Quest ce que vous pensez de ce texte que nous ecrivons pour un depliant au sujet d'un petit monument que nous essayons de faire construire en Seine-et-Marne?
Il y'a un peu de texte en anglais que je n'ai pas encore pu trouver les mots exacts en francais, mais que nous allons traduire d'ici peu. Merci en avance pour vos suggestions.
Cordialement,
Narayan
Monument des Aviateurs Americains
Propose par SAAF
Ce monument sera construit :
In honor of the tens of thousands of Américains of the United States Air Service, US Naval Aviation and US Marine Aviation who fought in France during World War I
Le 28 juin 1918, six escadrilles Américaines de l’United States Air Service (USAS) arrivent en Seine-et-Marne juste à quelques kilomètres les unes des autres. Ce ne sont pas n’importe quelles escadrilles Américaines, mais après l’Escadrille Lafayette , ce sont les 1eres et seules nouvelles escadrilles des forces aériennes des Etats-Unis au front.
Les six escadrilles sont en deux groupes. Le 1er Groupe d’Observation s’installe à Saints, à huit kilomètres au sud de Coulommiers et inclut les 1ère et 12ème Escadrilles équipées avec des Salmson 2A2, avions Français considérés les meilleurs avions d’observation produits par n’importe quel pays. Ils rejoignent la SAL.280, une escadrille française qui va opérer avec eux temporairement. L’autre groupe arrive à l’aérodrome de Touquin-Pezarches-Rigny-Ormeaux le même jour. C’est le 1er Groupe de Chasse, lequel inclut les 27ème, 94ème, 95ème et 147ème escadrilles. Ces quatre escadrilles sont équipées avec des Nieuport 28s, un avion de deuxième choix, mais tout de même la culmination de l’évolution d’un avion de chasse exceptionnel qui a commencé avec le Nieuport 11 « Bebe ».
Chaque escadrille est composée d’au moins 250 officiers et personnel de soutien: mécaniciens, chauffeurs, messagers, cuisiniers, etc. Chaque escadrille était composée de 18 avions; donc pour les escadrilles de chasse, il y avait 18 pilotes, mais pour les escadrilles d’observation avec deux sièges par avion, il y avait 36 aviateurs.
Les jeunes américains qui arrivent en France paraissent pour les français grands, forts, exubérants et pleins d’espoir. Ils sont là pour aider à défendre la France contre un ennemi qui ne lâche pas prise et aussi pour acquitter une dette qui remonte à la Révolution Americaine: « Lafayette, nous voilà » disent simplement les 1ers militaires américains à Paris le 4 juillet 1917 et qui demeure après cela l’attitude de tous les américains. Ils veulent aider la France à gagner la guerre. Les français sont charmés par ces américains.
Le 8 juillet1918, les escadrilles se déplacent. Les trois escadrilles d’observation quittent Saints. La SAL.280 va rejoindre un autre groupe Français et la 1ère et 12ème vont à Francheville, au nord-ouest de Coulommiers, pas loin de l’aéroport actuel. Une autre escadrille américaine, la 88ème, vient remplacer la SAL.280.
Les 8 et 9 juillet, le 1er Groupe de Chasse quitte Touquin pour s’installer dans les villages de Saints et de Mauperthuis et occuper également la ferme des Aulnois, site du terrain d’aviation du même village. Il restera que jusqu’au 1er septembre. Pendant ce temps, le 1er groupe de chasse va souffrir beaucoup, et perdre 36 tués, blessés ou prisonniers - exactement la moitié de leur effectif de combat. Pour les américains, c’est le vrai baptême du feu contre un ennemi qui possède des as pour pilotes et de superbes appareils qui incluent le Fokker D.VII. En échange de leurs pertes, les américains infligent 38 pertes aux allemands.
Le microcosme de l’effort Américain c’est la famille de l’ancien Président Théodore Roosevelt qui a six enfants plus deux par mariage, ce qui fait huit au total. Six d’entre-eux vont participer à la guerre. La fille Ethel et son mari ainsi que la femme de Théodore Jr. vont servir la Croix Rouge à Paris. Les quatre garçons, Théodore Jr., Archie et Quentin viennent en France et le deuxième fils Kermit s’en va rejoindre les Forces Britanniques au Moyen Orient. Quentin est avec l’USAS. Il arrive en France en mois d’aout, 1917 et rejoint le camp d’entraînement aérien à Issoudun, le plus grand base aérien dans tout le monde. Theodore, Jr. et Archie appartiennent à l’armée américaine. En Mars1918, Archie est gravement blessé et placé hors de combat. Quentin veut participer au combat. Le 10 juillet de la même année, il décolle de Saints et obtient sa 1ère victoire. Le soir du 13 juillet 1918, c’est lui qui organise un concert de jazz donné par les aviateurs Américains. L’événement se passe à Coulommiers et la Fête nationale se célèbre donc une soirée à l’avance. Tragiquement, Quentin se fait tuer au combat le lendemain 14 juillet. Et le 19, c’est son frère aîné Théodore Jr. qui se fait blesser. Les trois garçons reçoivent tous la Croix de Guerre.
C’est à Saints que le 1er Groupe de Chasse commence à recevoir le Spad XIII, le puissant avion de chasse français. Les aviateurs américains qui sont à Saints include (not receive) Eddie Rickenbacker, Frank Luke, Jimmy Meissner, Reed Chambers, Harold Hartney, Joe Wehner et d’autres qui sont déjà ou deviendront des as américaines autour desquelles sera construite l’histoire des premiers jours de l’Air Force Américaine.
Le 22 juillet 1918, le 1er Groupe d’Observation quitte Francheville pour aller près de La Ferté- sous-Jouarre, May-en-Multien et Coincy. Mais le 12 août, il retourne à Chailly-en-Brie pour dix jours avant de repartir le 22 pour Toul. Le 1er Groupe de Chasse quitte Saints le 1er septembre.
Le jour de l’Armistice du 11 novembre 1918, il y aura en France un total de 45 escadrilles de l’USAS au front et plus 8 escadrilles Aéro-Navale et l’Aéro-Marine. De plus il y a environ 100 000 militaires américains de l’USAS, de l’Aéro-Navale et de l’Aéro-Marine qui font partie de l’aviation Américaine en Europe; peut être la moitié d’entre-eux sont en France. Les hommes de l’USAS occupent 15 terrains d’aviation de combat, des dépôts d’aviation comme Orly (qui a été commencé par les Américains) et plusieurs terrains d’entrainement (notamment Issoudun et Tours). L’Aéro-Navale a aussi 10 stations aéronavales en France d’où elle opère à partir de ses porte-avions assistée de ses dirigeables pour chasser les sous-marins ennemis.
