SAINT PIERRE II Dragueur auxiliaire

olivier 12
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SAINT PIERRE II Dragueur auxiliaire

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

SAINT PIERRE II
Dragueur auxiliaire

Chalutier IMBRIN lancé en 1904 au chantier Mackie and Thomson à Govan (Ecosse)
235 t 416 cv 39 m x 6,7 m x 3,11 m

1914 SAINT PIERRE
1915 SAINT PIERRE II
2 Février 1915 En service dans la marine nationale
21 Janvier 1919 Réquisitionné à Fécamp
19/06/40 - 29 07/40 Réquisitionné à Bordeaux
Symbole de coque AD 363
14 Septembre 1940 saisi par les Allemands et affecté à la 44e flottille de chasseurs de mines.
26 Août 1944 Sabordé

Le 26 Août 1918, soit 26 ans jour pour jour avant son sabordage, SAINT PIERRE II avait recueilli près du cap Frehel deux survivants du vapeur suédois HELGE torpillé par l’UB 109. C’étaient le capitaine Janne GUDMUNDSON et le maître d’équipage BENGTSON qui avaient dérivé pendant 33 heures dans la baie de Saint Brieuc, accrochés à une épave.

Cdlt
olivier
Rutilius
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SAINT PIERRE II Dragueur auxiliaire

Message par Rutilius »

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Bonsoir à tous,

Saint-Pierre-II — Dragueur de mines auxiliaire, ex-chalutier fécampois Saint-Pierre, ex-Imbrim, imma-triculé F. 155.

Le chalutier Imbrim fut acquis en 1913 par la société en nom collectif Acher, Duhamel & Gournay, établie à Fécamp, au 26, Grand-Quai. Cette société d’armement fut constituée le 6 juin 1912 par :

René Henri Thomas ACHER ;
Sénateur Maurice DUHAMEL ;
Maurice René Albert GOURNAY.

Ayant prit la suite des affaires d’Alexandre JOLY, armateur qui était établi à Fécamp, quai Guy de Maupassant, elle fut dissoute le 15 novembre 1926.

[Jack DAUSSY : « Les chalutiers morutiers fécampois », Imp. L. Durand & Fils, Fécamp, 1991, p. 203.].

Cet armement possédait avant guerre un autre chalutier, qui fut également réquisitionné à Fécamp en Février 1915, le Saint-André (immatriculé F. 217), ex-Turenne (immatriculé B. 2), propriété de l’arma-teur boulonnais Théodore HURET. Rebaptisé Saint-André-II, il fut armé en dragueur de mines auxiliaire et affecté au port du Havre. Restitué à ses armateurs début 1919, il s’échoua le 16 juillet 1919 par brume épaisse à la Pointe du Diamant, sur la côte de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ce bâtiment était alors commandé par le capitaine Placide DAUSSY. (Ibid., p. 35 et 36).

V. le sujet qui s’y rapporte —> viewtopic.php?f=29&t=43710&p=339719&hil ... RE#p339719

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Le dragueur auxiliaire Saint-Pierre-II fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 2 février 1915 au 2 décembre 1915.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 764.].
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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