"La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
-
Mercadal P
- Messages : 2967
- Inscription : mar. juil. 24, 2007 2:00 am
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Message à l'origine de ce fil effacé le 13 juin 2013.
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjours,
ci-joint la copie d'une carte postale de l'emplacement de la Bertha de Brécy
Pour ce qui était du gros canon dans le bois du chatelet à Bruyères sur Fère, l'ancien maire de cette commune a très bien connu la plaque de béton qui se trouvait dans ce bois, non loin de la ligne de chemin de Fère (Paris-Reims)
Bonne journée
Maryse
ci-joint la copie d'une carte postale de l'emplacement de la Bertha de Brécy
Pour ce qui était du gros canon dans le bois du chatelet à Bruyères sur Fère, l'ancien maire de cette commune a très bien connu la plaque de béton qui se trouvait dans ce bois, non loin de la ligne de chemin de Fère (Paris-Reims)
Bonne journée
Maryse
maryse
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour à tous,
il existe une plaque commémorative dans la cour d'un laboratoire à Paris, l'OCP je crois, la plaque précise que c'est le 1er obus qui est tombé là, alors que ce n'était que le 5ème.
Ce canon de Paris a fait coulé beaucoup d'encre et en fera encore, je ne pense pas que l'on arrivera à enlever ce terme de "Bertha" de la tête des gens !
Il y avait aussi une carte postale montrant le fameux canon qui tira sur Paris, il fut exposé à Paris, il s'agissait en fait d'un canon ALVF anglais si je ne me trompe.
J'ai entendu l'été dernier à la batterie Todt, que le fameux canon exposé à la batterie, était celui ayant tiré sur Douvres, et qu'il s'appelait la Grosse Bertha.
Amicalement
Florian
il existe une plaque commémorative dans la cour d'un laboratoire à Paris, l'OCP je crois, la plaque précise que c'est le 1er obus qui est tombé là, alors que ce n'était que le 5ème.
Ce canon de Paris a fait coulé beaucoup d'encre et en fera encore, je ne pense pas que l'on arrivera à enlever ce terme de "Bertha" de la tête des gens !
Il y avait aussi une carte postale montrant le fameux canon qui tira sur Paris, il fut exposé à Paris, il s'agissait en fait d'un canon ALVF anglais si je ne me trompe.
J'ai entendu l'été dernier à la batterie Todt, que le fameux canon exposé à la batterie, était celui ayant tiré sur Douvres, et qu'il s'appelait la Grosse Bertha.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
-
stefbreizh56
- Messages : 486
- Inscription : ven. juil. 13, 2007 2:00 am
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour à tous,
Je possède une carte de Paris avec tous les impacts de la Grosse Bertha,jour par jour,rue par rue avec les horaires et le nombre de tués et de blessés.Cette carte a été publiée en 1919 dans la revue du "Pays de France". Je n'ai pas tous feuilleté mais je crois avoir vu une liste nominative des victimes des bombardements.
Cette carte recense 183 obus sur Paris (215 tués,597 blessés) et 123 obus sur la banlieue (35 tués,81 blessés).
Si cela intéresse quelqu'un,je pourrai en transcrire une partie.
cdt,Stef
Je possède une carte de Paris avec tous les impacts de la Grosse Bertha,jour par jour,rue par rue avec les horaires et le nombre de tués et de blessés.Cette carte a été publiée en 1919 dans la revue du "Pays de France". Je n'ai pas tous feuilleté mais je crois avoir vu une liste nominative des victimes des bombardements.
Cette carte recense 183 obus sur Paris (215 tués,597 blessés) et 123 obus sur la banlieue (35 tués,81 blessés).
Si cela intéresse quelqu'un,je pourrai en transcrire une partie.
cdt,Stef
"En essayant continuellement,on finit par réussir.
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
-
Cyril Cary
- Messages : 1147
- Inscription : lun. août 08, 2005 2:00 am
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour
Cordialement
Cyril
Les erreurs ont la peau dure! Ce n'est pas la grosse berta qui a tiré sur Paris mais les "parizer Kanone" ou encore "Wilherm Geschütz". Ces canons n'ont jamais eu d'appellation française.Bonjour à tous,
Je possède une carte de Paris avec tous les impacts de la Grosse Bertha,jour par jour,rue par rue avec les horaires et le nombre de tués et de blessés.
cdt,Stef
Cordialement
Cyril
-
stefbreizh56
- Messages : 486
- Inscription : ven. juil. 13, 2007 2:00 am
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour,
Je prends note de l'erreur sur le type de canon ayant fait des misères à Paris.
Cdt,Stef
Je prends note de l'erreur sur le type de canon ayant fait des misères à Paris.
Cdt,Stef
"En essayant continuellement,on finit par réussir.
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour à tous,
le canon comme le précise Cyril, qui a tiré sur Paris, a été et est encore nommé "la Bertha", mais il n'y a pas eu que le canon de Paris qui fut affublé de ce prénom, l'histoire perdure sur le mur de l'atlantique comme l'atteste ces cartes postales en vente sur place.
Il y a eu Chuignes également qui fut appelé ainsi, comme d'ailleurs, je pense beaucoup de canons de gros calibre.
Remarquez également cette carte postale où l'on aperçoit un canon capturé par les anglais et exposé à Paris, il était appelé "la petite Bertha".
Donc voici quelques cartes postales d'époque et récentes illustrant ces erreurs.
Amicalement
Florian
le canon comme le précise Cyril, qui a tiré sur Paris, a été et est encore nommé "la Bertha", mais il n'y a pas eu que le canon de Paris qui fut affublé de ce prénom, l'histoire perdure sur le mur de l'atlantique comme l'atteste ces cartes postales en vente sur place.
Il y a eu Chuignes également qui fut appelé ainsi, comme d'ailleurs, je pense beaucoup de canons de gros calibre.
Remarquez également cette carte postale où l'on aperçoit un canon capturé par les anglais et exposé à Paris, il était appelé "la petite Bertha".
Donc voici quelques cartes postales d'époque et récentes illustrant ces erreurs.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonsoir,
Voilà un article bien étonnant de la Revue Historique des Armées qui se propose de "faire le point des renseignements connus" sur les "Paris Kanonen" et qui ignore à peu près tous les articles et livres parus au cours des dix dernières années qui s'appuient pourtant, non pas sur des légendes, mais sur des fonds d'archives sérieux.Je complète donc la bibliographie de ces travaux dont les conclusions sont fort différentes de l'article précité:
-G.Bull et C.Murphy: "Paris Kanonen-The Paris guns and project Harp"-Verlag Mittler Sohn-1988 (ce livre contient surtout le fac-similé des 26 pages du manuscrit du professeur Rausenberger dont la parution fut interdite en Allemagne à la mort du professeur).
-Lt-Cl G.François: "Les bombardements des villes françaises par canons à très longue portée" in Revue Historique des Armées N° 2-1993 (Cet article contient les premières bonnes photos publiées des "Paris-Kanonen" de Crépy en Laonnois, tirées d'un album capturé par les français lors de l'occupation de la Ruhr).
-T.Ehret et G.Schalich: "Paris Kanonen"-IBA Informationen-1997 (Première étude, remarquable de précision, ayant utilisé les ressources des archives allemandes).
-Cl G.François: "Paris Kanonen" in Revue Fortifications et Patrimoine N° 7 juillet 1998 (illustrées de nouvelles photos originales datant de 1918).
-Général G.François: "Eisenbahnartillerie" -Histoire et Fortifications-2006 (Avec un chapitre sur les "Paris Kanonen").
-Gl G.François: "Paris sous le feu des Paris Kanonen" in Revue Champs de Bataille N° 15-mars-avril 2007.
-C.Dutrône: "Paris brûlera-t-il?" in Revue Ligne de Front septembre-octobre 2008.
-A.Bellouin, G.Marival, G.François: "Feu sur Paris"-Musée du Chemin des Dames-Conseil Général de l'Aisne-Octobre 2008.
Toutes les références contiennent des illustrations des canons et des sites de ceux-ci, datant le plus souvent de 1918, y compris du côté allemand.
Enfin, j'engage tous ceux qui veulent vraiment connaître des détails sur ces canons mythiques à consulter les fonds d'archives suivants:
-SHD: Fonds d'Artillerie et Fonds Génie.(nombreux documents, plans, cartes, rapports, etc...).
-SHM: Archives des commissions de désarmement de l'Allemagne.
-Centre d'Archives de l'Armement de Châtellerault.(où existent notamment des plans authentiques du "Wilhelm Geschütz").
-Archives Nationales: Archives de la Commission Militaire Interalliée de Contrôle.
-Mémorial de Péronne: archives, cartes, photos aériennes.
En tout dernier lieu, pour ceux qui douteraient encore, après les lectures proposées, de l'emplacement de trois emplacements de tir à Crépy en Laonnois (de deux types différents), je conseille la lecture de l'étude du Lt-Cl de Fossa "Renseignements généraux sur le camouflage dans l'armée allemande avec étude spéciale des positions de Crépy et Beaumont d'où l'ennemi a tiré sur Paris" publiée par le ministère de l'armement le 10 novembre 1918.Cette étude existe au SHD, archives du Génie notamment.L'étude du Lt-Cl de Fossa contient des croquis et cartes établis en octobre 1918 juste après l'occupation des lieux par les troupes françaises.Le lecteur y verra les voies ferrées établies pour desservir les positions dont l'une était bien en hauteur juste derrière la crête du Mont de Joie.Malgré le poids considérable des divers éléments composant les "Paris Kanonen", il n'y avait aucune impossibilité technique pour les "hisser" par voie ferrée normale.
Les lecteurs de ce Forum qui connaissent la position d'Hampont savent que celle-ci aussi est "en hauteur" et que les éléments des affûts et canons de 38 cm étaient sensiblement de même poids que ceux des "Paris Kanonen".
J'arrête là cette réponse pour ne pas alourdir le débat!
Cordialement, Guy François.
Voilà un article bien étonnant de la Revue Historique des Armées qui se propose de "faire le point des renseignements connus" sur les "Paris Kanonen" et qui ignore à peu près tous les articles et livres parus au cours des dix dernières années qui s'appuient pourtant, non pas sur des légendes, mais sur des fonds d'archives sérieux.Je complète donc la bibliographie de ces travaux dont les conclusions sont fort différentes de l'article précité:
-G.Bull et C.Murphy: "Paris Kanonen-The Paris guns and project Harp"-Verlag Mittler Sohn-1988 (ce livre contient surtout le fac-similé des 26 pages du manuscrit du professeur Rausenberger dont la parution fut interdite en Allemagne à la mort du professeur).
-Lt-Cl G.François: "Les bombardements des villes françaises par canons à très longue portée" in Revue Historique des Armées N° 2-1993 (Cet article contient les premières bonnes photos publiées des "Paris-Kanonen" de Crépy en Laonnois, tirées d'un album capturé par les français lors de l'occupation de la Ruhr).
-T.Ehret et G.Schalich: "Paris Kanonen"-IBA Informationen-1997 (Première étude, remarquable de précision, ayant utilisé les ressources des archives allemandes).
-Cl G.François: "Paris Kanonen" in Revue Fortifications et Patrimoine N° 7 juillet 1998 (illustrées de nouvelles photos originales datant de 1918).
-Général G.François: "Eisenbahnartillerie" -Histoire et Fortifications-2006 (Avec un chapitre sur les "Paris Kanonen").
-Gl G.François: "Paris sous le feu des Paris Kanonen" in Revue Champs de Bataille N° 15-mars-avril 2007.
-C.Dutrône: "Paris brûlera-t-il?" in Revue Ligne de Front septembre-octobre 2008.
-A.Bellouin, G.Marival, G.François: "Feu sur Paris"-Musée du Chemin des Dames-Conseil Général de l'Aisne-Octobre 2008.
Toutes les références contiennent des illustrations des canons et des sites de ceux-ci, datant le plus souvent de 1918, y compris du côté allemand.
Enfin, j'engage tous ceux qui veulent vraiment connaître des détails sur ces canons mythiques à consulter les fonds d'archives suivants:
-SHD: Fonds d'Artillerie et Fonds Génie.(nombreux documents, plans, cartes, rapports, etc...).
-SHM: Archives des commissions de désarmement de l'Allemagne.
-Centre d'Archives de l'Armement de Châtellerault.(où existent notamment des plans authentiques du "Wilhelm Geschütz").
-Archives Nationales: Archives de la Commission Militaire Interalliée de Contrôle.
-Mémorial de Péronne: archives, cartes, photos aériennes.
En tout dernier lieu, pour ceux qui douteraient encore, après les lectures proposées, de l'emplacement de trois emplacements de tir à Crépy en Laonnois (de deux types différents), je conseille la lecture de l'étude du Lt-Cl de Fossa "Renseignements généraux sur le camouflage dans l'armée allemande avec étude spéciale des positions de Crépy et Beaumont d'où l'ennemi a tiré sur Paris" publiée par le ministère de l'armement le 10 novembre 1918.Cette étude existe au SHD, archives du Génie notamment.L'étude du Lt-Cl de Fossa contient des croquis et cartes établis en octobre 1918 juste après l'occupation des lieux par les troupes françaises.Le lecteur y verra les voies ferrées établies pour desservir les positions dont l'une était bien en hauteur juste derrière la crête du Mont de Joie.Malgré le poids considérable des divers éléments composant les "Paris Kanonen", il n'y avait aucune impossibilité technique pour les "hisser" par voie ferrée normale.
Les lecteurs de ce Forum qui connaissent la position d'Hampont savent que celle-ci aussi est "en hauteur" et que les éléments des affûts et canons de 38 cm étaient sensiblement de même poids que ceux des "Paris Kanonen".
J'arrête là cette réponse pour ne pas alourdir le débat!
Cordialement, Guy François.