Merci Albin pour cette mise au point qui montre que les journaux d'époque pouvaient se livrer sans le moindre scrupule à des extrapolations hasardeuses aboutissant à des informations erronées.
Merci Thierry d'avoir mis un nom sur ce lieutenant de vaisseau qui possède une fiche dans la rubrique "personnels de l'aéronautique militaire". Celle-ci semble indiquer qu'il a fait un temps partie de l'escadrille des cigognes, sans doute fin 1916, début 1917, avant de partir au CAM de Dunkerque, ce qui doit être tout de même assez rare pour un marin !
Citations publiées conjointement avec celles dont firent l'objet certains officiers et marins disparus avec le cuirassé Bouvet :
● La Croix, n° 9.962, Mercredi 1er septembre 1915, p. 5.
« CITATIONS
à l'ordre du jour de l'armée
[...]
― Jean Loste, caporal pilote à l'escadrille C.-56 :
" Pilote remarquable, plein d'énergie, donne l'exemple du plus bel enthousiasme. A, le 18 juin 1915, réussi à rétablir son avion complètement disloqué par un obus qui, passant à 0 m. 3O du siège, traversa le plan supérieur ; est parvenu, à force d'adresse, à terminer le réglage dont il était chargé, et a pu réintégrer les lignes sans incident. Blessé grièvement le même jour au cours d'un deuxième vol. "
― Louis Escolle, lieutenant élève observateur à l'escadrille C.-56 :
" Observateur d'une science et d'un sang-froid remarquables. A exécuté de nombreux réglages le tir très réussis. Infatigable et déterminé. A, le 18 juin 1915, conduit jusqu'au bout la mission dont il était chargé, bien qu'un obus ait très fortement déséquilibré l'avion qu'il montait. "
[...]
― Émile Orstein, maréchal des logis, pilote il l'escadrille M. F. 55 :
" Pilote plein d'allant et de courage. A toujours conduit jusqu'au bout les missions de réglage dont il était chargé, quel que soit le feu de l'ennemi. A eu, depuis le 4 mai, son appareil atteint à 11 reprises différentes. En particulier, le 4 juin, un des mâts de la cellule ayant été presque complètement brisé par un éclat de 105, ce qui compromettait gravement la solidité de l'avion, n'en a rien dit à son observateur avant que le réglage en cours fut complètement achevé. " [...] »
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reconnaitre Vitalis Léon Victor Marie Alexandre
engagé en 1907 dans la cavalerie (cuirrassier, dragon)
passe à l'aviation en 1916: N.315, N.102, Vr.75, N.150 (fiche MDH)
fut aussi instructeur à l'Ecole de Pau
Frédo.
"Si Dieu défendait de boire, aurait-il fait vin si bon ?" (Richelieu).
