Bonjour à toutes et à tous,
J'ai un poilu de ma commune qui était au 145ème RI à MAUBEUGE (Nord).
Il a été fait prisonnier à MAUBEUGE et interné au camp de WE U ou GHIR ECHIRSSPLATZ.
J'ai regardé sur le site du Chtimiste qui donne comme liste :
Ce régiment fut fait prisonnier entièrement parmi les 45 000 combattants de la poche de Maubeuge, les soldats furent internés dans les camps allemands de CHEMNITZ, SELTAU, HAMBORN, GRUNEBERG, SEESTE, URETZ, EICHSTALT, DULMEN, GELSERKIRCHEN, BERNIG, ZEBST, FRIEDRICHSFELD et ALTENESSEN jusqu'en décembre 1918- janvier 1919.
J'ai regardé sur le site de Prisonniers de guerre français 1914-1918 (chez-alice.fr):
Camps S (chez-alice.fr)
Je ne trouve pas le nom de ce camp.
Est-ce que quelqu'un aurait un idée sur le nom.
Merci aux personnes qui pourraient me venir en aide.
Cordialement
LAURENT Jean Marie
PRISONNIER A MAUBEUGE
- laurent jm
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PRISONNIER A MAUBEUGE
In gemino certamine
Au combat il en vaut deux
4 ème Régiment de Cuirassiers
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Re: PRISONNIER A MAUBEUGE
Bonjour,
Il s'agit de Wahn, près de Cologne. J'ai un grand-oncle qui a également été interné dans ce camp.
"Schiessplatz" signifie "champ de tir".
Il s'agit de Wahn, près de Cologne. J'ai un grand-oncle qui a également été interné dans ce camp.
"Schiessplatz" signifie "champ de tir".
Cordialement
Yvonnick
Yvonnick
- kglbayrRIR2
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Re: PRISONNIER A MAUBEUGE
Bonjour,
J'ai lu "Wahn champ de tir". Ce pourrait être Wahn (quartier de Cologne) Le deuxième mot signifie "champ de tir" [Schießplatz]. Il se peut que l'emplacement réel se trouve sur la ligne suivante.
Cordialement
Joseph
J'ai lu "Wahn champ de tir". Ce pourrait être Wahn (quartier de Cologne) Le deuxième mot signifie "champ de tir" [Schießplatz]. Il se peut que l'emplacement réel se trouve sur la ligne suivante.
Cordialement
Joseph
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
- stcypre
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- Localisation : Saint-Plancard 31580
Re: PRISONNIER A MAUBEUGE
Bonjour,
Camp de Wahn, où mon grand père fut fait prisonnier. Une petite précision les PG de 14-18, connurent de 2 à 5 camps, sans oublier les Kommando ou chantiers de travail. Le premier étant le camp de passage pour une durée de 1 mois, puis affectation dans un autre camp.
Ci dessous ce que j'ai publié sur ce camp, dans mon livre "Les oubliés de l'Histoire".
WAHN
Le camp occupait une caserne d’artillerie d’avant guerre. Il y avait deux annexes : Stammlager et Schiesplatz. On dénombrait 70 baraques, d’une capacité de logement de 100 hommes chacune.
Un des trois camps d’attache des prisonniers de guerre détachés dans les régions occupées.
5 500 détenus et 1 800 civils.
Kommandant : Oberst Lesser.
Lazarett : les hôpitaux (Festung Lazarett Cöln, Reserve Lazarett IV, V, et VII) étaient situés à Cologne. En effet le camp de Wahn (qui a donné le nom à l’aéroport actuel) se situait dans la proche banlieue de cette grande ville. Un témoin affirmait : « Tous ceux qui meurent de faim, les allemands déclarent une mort d’une maladie du cœur ».
Journal : La Vie du Pays.
Anecdotes : le seul camp de centralisation du courrier et des colis non distribués aux détenus bénéficiaires (pour cause de décès, de changement de camp, de mauvaise adresse, etc). Bien entendu les gardes et officiers du camp piochaient allégrement dans ce rebus de colis.
Il y avait une baraque Reithaus (maison du cheval) qui semble-t-il était la prison. Le matin les détenus recevaient une sorte de thé, mais sans thé car il était constitué de feuilles de frêne ou d’ortie. Le camp avait un bureau de poste propre. Monument aux morts.
Livres :
Collectif : Union des familles de disparus, 1917.
Collectif : L’actualité illustrée. Bruxelles, 1918.
Camp de Wahn, où mon grand père fut fait prisonnier. Une petite précision les PG de 14-18, connurent de 2 à 5 camps, sans oublier les Kommando ou chantiers de travail. Le premier étant le camp de passage pour une durée de 1 mois, puis affectation dans un autre camp.
Ci dessous ce que j'ai publié sur ce camp, dans mon livre "Les oubliés de l'Histoire".
WAHN
Le camp occupait une caserne d’artillerie d’avant guerre. Il y avait deux annexes : Stammlager et Schiesplatz. On dénombrait 70 baraques, d’une capacité de logement de 100 hommes chacune.
Un des trois camps d’attache des prisonniers de guerre détachés dans les régions occupées.
5 500 détenus et 1 800 civils.
Kommandant : Oberst Lesser.
Lazarett : les hôpitaux (Festung Lazarett Cöln, Reserve Lazarett IV, V, et VII) étaient situés à Cologne. En effet le camp de Wahn (qui a donné le nom à l’aéroport actuel) se situait dans la proche banlieue de cette grande ville. Un témoin affirmait : « Tous ceux qui meurent de faim, les allemands déclarent une mort d’une maladie du cœur ».
Journal : La Vie du Pays.
Anecdotes : le seul camp de centralisation du courrier et des colis non distribués aux détenus bénéficiaires (pour cause de décès, de changement de camp, de mauvaise adresse, etc). Bien entendu les gardes et officiers du camp piochaient allégrement dans ce rebus de colis.
Il y avait une baraque Reithaus (maison du cheval) qui semble-t-il était la prison. Le matin les détenus recevaient une sorte de thé, mais sans thé car il était constitué de feuilles de frêne ou d’ortie. Le camp avait un bureau de poste propre. Monument aux morts.
Livres :
Collectif : Union des familles de disparus, 1917.
Collectif : L’actualité illustrée. Bruxelles, 1918.
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.