Bonjour à tous,
Louis Andéol Joseph ILLIAQUER
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Né le 28 août 1880 à Bangor (Belle-Île, Morbihan), au lieu-dit « Petit Cosquer » (Registre des actes de nais-sance de la commune de Bangor, Année 1880, f° 7, acte n° 22), disparu en mer le 17 novembre 1916 avec son bâtiment, le trois-mâts Saint-Rogatien, arraisonné, canonné puis torpillé par le sous-marin allemand UB-40 (Oberleutnant zur See Karl NEUMANN), à 40 milles dans le Nord-Ouest de Dieppe. Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Belle-Île, n° 39 ; classe 1900, n° 2.708 au recrutement de Lorient. [Commandement exercé sans interruption du 29 juillet 1905 au 17 novembre 1916, jour de sa disparition en mer]
• Fils de Jules Martin ILLIAQUER, né le 24 octobre 1849 à Bangor, marin, et de Marie Françoise Louisa JAMET, née le 6 septembre 1860 à Bangor, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 29 novembre 1879 (Registre des actes de mariage de la commune de Bangor, Année 1879, f° 4, acte n° 6).
• Époux de Rosalie Marie Thérèse Virginie LE BUHÉ, née le 6 avril 1884 à Quiberon (Morbihan), sans pro-fession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 26 novembre 1907 (Registre des actes de mariage de la commune de Quiberon, Année 1907, f° 13, acte n° 24).
Distinctions posthumes
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 9 mars 1917, p. 1.899) : « Illiaquer (Louis-Andéol), capitaine au long-cours (Belle-Île n° 39) : commandant le trois-mâts Saint-Rogatien, canonné, puis torpillé par un sous-marin, a refusé d’abandonner le bâtiment dont il avait charge ; s’est volontai-rement laissé engloutir avec lui. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Illiaquer (Louis-Andéol), capitaine au long-cours (Belle-Île n° 39) : commandant le trois-mâts Saint-Rogatien, canonné puis torpillé par un sous-marin, a refusé d’abandonner le bâtiment dont il avait charge ; s’est volontai-rement laissé engloutir avec lui. »