Bonjour,
C'est ce que je disais... un des nombreux Kommando... reste à trouver le camp d'attache, le camp de transit, et autres camps où le PG a pu séjourner...
J. Claude
liste de prisonniers
- stcypre
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- Localisation : Saint-Plancard 31580
Re: liste de prisonniers
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: liste de prisonniers
Passagére bonjour,
Vous aussi vous cherchez sur les prisonniers de guerre, j'ai de mon côté depuis pres de 15ans commencé une recherche sur un prisonnier de guerre , mon Pére du 22aôut 14 au 2 janvier 1919. Je vous donne mon parcours
j'ai pu consulter les livres de Géo André: ma captivité en Allemagne
Gaston Riou: journal d'un simple soldat
Robert d'Harcourt: souvenirs de captivité et d'évasion
Gilbert Arvengas: entre les fils de fer
Odon Abbal : soldats oubliés
Charrier: notre évasion d'Allemagne
Sergent Pierre: Haus-spital preés Münster en Wesphalie
Joseph Hémard: Notes et croquis de captivité
le journal du camp d'Ohrdruf
Aux archives départementales le dossier ancien combattant, et là j'ai eu la confirmation de certaines hypothéses qui se sont confirmer en réalités( camps , son départ de prisonnier en Allemagne, etc)
Merci, MERCI aux "Lorrains" de ce forum, qui m'ont aidée, pas en paroles mais en actes.
j'ai eu aussi la chance d'avoir la correspondance de mon Pére prisonnier, son n et son n de baraques suivant ses séjours, et des courriers de ses condisciples.
A ce jour j'ai commencé décrire ce parcours, j'entame la relecture de ces documents, je n'ai pas eu le temps de lire toutes vos interventions!! je m'en excuse.
Pouvez vous en peu de mots me résumer votre recherche, et je vous promets de chercher dans tous ces documents, vous aurez une réponse d'ici fin août;
date de la capture de votre prisonnier le n du Rg
Si vous connaissez où il a " atterri" en Allemagne des sa capture!
Bonne journée. Lavande
Vous aussi vous cherchez sur les prisonniers de guerre, j'ai de mon côté depuis pres de 15ans commencé une recherche sur un prisonnier de guerre , mon Pére du 22aôut 14 au 2 janvier 1919. Je vous donne mon parcours
j'ai pu consulter les livres de Géo André: ma captivité en Allemagne
Gaston Riou: journal d'un simple soldat
Robert d'Harcourt: souvenirs de captivité et d'évasion
Gilbert Arvengas: entre les fils de fer
Odon Abbal : soldats oubliés
Charrier: notre évasion d'Allemagne
Sergent Pierre: Haus-spital preés Münster en Wesphalie
Joseph Hémard: Notes et croquis de captivité
le journal du camp d'Ohrdruf
Aux archives départementales le dossier ancien combattant, et là j'ai eu la confirmation de certaines hypothéses qui se sont confirmer en réalités( camps , son départ de prisonnier en Allemagne, etc)
Merci, MERCI aux "Lorrains" de ce forum, qui m'ont aidée, pas en paroles mais en actes.
j'ai eu aussi la chance d'avoir la correspondance de mon Pére prisonnier, son n et son n de baraques suivant ses séjours, et des courriers de ses condisciples.
A ce jour j'ai commencé décrire ce parcours, j'entame la relecture de ces documents, je n'ai pas eu le temps de lire toutes vos interventions!! je m'en excuse.
Pouvez vous en peu de mots me résumer votre recherche, et je vous promets de chercher dans tous ces documents, vous aurez une réponse d'ici fin août;
date de la capture de votre prisonnier le n du Rg
Si vous connaissez où il a " atterri" en Allemagne des sa capture!
Bonne journée. Lavande
nos jours ne sont beaux que par leur lendemain
- stcypre
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Re: liste de prisonniers
Bonjour,
Il faut ajouter mes deux livres:
"Les barbelés des Bannis", et "les oubliés de la mémoire", qui vous donneront des infos sur les camps de PG durant la guerre de 14-18...
Par exemple ce camp:
OHRDRUF
Deux annexes, Lager A et Lager B, réservé aux sous-officiers. L’annexe B abritait également les civils, dont de nombreux vieillards, des enfants de 8 à 12 ans, des prêtres et des pasteurs.
Il s’agissait d’un camp de discipline.
12 000 prisonniers et 300 civils.
Kommandant : inconnu.
Lazarett : épidémie de bronchites, pneumonies, et tuberculose. Dans un coin de l’enceinte de fil de fer une petite baraque regroupait les pulmonaires et une autre les fous. A l’intérieur de cette dernière c’était des luttes, des cris effrayants ou des rires ridicules.
Journal : Le Journal du Camp, Le Journal Paroissial (pour les prêtres). Les autorités allemandes avaient fait paraître un journal intitulé, Les Nouvelles Hebdomadaires.
Anecdotes : de nombreux prisonniers civils provenaient du camp d’Holzminden. Ohrdruf sera évacué en fin 1917 vers Langensalza.
Hebdomadairement il y avait un appel des poux : les détenus infestés étaient alors badigeonnés de liquide soufré, puis entièrement rasés. « Vous avez des poux, tous les français ont des poux » disaient avec un air de mépris les officiers allemands.
Les gardes pratiquaient des raffinements de cruauté : ils arrosaient le plancher d’une baraque en plein hiver, et les prisonniers devaient se coucher sur des planches couvertes de glace . « Deux fois par semaine les civils allemands des villes voisines sont admis à visiter le camp après avoir versé 20 Pfennigs par personne » a témoigné le docteur C…
Ohrdruf était également connu sous le nom du camp « des mains blanches », car il y avait de nombreux prisonniers homosexuels. Un ancien prisonnier précisait : « Dans ce camp il y avait un « bal des intimes » dans une baraque où le soir l’on dansait ente hommes. Des prisonniers se livraient à la prostitution et les officiers allemands avaient des mignons »…
Dans ce camp se trouvait Gabriel Lebrun, frère du député Albert Lebrun, et futur Président de la République. Monument aux morts.
En 1940 dans ce camp sera détruit le wagon 2419D, c'est-à-dire le wagon dit « de l’Armistice ».
Livres :
Arvengas G : Entre les fils de fer, 1918.
Daniel-Wiesser F : Otages de la grande guerre, 2005.
NB: il y a une carte photo mais qui ne figure plus sur la copie...
Il faut ajouter mes deux livres:
"Les barbelés des Bannis", et "les oubliés de la mémoire", qui vous donneront des infos sur les camps de PG durant la guerre de 14-18...
Par exemple ce camp:
OHRDRUF
Deux annexes, Lager A et Lager B, réservé aux sous-officiers. L’annexe B abritait également les civils, dont de nombreux vieillards, des enfants de 8 à 12 ans, des prêtres et des pasteurs.
Il s’agissait d’un camp de discipline.
12 000 prisonniers et 300 civils.
Kommandant : inconnu.
Lazarett : épidémie de bronchites, pneumonies, et tuberculose. Dans un coin de l’enceinte de fil de fer une petite baraque regroupait les pulmonaires et une autre les fous. A l’intérieur de cette dernière c’était des luttes, des cris effrayants ou des rires ridicules.
Journal : Le Journal du Camp, Le Journal Paroissial (pour les prêtres). Les autorités allemandes avaient fait paraître un journal intitulé, Les Nouvelles Hebdomadaires.
Anecdotes : de nombreux prisonniers civils provenaient du camp d’Holzminden. Ohrdruf sera évacué en fin 1917 vers Langensalza.
Hebdomadairement il y avait un appel des poux : les détenus infestés étaient alors badigeonnés de liquide soufré, puis entièrement rasés. « Vous avez des poux, tous les français ont des poux » disaient avec un air de mépris les officiers allemands.
Les gardes pratiquaient des raffinements de cruauté : ils arrosaient le plancher d’une baraque en plein hiver, et les prisonniers devaient se coucher sur des planches couvertes de glace . « Deux fois par semaine les civils allemands des villes voisines sont admis à visiter le camp après avoir versé 20 Pfennigs par personne » a témoigné le docteur C…
Ohrdruf était également connu sous le nom du camp « des mains blanches », car il y avait de nombreux prisonniers homosexuels. Un ancien prisonnier précisait : « Dans ce camp il y avait un « bal des intimes » dans une baraque où le soir l’on dansait ente hommes. Des prisonniers se livraient à la prostitution et les officiers allemands avaient des mignons »…
Dans ce camp se trouvait Gabriel Lebrun, frère du député Albert Lebrun, et futur Président de la République. Monument aux morts.
En 1940 dans ce camp sera détruit le wagon 2419D, c'est-à-dire le wagon dit « de l’Armistice ».
Livres :
Arvengas G : Entre les fils de fer, 1918.
Daniel-Wiesser F : Otages de la grande guerre, 2005.
NB: il y a une carte photo mais qui ne figure plus sur la copie...
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
- Alain Dubois-Choulik
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Re: liste de prisonniers
BonjourEn 1940 dans ce camp sera détruit le wagon 2419D, c'est-à-dire le wagon dit « de l’Armistice ».
Aux dernières nouvelles, la voiture-restaurant (le terme wagon bien que souvent utilisé est impropre, ça n'avait rien à voir avec un "40-8" comme disent les américains, et qui rappelle trop l'usage fait dans la guerre suivante) était toujours en état - ou presque suivant les auteurs- à la chute de Berlin. Oublié, squatté, il aurait été détruit dans un incendie, le châssis réutilisé localement. C'est la clairière qui a été sabotée en 1940.
Cordialement
Alain
Les civils en zone occupée
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
Re: liste de prisonniers
Bonjour à toutes et à tous,
La voiture a été brûlée par les SS à Crawinkel, non loin de Ohrdruf en avril 1945
Il semble en effet qu’après la chute du mur de Berlin et la réunification allemande (Ohrdruf se trouvait dans l'ancienne RDA), on ait découvert que certains vestiges de la voiture n'avaient pas brûlé (blason de la compagnie ferroviaire, lettres de la voiture, main-montoire dans la voiture) et avaient été récupérés par des habitants. Ils furent donnés en 1992 au mémorial.
Cordialement
Alain
La voiture a été brûlée par les SS à Crawinkel, non loin de Ohrdruf en avril 1945
Il semble en effet qu’après la chute du mur de Berlin et la réunification allemande (Ohrdruf se trouvait dans l'ancienne RDA), on ait découvert que certains vestiges de la voiture n'avaient pas brûlé (blason de la compagnie ferroviaire, lettres de la voiture, main-montoire dans la voiture) et avaient été récupérés par des habitants. Ils furent donnés en 1992 au mémorial.
Cordialement
Alain