BRETAGNE Trois-mâts Armement Louis Girard

olivier 12
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BRETAGNE Trois-mâts Armement Louis Girard

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

BRETAGNE

Trois-mâts de 205,27 tx armé pour la grande pêche
Armateur Louis GIRARD
Capitaine François BAUSIRE
31 hommes d’équipage
Armé de 2 canons de 57 mm à l’arrière

La perte de BRETAGNE 15 Octobre 1918

Liste d’équipage établie le 23 Octobre 1918

Image

On notera qu’un doris monté par 3 hommes, dont le lieutenant LE ROUX sera récupéré le 23 Octobre, après 12 jours de navigation dans des conditions épouvantables. Les noms des 2 autres rescapés ne sont pas connus. Ce sont donc en réalité 6 victimes qui sont à déplorer et non 9. (Correction à apporter au site uboat.net)

Télégramme du 22/10 envoyé par l’Administrateur des Affaires Maritimes du Havre à Marine Paris.

Arrivé ce jour 22 hommes d’équipage terre-neuvier BRETAGNE canonné et coulé par un sous-marin le 15 Octobre 1918 dont 2 canonniers. Stop. 3 disparus dont familles prévenues par mes soins. Stop. 2 embarcations avec 3 hommes chacune sans nouvelles.

Télégramme du 23/10 Marine Brest à Marine Paris

A) Le 15 Octobre à 14h30 par 48°30 N et 14°30 W le trois-mâts goélette français BRETAGNE a été canonné et coulé.

B) Revenait de Terre Neuve à Brest chargé de 260 tonnes de morues parti en convoi disloqué par suite mauvais temps. Se trouvait isolé, temps couvert, petite houle, brise de Nord, vitesse 3,5 nœuds

C) Trois matelots noyés
- JEHAN Joseph Patron de doris Saint Brieuc 6253
- LANDOIS Olivier Patron de doris Binic 2053
- RENAULT Raphaël Novice Cancale 351

D) 6 hommes manquants
- LE ROUX François Lieutenant Cancale 1595
- LE FEVRE Yves Marie Canonnier Binic 2781
- LEBOURDAIS Théogène Canonnier Dinan 8462
- GOURIOU Charles Patron de doris Cancale 1303
- LEHOERFF Emmanuel Patron de doris Cancale 6248
- FAVREL Francis Novice Saint Brieuc 20558

Cinq doris recueillis, un chaviré, deux manquants

Télégramme Préfet Maritime Brest à Marine Paris. 23/10 21h30

Sur 41 bâtiments de Terre Neuve faisant partie du 2e convoi, 30 bâtiments sont arrivés à Brest, CARIOCA à Quiberon, MINERVE et MAGICIENNE au Verdon, BRETAGNE a été coulé par un sous-marin, GLYCERINE n’est pas encore arrivé.

Rapport de mer du capitaine. 19 Octobre 1918

Parti de Saint Pierre et Miquelon le 12 Juillet à 08h00 à l’aide du pilote. Fait route pour le banc Saint Pierre et pêché sur ce banc jusqu’au 27 Juillet, jour où j’ai fait route pour le Grand Banc. Mouillé sur le Grand Banc le 30 Juillet et continué ma pêche dans divers parages jusqu‘au 30 Septembre.
Reçu les ordres du patrouilleur DIXMUDE de me tenir prêt pour le 1er Octobre aux abords Est du platier pour prendre le convoi et recevoir les ordres de route. Le 2 Octobre, communiqué avec le patrouilleur ARRAS qui me donne l’ordre de rester au mouillage. Le 3 Octobre, ARRAS signale appareillage à 18h00. A midi la brise fraîchit de SSW et plusieurs navires mettent les voiles. A 13h00 viré l’ancre et suivi le patrouilleur pour prendre mon poste indiqué. Je suis resté avec le patrouilleur ARRAS jusqu’au 7 Octobre après avoir reçu plusieurs signaux de ne pas le dépasser. Le même jour à 17h00, forte brise de SSW et temps brumeux. ARRAS envoie un signal qu’on ne peut interpréter et voyant plusieurs navires à ses côtés prendre la cape, je continue 3 milles au Sud pour m’écarter. Je prends la cape à 18h00 et toute la nuit c’est un fort coup de vent avec grosse pluie. Le 8 Octobre à 08h00 les vents sautent au WNW. Temps clair et aperçu plusieurs navires faisant route vers l’Est. Attendu le patrouilleur jusqu’à midi. Ne voyant rien et tous les bateaux faisant route, je relève la cape et continue la route indiquée. Pendant ma traversée j’ai aperçu plusieurs navires qui marchaient plus vite que nous. La traversée s’est effectuée avec des vents variables de Nord à Ouest, avec jolie brise et temps brumeux. Nous avons suivi la route et les rendez-vous indiqués par ARRAS.

Le 15 Octobre, l’homme de vigie dans la mâture, Jean-Marie OLIVIER, signale un navire à voile par bâbord à environ 8 milles. Nous étions bâbord amures, par vent de Nord, cap à l’Est, faible brise, voiles hautes et vitesse 3,5 nœuds. Le trois-mâts français CARIOCA était à environ 4 milles devant. Aussitôt le signalement, 3 coups de canon. Les obus tombent à 30 m seulement, encadrant le navire. Fait amener les latines et laissé porter pour présenter l’arrière au sous-marin. Hissé le pavillon français. Les canonniers, au poste de combat, ne pouvaient pas tirer ne voyant pas le but. Disposé les fumigènes. Trois minutes plus tard les obus commencent à tomber à nouveau. Les éclats nous touchent dans le phare de l’avant, immobilisant perroquet et volant. Ne voyant toujours pas le but, je fais évacuer l’équipage et reste à bord avec les canonniers et le second. Jeté à la mer les deux fumigènes qui ne fonctionnent pas. Les obus tombant par intervalle et par groupes, le navire est encore touché sur l’avant. Ne pouvant répondre, je décide d’évacuer avec le reste de l’équipage pour me mettre hors du champ de tir. Avant de quitter le bord, j’ai jeté à la mer tous les documents confidentiels, cartes et journaux de bord dans un sac plombé.
A 16h00, le sous-marin continuait toujours son tir et à 17h30 le navire saute et disparaît. Le sous-marin se dirige vers nous et me fait monter à son bord. Il me demande quelques renseignements, mais les connaissait déjà lui-même et savait mon chargement. Je réponds aux questions, puis il me fait rembarquer dans le canot et je fais route vers la France.

Navigué pendant 3 jours avec forte brise de NNW sur 200 milles. N’ai rencontré aucune embarcation sur les 7 qui étaient parties avant moi. Le 18 Octobre à 14h00 aperçu un destroyer anglais avec un convoi faisant route vers l’Est. Fait des signaux et il nous a recueillis trente minutes plus tard. Une autre embarcation a été signalée et récoltée avec 4 hommes. Entré à Plymouth le 19 au matin et débarqué à 08h00 aux ordres du consul.

Mon chargement avait été signalé au patrouilleur ARRAS le 1er Octobre sur le Grand Banc : 20000 morues pour 5200 quintaux.

3 hommes se sont noyés lorsqu’un doris a chaviré. 2 doris contenant 6 hommes ont disparu.

Voici le patrouilleur ARRAS (Canadien, ne pas confondre avec l’aviso français entré en service en 1919)

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Rapport d’un officier enquêteur daté du 24 Octobre 1918

BRETAGNE avait appareillé du Grand Banc le 3 Octobre 1918 avec un convoi de morutiers. Bientôt la tempête le sépara du convoi.
Le 15 Octobre à 15h00 l’homme de vigie dans la mâture signale un canot à voile par le travers bâbord. Quelques instants après, un projectile arrivant très près du navire révèle l’erreur. Le bateau aperçu était un sous-marin.
De suite le capitaine laisse arriver de façon à prendre le sous-marin dans le champ de tir des deux canons arrière, mais il est impossible de commencer le feu car le sous-marin est si éloigné que les hommes du pont ne l’aperçoivent pas. Dix projectiles encadrent BRETAGNE à très petite distance. Devant la précision du tir et l’impossibilité de la défense, le capitaine décide l’évacuation. L’équipage embarque dans 8 doris et reste jusqu’à la nuit à proximité du navire qui n’était pas encore coulé à ce moment. Il y avait 4 hommes de prévus par doris, sauf dans celui du lieutenant dans lequel ils étaient 3.

Les 3 hommes du doris que j’ai interrogés ne savent si le capitaine a jeté à la mer les documents confidentiels. Ils pensent que BRETAGNE a été coulé au moyen de bombes car ils ont entendu deux explosions dans la nuit. Ils n’ont pas aperçu le sous-marin, sauf le lieutenant LE ROUX qui l’a vu en montant dans la mâture.
L’évacuation est excusable. Il semble que les canons n’aient pas été rendus inutilisables avant l’abandon. On constate d’ailleurs à plusieurs reprises qu’il existe chez les capitaines et les canonniers une insuffisante compréhension de l’importance de cette mesure.

Dès la 1ère nuit, le doris a perdu de vue les autres doris et a navigué pendant 12 jours et 13 nuits vers l’Est essuyant plusieurs coups de vent et se tenant sur une ancre flottante. Il n’avait plus ni vivres, ni eau au bout du 5e jour. Les 3 hommes ont souffert de la faim et surtout de la soif, buvant leur urine et le peu d’eau récoltée lorsqu’il pleuvait. Ils ont lutté contre le mauvais temps, se sont ingéniés à remplacer par des avirons la mâture perdue, combattant le froid qui les envahissait en se mettant aux avirons malgré leur état de fatigue. Ils sont arrivés à la limite des forces humaines. Cependant, cette situation angoissante n’a amené aucune parole de désespoir ou de découragement chez ces hommes qui ont lutté avec un courage calme et tenace pendant 12 jours. Ils ont été sauvés le 27 Octobre à 02h00 par le chalutier PHOQUE II, à 40 milles au large d’Arcachon. Ils ont été débarqués à Arcachon.

Nous proposons pour ces trois hommes un témoignage de satisfaction.

Conclusions de la commission d’enquête

Le capitaine a bien été témoin de la disparition de son navire. Equipage discipliné, a évacué avec ordre et conformément au rôle. BRETAGNE était un bâtiment bien armé et bien commandé. La commission demande une citation à l’Ordre de la Brigade pour le capitaine Bausire et un témoignage de satisfaction pour l’équipage.

Récompenses

Citation à l’Ordre de la Brigade

BAUSIRE François Capitaine

Lors de l’attaque de son bâtiment par un sous-marin ennemi, a montré les plus belles qualités de commandement, de sang froid et d’énergie. N’a abandonné son navire qu’après avoir épuisé tous les moyens de défense.

Témoignage Officiel de Satisfaction

Equipage de BRETAGNE

A fait preuve de qualités de sang froid et d’énergie lors de l’attaque de son bâtiment par un sous-marin et de l’évacuation très pénible qui a suivi.

Le sous-marin attaquant

C’était l’U 43 du Kptlt Johannes KIRCHNER.

On notera que ce sous-marin avait été identifié par le capitaine Bausire lorsqu’il était monté à bord.
Les questions posées par le commandant allemand furent :
- « Combien de poissons » ?
- « Y a-t-il d’autres bateaux dans le voisinage » ?
- « Avez-vous de meilleures embarcations » ?
- « Rembarquez et faites route. Bon voyage. »
Puis le commandant a donné un seau afin que l’équipage puisse vider le doris. Ce seau portait le n° U 43. Il a été remis au destroyer qui a récupéré les 4 hommes du doris.

Le sous-marin était décrit comme portant un canon de 120 mm sur l’avant du kiosque, des voiles de couleur cachou et noire, des antennes TSF.
Le commandant était jeune, bien rasé, environ 30 ans. Tout le monde à bord du sous-marin paraissait jeune.

Voici l’U 43

Image

Lettre du capitaine BAUSIRE du 24 Octobre 1918

Image

La faculté de commander sera maintenue pour le Capitaine au Cabotage François Bausire.

Cdlt
olivier
Memgam
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Re: BRETAGNE Trois-mâts Armement Louis Girard

Message par Memgam »

Bonjour,

Les disparus sont :

Favrel, Francis, novice, né à Erquy le 12/01/1903, inscrit à Saint-Brieuc, n° 30558
Gourio, Charles, patron de doris, né à Cancale le 12/08/1885, inscrit à Cancale, n° 1303.
Jehan, Joseph, patron de doris, né à Erquy le 16/01/1881, inscrit à Saint-Brieuc, n°6253.
Landois, Olivier, patron de doris, né à Saint Quay Portrieux, le 01/06/1882, inscrit à Binic, n° 2053.
Le Hoerff, Emmanuel, patron de doris, né à Cancale, le 19/01/1899, inscrit à Cancale n° 6248.
Renault Raphaël, novice, né à Saint Méloir des Ondes, le 17/12/1900, inscrit à Cancale, n°351.

Médaille militaire (J.O. du 12/12/1921) à Jehan, Landois, et Renault.

Le doris du maître d'équipage François Le Roux a été recueilli devant Arcachon après 13 jours de mer.
Le canonnier Yves Lefèvre décède quelques jours après son arrivée à Arcachon.

Source : René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre, tome II. Association Bretagne 14-18, 2012.
Madeleine Kérisit, 1914-1918, Le marins pêcheurs sous le feu de l'ennemi, Editions SPE Barthelemy, 2018.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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BRETAGNE — Trois-mâts — Armement Louis Girard (1914~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Marins disparus après la perte du trois-mâts Bretagne,
canonné et coulé le 15 octobre 1918 par le sous-marin allemand U-43

[Jug. Trib. civ. 1re inst. Bordeaux, 17 mars 1920, transcrit le ... à Bordeaux]

[6]


— FAVREL Francis Jean Marie, né le 12 janvier 1903 à Erquy (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Ar-mor). Novice, inscrit au quartier de Saint-Brieuc, n° 30.558.

• Fils de Jean Marie FAVREL, né le 22 septembre 1870 à Hénansal (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), menuisier, et de Marie Françoise AUFFRAY, née le 5 octobre 1874 à Erquy, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Erquy, le 4 juillet 1898 (Registre des actes de mariage de la commune d’Erquy, Année 1898, suppl. f° 4, acte n° 25 ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Erquy, Année 1903, f° 3, acte n° 3).


— GOURIOU Charles Marie, né le 12 août 1885 à Cancale (Ille-et-Vilaine). Patron de doris, inscrit au quartier de Cancale, n° 1.303 ; classe 1905, n° 1.364 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de Claude GOURIOU, né le 24 octobre 1845 à Tonquédec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), marin [Laboureur en 1867], et de Marie Jacquette ALLAIN, née le 19 juin 1846 à Saint-Quay-Perros (– d° –), sans profession [Filandière en 1867] ; époux ayant contracté mariage à Servel (– d° –), le 28 octobre 1867 (Registre des actes de mariage de la commune de Servel, Année 1867, suppl. f° 3, acte n° 22 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Cancale, Année 1885, f° 19, acte n° 97).

• Époux d’Hérénie Joséphine Marie HERVEZ, née le 28 juillet 1883 à Cancale, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 15 décembre 1905 (Registre des actes de mariage de la com-mune de Cancale, Année 1905, suppl. f° 2, acte n° 71).


— JÉHAN Joseph Marie Marcel, né le 16 janvier 1881 à Erquy (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’ Armor). Patron de doris, inscrit au quartier de Saint-Brieuc, n° 6.253 ; classe 1901, n° 1.214 au recru-tement de Saint-Brieuc.

• Fils de Joseph Marie JÉHAN, né le 3 septembre 1849 à Lamballe (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), maçon [Carrier en 1891], et d’Eugénie Pauline MAROCHIN, née le 21 janvier 1847 à Lam-balle, « ménagère » [Domestique en 1878] ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 7 janvier 1878 (Registre des actes de mariage de la commune de Lamballe, Année 1878, f° 4, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Erquy, Année 1881, f° 4, acte n° 5).

• Époux de Marie Françoise Jeanne HEURTEL, née le 16 octobre 1879 à Erquy, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 9 février 1908 (Registre des actes de naissance de la com-mune d’Erquy, Année 1879, f° 32, acte n° 59).

• Frère de Julien Eugène JÉHAN, né le 10 avril 1891 à Erquy (Registre des actes de naissance de la commune d’Erquy, Année 1851, f° 11, acte, n° 19), tué à l’ennemi le 15 novembre 1916 à Sailly-Saillisel (Somme) (Acte de décès transcrit le 22 janv. 1917 à Erquy). Caporal, 154e Régiment d’infanterie, classe 1911, n° 1.833 au recrutement de Saint-Brieuc

[Marin mis à la disposition du Ministère de la Guerre. Inscrit le 26 octobre au quartier de Saint-Brieuc, n° 34.114. Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 4 décembre 1920 (J.O. — Cahier spécial — 16 mai 1921, p. 1.674), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « JÉHAN (Julien-Eugène), mle Rt 34114, caporal : caporal d’une bravoure exemplaire, ayant un profond mépris du danger et conquis l’estime et l’admiration de tous par son courage et sa belle attitude au feu. Tombé glorieusement pour la France, le 15 novembre 1916, à Saillisel. Croix de guerre avec palme. » ]


— LANDOIS Olivier Marie, né le 1er juin 1882 à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-du-Nord — aujourd’ hui Côtes-d’Armor). Patron de doris, inscrit au quartier de Binic, n° 2.053 ; classe 1902, n° 1.862 au recru-tement de Saint-Brieuc.

• Fils de Samson LANDOIS, né vers 1843, tailleur de pierres, et de Marie Jeanne CANTELLEC, née vers 1844, « ménagère » (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Quay-Portrieux, Année 1882, f° 18, acte, n° 33).

• Époux d’Anne Marie BOTREL, née le 23 janvier 1891 à Binic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune de Binic, Année 1891, f° 4, acte, n° 5), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 18 décembre 1911 (Ibid.).


— LEHOERFF Emmanuel, né le 19 janvier 1899 au port de la Houle, commune de Cancale (Ille-et-Vilaine). Patron de doris, inscrit au quartier de Cancale, n° 6.248 ; classe 1919, n° 1.801 au recrute-ment de Saint-Malo.

• Fils d’Auguste Louis Eugène LEHOERFF, né le 30 avril 1857 à Cancale, marin, et de Marie Perrine LEHOERFF, née le 17 août 1862 à Cancale, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 9 novembre 1883 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1883, f° 16, acte, n° 29 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Cancale, Année 1899, f° 2, acte, n° 8).


— RENAULT Raphaël Joseph Pierre, né le 17 décembre 1900 à Saint-Méloir-des-Ondes (Ille-et-Vilaine). Novice, inscrit au quartier de Cancale, n° 351 ; classe 1920, n° 639 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de Joseph Marie RENAULT, né le 9 décembre 1873 à Meillac (Ille-et-Vilaine), « domestique la-boureur », et de Marie Charlotte JOUFFRIN, née le 13 septembre 1876 à Paris (XIIe Arr.), « domestique ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Saint-Méloir-des-Ondes, le 20 avril 1898 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, Année 1898, f° 4, acte, n° 5 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, Année 1900, f° 16, acte, n° 30).
Dernière modification par Rutilius le mer. août 02, 2023 10:21 pm, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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BRETAGNE — Trois-mâts — Armement Louis Girard (1914~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Distinctions posthumes

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (art. 2 ; J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575 et 13.576), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

J.O. 12-XII-1921 - 13.576 - .jpg
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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BRETAGNE — Trois-mâts — Armement Louis Girard (1914~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Bretagne — Trois-mâts — Armement Louis Girard (1914~1918).

Trois-mâts terre-neuvier lancé en 1914 par le chantier Crespeau-Legobien, de La Houle (Cancale, Ille-et-Vilaine), pour le compte de l’armement Louis Girard, de Cancale (– d° –). Attaché au port de Saint-Malo. Signal distinctif : H.N.P.G. Armé pour une première campagne de pêche à Terre-Neuve dès le mois de Mars de la même année ; capitaine J. RAOULT.

Caractéristiques générales. ― Jauge : 304 tx jb et 205,27 tx jn. Dimensions : 118.8 x 28.9 x 13.4 ft [35,96 x 8,53 x 3,96 m].

[Lloyd’s Register of shipping, 1915~1916, Sailing Vessels, n° 244, p. num. 79. ― Lloyd’s Register of shipping, 1917~1918, Sailing Vessels, n° 215, p. num. 75.]

_________________________________________________________________________________________


La Croix des Marins, n° 1.046, Dimanche 19 avril 1914, p. 3.

L.C.M. 19-IV-1914 -  .jpg
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Daniel.
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