, nuire à l'ennemi et surtout pour faire des prisonniers.
Le 14ème Corps d'Armée du général Marjoulet a fait étudier une action d'artillerie dans le secteur de Carspach où le dispositif allemand est très fort mais aussi très éloigné des premières lignes françaises (de l'ordre de 900 à 1000 mètres) afin de soustraire les ouvrages allemands à l'action de l'artillerie de tranchée française dont le tir devient imprécis à ces distances.

Etudes de l'attaque des points forts autour de Carspach:
La 77ème Division a soumis le 6 janvier 1918 au 14ème C.A un projet de destruction par l'artillerie de deux points forts du dispositif allemand, le Saillant de Carspach et l'Ouvrage Bulgare sans attaque d'infanterie.Pour ce faire, en plus des moyens organiques du Corps d'Armée et de ses Divisions, il est demandé à la VIIème Armée une batterie de mortiers de 220 mm et cinq batteries de mortiers de tranchée de 240 LT à 6 pièces chacune.Seul les mortiers de 240 LT pourront détruire les ouvrages enterrés et bétonnés car les bombes lourdes des mortiers de tranchée de 58T ont une portée insuffisante pour atteindre les ouvrages allemands.
Après la relève de la 77ème Division, la nouvelle Division en ligne, la 28ème D.I, reprend le projet le 26 janvier 1918 mais doit le modifier en fonction des directives de l'Armée qui ne peut attribuer que 3 batteries de 240 LT et aucune batterie de 220 mm.Le colonel Lauth, commandant de l'A.D 28, propose donc de scinder l'opération en deux temps, une action sur le saillant de Carspach suivie cinq jours plus tard de celle sur l'Ouvrage bulgare car il est nécessaire de déplacer et de faire changer de position les mortiers de 240 LT, ce qui n'est pas une mince affaire.
Les attaques se dérouleront les 13 mars (Saillant de Carspach) et le 18 mars 1918 (Ouvrage bulgare).L'Ordre d'Opération de la VIIème Armée date du 16 février 1918 et celui du 14ème Corps d'Armée du 5 mars 1918.

Dispositif de l'artillerie française le 18 mars 1918 contre l'Ouvrage bulgare:

Le dispositif d'artillerie comprend:
-artillerie de campagne (75 mm) :
3 Groupes de l'ACD 28 : 36 pièces du 54ème R.A.C (28ème D.I).
2 Groupes de l'ACD 129: 24 pièces du 231ème R.A.C (129ème D.I).
1 Groupe de l'AC 14: 12 pièces du 206ème R.A.C (14ème Corps d'Armée).
1 Groupe de 155C de l'ALD 28: 12 pièces de 155 C Schneider du 5ème Groupe du 114ème R.A.L (Groupe organique d'artillerie lourde de la 28ème D.I).
Mission principale de l'A.C: encagement des objectifs, aveuglement des observatoires d'artillerie ennemis par obus fumigènes, tirs d'obus spéciaux (à gaz).

-artillerie lourde:
-1 Groupe de l'A.L 14: 12 pièces de 105 L du 1er Groupe du 114ème R.A.L (A.L du 14ème C.A).
-Groupes et batteries de l'artillerie de position du Secteur (90 mm, 120L et 155L).
Mission principale de l'artillerie lourde: contrebatterie de l'artillerie allemande.

-artillerie de tranchée:
-1 batterie de 58T : 6 pièces de la 101ème batterie du 54ème R.A.C (batterie divisionnaire de la 28ème D.I).
-1 batterie de 240 LT: 6 pièces de la 125ème batterie du 49ème R.A du 29ème Groupe d'Artillerie de Tranchée d'Armée (VIIème Armée).
-1 batterie de 240 LT: 6 pièces de la 121ème batterie du 49ème R.A du 9ème Groupe d'Artilerie de Tranchée d'Armée (VIIème Armée).
-1 batterie de 240 LT: 6 pièces de la 121ème batterie du 37ème R.A du 8ème Groupe d'Artillerie de Tranchée d'Armée (VIIème Armée).
Pour mémoire: 3 compagnies de mitrailleuses effectuent du tir indirect à grande distance sur les points de passage obligés de l'ennemi.
Aviation: observation par ballon 26 et avions de l'escadrille 60, protection par avions de chasse.

C'est donc un dispositif d'artillerie considérable qui pour la seule journée du 18 mars tirera:
6370 coups de 75 dont 2000 à gaz.
1360 coups de 155 C.
530 bombes de 58T type LS (légères à longue portée).
620 bombes de 240LT.
plusieurs milliers de coups de 90, 120 et 155L.
C'est donc un tonnage de plusieurs centaines de tonnes de munitions qui sont déversées sur l'Ouvrage bulgare.
J'ai étudié les objectifs donnés aux batteries sur cartes et sur des schémas transposés du "Kilianstollen".Ceci me permet d'affirmer qu'il y a une grande certitude sur l'identification de la batterie de 240 LT ayant frappé mortellement le "Kilianstollen" sauf coup particulièrement hors objectif d'une autre batterie.Il doit s'agir de la 121ème batterie du 37ème R.A dont les 240 LT avaient pour objectifs les abris et mitrailleuses de 1125 à 1226 qui sont très proches du "Kilianstollen".
A mentionner aussi un point relevé par les observateurs d'artillerie français: à 13h25 au milieu de l'enfer des explosions des bombes de 240LT, on distingue nettement une explosion au milieu de l'ouvrage bulgare, identifié soit comme dépôt de grenades ou de projectiles d'artillerie de tranchée.
Les affirmations de LA source allemande concernant la destruction de trois mortiers français de tranchée ne reposent sur aucune réalité.La seule batterie d'artillerie française atteinte est une de 155C en batterie bien loin des mortiers.L'artillerie allemande a d'ailleurs tiré sur des emplacements d'artillerie de tranchée occupés lors de l'opération du 13 mars contre le saillant de Carspach mais qui n'étaient plus occupés le 18 mars.
Ces quelques lignes permettent tout de même de constater qu'on est loin d'un simple tir de riposte français à un bombardement allemand.
En effet, le tonnage des munitions tirées, les changements de position exigent des préparatifs importants et planifiés.
Il me semble fort regrettable que les archéologues n'aient, semble-t-il, pas étudié la nature des destructions relevées au "Kilianstollen", je n'ai rien lu en tout cas à ce sujet, pourtant un tir de cette nature laisse des traces, même 92 ans plus tard, il faut bien sûr les étudier (traces, débris, effets sur les galeries, etc...).Je ne sais pas si ce travail a été fait par les archéologues?
Si ce sujet vous intéresse, je le compléterai par une étude du 240LT, de son emploi et de l'effet de ses projectiles.
Cordialement,
Guy François.
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Patrice Pruniaux1
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par Patrice Pruniaux1 »

Tirant partie du climat peu clément de ces derniers jours,...
Bonsoir mon Général,
J'aime bien lorsqu'il fait mauvais chez vous. :lol:
Cela nous permet de lire cet excellent article que plus d'un ici appréciera.
Bien cordialement, Patrice Pruniaux.

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Patrice Pruniaux1
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par Patrice Pruniaux1 »

Bonjour mon Général,
Je souhaiterais une information concernant ces parties de votre message:
Dispositif de l'artillerie française le 18 mars 1918 contre l'Ouvrage bulgare:
[...]
-1 batterie de 240 LT: 6 pièces de la 121ème batterie du 37ème R.A du 8ème Groupe d'Artillerie de Tranchée d'Armée (VIIème Armée).
[...]
J'ai étudié les objectifs donnés aux batteries sur cartes et sur des schémas transposés du "Kilianstollen". Ceci me permet d'affirmer qu'il y a une grande certitude sur l'identification de la batterie de 240 LT ayant frappé mortellement le "Kilianstollen" sauf coup particulièrement hors objectif d'une autre batterie. Il doit s'agir de la 121ème batterie du 37ème R.A ...
J'ai cherché à connaître l'emplacement de ces pièces.
Direction les JMO d'artillerie de tranchée, qu'il me semble avoir sérieusement fouillés, et par acquis de conscience 28 DI, 14e CA et VII armée. Je n'ai rien trouvé et donc certainement mal cherché.
Pouvez-vous me donner une piste pour trouver ces fameux 240 LT?
En vous remerciant par avance.
Cordialement, Patrice.

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Bruno Tardy
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par Bruno Tardy »

Bonjour
Si ce sujet vous intéresse, je le compléterai par une étude du 240LT, de son emploi et de l'effet de ses projectiles.
Je pense que je ne serais pas le seul intéressé par cette étude, si vous avez un peu de temps à y consacrer.
Merci d'avance
Cordialement
Bruno
ALVF
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par ALVF »

Bonsoir,

Merci de votre intérêt pour ce sujet.
-Pour Patrice: les JMO et Historiques imprimés sont malheureusement généralement peu détaillés à quelques rares exceptions près.Pour le sujet qui nous occupe, il faut consulter au SHD les archives "3° Bureau (opérations)" et "artillerie" des unités concernées, donc avant tout, le G.A.E, la 7ème Armée, le 14ème Corps d'Armée et la 28ème Division pour les périodes janvier à mars 1918.Les rapports suivent la voie hiérarchique, on les trouve donc souvent aux différents niveaux mais les projets d'attaque locale se traitent avant tout au niveau Armée et Corps d'Armée, grands dispensateurs de moyens.Je ne connais pas d'autres méthodes et, malheureusement, la tendance à écrire des articles à partir des seuls JMO se développe et aboutit souvent à des études pour le moins parcellaires!Il est vrai que tout le monde ne peut pas aller facilement au SHD.C'est pourquoi la coopération est toujours la bienvenue!
Les JMO des batteries de tranchée présentent un taux de manque exceptionnellement élevé, je crois bien qu'il n'en existe pas plus du tiers au SHD.Je pense que l'explication se trouve dans l'autonomie incroyable de l'artillerie de tranchée, souvent presque abandonnée à elle-même et sous-encadrée.Je rappelle qu'en 1918, un Groupement d'Artillerie de Tranchée regroupant des milliers d'hommes pouvait être commandé par un chef d'escadron, voire par un capitaine!C'était le cas du capitaine de la Chapelle ("K.Ki" en littérature, auteur du livre "Hors du cadre" dont le titre même évoque bien le caractère "à part" de l'artillerie de tranchée au sein de l'artillerie française), cet officier commandait en 1918 un groupement d'artillerie de tranchée de 4000 hommes avec le grade de capitaine de réserve!
Concernant la position des 240LT ayant frappé à mort le "Kilianstollen", leurs positions étaient au "Rendez-Vous de chasse" et dans le bois "Bannholz".Ces batteries étaient commandées par le seul lieutenant Gillet (aucun JMO des quatre batteries de 240LT et de 58T n'existe au SHD).Il reste encore à trouver combien de pièces de 240LT ont réellement tirées car toutes les pièces composant les batteries n'ont pas été mises en position, quelles étaient les coordonnées exactes des positions de ces batteries et quel était le type du ou des projectiles employés (car de nouvelles bombes de 240LT venaient juste d'être mises en service), je m'y emploie!
-Pour Bruno: je publie demain un petit sujet sur le 240LT.
Cordialement,
Guy François.
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Patrice Pruniaux1
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par Patrice Pruniaux1 »

Bonjour mon Général,
Merci pour vos renseignements.
Pour une fois que je souhaite avoir des coordonnées d'emplacement de batteries je n'ai pas de chance.
Je pouvais toujours chercher.
Déjà que le JMO 1918 de la 28 D.I est manquant comme celui de son A.D. d'ailleurs.
Bon ce n'est pas essentiel.
Bonne journée, Patrice.

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Gilles ROLAND
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Re: La destruction du Kilianstollen à Carspach

Message par Gilles ROLAND »

Bonjour,

Merci

J’attends la suite avec impatience

Cordialement

Gilles ROLAND
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne »
VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
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