Bonjour
Merci Florian
Petite question : ce que j'appelle "cendrier" et qui est le cul de l'ogive d'un 77, de quel type d'obus s'agit-il ? explosif, fusant ,...?
Par ailleurs, j'aurai une identification à demander pour l'artillerie suite à une trouvaille d'un ami --- j'attends lesp hotos et une connection plus rapide que celle dont je dispose dans la Meuse
Bonne journée
José
question
Re: question
Bonjour José,
aurais tu une photo de ce "cendrier" ?
A+
Florian
aurais tu une photo de ce "cendrier" ?
A+
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: question
Bonsoir,
Concernant la question relative au tir des obus à balles, il faut noter que l'emploi des obus "shrapnells" n'a cessé de décroître pendant la guerre, tant dans l'artillerie française que dans son homologue allemande.
A titre d'exemple, l'approvisionnement des pièces de 75 mm françaises était de l'ordre de 1390 coups par pièce en service en août 1914.
Le total des obus de 75 était alors de 5.700.000 obus, répartis en 2.200.000 obus explosifs et 3.500.000 obus à balles.
L'approvisionnement allemand comprend un nombre inférieur de coups complets par pièce de 7,7 cm et une proportion identique entre obus explosifs et obus à balles.
En octobre 1914, à l'issue de la guerre de mouvement des premières semaines d'opérations, le stock des obus explosifs était au plus bas et les maigres disponibilités concernaient surtout des obus à balles, considérés comme moins efficaces dans toutes les formes du combat.
Dans ces conditions, la proportion d'obus explosifs ne cessa de croître pendant toute la guerre dans les deux camps.
Certaines formes de la lutte firent toutefois regretter à certains artilleurs le sous-emploi de l'obus à balles.Ainsi, à l'été 1917, sur le champ de bataille très particulier des Flandres, la formidable préparation d'artillerie française de la 1ère Armée employant des très gros calibres (220 mm, 280 mm, 370 mm) força les troupes allemandes à abandonner leurs gros abris de combat bétonnés, systématiquement détruits par l'A.L.G.P. française.Dans ce terrain plat et détrempé, les fantassins allemands n'occupaient plus que des trous d'obus organisés car toute tranchée ou ouvrage était systématiquement détruit par les gros calibres.Les tirs d'obus explosifs de l'artillerie de campagne produisirent peu d'effets sur ces adversaires faiblement enterrés et beaucoup d'artilleurs français, confortés d'ailleurs par des témoignages allemands, estimèrent que des tirs massifs et réglés d'obus à balles auraient dissuadé l'ennemi de "coller" encore au terrain malgré le manque de solidité et de profondeur des défenses accessoires.
Dans son livre "L'évolution de l'artillerie pendant la guerre", le Général Gascouin, artilleur de campagne particulièrement expérimenté, regrette le quasi abandon de l'obus à balles dans certaines circonstances.
Cordialement, Guy.
Concernant la question relative au tir des obus à balles, il faut noter que l'emploi des obus "shrapnells" n'a cessé de décroître pendant la guerre, tant dans l'artillerie française que dans son homologue allemande.
A titre d'exemple, l'approvisionnement des pièces de 75 mm françaises était de l'ordre de 1390 coups par pièce en service en août 1914.
Le total des obus de 75 était alors de 5.700.000 obus, répartis en 2.200.000 obus explosifs et 3.500.000 obus à balles.
L'approvisionnement allemand comprend un nombre inférieur de coups complets par pièce de 7,7 cm et une proportion identique entre obus explosifs et obus à balles.
En octobre 1914, à l'issue de la guerre de mouvement des premières semaines d'opérations, le stock des obus explosifs était au plus bas et les maigres disponibilités concernaient surtout des obus à balles, considérés comme moins efficaces dans toutes les formes du combat.
Dans ces conditions, la proportion d'obus explosifs ne cessa de croître pendant toute la guerre dans les deux camps.
Certaines formes de la lutte firent toutefois regretter à certains artilleurs le sous-emploi de l'obus à balles.Ainsi, à l'été 1917, sur le champ de bataille très particulier des Flandres, la formidable préparation d'artillerie française de la 1ère Armée employant des très gros calibres (220 mm, 280 mm, 370 mm) força les troupes allemandes à abandonner leurs gros abris de combat bétonnés, systématiquement détruits par l'A.L.G.P. française.Dans ce terrain plat et détrempé, les fantassins allemands n'occupaient plus que des trous d'obus organisés car toute tranchée ou ouvrage était systématiquement détruit par les gros calibres.Les tirs d'obus explosifs de l'artillerie de campagne produisirent peu d'effets sur ces adversaires faiblement enterrés et beaucoup d'artilleurs français, confortés d'ailleurs par des témoignages allemands, estimèrent que des tirs massifs et réglés d'obus à balles auraient dissuadé l'ennemi de "coller" encore au terrain malgré le manque de solidité et de profondeur des défenses accessoires.
Dans son livre "L'évolution de l'artillerie pendant la guerre", le Général Gascouin, artilleur de campagne particulièrement expérimenté, regrette le quasi abandon de l'obus à balles dans certaines circonstances.
Cordialement, Guy.
Re: question
Bonsoiri
Florian, j'en mettrai une en ligne dès que je serai rentré en Belgique (hélas, au moins deux jours la semaine prochaine
José
Florian, j'en mettrai une en ligne dès que je serai rentré en Belgique (hélas, au moins deux jours la semaine prochaine
José
Re: question
bonsoir a tous
voila une photo d un cul de 77 (cote mesure, diametre 76)
je vois une inscription au cul qui me parais etre 200 mais rien d autre (trop rouille)
cordialement
nicolas
voila une photo d un cul de 77 (cote mesure, diametre 76)
je vois une inscription au cul qui me parais etre 200 mais rien d autre (trop rouille)
cordialement
nicolas
Re: question
Bonjour
Je suis rentré en Belgique mais suis au boulot.
Nicolas a donc été plus rapide que moi masi ce que l'on ne voit pas sur sa photo, c'est le division en deux de la paroi de l'obus faisant qu'il se casse à cette place, en général de façon pluls régulière que celui-ci.
Vu que je ne reste qu'une nuit en Belgique avant de bien vite regagner la Meuse et que j'ai du boulot au jardin, j'essayerai de mettre en ligne ce soir quand même
Bonne journée
josé
Je suis rentré en Belgique mais suis au boulot.
Nicolas a donc été plus rapide que moi masi ce que l'on ne voit pas sur sa photo, c'est le division en deux de la paroi de l'obus faisant qu'il se casse à cette place, en général de façon pluls régulière que celui-ci.
Vu que je ne reste qu'une nuit en Belgique avant de bien vite regagner la Meuse et que j'ai du boulot au jardin, j'essayerai de mettre en ligne ce soir quand même
Bonne journée
josé
Re: question
Bonsoir
Voilà, réussi à transférer les 372 photos !!!
Ici, on voit bien le "pré - éclatement" de l'obus avec le césure.
Bonne soirée
josé
Voilà, réussi à transférer les 372 photos !!!
Ici, on voit bien le "pré - éclatement" de l'obus avec le césure.
Bonne soirée
josé
Re: question
la voilà (j'espère)
Re: question
Bonjour
Voilà, j'ai la solution à ma question.
J'ai été marcher aujourd'hui et ai trouvé un obus de ce genre mais avec encore un morceau du côté (jamais autant vu d'obus non explosés qu'aujourd'hui : français et allemands, torpilles de crapouillots intactes, taubes, ... au moins une centaine un peu partout - je vais signaler ce bosquet aux démineurs car les fermiers y jettent tout ce qu'ils trouvent).
On voit qu'il y a deux ronds distincts.
L'intérieur ne monte pas plus haut que sur la photo mais l'extérieur, guère épais, forme l'ogive.
Bonne journée
José
Voilà, j'ai la solution à ma question.
J'ai été marcher aujourd'hui et ai trouvé un obus de ce genre mais avec encore un morceau du côté (jamais autant vu d'obus non explosés qu'aujourd'hui : français et allemands, torpilles de crapouillots intactes, taubes, ... au moins une centaine un peu partout - je vais signaler ce bosquet aux démineurs car les fermiers y jettent tout ce qu'ils trouvent).
On voit qu'il y a deux ronds distincts.
L'intérieur ne monte pas plus haut que sur la photo mais l'extérieur, guère épais, forme l'ogive.
Bonne journée
José