TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté de type 295 (1907~1925).

Rutilius
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TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté de type 295 (1907~1925).

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Bonsoir à tous,

Torpilleur 368 — Torpilleur numéroté de type 295 (1907~1925).

Le Torpilleur 368 fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

— du 2 août 1914 au 4 novembre 1916 ;
— du 5 janvier 1917 au 22 avril 1918 ;
— du 11 juillet 1918 au 1er septembre 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 771]

Du 27 décembre 1915 au 27 février 1916, il prit part à l’évacuation de l’Albanie et à l’occupation de Corfou (Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la Marine, Annexe I., Partie I., B. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté de type 295 (1907~1925).

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Bonsoir à tous,

Officier marinier du Torpilleur 368

— LEMONNIER Albert Alexandre Ferdinand Marie, né le 9 avril 1886 à Trélivan (Côtes-du-Nord — au-jourd’hui Côtes-d’Armor) et y domicilié, décédé à bord le 11 janvier 1919 par suite d’un suicide par arme à feu, Premier maître de manœuvre, inscrit au quartier de Dinan, n° 1.295 (Acte transcrit le 30 juill. 1919 à Trélivan). [Non déclaré « Mort pour la France »].

• Fils de Jean Baptiste LEMONNIER, né le 15 mai 1856 à Trélivan, cordonnier, et d’Eugénie Françoise LEBOURDAIS, née le 16 juillet 1853 à Trélivan, « ménagère », époux ayant contracté mariage à Trélivan, le 16 janvier 1882 (Registre des actes de mariage de la commune de Trélivan, année 1882, f° 2, acte n° 1. – Registre des actes de naissance de la commune de Trélivan, Année 1886, f° 5, acte n° 6).

[Classe 1906, n° 395 au recrutement de Saint-Brieuc~Dinan. Entré au service le 20 novembre 1906.

Par décision ministérielle du 31 décembre 1915 (J.O. 1er janv. 1916, p. 12), promu au grade de maître de ma-nœuvre à compter du 1er janvier 1916.

Par décision ministérielle du 3 juillet 1917 (J.O. 5 juill. 1917, p. 5.141), promu au grade de premier maître de manœuvre à compter du 1er juillet 1917.]
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté, type 295.

Message par Memgam »

Bonjour,

Torpilleur n° 368, construit à Toulon, lançé le 2/3/1907, essais le 7/12/1907, 24,89 noeuds;
337,87 tr/mn ; 357,44 kg/h/m2 ; 1680 kg/h.

2ème flottille de torpilleurs de la Méditerranée (Ajaccio, 1908/1911)
1ère flottille de torpilleurs de la Méditarranée (Toulon en 1912).
1915, Tarente
1916/1917, Corfou
1918, Bizerte
1920, chaudières retubées à Bizerte
T 368, garde-pêche
4/1925, Rayé.
8/1925, coque vendue à Bizerte.

Source : Henri Le Masson, Histoire du torpilleur en France, Académie de marine, 1967.

Cordialement.
Memgam
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Re: TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté, type 295.

Message par Memgam »

Bonjour,

Torpilleur n° 368, machine.

Source : Collectif, La guerre navale racontée par nos amiraux, tome IV, Monographies et tableaux tactiques, les machines et chaudières, ingénieur mécanicien en chef de 1ère classe, L. Jauch, page 243,
Librairie Schwarz.

Cordialement.

Image
Memgam
Michael Lowrey
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Re: TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté, type 295.

Message par Michael Lowrey »

Bonsoir à tous,

In his book Verschollen, Dwight Messimer mentions a Greek press account of an antisubmarine attack on August 8, 1916 six miles off Paxi (Paxoi) by "HMS 368." Could this have instead have been the French Torpilleur n° 368? If so, do French records provide more details of this action?

Best wishes,
Michael
olivier 12
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Re: TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté, type 295.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous, Bonjour Michael,

There is effectively a file concerning encounter with submarine by 368 on August 8th 1916 ( SSG 13 Dossier 1677 Microfilm 1 Mi 513) Same day, patrol boat MIQUELON met also with a submarine, but I don't know wether she was with 368.

I have not yet seen this microfilm in Vincennes. Maybe next September or October...

Best wishes

Olivier
olivier
olivier 12
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Re: TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté, type 295.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous, bonjour Michael,

Torpilleur 368

Rencontre avec un sous-marin le 8 Août 1916

Télégramme au CV Chef d’Etat Major de la 3e escadre intercepté par HELENE 8 Août 1916

« Passe Sud à SHAMROCK. Commandant torpilleur 368 a attaqué sous-marin suivant MIQUELON à la torpille automobile et à la grenade à 7,5 milles dans le S38W de Sybota vers 11h00. Supposé remontant surface 1 heure après l’attaque. Recherché. Rien vu. »

Télégramme du 8 Août intercepté par VERITE

VERITE a intercepté le même télégramme mais l’’a déchiffré d’une façon un peu différente. Voici le texte tel que nous l’avons lu.
« Passe Sud à SHAMROCK. Commandant torpilleur 368 à commandant base Corfou. Torpilleur 368 a attaqué sous-marin suivant MIQUELON à la torpille automobile et à la grenade à 7 milles S38W de Sybota vers 11h30. Suppose sous-marin touché, huile et air remontant à la surface une heure après l’attaque. Après 3 heures de recherche, rien vu. »

Note du CF FAURE, Commandant base navale de Corfou au VA commandant la 1ère Armée Navale

J’ai l’honneur de vous adresser les rapports des commandants du TORPILLEUR 368 et du MIQUELON, sur la rencontre d’un sous-marin à l’entrée des chenaux de Corfou.
Il semble certain, d’après les rapports écrits et verbaux qu’un sous-marin a été vu. Il est moins sûr qu’il ait été touché et détruit, bien que les rapports soient très affirmatifs. Je compte aller demain matin sur les lieux et voir si les déjections de mazout continuent, ce qui serait une preuve.

Deux avions sont sortis dès l’annonce de l’évènement à 18h05. Le C3 a exploré jusqu’à 30 milles dans le SW du cap Bianco sans rien apercevoir. Le C6 a été obligé de descendre à 18h25 entre les barrages et a été remorqué à Corfou.
J’ai donné aux dragueurs des instructions pour faire un dragage méticuleux des passes Sud, bien que les points donnés par MIQUELON et TORPILLEUR 368, évidemment approximatifs, mettent le sous-marin hors du chenal jusqu’à la limite des fonds de 100 m. De même, les avions ont mission de faire des reconnaissances soigneuses dans les passes Sud et leurs abords.

J’ai l’intention, si vous n’y voyez pas d’inconvénients, de faire pour le personnel du TORPILLEUR 368 les citations demandées par le commandant de groupe au titre de la Base. Si la perte du sous-marin devenait un fait acquis, cette citation pourrait être transformée en Citation à l’ordre de l’Armée Navale.

Note de l’EV STILL, Commandant des torpilleurs détachés à Corfou au CV FAURE

J’ai l’honneur de vous transmettre le rapport du 1er maître BISMES, commandant le torpilleur 368, relatif à son action contre un sous-marin le 8 Août 1916.
D’après cette relation, il y a tout lieu de croire que le sous-marin a été touché et coulé. Les gros échappements d’air constatés en paraissent une preuve très convaincante en raison de leur longue durée.
La manœuvre du torpilleur 368 a été parfaite de décision et de promptitude. Une grosse part du succès revient aussi au maître mécanicien qui, dès l’alerte est descendu dans la machine et a fait exécuter avec sang froid les ordres de la passerelle. Le commandant a fait usage de toutes les armes possibles, torpille d’étrave et grenades dont le bon fonctionnement prouve un entretien excellent de son matériel militaire.

En récompense de ces faits et des longs services rendus par le Torpilleur 368, déjà cité à l’Ordre du jour de la Division française de Brindisi, je vous demande une citation pour :

- Le torpilleur 368
- Le Premier maître pilote BISMES
- Le maître mécanicien ROPERS
- Le second maître patron LE GALL
- Le timonier réserviste FRANQUI (du WALDECK ROUSSEAU)
- Le quartier maître canonnier réserviste BERANGUIER

Je vous signale tout particulièrement le 1er maître Bismes, 26 ans de services, médaille militaire depuis 5 ans, titulaire de 4 propositions pour la Légion d’Honneur et je vous demande de vouloir bien proposer son inscription d’office au tableau de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Rapport de 1er maître BISMES, commandant du torpilleur 368

J’ai l’honneur de venir rendre compte de l’attaque qu’a effectué le torpilleur 368 contre un sous-marin ennemi dans la journée du 8 Août.

Vers 11h00, le torpilleur se trouvait aux environs de l’intersection des deux alignements du chenal de sécurité. A ce moment, un vapeur venant de l’Ouest et faisant route vers la passe est aperçu à l’horizon. Augmenté la vitesse à 16 nœuds pour aller à sa rencontre et le piloter.
En approchant, reconnu le MIQUELON. Sa route le fait passer au Nord du premier alignement du chenal en venant du large. Hissé signal NGS et venu de 90° environ sur la gauche pour aller prendre l’alignement. Le MIQUELON vient sur la droite pour se placer dans nos eaux. Il est 11h20.
A peine la manœuvre terminée, le MIQUELON nous attaque à bras. Avant que le signal ne soit commencé, le timonier du bord qui fait l’aperçu à l’attaque, me signale un sous-marin à tribord derrière le MIQUELON.
Me tournant vivement, je suis assez heureux pour voir le périscope émergeant d’environ 1 m dans une assez forte houle d’Ouest.
Le MIQUELON manœuvre et tire sur le sous-marin. Les deux chaudières étant allumées, les feux en pleine activité, pris la vitesse maximum. Venu sur la droite le plus rapidement possible sans perdre de vue l’endroit où se trouve le sous-marin. La torpille avant, toujours prête à être lancée, est parée, capot ouvert et l’homme chargé des mines est à son poste.

Une minute s’est à peine écoulée, le temps d’abattre de 180° à toute vitesse, que je vois nettement le sillage du sous-marin. Quoique la position ne soit pas très favorable, je ne veux pas prendre du champ, de peur de perdre de vue le sous-marin et son sillage. Lorsque mon cap arrive sur le sillage du sous-marin, et quoique je ne voie plus le périscope, je lance la torpille avant réglée à 9 m et vitesse maximum. Lancement sans résultat. Je continue à courir à cette route et dans le sillage même très visible du sous-marin qui faisait route au NW. Lorsque je l’ai légèrement dépassé, 15 minutes après le lancement de la torpille, je fais mouiller la grenade qui a bien fonctionné. Viré de bord après l’explosion, pour me trouver en position d’attaque dans le cas où le sous-marin viendrait en surface.
Les hommes ayant leur poste de combat à l’arrière et le patron m’affirment qu’ils ont vu le sous-marin dans les remous de l’explosion. Ne voyant plus rien, fait des ronds à toute vitesse autour du lieu de l’explosion, afin de pouvoir attaquer une deuxième fois si le cas se présente.

Après 20 minutes de recherche environ, revenu au point de départ à l’endroit marqué par de l’huile qui est à la surface pour recommencer l’exploration. Ces taches d’huile épaisses, qui pouvaient être du mazout, s’étendent sur une circonférence de 200 m de diamètre. Aux environs du centre, de gros échappements d’air viennent crever à la surface pendant plus d’une heure. Ceci m’amène à croire que le sous-marin a été touché et coulé. Le point est à 7,5 milles dans le S38W du phare de Sivota.

Fait avec le MIQUELON une recherche minutieuse jusqu’à 3 ou 4 milles du lieu de l’explosion sans rien apercevoir.
Le MIQUELON faisait route pour rentrer. Fait route pour venir rendre compte au commandant de la base par l’intermédiaire du chalutier arraisonneur. Repris aussitôt les recherches jusqu’à la nuit sans plus de résultat.
Vers 18h45, l’avion est venu explorer, mais ne m’a rien signalé.

Je suis heureux, Commandant, de vous signaler le dévouement de tout l’équipage, en particulier celui du maître mécanicien Ropers et du patron Le Gall qui a lui-même lancé la grenade.
Grâce à eux, toutes les manœuvres ont pu être exécutées rapidement.

Ci-joint le croquis représentant la position respective de chaque bâtiment quand le sous-marin a été aperçu.

Image

Rapport du 1ermaître de manœuvre FREDENUCCI commandant le MIQUELON au CF FAURE

Le MIQUELON, parti d’Argostoli le 7 Août à 18h00 se trouvait le 8 Août à 10h12 à 3,3 milles dans le Sud du cap Arkodilla et allait s’engager dans le chenal de sécurité qui mène à Corfou.

Le torpilleur 368 chargé de la surveillance de ce chenal fait route sur nous et nous signale de le suivre par signal NGS du code. Quelques secondes plus tard, je crois apercevoir un périscope à 1 mille environ par le travers tribord, mais l’apparition est si courte et l’esprit tendu croit si souvent à la vue d’un périscope que je me contente de redoubler d’attention. Le même fait aussi rapide se reproduit quelques minutes après alors que nous sommes à 3 milles du cap Sivota. Je mets au poste de combat et fait signaler à bras au torpilleur que nous avons quelque chose de suspect par tribord.

Le timonier est occupé à transmettre le signal lorsque le périscope se montre cette fois plus longuement à ½ mille de nous. Son sillage est très net.
Je fais ouvrir le feu et mettre le cap sur lui, machine en avant le plus rapidement possible à 8 nœuds.

Mais le sous-marin a vu la manœuvre. Le périscope disparaît et ne se montre que quelque temps après par tribord arrière. Nous nous dirigeons à nouveau sur lui et recommençons à tirer.
Le torpilleur, aussitôt le signal reçu, fait demi tour à toute vitesse et s’élance dans les traces du sous-marin qui ne se montre que très rarement et dont il est par suite très difficile de suivre les déplacements. Néanmoins, notre tir donne de bonnes indications au 368 qui lance une de ses grenades Guiraud. On perd toute trace du sous-marin, mais un corps brillant est aperçu à ½ mille de nous. Je fais ouvrir le feu, pensant que cet objet n’est autre chose que la partie supérieure du kiosque du sous-marin, et me dirige sur lui.
Le 368 nous signale : « Prenez garde. Vous avez une torpille en surface par bâbord. » Cette torpille, je ne l’ai vu lancer ni par le sous-marin, ni par le torpilleur et c’est précisément l’objet vers lequel je me dirigeais. Je pense qu’un de nos obus l’a touchée. En tous cas, on ne la revoit plus.

A 11h00, le 368 nous signale à bras qu’il croit le sous-marin coulé. Des bulles d’air et de l’huile montent en surface.
A 11h10, il demande à bras : « Voulez-vous qu’on vous pilote pour rentrer ? » Je réponds : « Ce n’est pas utile » puis fais le signal : « Ne vaudrait-il pas mieux que nous restions encore quelque temps sur les lieux ? » Je pense en effet que les bulles d’air et l’huile ne sont pas des preuves suffisantes pour attester du naufrage du sous-marin.

Le 368 répond : « Oui, moi je reste. Nous irons ensuite au chalutier. »
Jusqu’à midi nous croisons sans rien apercevoir. Je décide alors de rentrer dans Corfou où nous mouillons à 16h15.
Le torpilleur a eu une conduite admirable tant au point de vue du courage qu’au point de vue de l’habileté. L’équipage du MIQUELON s’est une fois de plus montré digne du grand honneur que lui a accordé Monsieur le Ministre de la Marine en le citant à l’Ordre de l’Armée.

Le sous-marin attaqué

N’est pas, semble-t-il, véritablement identifié.
Mais on note qu’un sous-marin allemand a disparu sans laisser de traces après le 4 Août 1916 alors qu’il allait de Cattaro à Constantinople. Il s’agit de l’UB 44 de l’Oblt z/s Franz WÄGER. Il n’avait coulé qu’un seul navire, le vapeur anglais MOERIS, le 30 Juin 1916, au large de la Crète.
Parti donc de Kotor le 4 Août, il pouvait fort bien se trouver le 8 en reconnaissance aux abords de Corfou, juste au Nord de la petite île de Paxos.

C’est très certainement ce sous-marin qui a croisé la route du torpilleur 368 et du MIQUELON et n’a pas survécu à la rencontre. Selon la position donnée, il aurait coulé par des fonds de 50 à 100 m.
C’est en tous cas l’avis d’un officier de marine non identifié qui, sans doute quelques années plus tard, a inscrit manuellement sur la couverture du dossier concernant cette affaire
(Détruisent le sous-marin, probablement UB 44)

Toutefois, le site uboat.net signale simplement la disparition du sous-marin avec ses 19 hommes d’équipage, sans relier aucunement cette disparition à l’attaque rapportée par le torpilleur et le vapeur français.

Cdlt
olivier
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Gastolli
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Re: TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté, type 295.

Message par Gastolli »

Until right now I just knew the incident occured, but no details. UB 44 always was the U-Boat I was thinking of. We will have no proof of an sinking of course (until an wreck will be found), but at least the attack against UB 44 is very likely.

Oliver
Rutilius
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TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté de type 295 (1907~1925).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


Le commandant du Torpilleur 368 en 1916


— BISMES André, né le 20 mai 1873 à Belfort-en-Quercy (Lot) (Registre des actes de naissance de la commune de Belfort-en-Quercy, Année 1873, f° 5, acte n° 19.), disparu en mer avec le cargo minéralier Vidauban, de la Compagnie maritime nationale, présumé disparu corps et biens depuis le 13 mars 1920 dans la traversée de Béni-Saf (Algérie) à Marseille — alors second capitaine de ce bâtiment. Maître prin-cipal patron pilote, inscrit le 13 octobre 1900 au quartier maritime de Toulon, f° et n° 4.423 [Lors de son décès, inscrit audit quartier, n° 65] ; classe 1893, n° 871 au recrutement de Montauban.

• Fils de Guillaume BISMES, né le 7 mars 1844 à Belfort-en-Quercy (Registre des actes de naissance de la commune de Belfort-en-Quercy, Année 1844, f° 4, acte n° 11.), cordonnier [Facteur rural en 1899], et de Marie FAURÈS, née vers 1855 à Montalzat (Tarn-et-Garonne), sans profession, son épouse.

• Époux de Joséphine Angèle POURRIÈRE, née le 6 octobre 1868 à Aups (Var), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 29 avril 1899 (Registre des actes de mariage de la commune d’Aups, Année 1899, f° 6, acte n° 5.).

Fille de François Nestor Babylas POURRIÈRE, né le 22 mai 1836 à Moustiers (Basses-Alpes — aujour-d’hui Alpes-de-Haute-Provence) (Registre des actes de naissance de la commune de Moustiers, Année 1836, f° 8, acte n° 25.), décédé le 4 décembre 1872 à Aups, cordier, et d’Euphrasine Thérèse AS-TROIN, née le 23 mai 1835 à Ampus (Var) (Registre des actes de naissance de la commune d’Aups, An-née 1835, f° 6, acte n° 19.), épicière.

**********

Engagé le 31 janvier 1890 à la mairie de Toulon au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte ; arrivé au corps le 1er février 1900 ; apprenti marin le même jour, matricule n° 28.911 – 5. Matelot de 3e classe le 19 mai 1891. Timonier breveté le 12 septembre 1891. Matelot de 2e classe le 19 novembre 1891. Matelot de 1re classe le 1er octobre 1892. Quartier-maître patron pilote de torpilleur de 2e classe le 12 septembre 1895.

Rengagé pour trois ans avec prime le 1er décembre 1896 à compter du 1er décembre 1897.

... / ...

Par décision ministérielle du 28 janvier 1904 (J.O. 29 janv. 1904, p. 727 et 728), promu au grade de pre-mier maître patron pilote de 2e classe à compter du 1er février 1904. Par décision ministérielle du 25 août 1905 (J.O. 27 août 1905, p. 5.207), promu à la 1re classe de son grade à compter du 1er juillet 1905.

Par décision ministérielle du 18 décembre 1912 (J.O. 19 déc. 1912, p. 10.600), nommé au comman-dement d’un torpilleur, dans la Division des écoles de la Méditerranée, à compter du 1er janvier 1913.

Distinctions honorifiques

□ Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 1912 (J.O. 13 juill. 1912, p. 6.227 et 6.230), lui fut conférée la Médaille militaire dans les termes suivants : « Bismes (André), premier maî-tre patron pilote ; 22 ans 5 mois de services, dont 20 ans 8 mois à la mer. Deux témoignages officiels de satisfaction. »

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 29 décembre 1917 (J.O. 1er janv. 1918, p. 81), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.
Dernière modification par Rutilius le jeu. mai 11, 2023 8:56 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Michael Lowrey
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Re: TORPILLEUR 368 — Torpilleur numéroté, type 295.

Message par Michael Lowrey »

Bonjour à tous, Bonjour Olivier,

First of all, thanks for getting a hold of these documents. Like Oliver, I've never come across any details of this action. It's not mentioned in any of the usual sources, including Spindler or Robert Grant's various books. The mention in Dwight Messimer's book is the first I had seen of it, and many of the details aren't correct.

Based upon the methodology I'm using in the book I'm writing on WWI U-boat losses, it's "possible" UB 44 was sunk in this attack. Oil and air with nothing more is not, as the Royal Navy warns, that strong proof that submarine was destroyed.

Best wishes,
Michael
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