Bonjour a tous
une petite recherche sur Internet m'a permis de tomber sur un canon survivant particulierement interessant.
Le Musee Anglais de Fort Nelson, pres de Londres, presente ce rarissime exemplaire du canon de Campagne de 75mm Modele 1895.
D'apres les explications de la fiche, il s'agirait d'un canon Schneider, a frein hydro-pneumatique et mecanique, dont les defauts furent corriges pour la conception du 75 Mle 1897. Ce canon aurait ete employe par les Boers pendant la seconde guerre des Boers, avec grand succes.
Qui connait les caracteristiques de cette piece ?
Quelle est son histoire, et son lien de parente reel avec le 75 Mle 1897 ?
Amicalement
Bernard
Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
- Bernard Plumier
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- Inscription : ven. janv. 14, 2005 1:00 am
Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
"- ... On s'amuse bien : tous les soirs nous enterrons nos copains !"
"La Peur" (en permission) - G. Chevalier
http://www.passioncompassion1418.com - http://canonspgmww1guns.canalblog.com/
"La Peur" (en permission) - G. Chevalier
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Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour Bernard,
il doit s'agir du canon de 75 mm du système Schneider Canet.
Dans madoc, j'en trouve trois modèles :
canon de 75mm T.R. de montagne Mle 1893 sur affût à frein hydro-pneumatique;
canon de 75mm T.R. de campagne léger Mle 1898 sur affût à frein hydro-pneumatique;
canon de 75mm T.R. de campagne lourd Mle 1898 sur affût à frein hydro-pneumatique.
Je continue à chercher.....
Amicalement
Florian
il doit s'agir du canon de 75 mm du système Schneider Canet.
Dans madoc, j'en trouve trois modèles :
canon de 75mm T.R. de montagne Mle 1893 sur affût à frein hydro-pneumatique;
canon de 75mm T.R. de campagne léger Mle 1898 sur affût à frein hydro-pneumatique;
canon de 75mm T.R. de campagne lourd Mle 1898 sur affût à frein hydro-pneumatique.
Je continue à chercher.....
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
-
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Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour à tous, salut Bernard
Ce qui m'étonne c'est appellation en calibre métrique d'un canon anglais... et surtout l'année-modèle qui ne correspond pas aux modèles présenté par Florian.
En plus sur la photo de la plaquette de présentation du musée présente une flêche large et creuse alors que le canon n'en présente qu'une fine et pleine.... ou est ce un effet d'optique?
Je pensais que le 75 mle 1897 a pour parenté le canon Deport à flèche double ( http://www.farac.org/php/article.php3?id_article=265 )
Cordialement
Cyril
Ce qui m'étonne c'est appellation en calibre métrique d'un canon anglais... et surtout l'année-modèle qui ne correspond pas aux modèles présenté par Florian.
En plus sur la photo de la plaquette de présentation du musée présente une flêche large et creuse alors que le canon n'en présente qu'une fine et pleine.... ou est ce un effet d'optique?
Je pensais que le 75 mle 1897 a pour parenté le canon Deport à flèche double ( http://www.farac.org/php/article.php3?id_article=265 )
Cordialement
Cyril
Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour,
ceci étant, il a pu existé un modèle 95, c'est possible, surtout que l'artillerie Schneider et surtout celle vendue à l'étranger est mal connue.
A l'initiative du 75, il y eu surtout le calibre 52 mm de Sainte Claire Deville, puis en 1892, les études sur de nouveaux affûts par Deport. D'ailleurs, pour tromper "l'ennemi", deux autres pièces furent présentées portant l'identification "A" et "B". Le75 lui portant la lettre "C".
Deport, laissa à son départ, le frein à longue course Mle 1, qui ne fonctionnait pas correctement (joints détériorés, l'huile et le gaz, mal séparés par le piston libre, se mélangeaient).
Sainte Claire Deville mis au point en 1896, le frein modèle 2 qui devint le frein du fameux 75.
On continue à fouiller
Amicalement
Florian
ceci étant, il a pu existé un modèle 95, c'est possible, surtout que l'artillerie Schneider et surtout celle vendue à l'étranger est mal connue.
A l'initiative du 75, il y eu surtout le calibre 52 mm de Sainte Claire Deville, puis en 1892, les études sur de nouveaux affûts par Deport. D'ailleurs, pour tromper "l'ennemi", deux autres pièces furent présentées portant l'identification "A" et "B". Le75 lui portant la lettre "C".
Deport, laissa à son départ, le frein à longue course Mle 1, qui ne fonctionnait pas correctement (joints détériorés, l'huile et le gaz, mal séparés par le piston libre, se mélangeaient).
Sainte Claire Deville mis au point en 1896, le frein modèle 2 qui devint le frein du fameux 75.
On continue à fouiller
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour à tous,
J'ai essayé de dépoussiérer quelques pages de l' "Histoire technique de l'artillerie de terre en France" du Général Challeat mais ce n'est pas encore très clair.
Voici le texte:
Matériels de 52 mm et 57 mm sur affût de campagne
Ils sont soumis aux conditions de tir du canon Hotchkiss de 57 mm mais les affûts sont différents.
Etablissements Hotchkiss
Fonderie de bourges : Capitaines Baquet et Sainte Claire Deville
Ateliers de Puteaux : Capitaine Ducros
Atelier de Tarbes : Abstention
Canon de 57 mm Hotchkiss sur affût de campagne
Les tourillons reposent sur un petit affût.
Le petit affût recule sur la glissière du grand affût.
6 ressorts sont articulés sur le petit affût et le grand affût.
Ils résistent au recul du petit affût par frottement sur la glissière.
Ils ramènent le petit affût en batterie
Pointage en direction :
Il est effectué par rotation de la glissière sur le grand affût.
Le canon est équipé de freins de roues à sabots.
Les essais ont lieu à la 5eme brigade d’artillerie d’Orléans.
Le matériel n’est pas au point
Affût résistant
Retour en batterie irrégulier.
Dépointage atteignant 0.5°
Soulèvement après tir avec bêche enfoncée.
Tir :
Précis avec l’obus ordinaire
Imprécis avec l’obus à balle
Efficace avec la boite à mitraille.
La bouche à feu est efficace sur l’affût à crinoline(Note de la section technique du 28/9/1887..)
Les obus ordinaires sont insuffisants contre les objectifs terrestres (Note de la section technique du 6/7/1888..)
Les points de chutes sont difficiles à observer.
Canon de 57 mm n°1 sur affût de campagne
Capitaine Baquet
Fonderie de Bourges
Poids : 775 kg
Rayures à 9°30’ pour obus allongé
Vitesse : 560m/s
Culasse De Bange
Affût :
Bêche de crosse
Frein hydropneumatique Locard
Pointage en direction :
Rotation d’un petit affût sur l’affût principal.
Obus à balle en acier embouti
3.1 kg
Charge arrière de 90 gr de PN vive MC3
70 balles de 12 gr de plomb durci (70m/s)
30 balles de 9 gr en acier
Fusée R à double effet
Lettre du 5/8/1888 du président du comité à la commission de Bourges pour essai:
Ouverture de la gerbe à 560m/s
57 rayé à 9°30’
57 Hotchkiss rayé à 6°
Essai de la culasse Maxim à ouverture et éjection automatique.
Cela va conduire à essayer le canon de 57 mm des ets Maxim-Nordenfelt
Essais de la commission de Bourges (note du 3 février 1891)
Matériel Baquet
Positif :
Résistance.
Commodité du service.
Suppression du recul
Négatif
Soulèvement de l’affût au tir.
Dépointages latéraux après nombre de coups restreints
Obligation de déplacement de crosse (comme le 120c)
La commission estime que ce matériel n’est pas apte au tir rapide.
Depuis fin 1889 :
Le capitaine Baquet renonçait et s’orientait vers un calibre 75 mm :
Expérience acquise avec le 57 mm
Puissance accrue.
Portées plus importantes.
Les difficultés d’observation des points de chutes (essai 57 mm sur crinoline)
Monsieur Robin, ingénieur civil à l’école de pyrotechnie, crée un obus à balle :
Les balles sont agglomérées par la charge d’éclatement
40 balles de 13 gr
200 gr de poudre comprimée
Les points de chutes restent difficiles à observer.
Matériel de 57 mm Maxim sur affût de campagne
Culasse Maxim à ouverture et éjection automatique
Le constructeur Maxim est représenté par Mr Bariquand et refuse l’application de sa culasse sur un matériel construit par l’artillerie.
Le constructeur désire fournir un matériel complet, affût et canon, avec les réserves suivantes :
Poids du projectile < 3.5 kg
VO : 550m/s
Le président du comité est pour une commande d’un canon de 57 mm :
Obus de 3.1 kg
VO : 560m/s (lettre du 19/10/1888)
Rayures : 7° (lettre du 26/2/1189)
Mr Bariquand répond à la lettre de commande du 2/7/1189
Pour un poids en batterie de 950 kg
Projectile maxi : 2.720 kg
VO : 469m/s
Le président du comité accepte ces conditions inférieures au matériel Baquet.
Essai prioritaire de la culasse Maxim (lettre du 21/10/1889)
Le programme des essais de 1891 est défini le 28/11/1189
Lors des essais de 1891 :
Le matériel n’est pas intéressant :
Affût rigide à bêche.
Rotation sur un axe vertical du canon sur l’affût
Fort dépointage en direction et en hauteur.
La culasse a de nombreux ratés.
Proposition d’abandon de l’étude.
Le 5/1/1892
Le comité estime:
Que les tirs ont été trop peu nombreux.
Demande le re-essai de la culasse après modification.
Suite de l’étude sans intérêt.
Le projet n’a pas abouti à une adoption.
Matériel de 57 mm de l’APX – capitaine Ducros – programme du 24/12/1889
Canon de 57 mm et ses munitions sur affût de 80 mm de campagne
Bouche à feu :
Mode de construction.
Nouveau modèle de culasse à vis.
Attache au sol avec des piquets.
Précision et résistance.
Mécanisme de culasse médiocre.
Nombreux incidents de tir.
10 à 12 cps /mn insuffisants (note Bourges – 29/12/1890)
Douille encartouchant l’obus :
0.4 mm d’épaisseur
450 gr
Fer blanc.
Enroulé et soudé à l’étain.
Culot en acier forgé ou matricé.
Logement de l’amorce.
Métal du corps replié sur le culot avec soudure.
Métal du collet replié sur lui-même (assemblage solide du projectile).
Douille ne laiton embouti refectionnable (pour comparaison)
Avis de la section technique :
12/4/1888
30/06/1888
9/4/1891
13/3/1893
Obus à mitraille :
Rondelles en acier.
Balles de plomb durci
Tirant central de réunion des balles, des rondelles, du culot et de la grenade.
150 gr de PN MC3
Cet obus a été essayé à Bourges :
57 mm Hotchkiss (6°)
57 mm Ducros (7°30’)
Préférence pour l’obus Baquet mais le petit nombre d’essai fait poursuivre l’expérience (séance du 22/3/1891) qui n’abouti pas.
Cette etude prend fin le 27/1/1895.
Canon de 52 mm de la Fonderie – Capitaine Sainte Claire Deville
Calibre choisi pour agencement des balles de 12 gr (vers 1889).
Shrapnel de 4,25 calibres
Poids égal à l’obus de 57 mm
Contenance supérieure.
Lettre du 18/1/1889 du président du comité.
Culasse semi-automatique Maxim.
Ouverture automatique et éjection de la douille à la rentrée en batterie.
Fermeture par introduction de la cartouche.
2 freins hydrauliques et récupérateur.
Perce fusée Hirondart
Le président :
Se réserve sur le mode de communication frein récupérateur qu’il trouve compliqué.
Demande l’arrêt de l’étude dans l’attente des résultats des essais du canon Maxim.
Demande ensuite que l‘étude du canon de 52mm soit plus poussée.
Après quelques mois :
Nouveau projet de la Fonderie.
La culasse Nordenfelt remplace la culasse Maxim
Est modifiée pour le fonctionnement semi-automatique.
La communication frein récupérateur est simplifiée.
Le 23/8/1889
Le président propose la construction d’un spécimen.
20/2/ 1891 :
Le canon expérimental est livré à la commission de Bourges.
2 freins hydrauliques latéraux :
Le corps traverse les embases des tourillons du manchon.
Le récupérateur d’air comprimé :
Est situé sur le dessus de la bouche à feu :
Par une frette à oreille à l’arrière.
Par un collier coulissant sur une bague en bronze, fixée sur le manchon, à l’avant.
Comporte un joint à tête mobile
La bouche à feu :
Entraîne les 2 tiges creuses des 2 pistons de freins.
Les tiges sont reliées au récupérateur.
Début de recul :
Le liquide :
Est comprimé dans chaque frein.
Passe par l’orifice de la tige creuse.
Passe par le canal de la frette à oreille.
Entre dans le récupérateur par un orifice à soupape chargée.
Fin de recul :
Le liquide:
Est renvoyé par le récupérateur.
Il passe par un orifice différent de celui d’entrée.
Il revient dans les freins.
Il pousse les pistons pour remise en batterie.
Le joint du récupérateur :
Sépare l’air du liquide
Utilise le principe de la tête mobile et obturateur « De Bange ».
Comporte un aimant central de la position initiale.
Repérable par aiguille de boussole.
Pointage en direction par chandelier à axe vertical :
Sur l’affût.
Repose sur les tourillons.
Soc d’avant, rabattu pendant le tir, pour éviter les dépointages en direction quand la bouche à feu n’est pas dans l’axe de l’affût.
Pointage au collimateur
Niveau fixe mle du canon de 120C.
Vertical : 10°
Horizontal : 17°
Poids : 840 kg
Cette étude est suivie par le président de la commission :
Lettre du 16/9/1890
Lettre du 11/3/1891
En 1891 :
L’obus à balles n’est pas prêt.
Essai avec obus en fonte ordinaire
Essai des douilles en laiton de l’APX.
21/9/1891
Le président examine la note de la commission de Bourges du 11/8/1891.
Le canon de 52 mm du capitaine Sainte Claire Deville s’est bien comporté.
Cadence de tir : 25 à 30 cps/mn.
Rechargement du frein après 900 cps.
Hausse à collimateur apprécié
La commission veut faire tirer une batterie de 6 pièces avec obus efficaces.
Le président :
Estime prématuré de faire construire une batterie.
Les essais de transport doivent être terminés.
Les essais de tir rapide doivent être prolongés
La culasse Maxim ferait l’économie d’un servant ( ?)
L’ouverture de la culasse est sous brevet Maxim
La fermeture de la culasse est sous brevet Nordenfelt
Début 1892 :
La culasse Maxim ne s’est pas bien comportée.
Le 57 n°2 de la Fonderie est supérieur au 57 n°1
Le 24/9/1892 :
Proposition de commande de 12 canons de 57 mm.
6 canons de 57 mm n°1
6 canons de 57 mmn°2
Refus du ministre pour contrainte budgétaire
Modification du canon de 52 mm en 57 mm
Essais complémentaires du canon de 52 mm.
Le matériel s’est bien comporté (note commission Bourges 31/3/1893).
Addition d’une pompe de rechargement des freins (hydraulique) :
Sur le canon.
En arrière du récupérateur
Emploi du perce fusée
Le récupérateur métallique est substitué au récupérateur pneumatique trop lourd
Bonne lecture ......................Amic.
Marck
J'ai essayé de dépoussiérer quelques pages de l' "Histoire technique de l'artillerie de terre en France" du Général Challeat mais ce n'est pas encore très clair.
Voici le texte:
Matériels de 52 mm et 57 mm sur affût de campagne
Ils sont soumis aux conditions de tir du canon Hotchkiss de 57 mm mais les affûts sont différents.
Etablissements Hotchkiss
Fonderie de bourges : Capitaines Baquet et Sainte Claire Deville
Ateliers de Puteaux : Capitaine Ducros
Atelier de Tarbes : Abstention
Canon de 57 mm Hotchkiss sur affût de campagne
Les tourillons reposent sur un petit affût.
Le petit affût recule sur la glissière du grand affût.
6 ressorts sont articulés sur le petit affût et le grand affût.
Ils résistent au recul du petit affût par frottement sur la glissière.
Ils ramènent le petit affût en batterie
Pointage en direction :
Il est effectué par rotation de la glissière sur le grand affût.
Le canon est équipé de freins de roues à sabots.
Les essais ont lieu à la 5eme brigade d’artillerie d’Orléans.
Le matériel n’est pas au point
Affût résistant
Retour en batterie irrégulier.
Dépointage atteignant 0.5°
Soulèvement après tir avec bêche enfoncée.
Tir :
Précis avec l’obus ordinaire
Imprécis avec l’obus à balle
Efficace avec la boite à mitraille.
La bouche à feu est efficace sur l’affût à crinoline(Note de la section technique du 28/9/1887..)
Les obus ordinaires sont insuffisants contre les objectifs terrestres (Note de la section technique du 6/7/1888..)
Les points de chutes sont difficiles à observer.
Canon de 57 mm n°1 sur affût de campagne
Capitaine Baquet
Fonderie de Bourges
Poids : 775 kg
Rayures à 9°30’ pour obus allongé
Vitesse : 560m/s
Culasse De Bange
Affût :
Bêche de crosse
Frein hydropneumatique Locard
Pointage en direction :
Rotation d’un petit affût sur l’affût principal.
Obus à balle en acier embouti
3.1 kg
Charge arrière de 90 gr de PN vive MC3
70 balles de 12 gr de plomb durci (70m/s)
30 balles de 9 gr en acier
Fusée R à double effet
Lettre du 5/8/1888 du président du comité à la commission de Bourges pour essai:
Ouverture de la gerbe à 560m/s
57 rayé à 9°30’
57 Hotchkiss rayé à 6°
Essai de la culasse Maxim à ouverture et éjection automatique.
Cela va conduire à essayer le canon de 57 mm des ets Maxim-Nordenfelt
Essais de la commission de Bourges (note du 3 février 1891)
Matériel Baquet
Positif :
Résistance.
Commodité du service.
Suppression du recul
Négatif
Soulèvement de l’affût au tir.
Dépointages latéraux après nombre de coups restreints
Obligation de déplacement de crosse (comme le 120c)
La commission estime que ce matériel n’est pas apte au tir rapide.
Depuis fin 1889 :
Le capitaine Baquet renonçait et s’orientait vers un calibre 75 mm :
Expérience acquise avec le 57 mm
Puissance accrue.
Portées plus importantes.
Les difficultés d’observation des points de chutes (essai 57 mm sur crinoline)
Monsieur Robin, ingénieur civil à l’école de pyrotechnie, crée un obus à balle :
Les balles sont agglomérées par la charge d’éclatement
40 balles de 13 gr
200 gr de poudre comprimée
Les points de chutes restent difficiles à observer.
Matériel de 57 mm Maxim sur affût de campagne
Culasse Maxim à ouverture et éjection automatique
Le constructeur Maxim est représenté par Mr Bariquand et refuse l’application de sa culasse sur un matériel construit par l’artillerie.
Le constructeur désire fournir un matériel complet, affût et canon, avec les réserves suivantes :
Poids du projectile < 3.5 kg
VO : 550m/s
Le président du comité est pour une commande d’un canon de 57 mm :
Obus de 3.1 kg
VO : 560m/s (lettre du 19/10/1888)
Rayures : 7° (lettre du 26/2/1189)
Mr Bariquand répond à la lettre de commande du 2/7/1189
Pour un poids en batterie de 950 kg
Projectile maxi : 2.720 kg
VO : 469m/s
Le président du comité accepte ces conditions inférieures au matériel Baquet.
Essai prioritaire de la culasse Maxim (lettre du 21/10/1889)
Le programme des essais de 1891 est défini le 28/11/1189
Lors des essais de 1891 :
Le matériel n’est pas intéressant :
Affût rigide à bêche.
Rotation sur un axe vertical du canon sur l’affût
Fort dépointage en direction et en hauteur.
La culasse a de nombreux ratés.
Proposition d’abandon de l’étude.
Le 5/1/1892
Le comité estime:
Que les tirs ont été trop peu nombreux.
Demande le re-essai de la culasse après modification.
Suite de l’étude sans intérêt.
Le projet n’a pas abouti à une adoption.
Matériel de 57 mm de l’APX – capitaine Ducros – programme du 24/12/1889
Canon de 57 mm et ses munitions sur affût de 80 mm de campagne
Bouche à feu :
Mode de construction.
Nouveau modèle de culasse à vis.
Attache au sol avec des piquets.
Précision et résistance.
Mécanisme de culasse médiocre.
Nombreux incidents de tir.
10 à 12 cps /mn insuffisants (note Bourges – 29/12/1890)
Douille encartouchant l’obus :
0.4 mm d’épaisseur
450 gr
Fer blanc.
Enroulé et soudé à l’étain.
Culot en acier forgé ou matricé.
Logement de l’amorce.
Métal du corps replié sur le culot avec soudure.
Métal du collet replié sur lui-même (assemblage solide du projectile).
Douille ne laiton embouti refectionnable (pour comparaison)
Avis de la section technique :
12/4/1888
30/06/1888
9/4/1891
13/3/1893
Obus à mitraille :
Rondelles en acier.
Balles de plomb durci
Tirant central de réunion des balles, des rondelles, du culot et de la grenade.
150 gr de PN MC3
Cet obus a été essayé à Bourges :
57 mm Hotchkiss (6°)
57 mm Ducros (7°30’)
Préférence pour l’obus Baquet mais le petit nombre d’essai fait poursuivre l’expérience (séance du 22/3/1891) qui n’abouti pas.
Cette etude prend fin le 27/1/1895.
Canon de 52 mm de la Fonderie – Capitaine Sainte Claire Deville
Calibre choisi pour agencement des balles de 12 gr (vers 1889).
Shrapnel de 4,25 calibres
Poids égal à l’obus de 57 mm
Contenance supérieure.
Lettre du 18/1/1889 du président du comité.
Culasse semi-automatique Maxim.
Ouverture automatique et éjection de la douille à la rentrée en batterie.
Fermeture par introduction de la cartouche.
2 freins hydrauliques et récupérateur.
Perce fusée Hirondart
Le président :
Se réserve sur le mode de communication frein récupérateur qu’il trouve compliqué.
Demande l’arrêt de l’étude dans l’attente des résultats des essais du canon Maxim.
Demande ensuite que l‘étude du canon de 52mm soit plus poussée.
Après quelques mois :
Nouveau projet de la Fonderie.
La culasse Nordenfelt remplace la culasse Maxim
Est modifiée pour le fonctionnement semi-automatique.
La communication frein récupérateur est simplifiée.
Le 23/8/1889
Le président propose la construction d’un spécimen.
20/2/ 1891 :
Le canon expérimental est livré à la commission de Bourges.
2 freins hydrauliques latéraux :
Le corps traverse les embases des tourillons du manchon.
Le récupérateur d’air comprimé :
Est situé sur le dessus de la bouche à feu :
Par une frette à oreille à l’arrière.
Par un collier coulissant sur une bague en bronze, fixée sur le manchon, à l’avant.
Comporte un joint à tête mobile
La bouche à feu :
Entraîne les 2 tiges creuses des 2 pistons de freins.
Les tiges sont reliées au récupérateur.
Début de recul :
Le liquide :
Est comprimé dans chaque frein.
Passe par l’orifice de la tige creuse.
Passe par le canal de la frette à oreille.
Entre dans le récupérateur par un orifice à soupape chargée.
Fin de recul :
Le liquide:
Est renvoyé par le récupérateur.
Il passe par un orifice différent de celui d’entrée.
Il revient dans les freins.
Il pousse les pistons pour remise en batterie.
Le joint du récupérateur :
Sépare l’air du liquide
Utilise le principe de la tête mobile et obturateur « De Bange ».
Comporte un aimant central de la position initiale.
Repérable par aiguille de boussole.
Pointage en direction par chandelier à axe vertical :
Sur l’affût.
Repose sur les tourillons.
Soc d’avant, rabattu pendant le tir, pour éviter les dépointages en direction quand la bouche à feu n’est pas dans l’axe de l’affût.
Pointage au collimateur
Niveau fixe mle du canon de 120C.
Vertical : 10°
Horizontal : 17°
Poids : 840 kg
Cette étude est suivie par le président de la commission :
Lettre du 16/9/1890
Lettre du 11/3/1891
En 1891 :
L’obus à balles n’est pas prêt.
Essai avec obus en fonte ordinaire
Essai des douilles en laiton de l’APX.
21/9/1891
Le président examine la note de la commission de Bourges du 11/8/1891.
Le canon de 52 mm du capitaine Sainte Claire Deville s’est bien comporté.
Cadence de tir : 25 à 30 cps/mn.
Rechargement du frein après 900 cps.
Hausse à collimateur apprécié
La commission veut faire tirer une batterie de 6 pièces avec obus efficaces.
Le président :
Estime prématuré de faire construire une batterie.
Les essais de transport doivent être terminés.
Les essais de tir rapide doivent être prolongés
La culasse Maxim ferait l’économie d’un servant ( ?)
L’ouverture de la culasse est sous brevet Maxim
La fermeture de la culasse est sous brevet Nordenfelt
Début 1892 :
La culasse Maxim ne s’est pas bien comportée.
Le 57 n°2 de la Fonderie est supérieur au 57 n°1
Le 24/9/1892 :
Proposition de commande de 12 canons de 57 mm.
6 canons de 57 mm n°1
6 canons de 57 mmn°2
Refus du ministre pour contrainte budgétaire
Modification du canon de 52 mm en 57 mm
Essais complémentaires du canon de 52 mm.
Le matériel s’est bien comporté (note commission Bourges 31/3/1893).
Addition d’une pompe de rechargement des freins (hydraulique) :
Sur le canon.
En arrière du récupérateur
Emploi du perce fusée
Le récupérateur métallique est substitué au récupérateur pneumatique trop lourd
Bonne lecture ......................Amic.
Marck
Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour Turpentine,
Duquel livre viennent les scans que vous avais posté ici ?
Merci,
Aglooka.
Duquel livre viennent les scans que vous avais posté ici ?
Merci,
Aglooka.
Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour Baboolga,
Dossier complet de l'exposition universelle de 1900.
De rien
Turpentine
Dossier complet de l'exposition universelle de 1900.
De rien
Turpentine
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
- Bernard Plumier
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- Inscription : ven. janv. 14, 2005 1:00 am
Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour a tous
a ma grande honte , voila que trouve beaucoup de reponses a mes propres questions sur ce canon... dans un livre rare que j'ai la chance de posseder : une description des ateliers Schneider et leurs fabrications en 1900, livre qui m'a ete offert a mon depart de l'usine descendante de cette societe
Il s'agit bien d'uncanon de campagne Schneider-Canet de 75mm. Le chapitre correspondant de ce livre presente plusieurs types de canons successivement developpes par Le Creusot (malheureusement sans les millesimes de developpement) :
Voici quelques schemas et photos issues de ce livre :
Schema de principe. Cyril, tu vois que la fleche correspond bien !
Zoom sur le systeme recuperateur : 2 cylindres hydro-mecaniques
Quelques caracteristiques techniques
La piece sur le polygone de tir de la societe
Zoom sur la beche de fleche
Le livre ne precise pas non plus les pays qui ont achete ces types de canons.
Amicalement
Bernard
a ma grande honte , voila que trouve beaucoup de reponses a mes propres questions sur ce canon... dans un livre rare que j'ai la chance de posseder : une description des ateliers Schneider et leurs fabrications en 1900, livre qui m'a ete offert a mon depart de l'usine descendante de cette societe
Il s'agit bien d'uncanon de campagne Schneider-Canet de 75mm. Le chapitre correspondant de ce livre presente plusieurs types de canons successivement developpes par Le Creusot (malheureusement sans les millesimes de developpement) :
- Canon de 75 mm a long tube, sur affut a recul hydro-pneumatique et beche de fleche, modele 1898 (qui n'est PAS le 75mm Mle 1898 de Puteaux, mais bien le Schneider-Canet)
Voici quelques schemas et photos issues de ce livre :
Schema de principe. Cyril, tu vois que la fleche correspond bien !
Zoom sur le systeme recuperateur : 2 cylindres hydro-mecaniques
Quelques caracteristiques techniques
La piece sur le polygone de tir de la societe
Zoom sur la beche de fleche
Le livre ne precise pas non plus les pays qui ont achete ces types de canons.
Amicalement
Bernard
"- ... On s'amuse bien : tous les soirs nous enterrons nos copains !"
"La Peur" (en permission) - G. Chevalier
http://www.passioncompassion1418.com - http://canonspgmww1guns.canalblog.com/
"La Peur" (en permission) - G. Chevalier
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Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour à tous, salut Bernard
Oui la bêche correspond bien. Reste à savoir où les Britannique ont pu récupérer ce modèle assez peu courant.
Amicalement
Cyril
Oui la bêche correspond bien. Reste à savoir où les Britannique ont pu récupérer ce modèle assez peu courant.
Amicalement
Cyril
- Frederic RADET
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Re: Interessant : le 75mm Mle 1895 ancetre du 75mm Mle 1897 ?
Bonjour a tous, bonjour Bernard,
C'est un sujet trés intéressant dans lequel j'ai appris beaucoup de choses.
Je pense que je ne suis pas le seul !
Bien cordialement,
Frédéric
P.S: Un amical bonjour à Turpentine(une nouvelle marque de peinture...????)
Signé:
Gloubiboulga
Pourquoi avoir honte ?a ma grande honte , voila que trouve beaucoup de reponses a mes propres questions sur ce canon... dans un livre rare que j'ai la chance de posseder : une description des ateliers Schneider et leurs fabrications en 1900, livre qui m'a ete offert a mon depart de l'usine descendante de cette societe
premier dans la serie a beneficier a la fois d'un systeme de recul sophistique (hydraulique) sans etre toutefois le 'miraculeux' hydro-pneumatique final, et d'une culasse a action rapide de type Schneider-Canet
C'est un sujet trés intéressant dans lequel j'ai appris beaucoup de choses.
Je pense que je ne suis pas le seul !
Bien cordialement,
Frédéric
P.S: Un amical bonjour à Turpentine(une nouvelle marque de peinture...????)
Signé:
Gloubiboulga
On ne passe pas !