Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Aéronautique, unités, avions & aviateurs
bonzillou
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Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par bonzillou »

Bonjour
j'aimerais savoir si les aviateurs (de n'importe quel camp) pouvaient recevoir des ordres d'attaque des troupes au sol pour la période août 1914-août 1915 (avant la monte de mitrailleuses sur les avions par les Allemands).

Ma question ne concerne pas l'attaque/bombardement de structures (bâtiments) où sont stationnés les soldats, mais bien de troupes en mouvement/à l'attaque/ou bien en position offensive/défensive dans les tranchées.

merci d'avance pour vos réponses.

Pascal
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CTP
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par CTP »

Bonjour

A ma connaissance un certain nombre de "bombardements" par "balles Bon", c'est à dire par fléchettes d'acier, sur des troupes en mouvement ou sur des bivouacs ont été effectués.

Claude
Claude Thollon-Pommerol
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ALVF
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par ALVF »

Bonsoir,

D'après une étude des effets de projectiles Salmson (obus de 90 empennés construits dans les usines Salmson du CRP en août et septembre 1914), il a été constaté à la fin de la bataille de la Marne les effets suivants:

-le 10e C.A français a pris à Montmort (Marne) une ambulance allemande où étaient soignés 35 blessés allemands suite à l'explosion de 3 obus Salmson probablement lancés par l'escadrille V 24, ces trois projectiles avaient aussi causé la mort de 12 soldats allemands.

-à Vertus (Marne), un monument funéraire allemand indique que 2 officiers et 4 soldats de la Garde ont été tués par une bombe lâchée par un aéroplane français.

-à Bergères-les-Vertus, huit projectiles Salmson ont été lancés sur un Parc. On a retrouvé sur place à l'issue de la Bataille de la Marne 54 chevaux morts et plusieurs tombes de soldats de la Garde avec l'inscription en allemand "tués par des bombes d'aéroplanes français".

Dans ces trois cas, il s'agit de bombardements effectués sur des troupes au sol au début septembre 1914 sur des terrains reconquis par l'Armée française et dont les effets peuvent être considérés comme certains.

A noter aussi que l'appareil Maurice Farman de l'escadrille du capitaine Lucca du CRP, piloté par le mdl Bailloud ( fils du général Bailloud) et du lieutenant de réserve de Neuville (observateur), est tombé à Charenton après avoir été pris dans un orage en tuant ses occupants. L'appareil avait décollé pour effectuer une mission de bombardement par bombes Salmson et fléchettes Bon sur une batterie d'obusiers allemands en action à Chambry au nord de Meaux. Cette mission date du 8 septembre 1914 après-midi.

Le 9 septembre 1914, l'appareil Voisin armé et blindé (escadrille du CRP) piloté par Rugère (ouvrier chez Voisin!) avec le capitaine Faure (observateur, mitrailleur et bombardier!) attaque à faible altitude un train allemand dont la machine a déraillé au Nord de Soissons, des bombes et des rafales de mitrailleuse sont tirées. Le capitaine Faure se tua peu après cet exploit mais put recevoir la Légion d'Honneur au titre de ses attaques audacieuses. Par contre, le pilote Rugère ne put obtenir de décoration car il était considéré comme civil (ouvrier en sursis d'appel, revêtant une tenue et portant son livret militaire lors de ses missions!). le général Gallieni lui octroya toutefois une importante gratification en argent.

On pourrait multiplier les exemples d'attaque au sol dès le début de la guerre, peut-être marginales mais d'un bon effet tactique. "On" répète pourtant que ce sont les allemands qui furent pionniers de ces pratiques suivis par les anglais. Ces quelques exemples montrent que les français furent pourtant des précurseurs dans ce domaine comme dans bien d'autres.
Cordialement,
Guy François.
bonzillou
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par bonzillou »

Bonjour messieurs merci pour vos réponses.
Guy quelle est la source de cette " étude des effets de projectiles Salmson"?
Un document consultable au SHD à Vincennes?
merci d'avance.
ALVF
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par ALVF »

Bonsoir,

Cette étude sur les effets des bombes Salmson provient d'une étude du C.E Charet qui commande l'aviation du CRP de fin août 1914 au 17 septembre 1914. Cet officier fut chargé par le général Gallieni de superviser la production des bombes Salmson et autres moyens offensifs de l'aviation au sein des établissements et usines de la région parisienne à une époque où l'action du ministre de la guerre, réfugié à Bordeaux avec le gouvernement, fut paralysée pendant plusieurs semaines par l'éloignement et le manque de documentation.
Le C.E Charet, "dégoûté" par les pratiques de l'entourage du général Joffre et du général Bernard, quitte l'aviation à la dissolution de l'aviation du CRP et deviendra avec le soutien des colonels (et futurs généraux) Buat, Maurin et du lieutenant-colonel Lucas-Girardville "l'apôtre" de l'A.L.V.F aux dires même du général Maurin devenu Inspecteur Général de l'Artillerie et futur ministre de la guerre en 1934.
Cet officier a laissé d'importantes archives, conservées en mains privées, où figurent diverses études, copies de notes sur l'aviation du CRP et la copie du JMO de l'aviation du CRP pour août et septembre 1914, documents d'autant plus précieux que les originaux ont disparu en 1940.
A noter aussi que, dès la fin de 1914, l'entourage de Joffre a tout fait pour minimiser le rôle de Gallieni à l'été 1914 dans tous les domaines, notamment de l'aviation.
Cordialement,
Guy François.
bonzillou
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par bonzillou »

merci pour ces informations complètes.

peu d'informations sur Charles Eugène Charet mais il me semble être un sacré bonhomme plein de ressorts.
pour l'anecdote, il publie en 1905: "Fabrication des tubes sans soudure par le procédé Louvroil"
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CTP
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par CTP »

Bonsoir Guy François

Les archives de Charet ont-elles une chance d'être consultables?

Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
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l'artiflot02
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par l'artiflot02 »

Bonsoir à tous,
J’aimerai apporter des précisions sur l’attaque de Bergères-les-Vertus par ces bombes.
La date de cette attaque n’est pas tout à fait claire.
Soit le 09/09/1914, d’après M Ernest Ploix, civil à Vertus :
De 6h. à 9h. c’est un vacarme effroyable du Mont-Août à Coizard.
Pendant ce temps, j’arrache à la hâte un peu de pommes de terre pour remplacer le pain qui vient à manquer. Un fort convoi arrive de Bergères. Décidément il y a quelque chose qui ne va pas pour les allemands. Un de ceux-ci s’avance vers nous, nous demande de l’eau. Il s’en procure dans le jardin et ne dit rien de plus. L’après-midi deux aéros français font trois fois le tour du Q.G. allemand à Bergères et y lancent deux bombes. Résultat : deux prussiens tué, quelques autres blessés et 42 chevaux morts. Décidément les chevaux auront payé un lourd tribut à cette guerre ! A 4 heures de l’après-midi, il est clair que les convois allemands ont tout de l’allure d’une retraite ; mais nous avons la douleur de voir passer environ 600 prisonniers français, dont un du 25e d’artillerie, plus deux otages civils, le père Bouquemont de Vert [nota : la Gravelle] et son fils sourd-muet.
Le convoi défile toujours, augmenté de voitures volées, chargées de mobilier également volé ; (on pense que Clamanges est en feu ; non ce n’est pas Clamanges, ce doit être Sommesous.) A 9 heures c’est le tour de l’infanterie et de l’artillerie, ils sont tellement nombreux qu’ils sont bloqués dans Vertus. Les cavaliers passent la nuit près de leurs chevaux. Les Uhlans pénètrent de gré ou de force dans la plupart des maisons, réveillant les gens, se faisant servir à boire et à manger, continuant le sac des maisons abandonnées… et de quelques autres. Nuit hallucinante que je passe à veiller et à guetter. Enfin le jour arrive et, chose à peine croyable, pas un Prussien n’est rentré chez moi, ni dans mes pressoirs ni dans mes écuries.
10/09/1914
5 heures du matin, une détonation épouvantable fait trembler les vitres, c’est le pont de chemin de fer au-dessus de Bergères que les Prussiens viennent de faire sauter. La horde maudite repart sur Epernay. Le canon recommence du côté de Champaubert. Les blessés allemands, l’artillerie et l’infanterie continuent de repasser. Je remarque un groupe de plusieurs officiers prussiens entourant trois drapeaux, c’est le reste de plusieurs régiments. Peu après passe un régiment de ligne moins abîmé et qui traverse la ville en chantant. Vers 10 heures, 18 canons allemands se mettent en batterie au champ de l’aéro et 6 à droite de la route allant à Bergères. A cette vue, une certaine émotion s’empare d’une partie des habitants, car si les Français qui sont au Mont-Aimé ou aux environs les voient, gare au bombardement !
Je rentre vivement à la maison et préviens le personnel qu’il ait à se cacher au plus profond des caves au premier coup de canon qu’on entendra tirer et je sors pour voir ce qui va se passer. Les batteries sont attelées et prennent la file du convoi. Quel soulagement ! A midi, la route de Bergères est enfin dégagée, et Vertus aussi. On respire. Je passe une partie de à installer et soigner des blessés prussiens, je suis aidé par Mme J. Vers 4 heures le canon reprend. On nous dit que les français sont à Bergères, on a de la peine à le croire.
Vers 7 heures, des chasseurs à cheval, des français !
Ce même mercredi 9, l’abbé Néret, curé de Vertus note :
le Mercredi ses grondements se rapprochent [nota : le canon] et nous font croire que le front s’est modifié à notre avantage. Des crêtes de la Madeleine nous jugeons qu’un recul se produit car les timons sont tournés vers le Nord ; les routes de Bergères et du Mesnil sont encombrées de caissons prêts à démarrer au signal. Mondement et Fère-Champenoise sont délivrés.
Une lueur d’espoir illumine nos angoisses.
Et voici vers 2 heures, qu’un avion français survole entre Bergères et Vertus : c’est Brindejonc des Moulinais qui sur les stationnements ennemis prépare un coup de maître, ses projectiles foudroient une dizaine d’hommes et environ 40 chevaux ; la riposte ne se fait pas attendre mais la mitraille n’atteint pas le hardi pilote qui regagne le Sud.
Le bruit de ces bombes aériennes fit dire que le bombardement de Vertus commençait, qui n’évite pas le danger, suggère des précautions pour y parer.
Pourtant l’après-midi est calme : des flancs du Mont-Aimé nos canons bombardent encore Trécon et Clamanges en vue d’activer le départ de l’ennemi : puis c’est le silence d’un défilé qui durera dix-huit heures. …
Un dernier récit de M Odile François maire de Bergères commence le 10/09 :
Le canon cesse de tonner dans le secteur Morains – Charmont – Allemant – Mondement – Gourgançon. A midi la canonnade cesse.
A 4 heures l’armée allemande bat en retraite. Un Alsacien dit « qu’il faut que toute l’armée soit au soir à 20 kilomètres du champ de bataille ».
Pour justifier cette retraite, les allemands disent qu’ils vont passer par Epernay pour aller à Paris (sic).
A 6 heures du soir un avion français jette cinq bombes sur le parc de ravitaillement entre la gare et le passage à niveau de Vertus : six hommes sont tués et 19 blessés gravement, 46 chevaux sont tués, le matériel fort endommagé. Les allemands tirent dessus mais ne l’atteignent pas.
Des soldats du génie allemand essaient de faire sauter le pont du chemin de fer au-dessus de Bergères et ne réussissent pas.
11/09
A 1 heures du matin les dernières troupes allemandes se replient sur Bergères.
A 5 heures, le génie parvient à faire sauter le pont : ils culbutent les rails, les poteaux télégraphiques
Et rendent la voie du chemin de fer impraticable.
Les derniers allemands quittent enfin le pays à 2 heures de l’après-midi ! Qu’on ne les revoie plus !
A 4 heures, trois chasseurs à cheval arrivent en éclaireurs sur la place publique : ils constatent qu’il n’y a plus à Bergères que l’ambulance et le personnel. …
La date de ce dernier article est mise en doute par le 310ème RI passé là le 11/09. Dans son JMO (cote 26 N 746/15) il est dit :
à 7h15 le régiment quitte Colligny, se met en marche par Bergères lez Vertus vers Mareuil sur Ay ; il fait partie du gros de l’avant-garde de la colonne constituée par la 51e division et l’artillerie du 10e Corps.
à 14h au passage à niveau de Mal Tournée l’avant-garde est accueillie par un feu d’artillerie qui semble venir de la rive droite de la Marne.
Le régiment prend une formation déployée en arrière de l’artillerie de la 51e division puis à 18h sous une pluie battante, va cantonner à Cramant avec la brigade, l’artillerie divisionnaire et l’artillerie du 10e Corps.
Dans l’engagement le régiment a eu trois blessés
Dans ce même régiment il y a les carnets de deux soldats :
1) Le capitaine Adolphe Ernest Lussiez de la 17ème compagnie écrit :
11 - vendredi - départ 7h Bergères 42 chevaux tués par aéro. Effroyable
Vertus. Accueil enthousiaste. Pain fruit champagne. All. en déroute vers le nord. / Mesnil sur Oger marche lente. Habitants heureux de voir troupes françaises. Avize. Depuis Mal Tournée on se forme en ligne de section par 4 à g et à dr de route
obus allem de 105. Nous appuyons à g vers Cramant. A 5h on monte cantonner au village
on n’entre qu’à 7h. Il pleut à verse. Il fait froid. Les h. sont dans dortoirs de vignerons. Je couche dans un hangar avec cheval. Froid. Effets mouillés. Levé à 5h. bon café.
2) Le 2ème classe Amédée Muyls de la même compagnie dit :
11 septembre
Départ 5H
Marche, pas de grande halte. L’après-midi pluie à verse, trempé de part en part.
Vu en cours de route à Bergères, 42 chevaux allemands tués par un aviateur français qui a lancé une bombe.
Cantonné à Cramant, marne à 7km d’Epernay.
Reçu une boîte de sardine abandonnée par les allemands.
Partout les maisons sont dévastées, fouillées et mises en ruine par les allemands.
La garde allemande aurait déjà joué la musique, se croyant à Paris car il n’y avait plus que 80km à faire, mais nous les avons battus, complètement en retraite à travers les bois, nous les avons asphyxiés et démoralisés par le bombardement des canons et la baïonnette.
Il apparaîtrait donc que le récit d’O. François soit décalé d’une journée.
Les récits civils ont été publiés dans « la halette » N° 68 de novembre 2014 ayant pour thème « 1914 * centenaire * 2014 », bulletin de liaison des « ragraigneux » petite société historique de Vertus.
Il y aurait peut-être des photos sur le résultat, à voir.
Dans le N° 70, deuxième partie, février 2015, il y a une petite étude sur le pilote Marcel Brindejonc des Moulinais né le 08/02/1892 au port du Légué à Plérin (Côtes du Nord). Dans son carnet de vol publié par « la guerre aérienne illustrée » N° 14 et 15 du 15 et 22/02/1917 on lit :
9 septembre. – Reconnaissance Châlons : je repère de nouvelles batteries. J’atterris à Meix-Thiercelin au 17e corps qui vient de changer de général. Il est commandé par le général Dumas.
Deuxième reconnaissance vers Mailly et Sommesous.

10 septembre. - Reconnaissance toujours avec le capitaine Pujo. Celui-ci avait vu comme moi que sur notre gauche (4ème armée), vers le camp de Mailly, il n’y avait rien devant nous. Il existait un trou, un espace entre les deux armées allemandes voisines et seulement un peu de cavalerie assez loin derrière. Notre division de cavalerie était dans le camp de Mailly. Il s’agissait donc de pousser dans l’intervalle une division ou un corps si possible. Le général Dubois était chargé de la chose. Nous surveillons toujours pour que ce mouvement puisse s’effectuer à l’abri. Nous ne voyons toujours pas de réserves allemandes.

Seconde reconnaissance sur Thiron. Nous atterrissons au 21e corps, indiquant des positions de batteries et de troupes et que nos troupes ses tiennent beaucoup trop en arrière, que nos canons ne portent pas assez loin et qu’il n’y a rien sur notre gauche.

Nous étions à Saint-Ouen et le général nous fait dire que des cavaliers lui signalent une division ennemie en face de lui. Nous lui certifions que ce n’est pas vrai. Mais nous proposons se faire une reconnaissance.

Nous repartons, voyons une division d’infanterie française qui marche lentement en avant, soutenue par de l’artillerie. Nous voyons aussi la division de cavalerie française dans le camp de Mailly. Nous volons bas car il est tard. Pas d’allemands. Nous rentrons porter les renseignements à Saint-Ouen. Cela fait trois reconnaissances. Retour à Brienne à la nuit
On peut voir qu’il ne parle pas du lâcher de bombes sur Bergères-les-Vertus, en est-ce lui l’auteur, bien qui vole dans la zone ?

Pourrait-on voir à quoi ressemblaient les bombes Salmson ?
Quelle en était la quantité chargée sur un seul avion ?

Bonne soirée,
Jean-Luc
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bruno10
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par bruno10 »

Bonjour

"Pourrait-on voir à quoi ressemblaient les bombes Salmson ?
Quelle en était la quantité chargée sur un seul avion ?"

Voir le post ci-dessous

viewtopic.php?t=49221


"Bombe de 90, dite de "10 kilogrammes":
Très répandue dès 1914 (fabrication Salmson notamment), la bombe de "10 kilogrammes", dont il existe plusieurs modèles, emploie soit l'obus explosif de 90, soit des corps construits spécialement pour l'usage aérien, comme pour cette bombe à fragmentation destinée à un emploi contre les personnels:"
mesimages/2547/Bom%204.jpg

Cordialement
Bruno
l'artiflot02
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Re: Attaques contre les troupes au sol de 1914 à août 1915

Message par l'artiflot02 »

Merci Bruno,

Très intéressantes photos et infos en effet,

Merci,
Jean-Luc
Ultima Ratio Regis
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