Bonjour
Voici un article paru récemment dans la presse :
https://actu.fr/normandie/planches_6133 ... 14355.html
Le passage suivant concernant 4 tentatives d'évasion + camp de représailles helvétique : "Et puis, isolé, blessé, Henri Oberthür est fait prisonnier. Plutôt bien traité, il tentera toutefois de s’évader à quatre reprises. Ce qui lui vaut d’être interné dans un terrible camp de représailles en Suisse et de ne retrouver la liberté qu’en 1918". semble ne pas correspondre avec ce que l'on retrouve sur les fiches CICR qui relatent la capture de ce soldat avec une portion du 54e RI ainsi que son état physique et son passage dans quatre camps de prisonniers.
Quel pouvait-être ce "terrible camp de représailles en Suisse" dans lequel il aurait été envoyé après ses quatre tentatives d'évasion de camps allemands ?
Ne pourrait-il pas s'agir de confusion entre "év.acuations" et "év.asions" ? car si l'on se réfère aux fiches CICR, l'intéressé blessé lors des combats, puis fait prisonnier avait non seulement un mollet endommagé, mais avait aussi reçu une balle, située près de la colonne vertébrale.
Merci aux amateurs des camps de prisonniers 14/18 d'éclairer ma lanterne.
Cordialement
Prisonnier 54 RI Verdun - camp représailles Suisse - Article de presse
Re: Prisonnier 54 RI Verdun - camp représailles Suisse - Article de presse
Bonjour
Pour le camp de représailles la réponse est dans le résumé du livre
Cordialement
Pierre
1915-1918 : témoignage laissé par un tout jeune combattant de dix sept ans, engagé volontaire dans l'Infanterie pour la durée de la guerre, vécu au fil des étapes que furent le front en Champagne, puis Verdun dont il réchappe presque seul, blessé, relevé par les Allemands et retenu prisonnier dans le camp de représailles de Lechfeld en Bavière. Après plusieurs tentatives d'évasion vouées à l'échec, Henri Oberthür est finalement interné en Suisse pour ne retrouver la liberté qu'en 1918.
Pour le camp de représailles la réponse est dans le résumé du livre
Cordialement
Pierre
1915-1918 : témoignage laissé par un tout jeune combattant de dix sept ans, engagé volontaire dans l'Infanterie pour la durée de la guerre, vécu au fil des étapes que furent le front en Champagne, puis Verdun dont il réchappe presque seul, blessé, relevé par les Allemands et retenu prisonnier dans le camp de représailles de Lechfeld en Bavière. Après plusieurs tentatives d'évasion vouées à l'échec, Henri Oberthür est finalement interné en Suisse pour ne retrouver la liberté qu'en 1918.
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Prisonnier 54 RI Verdun - camp représailles Suisse - Article de presse
Bonjour"Ce qui lui vaut d’être interné dans un terrible camp de représailles en Suisse"
Diable (Teufel !) Les Suisses et un camp de représailles !! ??? Des (nombreux) civils aux (quelques) militaires que j'ai suivi, rien de tout cela, au contraire souvent même un accueil supérieur à celui que leur fera la France ensuite ...
Comment - et sur quelles preuves peut-on écrire cela ??? Bon ok c'est un bout de journal, mais quand même !
Cordialement
Alain
Les civils en zone occupée
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
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- stcypre
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Re: Prisonnier 54 RI Verdun - camp représailles Suisse - Article de presse
Bonjour,
Oui a l'occasion du centenaire certains écrivent de ces choses !!! Ils ne prennent pas le temps de demander à des spécialistes, de chercher dans les archives, de consulter des livres...
Moi aussi cela m'a choqué car en Suisse les PG et civils était détenus dans des hôtels... Par exemple mon GP pris au fort de Vaux, après un "séjour" dans 5 camps différents, fut envoyé à Leysin en Suisse. Logé dans un hôtel, la discipline était néanmoins sévère, mais n'avait rien à voir avec celle de l'Allemagne.
J. Claude
Oui a l'occasion du centenaire certains écrivent de ces choses !!! Ils ne prennent pas le temps de demander à des spécialistes, de chercher dans les archives, de consulter des livres...
Moi aussi cela m'a choqué car en Suisse les PG et civils était détenus dans des hôtels... Par exemple mon GP pris au fort de Vaux, après un "séjour" dans 5 camps différents, fut envoyé à Leysin en Suisse. Logé dans un hôtel, la discipline était néanmoins sévère, mais n'avait rien à voir avec celle de l'Allemagne.
J. Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.