Voilà ce que j'ai trouvé sur la fiche d'un de mes ancêtres
BROGNART Louis Joseph - 1r_8250 - Bureau Béthune – cl 1909 – mat 3005 - p 7/577
Né le 26 décembre 1889 – Hesdigneul lez Béthune, canton d’Houdain, dépt Pas de Calais - Résidant à Hesdigneul
Fils de Jules et de BOUTTE Marie domiciliés à Hesdigneul
Signalement – cheveux noirs – yeux bleus jaunâtres – front fuyant – hauteur moyen – largeur moyenne – nez moyen – dos cave – base horizontale – hauteur moyen – saillie moyen – largeur moyen – visage ovale – taille 1,65 m
Profession – houilleur – profession rectifiée – ouvrier agricole // Degré d’instruction 1
Décision du conseil de révision : Classé dans la 1ère partie de la liste en 1910 - Bon service armé
Détail des services et mutations diverses - Inscrit sous le n° 560 de la liste
Incorporé à compter du 5 octobre 1910 – Arrivé au corps le dit jour et soldat de 2ème classe
Soldat musicien le 11 octobre 1911
Envoyé en congé le 27 septembre 1912
Certificat de bonne conduite ** accordé**
Rappel à l’activité par suite de mobilisation générale du 01 août 1914
Arrivé au corps le 04 août 1914
Fait prisonnier à Dinant (B) le 29 août 1914 – Interné au camp de Dyrotz (Allemagne) - Renseignements fournis par les parents - Rapatrié le 18 janvier 1919
Passé au 73ème régiment d’infanterie le 12 mars 1919 (d’après feuillet matricule)
Envoyé en congé illimité le 5 août 1919
1330 Echelon par le dépôt démobilisateur – 73ème régiment d’infanterie
Se retire à Hesdigneul – 62
Réformé définitif – proposé pour pension temporaire – Invalidité 30 % décision de la commission de réforme de Boulogne/Mer du 31 juillet 1920 pour tuberculose pulmonaire bilatérale des sommets, matité des sommets droit à gauche, obscurité respiratoire
Déjà réformé définitif N 1 – proposé pour pension temporaire 30 %
Induration des 2 sommets pulmonaires respiration rude et saccadée, expiration soufflante en avant, obscurité respiratoire au sommet gauche en arrière
Examen des crachats négatif – Etat général moyen
Délibération de la commission de Boulogne du 22 juin 1922
Déjà réformé définitif N°1 – Prop pension permanente art 7 – Invalidité 30 % pour induration des deux sommets pulmonaires, rudesse respiratoire en avant, obscurité en arrière des deux côté, rudesse à la base gauche en arrière, examen de crachats négatif
- Etat général médiocre, amaigrissement
Par la commission de réforme de Boulogne/Mer dans sa séance du 5 avril 1924
Localités – 09 février 1949 – Bruay en Artois – Rue nationale
Campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 5 août 1919
En captivité du 29 août 1914 au 18 janvier 1919
CC 14 décembre 1929 Arras
C P M – C A Paris le 19 février 1949
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v ... 80e46561ae
J'ai vu ceci sur le camp de Dyrotz
Vu ceci aussistcypre » nov. 26, 2018
Voici pour Dyrotz:
DYROTZ
Peu de renseignements sur ce camp si ce n’est 7 000 prisonniers et environ 200 civils.
Kommandant : Hauptmann Nelius.
Lazarett : les malades graves rejoignaient l’hôpital de Döberitz.
Journal : L’Écho de Dyrotz Illustré.
Anecdotes : les punitions consistaient en l’emprisonnement dans une cellule obscure. Les punis restaient dans ces Kachot durant plusieurs semaines avec un peu de pain et d’eau. Les nombreux Kommando se trouvaient dans des usines de produits chimiques, c'est-à-dire de la production pour la guerre, ce qui était formellement interdit par les conventions internationales. Des témoins parlent de travail au benzol, de la préparation d’acide sulfurique avec du salpêtre. On a constaté un grand nombre de décès parmi les travailleurs obligés à la suite d’explosions chimiques. Au Kommando rattaché de Spandau, les ouvriers forcés travaillaient dans une usine à gaz.
Dans celui de Bütow, les captifs déchargeaient des wagons d’ordures venus de Berlin. Enfin près du camp les prisonniers travaillaient dans un potager dont les légumes étaient utilisés, soi disant pour nourrir les détenus. Particularité de ce camp, le Kommandant rendait le bain obligatoire et faisait peser les détenus mensuellement. Aucun témoignage ne précise l’utilité de cette pesée. Monument aux morts.
DYROTZ. - Un homme de confiance de Dyrotz, écrit que la dispersion des hommes entre de nombreux détachements de travail lui a causé bien des embarras. Il a dû demander la désignation d'un homme de confiance par détachement, afin d'être tenu par eux au courant de la situation et des besoins. Il prie les divers comités départementaux de lui indiquer les hommes qu'ils ont secourus en suite de demandes directes, afin de vérifier et de mettre fin aux abus possibles. (B. S. B.) EICHSTATT.
Titre : Bulletin de l'Office d'information / Office d'information des œuvres de secours aux prisonniers de guerre ; [gérant Louis Maurange]
Auteur : Office d'information des œuvres de secours aux prisonniers de guerre (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [Office d'information des œuvres de secours aux prisonniers de guerre] (Paris)
Date d'édition : 1916-09-02
Contributeur : Maurange, Louis. Directeur de publication
https://raddo-ethnodoc.com/raddo/document/214278
Ce camp se trouvait près de Wustermarck. Il abritait des prisonniers de guerre français, russes' belges, roumains et anglais. Mais aussi des déportés (hommes seulement) civils de la région du nord.
Il existait dans ce camp un journal L'Echo de Dyrotz.
Les principaux kommando sont : Bergerdamm, et les usines : Frankel et Runge' Grisheim et celle à gaz de Spandau. camp où était prisonnier Ferdinand Jauffrit, de la Chaize-Giraud, en Vendée
Je vais voir si j'ai quelque chose de plus du côté de l'ONACVG : CC 14 décembre 1929 Arras