Re: FICHES MUNITIONS

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TURPINITE
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Re: FICHES MUNITIONS

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LES DIFFERENTS TIRS DE L'ARTILLERIE



Tir à démonter
Dans la guerre de siège, certaines batteries ont d'ailleurs pour mission particulière de ruiner l'artillerie de la place que l'on attaque. Elles dirigent alors exclusivement leur tir sur les pièces placées à ciel ouvert sur les remparts. Ce genre de tir est désigné tir à démonter.

Tir à ricochet
Dans maintes circonstances, on cherche à utiliser les bonds que le projectile fait au-dessus du sol après l'avoir toucher une première fois.

Tir continu
Il est effectué avec une ou plusieurs pièces. Le tir se fait à intervalles irréguliers avec une cadence de tir élevée.

Tir d'accompagnement
Tir visant à accompagner et couvrir une attaque, en effectuant sur des objectifs ennemis des tirs de destruction. Le tir d'accompagnement suit la progression de l'infanterie et permet de neutraliser des objectifs ennemis avant que ceux-ci ne puissent intervenir sur l'infanterie.

Tir d'accrochage d'alerte
Une batterie, lorsqu'elle ne tire pas, est mise en surveillance. Ce principe permet de garder la batterie en état d'alerte, donc prête à ouvrir le feu à tout moment. Lorsque l'objectif se présente, l'accrochage est créé par l'ouverture du feu.

Tir d'ajustage
Tir que l'on nomme également "de préparation".
Effectué après quelques contrôles rapides ou quelquefois sans aucune observation. Le réglage s'effectuant au fur et à mesure de la bataille. Tir apparut après les expériences de la guerre 14/18 où ce type de tir a donné de bons résultats par effet de surprise.

Tir d'appui direct
Tir exécuté pendant l'attaque pour neutraliser l'ennemi jusqu'à l'abordage par l'infanterie.

Tir d'arrêt
Tir permettant d'arrêter une colonne quelconque (infanterie, véhicules, blindés). Le tir d'arrêt est le feu combiné de l'artillerie et de l'infanterie.

Tir d'arrêt d'action d'ensemble
Ce tir prolonge à l'intérieur de la position ennemie les tirs d'arrêt d'appui direct. Ce sont le plus souvent des tirs massifs et de courte durée, effectués à cadence rapide et réalisant au minimum la densité de neutralisation.

Tir d'arrêt d'appui direct
Ce tir est exécuté au plus près des lignes amies, leur emplacement est fixé à la demande du chef de l'unité appuyée.

Tir d'arrêt régressif
Tir effectué d'après un plan préétablis et suivant l'avance ennemie. Tirs sur avant-postes, intérieur de la formation, etc.

Tir d'aveuglement
Tir exécuté en obus fumigènes armés de fusées instantanées, créant un rideau de fumée devant l'ennemi. Le tir est débuté à cadence rapide de façon à former au plus tôt un nuage dense qu'on entretient ensuite par un tir lent et régulier dont la cadence varie, pour un calibre déterminé, avec la force du vent. Le tir d'aveuglement devient impossible, si la vitesse du vent dépasse 10 mètres-seconde.

Tir d'écharpe
Lorsque l'artillerie n'a pas la possibilité de s'établir sur le prolongement des faces de fortification, ou si la mitrailleuse n'as pas la possibilité de se placer dans le prolongement d'une tranchée, elles s'en rapprochent le plus possible afin de prendre les ouvrages en biais et exécute alors un tir d'écharpe.

Tir d'efficacité
Intervient après un tir de réglage. Principe de bombarder une zone par un tir intense durant un temps donné, sans refaire de réglages. Ce tir se doit de neutraliser hommes et matériels, sans qu'aucune contre-batterie ne soit possible de leur part.

Tir d'encadrement
Tir intense visant à encadrer une zone précise, ne donnant pas la possibilité à l'ennemi de s'enfuir.

Tir d'enfilade
L'artillerie se place de préférence en prolongement des faces des ouvrages afin de les "enfiler". En fortification de campagne, une mitrailleuse se place en enfilade d'une tranchée, donc dans le prolongement de celle-ci, pour la défendre, ou l'attaquer. On pratique alors le tir d'enfilade.

Tir d'entretien de destructions
Tir sur une zone détruite après le tir de destruction. Ce tir se fait à intervalles réguliers et permet de maintenir la position détruite, inexploitable par l'ennemi.

Tir d'infection
Tir sur une zone d'une certaine quantité d'obus toxique, chargés en Ypérite, afin de contaminer la zone avant l'arrivée des troupes ennemies.

Tir d'interdiction
Lorsque qu'une zone a été détruite par notre artillerie en vue d'une attaque, on continue un tir sur cette même zone, en attendant l'attaque, afin d'empêcher l'ennemi d'y reprendre position.

Tir de barrage
Barrage d'une zone déterminé par un feu intense empêchant l’ennemi de progresser ou de contre-attaquer.

Tir de barrage roulant
Ce tir n'est pas dirigé vers un objectif déterminé, mais sert à créer un rideau de fumée et de feu, en tirant en avant de l'infanterie et en suivant son déplacement. Le tir s'effectue à environ 200 mètres en avant d'elle.

Tir de concentration
Tir intense sur une zone relativement étroite.

Tir de contre-batterie
Ouverture du feu sur une batterie repérée ouvrant le feu, afin de la réduire au silence.

Tir de contre préparation
Tir effectué sur une troupe ennemie afin de l'anéantir ou de la neutraliser avant qu'elle déclenche son attaque. La contre-préparation est organisée à l'échelon de la division, d'après un plan établi à l'avance et modifié suivant les renseignements du moment. Chaque groupe reçoit une fraction de la zone à battre, soit 4,5 hectares (pour les groupes à 18 pièces). Elle est calculée de telle sorte qu'en quatre minutes, toute l'étendue de l'objectif soit traitée au minimum à la densité de neutralisation.

Tir de contre préparation offensive
Tir effectué sur une troupe ennemie afin de l'anéantir ou de la neutraliser avant qu'elle déclenche son attaque.

Tir de contrôle
Tir effectué avec quelques coups pour observer l'écart par rapport à l'objectif pour en déduire les corrections nécessaires. Il n'y a plus d'effet de surprise.

Tir de démolition
Il s'agit de détruire un obstacle, un mur, en criblant de projectiles l'obstacle, jusqu'à sa destruction complète.

Tir de destruction
Tir intense sur un objectif donné pour le détruire. Tir devant être très précis, car grand consommateur de munitions.

Tir de fausse-attaque
Tir obligeant l'ennemi à révéler des batteries et des mitrailleuses qu'il dissimule jusqu'au dernier moment.

Tir de groupe
Lorsque l'objectif est justiciable d'un tir de groupe, le tir est réglé avec une batterie ou une pièce. Les batteries suivent l'exécution du réglage.

Tir de harcèlement
Ce sont des tirs ayant pour but, par un choix judicieux des objectifs et du moment de l'exécution, de causer à l'ennemi le maximum de pertes en le bombardant constamment lors de sa progression ou sa fuite. Il a pour but de créer un sentiment d'insécurité.

Tir de neutralisation
Tir contre le personnel, intense, afin de neutraliser une position quelconque, en évitant de détruire le matériel. Tir à obus à balles, à mitraille.

Tir de plein fouet
Se dit d'un tir tendu contre un objectif avec la charge maximale que l'on nomme également charge normale. Ex : un canon antichar pratique le tir de plein fouet contre un char.

Tir de préparation
Tir détruisant les obstacles, organes de feu de l'ennemi pour préparer la progression de l'infanterie. on le trouve plus souvent intitulé "préparation d'artillerie".

Tir de protection
Tir lors d'une attaque sur l'ennemi afin de protéger la progression de l'infanterie, en interdisant l'artillerie ou l'infanterie ennemie de riposter. Neutralisation des observatoires, etc.

Tir de ratissage
Tir au-delà du barrage roulant, battant le terrain et des zones dispersées pouvant servir de retranchement à l'ennemi. Le tir de ratissage peut atteindre 500 m de profondeur.

Tir de régimage
Le régimage permet de faire apparaître la perte de vitesse initiale des obus, suite à l'usure des bouches à feu. Dans une batterie, une des pièces est désignée "directrice". Cette pièce effectue des tirs qui seront comparés aux tables de tir. Les autres pièces de la batterie ouvreront le feu dans les même conditions et réglages que la pièce "directrice", leurs tirs seront ensuite comparés.

Tir de réglage
Tir effectué avec un type d'obus quelquefois fumigène permettant de régler les tirs suivants.

Tir de représailles
Tir effectué sur un ennemi après qu'il ait bombardé une de vos positions

Tir de ratissage
Le tir de ratissage est exécuté de préférence "fusant"; il doit empêcher la constitution de noyau de résistance.

Tir de rupture
Lorsque l'artillerie doit attaquer des cuirasses (marine, fortifications), elle emploie le tir de rupture. Ce genre de tir s'effectue avec des bouches à feu de gros calibre, lançant des projectiles spécialement organisés pour perforer ces cuirasses. Voir également obus de rupture.

Tir de saturation
Se dit d'un tir d'un très grand nombre de projectiles sur une zone donnée, afin de la rendre invivable ou impénétrable par l'ennemi.

Tir de soutien immédiat
Tir d'accompagnement de l'attaque, après son débouché, par des tirs de soutien immédiat. Ces tirs ont pour but de couvrir au plus près les premiers échelons du dispositif d'attaque et, à cet effet, de détruire ou, à défaut, de neutraliser à l'instant opportun le personnel et les engins de feux ennemis.

Tir de surprise
Tir sur un objectif n'ayant pas décelé votre présence, la surprise ayant un effet intéressant de panique; difficulté pour l'ennemi de se réorganiser. Tir sans réglages avec une grande densité de munitions.

Tir désencuivrant
Tir effectué avec une charge comportant une mini charge désencuivrante constituée d'un alliage de plomb et d'étain. Pour le 75, la charge est de 2g, alors que pour le 155, elle est de 20g.

Tir direct
Se dit d'un tir sur un objectif visible. Le tireur voit l'objectif et peut ainsi pratiquer ce que l'on nomme le tir tendu ou le tir plongeant.

Tir discontinu
Tir exécuté avec une batterie ou un groupe, tirant à chaque fois, en un temps aussi court que possible, quelques coups par pièce.

Tir en brèche
Dans certains cas, l'artillerie a pour mission d'ouvrir, dans les murailles de la fortification, une brèche pouvant donner passage aux colonnes d'assaut. Elle fait alors usage d'un genre de tir appelé "tir en brèche.

Tir en cage
On le nomme en général "tir en tenaille".

Tir en tenaille
On le nomme également tir en cage. Tir effectué par une batterie décomposée en deux parties; la 1ère demi-batterie couvre tout l'objectif en faisant du tir progressif; la 2ème demi-batterie couvre tout l'objectif en faisant du tir régressif.

Tir fusant
Tir effectué à l'aide d'obus muni d'une fusée à double effet, fusante, à temps. Le principe est d'envoyé un bous sur un objectif et de le faire exploser au-dessus de celui-ci, sans qu'il rencontre d'obstacle.

Tir indirect
Se dit d'un tir sur un objectif invisible. Le tireur ne voit pas sur quel objectif, il tire. Le tir direct oblige à pratiquer ce que l'on appelle le tir plongeant.

Tir journalier
Tir exécuté par des batteries "nomades", durant plusieurs jours, dans le but d'éprouver le moral de l'ennemi en l'harcelant et lui causant des pertes.

Tir par fauchage
Tir effectué en direction sur une zone précise, de la gauche vers la droite, ou inversement, afin de faucher les troupes ennemies qui s'y trouvent.

Tir percutant
Tir effectué avec des obus munis d'une fusée percutante, à double effet. Le principe est de faire percuter l'obus contre un objectif ou un obstacle pour le détruire à distance.

Tir percutant
Le tir a pour but de neutraliser l'ennemi et de lui dissimuler la marche de l'infanterie de l'attaque.

Tir plongeant
On appelle tir plongeant, un genre de tir, qui s'exécute avec des charges réduites et dans lequel la trajectoire possède une courbure plus prononcée et le projectile une vitesse plus faible que lors d'un tir direct. Ce genre de tir permet d'atteindre des buts couverts et invisibles qu'on ne saurait frapper de plein fouet.

Tir progressif
Se dit "progressif", s'il est fait sur des hausses croissantes en partant de la hausse courte.

Tir régressif
Se dit "régressif", s'il est fait sur des hausses décroissantes en partant de la hausse longue.

Tir roulant
Avec le tir des mortiers lisses, tirant des projectiles sphériques, assez souvent lancés avec de faibles charges, on pratiquait le tir roulant. En raison de leur faible vitesse, les projectiles ne pénétraient pas le terrain et terminaient leur course en roulant. Ils avaient l'avantage de gravir les aspérités du terrain et éclataient derrière celles-ci.

Tir vertical
Le tir a une courbure extrêmement prononcé, le projectile s'élevant à une très grande hauteur, retombe avec un angle de chute porche de la verticale. Obusiers et mortiers sont à cet effet, des matériels adaptés au tir vertical, ayant un pouvoir d'écrasement que l'on ne peut obtenir avec des matériels conventionnels.

Tir de défoncement
tir destiné à rendre impraticable aux véhicules, avions, une zone déterminée.
ex : détruire un terrain d'aviation.

Florian
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La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
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TURPINITE
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LES BALLES DES OBUS FRANCAIS, poids et diamètre.

Balle - plomb durci - 12g - 12,5 mm.
Obus à balles de 65 mm Mle 1908 - 138 balles - 110 g de poudre F3.
Obus à balles de 65 mm Mle 1908/M 1911 - 138 balles - 110g de poudre F3.
Obus à balles de 65 mm Mle 1926 - 110 balles - 6 segments de 10,3g - 110g de poudre F3.
Obus à balles de 75 mm Mle 1897 - 261 balles - 110g de poudre noire F3.
Obus à balles de 75 mm Mle 1897M - 295 balles - 440 à 500g de poudre F3.
Obus à balles de 75 mm Mle 1897A - 265 balles - 380 à 440g de poudre F3.
Obus à balles de 75 mm Mle 1897/1911A - 222 balles - 335g de poudre noire F3.
Obus à balles de 75 mm Mle 1897/1911M - 240 balles - 400g de poudre noire F3.
Obus à balles de 75 mm Mle 1897/1917 - 216 balles - 110g de poudre F3.
Obus à balles de 75 mm Mle 1897/1917/1935 - 92 balles - 6 segments de 90g en plomb durci - 110g de poudre F3.
Obus incendiaire de 75 mm Mle 1916 type G - 30 balles - 6 brûlots en mèche de poudre noire MC30.
Obus à balles de 75 mm Mle 1926 - 228 balles - 6 segments de 18g - 110g de poudre noire F3 ou MC30.
Obus à balles de 80 mm Mle 1895 - 180 balles - 350g de poudre noire F3.
Obus à balles de 80 mm Mle 1895A - 180 balles - 290g de poudre noire F3.
Obus à balles de 105 mm Mle 1916 - 461 balles - 230g de poudre F3.
Obus à balles de 105 mm Mle 1916/1918 - 30 balles - 230g de poudre F3.
Obus à balles de 120 mm Mle 1891 - 630 balles - 320g de poudre Fg - résine et cire jaune.

Balle - plomb durci - 15g - 14 mm.
Obus à mitraille de 90 mm Mle 1883 - 130 balles - 7 galettes en fonte à fragmentation préparée - 130g de poudre noire F3.
Obus à balles de 155 mm Mle 1923 - 940 balles - 650g de poudre F3.
Obus à mitraille de 80 mm Mle 1885 - 120 balles - 8 couches - 7 galettes en fonte à fragmentation préparée - 80g de poudre F3.

Balle - plomb durci - 17g - 14,5 mm.
Boite à mitraille de 37 mm Mle 1880 - 28 balles - 6 x 4c - 1 couche de 3 balles - 1 balle sommet - sciure.
Boite à mitraille de 47 mm Mle 1885 - 61 balles - 11 couches - sciure.
Boite à mitraille de 47 mm Mle 1885 - 75 balles - 13 couches - sciure.

Balle - plomb durci - 18g - 14,7 mm.
Obus à balles de 120 mm Mle 1880 - 214 balles - 550g de souffre fondu - 150g de poudre noire MC30.

Balle - plomb durci - 19g - 14,9 mm.
Obus à balles de 4 Mle 1859 - 80 balles - 85g de poudre noire.

Balle - plomb durci - 19,23g - 14,9 mm.
Obus à balles de 5 Mle 1880 - 60 à 66 balles - 110g de poudre noire.

Balle - plomb durci - 20g - 15 mm.
Obus à balles de 120 mm Mle 1891/1914 - 280 balles - 280g de poudre noire F3.
Obus à balles de 120 mm Mle 1880/1915 - 214 balles - 140g de poudre noire MC30.
Obus à mitraille de 120 mm Mle 1887 - 280 balles - galettes de font à fragmentation préparée (135 éclats) - 210g de poudre noire F3.

Balle - plomb durci - 22g - 15,8 mm.
Boîte à mitraille de 37 mm type "Puteaux" - 24 balles - 3 x 8c - sciure.
Boite à mitraille de 75 mm Mle 1913 - 241 balles - 18 couches - sciure.
Obus à balles de 105 mm Mle 1916/1918 - 242 balles - 230g de poudre F3.

Balle - plomb durci - 23g - 15,9 mm.
Obus à mitraille de 95 mm Mle 1886 - 160 balles - 9 galettes de fonte à fragmentation préparée (90 éclats) - 175g de poudre noire F3.

Balle - plomb durci - 24g - 16,2 mm.
Boite à mitraille de 37 mm Mle 1908 - 19 balles - 3 x 6c - 1 balle au sommet - sciure.
Boite à mitraille de 37 mm Ml 1918 - 25 balles - 3 x 8c - 1 balle au sommet - Stéarine coulée.

Balle - plomb durci - 25g - 16,5 mm.
Obus à mitraille de 155 mm Mle 1887 - 416 balles - 12 galettes de fonte à fragmentation préparée (288 éclats) - 550g de poudre noire MC30.

Balle - plomb durci - 26g - 16,7 mm.
Obus à balles de 145 mm Mle 1916 - 290 balles - souffre coulé - 400g de poudre noire MC30.
Obus à balles de 155 mm Mle 1879 - 270 balles - souffre fondu - 450g de poudre noire MC30.
Obus à balles de 155 mm Mle 1879/1915 - 270 balles - souffre fondu - 450g de poudre noire MC30.
Obus à balles de 7 Mle 1880 - 54 à 58 balles - 200g de poudre noire.

Balle - plomb durci - 29g - 16,9 mm
Obus à balles de 75 mm Mle 1897 (balle lourdes) - 92 balles - 110g de poudre noire F3.

Balle - plomb durci - 30g - 17 mm.
Boite à mitraille de 37 mm Mle 1879 - 24 balles - 3 x 8c - sciure.

Balle - plomb durci - 32g - 17,2 mm.
Boite à mitraille de 40 mm Mle 1879 - 24 balles - 3 x 8c - sciure.

Balle - plomb durci - 44g - 20 mm.
Boite a mitraille de 80 mm Mle 1880 - 85 balles (9 couches annulaires de 8 balles et 13 balles au centre) - 590g de souffre.
Boîte à mitraille de 90 mm Mle 1880 - 123 balles (10 couches annulaires de 9 balles, et 33 balles au centre) - 815g de souffre.
Boite à mitraille de 90 mm Mle 1880/1894 -
Boîte à mitraille de 95 mm Mle 1880 - 186 balles- souffre.
Boîte à mitraille de 95 mm Mle 1880/1910 - 186 balles- souffre.
Boite à mitraille de 12 Mle 1888 - 192 balles - 8 couches de 24 - souffre coulé

Balles – fer –
Boite à mitraille de 12 Mle 1859 - 98 balles.

Balle - fer n°6 - 26 mm.
Obus de 22 cm - 230 balles - 1860g de poudre noire MC30.

Balle - fonte -
Obus à balles de 80 mm Mle 1880 - 11 couronnes de balles ou de cylindres formant 93 projectiles - 150g de poudre noire F3.
Obus à balles de 90 mm Mle 1879 - 12 couronnes de balles ou de cylindres formant 92 projectiles - 200g de poudre noire F3.

Balle plomb durci.
Obus à balles de 100 mm Mle
Obus à balles de 140 mm Mle 1916
Obus à balles de 138 mm - 250 balles - souffre - poudre MC30.
Boite à mitraille de 120 mm Mle 1878 - 280 balles - souffre coulé.
Boite à mitraille de 155 mm Mle 1877 - 429 balles - souffre coulé.
Obus à balles de 12 Mle 1882 - 429 balles -


Balle - acier doux - 28 mm.

Balle - plomb durci - - 20 mm.
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Message par TURPINITE »

Bonjour à tous,

Cela me taraudait depuis un certain temps de créer une fiche comparative d'obus de 37 mm.

Dans la continuité de mon travail sur les munitions, je vous propose donc une petite étude rapide d'une munition type, très connue.

Il s'agit de la cartouche à obus ordinaire de 37 mm Mle 1888M

Nous avons prix comme référence l'obus chargé de 22g de poudre F3 et la douille chargée de 33,5g de poudre BR.

Ce genre de munition se rencontre régulièrement en bourse, vide-grenier, échanges, bref un peu partout tellement, elle est courante.

Régulièrement nous voyons des "posts" qui nous demandent une identification, un avis sur la neutralisation de la bête.

Il est temps aujourd'hui de mettre un peu d'ordre dans tout cela, car on peut lire sur le Net, tout et n'importe quoi.

En effet, on peut lire ici et là que l'on peut vérifier la neutralité d'une munition en la pesant !

Rien n'est plus faux, et cette étude est là pour vous prouver le contraire.

Nous allons vérifier ensemble certains points.

Déjà, dans un premier temps, lorsque l'on achète une cartouche, on doit impérativement vérifier avant l'achat que tout se sépare parfaitement.

Donc le cas précis que nous évoquons ici, la cartouche est composée d'une douille, d'un obus et d'une fusée de tête, qui doivent obligatoirement se séparer facilement.

Rejetez toutes munitions dont la fusée ne se dévisse pas; où il est impossible de séparer le projectile de la douille.

Méfiez vous des munitions dont les ceintures sont rayées; cela prouve qu'ils ont été tirés. La fusée Desmarest est très sensible, le moindre choc peut la faire fonctionner. Donc si la fusée ne se dévisse pas, rejetez !

Vérifiez l'intérieur de l'obus avec une torche, qu'il est bien vide et qu'il ne reste pas de particules ou de dépôt.

N'écoutez pas le vendeur (margoulin) qui immédiatement va vous dire que c'est neutra. Faites mine de laisser tomber la munition sur la fusée, vous verrez sa réaction !

N'écoutez pas ceux qui vous disent qu'en pesant l'ensemble ou une partie, vous aurez la réponse quant à sa neutralisation.

Il faut mieux se faire mal psychologiquement en laissant passer une belle pièce que corporellement.

Voici maintenant l'étude en question, vous allez pouvoir vérifier que la réalité est bien loin de la théorie et que tout ce que l'on peut vous dire est pure fiction.

L'étude a été effectuée avec sept cartouches en parfait état.

Les manuels, tables de construction, etc. donnent tous des chiffres différents, exemple la société Hotchkiss donne comme poids 122g pour la douille vide.

J'ai donc pesé sept douilles, voici les poids :

156g; 163g; 157g; 160g; 158g; 158g; 161g.

Nous sommes donc bien loin des 122g d'Hotchkiss.

Cette douille est chargée avec 80,5g de poudre noire R; ou 33,5g de poudre B.R.; ou encore 3,75g de Balistite.

Avec la différence énorme de poids entre la réalité et la théorie, bien malin celui qui pourra dire sans avoir vu l'intérieur de la douille, qu'elle est vide !!

L'obus.

Image

J'ai pesé sept obus Mle 1888M totalement identique, même état et complet.

Même topo, dans la théorie on annonce un poids de 455g. (obus avec fusée et charge).

454g; 469g; 458g; 448g; 454g; 475g; 456g.

Donc là encore, malgré que les poids soient très proches, il est aléatoire de déterminer la neutralité de l'engin par le poids.

Les tables et manuels donnent pour la cartouche des poids de 625g jusqu'à 660g.

Voici le poids des cartouches vides suivis du poids avec les charges.

588 / 643.5g ; 610 / 665,5g ; 596 / 648,5g ; 586 / 641,5g ; 590 / 645,5g ; 611 / 666,5g ; 595 / 650,5g.

Là encore, vous vous rendez compte sur sept cartouches de la différence énorme des poids.

Pourquoi une telle différence ?

Cela provient naturellement de la fabrication.

Si les poids des douilles diffèrent de quelques grammes, ceux des obus ont des différences notoires qui s’expliquent par la différence d'usinage du culot de l'obus.

Vous pouvez rencontrer un obus dont le culot a été usiné et la talon de coulée arasé, il s'git d'une construction d'avant guerre.
Ce qui aura pour effet de créer encore une plus grande différence entre la théorie et la réalité.

Les mesures qui ont été prises ici, ont été faites sur des obus de construction "période de guerre", tous donc, avec des talons de coulée.

Il va de soit que l'arasement partiel de ceux-ci a joué un rôle, comme l'usinage du culot, dans le poids des projectiles.

Donc, quand vous avez un obus que ne pouvez pas séparer de la douille, vous ne pouvez pas vérifier s'il y a un talon ou non.

De plus, il a existé des obus traceur Mle 1888M en tout point identique au modèle explosif. la seule différence résultant en la présence d'un traceur de culot.

Cet obus est explosif puisque la charge de poudre F3 a été réduite à 17g, pour laisser de la place au traceur. Ce traceur de culot permet de suivre jusqu'à une distance 1500 mètres la trajectoire de l'obus.

Le talon de coulée est ce qui reste de la coulée de l'obus en fonte.

Il est ensuite percé d'un léger trou, pour le tournage.

Ce talon de coulée atteste d'une fabrication pendant la première guerre.

On peut faire la différence entre un obus relégué aux exercices avec un obus de combat.

En effet, ce dernier a son talon proprement réduit, alors que ceux d'exercice sont d'une finition plus aléatoire.

Avec la guerre, on a abandonné l'arasement total du talon pour gagner du temps, comme pour certains marquages qui disparaissent lors des fabrications de guerre, justement pour gagner du temps.

Voici les culot des septs obus testés.

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Je voudrais également attirer votre attention sur une douille non percutée.

Même s'il faudra un choc important ou un échauffement très important pour la faire exploser, il faut quand même rester prudent et s'assurer que l'objet ne puisse pas chuter sur le culot de la douille, l'enlever de la portée des enfants, etc.

Voici quelques explications concernant l'amorce et l'effet d'un allumage de celle-ci.

L'amorce est constituée de poudre F3 comprimée, logée dans un godet porte amorce en laiton et enfermé dans une coupelle de cuivre rouge.
La charge est de 1,5g.

Au fond, la douille est percée de deux petits trous de communication du feu.
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On voit parfaitement lorsque le porte amorce est enlevé, qu'il y a communication avec l'intérieur de la douille.
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Maintenant voilà ce que donne un allumage d'amorce.
Combustion immédiate et rapide (1 seconde).
Autant dire que l'on n'a pas le temps de réagir.
De plus, après la combustion, la base et le milieu étaient très chauds à la limite du supportable.
Alors imaginez une amorce plus importante comme il en existe sur d'autres types de munitions.

Maintenant, il faut un choc violent sur le porte-amorce ou une température extrêmement élevée pour enflammer l'amorce.

Donc je dirais qu'à moins de taper dessus, qu'elle chute par malchance sur l'amorce, un démontage pour voir comment c'est fait, un échauffement à haute température, il n'y a pas de risque majeur à conserver une douille non percutée.
Si l'on devait ne garder que ce qui a été percuté, Il faudrait retirer la quasi totalité des douilles qui sont en collection et en vente.

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Voilà, en espérant que cette étude ouvrira les yeux à certains et permettra aux futurs acquéreurs de ce type de munition, de faire un peu plus attention.

Et n'oubliez pas ceci :

La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes !

Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
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Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
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TURPINITE
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Re: FICHES MUNITIONS

Message par TURPINITE »

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Voilà, en espérant que cette étude ouvrira les yeux à certains et permettra aux futurs acquéreurs de ce type de munition, de faire un peu plus attention.

Et n'oubliez pas ceci :

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jpsss
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Re: FICHES MUNITIONS

Message par jpsss »

Bonjour à tous,

vous avez certainement remarque la disparition des fiches munitions de la rubrique.

Ne vous inquiètez pas, elles sont toujours accessibles, mais à cette adresse :

http://www.fortduparmont.com/munitions-f82/

Vous en trouverez d'autres, que je n'ai pas mis sur ce forum, car étant hors sujet.

Pour plus de clarté et afin d'éviter la saturation de la 1ère page de la rubrique, j'ai préféré les supprimer dans l'attente de la création d'un espace sur le forum dédié à celles-ci.

Nous préparons cela pour le futur, mais en attendant, vous avez le lien pour les retrouver.

Dès mise en ligne des nouvelles fiches, je vous tiendrai au courant.

Amicalement
Florian
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quels articles vraiment intéressant. merci !
je voulais savoir de quel genre de munition/bombe, il s'agit (voir photo). merci d'avance. jpss
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TURPINITE
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Re: FICHES MUNITIONS

Message par TURPINITE »

Bonsoir,

Il s'agit de projectiles de 150 mm Mle 1917 Pour mortier de 150 T "Fabry"

Cordialement

Florian
jpsss
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Re: FICHES MUNITIONS

Message par jpsss »

ouaaa, vous êtes fort merci florian
jpsss
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Re: FICHES MUNITIONS

Message par jpsss »

ouaaa, vous êtes fort merci florian
ce serait gentil aussi si vous pouviez m'aider pour trouver le type de mortier de la photo ci-jointe. j'ai regardé dans les fiches mais je n'ai pas l'habitude et je ne suis sur de rien. vous avez sans doute plus l'habitude que moi. et si vous aviez une idée de l'unité et du contexte
merci beaucoup,

jpss
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