Ouille ! n'en jetez plus, laissez-moi le temps de trier tout ça...
Un point cependant que j'aurais du préciser dans mon message initial : La liste soumise, composée de bric et de broc, ne pouvait pas ne pas mentionner des noms de pilotes morts APRES la GG mais, sans autres infos, il ne m'était pas possible de les identifier. Les registres de l'ACF qui on servi à l'établissement du "Mémorial" publié il y a qq années par l'ARDHAN, ne portent que la mention "mort" en regard des noms. Grâce à MDH, j'ai pu repérer ceux qui étaient morts pendant la GG mais pas les autres.
En tout cas, merci à tous pour cette avalanche d'infos.
MSAC avant la guerre de 1914
- Lucien Morareau
- Messages : 2900
- Inscription : mer. oct. 10, 2007 2:00 am
Re: MSAC avant la guerre de 1914
Bonjour à tous,
Charles Marius AMANS
— Charles Marius AMANS, né le 26 septembre 1891 à Castelnau-le-Lez (Hérault), classe 1912, n° 1.027 au recrutement de Montpellier. Appelé le 1er septembre 1913 au 2e Groupe d’aviation en qualité d’élève-pilote. Promu adjudant en Mars 1916.
V. ici —> http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... =399566890
● Le Temps, n° 18.978, Jeudi 19 juin 1913, p. 4, en rubrique « Sport – Aéronautique ».
● Le Temps, n° 20.270, Jeudi 4 janvier 1917, p. 2, en rubrique « Affaires militaires – Armée ».
« CITATIONS. — Sont cités à l’ordre du jour : [...]
● Le Temps, n° 22.871, Samedi 22 mars 1924, p. 6, en rubrique « Légion d’honneur ».
Nommé chevalier de la Légion d’honneur. Alors président de l’Aéro-club de l’Hérault.
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: MSAC avant la guerre de 1914
Bonjour à tous,
— ... GARNIER, né le ... à ... (...), mort accidentellement le 20 octobre 1913 à Prez-sous-Lafauche (Haute-Marne). Lieutenant aviateur au Centre d’aviation militaire d’Épinal (Vosges). Inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Paris, XXe Arr.).
— Guy de LOYNES d’AUTROCHE, né le ... à ... (...), mort accidentellement le 20 octobre 1913 au Centre d’aviation militaire d’Épinal (Vosges). Caporal aviateur audit centre. Inhumé au cimetière de Passy (Paris, XVIe Arr.).
● Le Temps, n° 19.102, Mercredi 22 octobre 1913, p. 5 et 6, en rubrique « Sport – Aéronautique ».
● Le Temps, n° 19.107, Lundi 27 octobre 1913, p. 4.
● Le Gaulois, n° 13.161, Dimanche 26 octobre 1913, p. 2, en rubrique « Mondanités – Nécrologie ».
● Le Gaulois, n° 13.182, Dimanche 16 novembre 1913, p. 2, en rubrique « Nos informations».
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: MSAC avant la guerre de 1914
Bonsoir à tous,
Guy Jean-Paul Sébastien des CHAMPS de BOISHÉBERT — Mort accidentellement le 23 octobre 1920 à Longvic-lès-Dijon (Côte-d’Or). Inhumé à Dijon, au cimetière des Péjoces.
● Le Petit Parisien, n° 15.945, Lundi 25 octobre 1920, p. 3, en rubrique « Dernière heure ».
● Le Temps, n° 23.807, Mercredi 20 octobre 1926, p. 4, en rubrique « Informations diverses ».
tion à laquelle se joindront les pilotes du centre de Dijon.
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: MSAC avant la guerre de 1914
Bonjour,
Voici quelques précisions:
- CAMINE et de GRAILLY allaient avec le Cne de Chaunac-Lanzac de Buc à Vesoul pour les manoeuvres de l'est. Ruptures d'ailes attribuées aux collages. Camine éjecté au crash et de Grailly carbonisé.
- CANAL, à Reims sur Nieuport monoplace.
- CAZÈS, perdu en mer.
- DUCOURNEAU, rupture d'hélice Neri, éjecté en vol.
- HURTARD, chûte de biplace Nieuport, passager blessé.
- MANEYROL, tentative de record d'altitude sur avion Peyret, rupture en vol.
- NIEUPORT Charles, réception d'un triplace 100hp, glissade attribuée au gauchissement défectueux.
- THOMAS Georges, chûte d'aéroplane.
Amicalement
Voici quelques précisions:
- CAMINE et de GRAILLY allaient avec le Cne de Chaunac-Lanzac de Buc à Vesoul pour les manoeuvres de l'est. Ruptures d'ailes attribuées aux collages. Camine éjecté au crash et de Grailly carbonisé.
- CANAL, à Reims sur Nieuport monoplace.
- CAZÈS, perdu en mer.
- DUCOURNEAU, rupture d'hélice Neri, éjecté en vol.
- HURTARD, chûte de biplace Nieuport, passager blessé.
- MANEYROL, tentative de record d'altitude sur avion Peyret, rupture en vol.
- NIEUPORT Charles, réception d'un triplace 100hp, glissade attribuée au gauchissement défectueux.
- THOMAS Georges, chûte d'aéroplane.
Amicalement
Re: MSAC avant la guerre de 1914
La préparation de la guerre compte aussi, dans les Vosges ses victimes. A Remiremont le 31 décembre 1912, un appareil biplace se pose sur la plaine Sainte Anne. Le pilote, le lieutenant Coville de l'escadrille d'Epinal, a comme passager l'enseigne de vaisseau Bérode, en congé à Epinal, chez ses parents. Ce dernier sortant imprudemment par l’avant passe sous l’hélice qui le frappe derrière la tête, hachant le casque.
Le jeune homme s’éteind le lendemain, « doucement, à 7 heures, entre les bras de son père, chef de bataillon au 149", en présence du lieutenant Coville et de son épouse».
Mais c'est surtout le 20 octobre 1913 qui constitue la journée noire de l'aviation du Centre d'Epinal. Ce lundi, le caporal de Loynes d'Autroche vole à huit cents mètres au dessus du terrain de Dogneville quand les ailes de son appareil se détachent brusquement par suite d'une manoeuvre trop brusque du gouvernail de profondeur. Il pique alors comme un bolide dans la Moselle. Retiré de la rivière par des agriculteurs travaillant à proximité le caporal d'Autroche expire sur un lit de roseaux L'enquête établit qu'il s'était risqué à “ boucler la boucle” â la façon de Pégoud. Trois mois plus tôt, la Gazette Vosgienne relate déjà l'accident de décollage du caporal d'Autroche dont l'appareil en raison de l'état du terrain de Sainte Marguerite rite, avait capoté. Les dégâts matériels soldèrent la sortie de piste.
Le 20 octobre également, le lieutenant Garnier du Centre d’Epinal, et le sapeur Janrot du 3 ième Génie, qui l’accompagne se tue à une centaines de mètres du village de Bûc-Chateaufort. Le moteur de l’appareil venant de décoller est soumis à des ratées puis s’arrête à 250 mètres d’altitude. Une tentative de se poser en vol plané échoue et l’appareil pique du nez. Le pilote est éjecté et le sapeur broyé dans les débris.
Le 3 mai 1914, l'aviateur Houssemand, originaire de Saint Dié et affecté depuis quinze jours au Centre d'Epinal, effectue un retour au pays remarqué. Il pose son monoplan Blériot dernier modèle d'une puissance de 80 HP sur le terrain de Sainte Marguerite, accompagné d'un sapeur mécanicien. Il a effectué le trajet de 40 kilomètres en 13 minutes, à une vitesse d'environ 180 km/h. Un orage opportun retarde le départ de Houssemand qui peut ainsi rendre visite à sa famille au 11 de la rue d'Héllieule. Trois semaines plus tard, l'avion du maréchal des logis Houssemand, baptisé “le Drapeau”, atterrit violemment dans un champ de seigle à proximité de la gare du Val d'Ajol. L'hélice et les roues sont brisées. L'aviateur est indemne ainsi que son passager. Ce dernier, le sapeur, Gaston Vial, dans le civil mécanicien de la maison Blériot, natif du Val D'Ajol, avait probablement voulu effectuer une visite au pays.
Extraits de “la guerre Aérienne dans les Vosges 1914-1919” Hors Série n°5 de la Société Philomatique Vosgienne”.
Amicalement
Gérault
Le jeune homme s’éteind le lendemain, « doucement, à 7 heures, entre les bras de son père, chef de bataillon au 149", en présence du lieutenant Coville et de son épouse».
Mais c'est surtout le 20 octobre 1913 qui constitue la journée noire de l'aviation du Centre d'Epinal. Ce lundi, le caporal de Loynes d'Autroche vole à huit cents mètres au dessus du terrain de Dogneville quand les ailes de son appareil se détachent brusquement par suite d'une manoeuvre trop brusque du gouvernail de profondeur. Il pique alors comme un bolide dans la Moselle. Retiré de la rivière par des agriculteurs travaillant à proximité le caporal d'Autroche expire sur un lit de roseaux L'enquête établit qu'il s'était risqué à “ boucler la boucle” â la façon de Pégoud. Trois mois plus tôt, la Gazette Vosgienne relate déjà l'accident de décollage du caporal d'Autroche dont l'appareil en raison de l'état du terrain de Sainte Marguerite rite, avait capoté. Les dégâts matériels soldèrent la sortie de piste.
Le 20 octobre également, le lieutenant Garnier du Centre d’Epinal, et le sapeur Janrot du 3 ième Génie, qui l’accompagne se tue à une centaines de mètres du village de Bûc-Chateaufort. Le moteur de l’appareil venant de décoller est soumis à des ratées puis s’arrête à 250 mètres d’altitude. Une tentative de se poser en vol plané échoue et l’appareil pique du nez. Le pilote est éjecté et le sapeur broyé dans les débris.
Le 3 mai 1914, l'aviateur Houssemand, originaire de Saint Dié et affecté depuis quinze jours au Centre d'Epinal, effectue un retour au pays remarqué. Il pose son monoplan Blériot dernier modèle d'une puissance de 80 HP sur le terrain de Sainte Marguerite, accompagné d'un sapeur mécanicien. Il a effectué le trajet de 40 kilomètres en 13 minutes, à une vitesse d'environ 180 km/h. Un orage opportun retarde le départ de Houssemand qui peut ainsi rendre visite à sa famille au 11 de la rue d'Héllieule. Trois semaines plus tard, l'avion du maréchal des logis Houssemand, baptisé “le Drapeau”, atterrit violemment dans un champ de seigle à proximité de la gare du Val d'Ajol. L'hélice et les roues sont brisées. L'aviateur est indemne ainsi que son passager. Ce dernier, le sapeur, Gaston Vial, dans le civil mécanicien de la maison Blériot, natif du Val D'Ajol, avait probablement voulu effectuer une visite au pays.
Extraits de “la guerre Aérienne dans les Vosges 1914-1919” Hors Série n°5 de la Société Philomatique Vosgienne”.
Amicalement
Gérault
Re: MSAC avant la guerre de 1914
Bonjour à tous,
Ernest BÉRODE, enseigne de vaisseau
Port de Brest ~ Escadrille des sous-marins de Brest ~ Sous-marin Floréal
Décédé le 1er [?] janvier 1913 à l’Hôpital de Remiremont (Vosges) à l’âge de 30 ans. Inhumé dans un caveau de famille au cimetière de Saint-Quentin (Aisne).
● Le Gaulois, n° 12.863, Mercredi 1er janvier 1913, p. 2, en rubrique « Nouvelles en peu de mots ».
● Le Figaro, n° 2, Jeudi 2 janvier 1913, p. 6, en rubrique « Vie sportive ».
● Le Temps, n° 18.810, Jeudi ~ Vendredi 2 janvier 1913, p. 6, en rubrique « Sport ~ Aéronautique ».
● Le Figaro, n° 2, Jeudi 2 janvier 1913, p. 6, en rubrique « Vie sportive ».
● Le Temps, n° 18.816, Jeudi 9 janvier 1913, p. 3, en rubrique « Affaires militaires ~ Marine ».
Question : Cet officier de Marine venait-il d'être versé dans l'aviation ?
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: MSAC avant la guerre de 1914
Re,
Éléments biographiques qui viennent de m’être transmis par Geneamar :
« BÉRODE Ernest Eugène Félix. — Né le 17 juin 1881. Entre dans la Marine en 1898. Promu Enseigne de vaisseau de 1re classe le 1er octobre 1907, port Toulon. Au 1er janvier 1908, port Toulon. Au 1er janvier 1909, sur le croiseur Isly, Escadre du Nord (Commandant Henri Durand). Au 1er janvier 1911, port Toulon. Le 14 août 1911, Second du sous-marin Floréal, Station des sous-marins de Cherbourg (Commandant Charles Kirsch). Cet officier n'était pas breveté aviateur. »
Officier de marine issu du rang. N’a donc pas été élève de l’École navale.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
- Lucien Morareau
- Messages : 2900
- Inscription : mer. oct. 10, 2007 2:00 am
Re: MSAC avant la guerre de 1914
Bonjour et merci pour ces nouvelles informations.
Je confirme que l'EV1 Ernest Bérode n'était pas aviateur et de plus, il était en permission chez ses parents. Peut-être avait-il l'intention de le devenir et ce vol, à mon avis non autorisé officiellement était une première étape mais le destin en a décidé autrement.
Bonne soirée.
Je confirme que l'EV1 Ernest Bérode n'était pas aviateur et de plus, il était en permission chez ses parents. Peut-être avait-il l'intention de le devenir et ce vol, à mon avis non autorisé officiellement était une première étape mais le destin en a décidé autrement.
Bonne soirée.
Re: MSAC avant la guerre de 1914
bonjour Lucien,
dans la liste éditée ici, il vous manque Henri Paul Tibulle SEVELLE, Ltt au 6e Chasseurs d'Afrique, né le 08.01.1886 à Paris 5e et décédé le 13 mars 1912 à Uzein (64).
si ça vous dit, j'ai ses actes de naissance et de décès, ainsi que les rapports d'accidents concernant Sévelle et Ducourneau.
cdlt,
Fred
dans la liste éditée ici, il vous manque Henri Paul Tibulle SEVELLE, Ltt au 6e Chasseurs d'Afrique, né le 08.01.1886 à Paris 5e et décédé le 13 mars 1912 à Uzein (64).
si ça vous dit, j'ai ses actes de naissance et de décès, ainsi que les rapports d'accidents concernant Sévelle et Ducourneau.
cdlt,
Fred
"Si Dieu défendait de boire, aurait-il fait vin si bon ?" (Richelieu).