SAUTERELLE - Patrouilleur auxiliaire, ex baleinier norvégien Durbana

Memgam
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Re: SAUTERELLE - Patrouilleur auxiliaire, ex baleinier norvégien Durbana

Message par Memgam »

Bonjour,

Sauterelle, ex Durbana, baleinier norvégien, construit en 1911 par Kaldnaes Patentslip & Mek. Vaerksted à Tönsberg, n° 16.
135 tjb, 29,10 x 5,65 x 3,95 m, une machine à triple expansion, 350 cv, 11 noeuds.

4/4/1916 acheté par la Marine française, devient Sauterelle, service à Saint-Nazaire.
5/4/1919, vente.
En 1930, indicatif ODNL, Bordagain, ex Sauterelle, immatriculé à Dieppe, armateurs Planchat & Jacquemard.
1939, A.H. Both (Lloyd's).

..."et quatre baleiniers, Sauterelle, Bouvreuil, Papillon et Rossignol, coquilles de noix tenant bien la mer vent debout, mais donnant des roulis inquiétants avec la grosse mer de l'arrière, comme le montra, cet hiver l'exemple du Fantasque, du même type, roulé par une lame au large de la pointe de Chassiron et disparu avec tout son équipage"…page 71.
"Le premier maître Bruxelles, commandant la Sauterelle, est l'expression même du devoir, et surmonte les défaillances passagères d'une santé délicate par une calme et imperturbable énergie sous laquelle il dissimule les fatigues d'un métier épuisant. Petit et débile, d'une tenue toujours irréprochable, il ne laisse jamais échapper une plainte, et ce n'est que lorsqu'il prendra prématurément sa retraite, terrassé par une grave affection de l'estomac à la fin de son commandement, que j'apprendrai les souffrances continuelles qu'il aura supportées pendant dix-huit mois d'une vie exténuante."..p. 74
.." Le Baigorry a ainsi payé cher l'imprudence qu'il avait commise en s'écartant volontairement du convoi à la faveur de la nuit ; l'Hirondelle, au contraire, a été atteinte par une torpille, bien qu'elle fut encadrée à moins de 500 mètres de part et d'autre par une vedette et par la Sauterelle, que j'avais envoyée pour renforcer l'escorte, et qui recueillit les 32 hommes de l'équipage." (25 avril 1917).
.."Une heure plus tard, l'auteur du méfait attaquait au canon un superbe schooner américain à cinq mâts, l'Harwwod Palmer dont l'équipage évacuait dans la vedette automobile du navire. Heureusement, la scène avait été vue par le Cobra, qui mettait en fuite le sous-marin et ramenait l'équipage à bord. Mais, la coque criblée de projectiles, le voilier commençait à couler devant le bourg de Batz où il avait mouillé et, malgré les efforts de la Flandre et de la Sauterelle, accourues à son aide, il s'échouait devant la pointe du Croisic, en un endroit où il n'est pas possible de le retirer"..p. 107.(23 mai 1917).
N.B. Pour l'Harwood Palmer, voir le sujet Cobra dans le forum. Idem pour Baigorry.

Source : Registre n° 274, Bureau Veritas 1930.
Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean Labayle-Couhat, French warships of world war II, Ian Allan 1974.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II, 1870-2006, Rezotel-Maury, 2005.
Marcel Rondeleux, L'apogée de la guerre sous-marine, 1917-1918, Les éditions de France, 1937. extraits.

Cordialement.
Memgam
kgvm
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Re: SAUTERELLE - Patrouilleur auxiliaire, ex baleinier norvégien Durbana

Message par kgvm »

"1939, A.H. Both (Lloyd's)"??
Mais selon Lloyd's Register 1937 dépecé:
http://www.plimsollshipdata.org/pdffile ... 7a0131.pdf
Rutilius
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SAUTERELLE ― Patrouilleur, ex baleinier norvégien Durbana.

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Sauterelle ― Patrouilleur, ex-baleinier norvégien Durbana (1915~1919).

Le patrouilleur Sauterelle ― ex-baleinier norvégien Durbana ― fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 5 mai 1916 au 5 septembre 1918.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 765.].

Avec 17 autres patrouilleurs de type « baleinier », il fut mis en vente par le Sous-secrétariat à la liqui-dation des stocks le 5 avril 1919 dans les locaux de la Préfecture maritime de Rochefort selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées. Il était alors visible à quai à Lorient.

Journal officiel du 25 mars 1919, p. 3.100.

Image
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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SAUTERELLE ― Patrouilleur, ex baleinier norvégien Durbana.

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

■ Historique.

— 27 mai 1917 : Tente vainement de remorquer le schooner américain Harwood-Palmer, qui avait été mouillé par son équipage face à la plage Valentin de Batz-sur-Mer, après avoir été attaqué au canon le 23 mai par le sous-marin allemand UC-21 (Oberleutnant zur See Reinhold SALTZWEDEL), à 6 milles dans le S.-W. du plateau de La Banche, par 47° 16’ N. et 2° 30’ W., alors qu’il allait de Boston à Saint-Nazaire avec un chargement de barres d’acier, ayant été affrété par l’État français pour cette traversée.

—> viewtopic.php?f=29&t=44563

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— 6 juin 1917 : Recueille 23 hommes d’équipage du cargo Saint-Éloi — dont le capitaine, Louis Joseph Marie PRIGENT —, bâtiment de la Société anonyme des hauts fourneaux, forges et aciéries de Denain et d’Anzin, torpillé le même jour à 0 h. 40 au large de l’Île d’Yeu par le sous-marin allemand UC-72 (Oberleutnant zur See Ernst VOIGT), à 3 milles dans le S. 10 W. de la pointe des Corbeaux (Île d’Yeu), alors qu’il allait de Bilbao (Espagne) à Lorient avec un chargement de minerai de fer.

—> viewtopic.php?f=29&t=46644&p=497865#p497865


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— 28 juin 1917 : Recueille les rescapés du naufrage du cargo Marne-I — dont le capitaine, Jérôme Georges Léon CHÂTEAUVIEUX —, bâtiment propriété de la société anonyme dite « Compagnie de navigation d’Orbigny », torpillé le même jour, à 22 h. 45, par le sous-marin allemand UC-71(Oberleutnant zur See Reinhold SALTZWEDEL), par 47° 00’ N. et 2° 34’ W., alors qu’il allait de Sunderland (Comté de Tyne and Wear, Royaume-Uni) à Bordeaux avec un chargement 6.379 t de charbon.

—> viewtopic.php?f=29&t=43293&p=329567#p329567


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— 21 décembre 1917 : Recueille 43 hommes d’équipage — dont le capitaine Antonio LOPES — du cargo portugais Bao-Vista, torpillé le même jour à 1 h. 15 par le sous-marin allemand U-89 (Kapitänleutnant August MILDENBERGER) à environ 4 milles dans le Sud du sémaphore de Saint-Sauveur (Île d’Yeu), alors qu’il allait de Bordeaux à Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un chargement de 3.000 t. de poteaux de mine et de 25 t. de liège réparties en 1.043 colis.

Le cargo demeurant néanmoins à flot, le prend en remorque en direction du grand phare de l’Île d’Yeu, afin de l’échouer sur la côte. Mais à 2 h. 20, le bâtiment est à nouveau atteint par une torpille et coule par l’avant en quelques minutes.

Ayant ensuite aperçu le sous-marin à deux reprises, ouvre le feu avec sa pièce de 65 mm avant, mais, chaque fois, le sous-marin attaquant plonge aussitôt.

Débarque le même jour, à 12 h. 30, à Saint-Nazaire les 43 naufragés, plus un autre qui lui avait été remis le patrouilleur Albatros-III, autre bâtiment qui assurait la protection du convoi.

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Association Nord Gascogne Épaves subaquatiques (A.N.G.E.S.) : « Naufrages autour de l’Île d’Yeu. La première guerre mondiale », Geste Éditions, La Crèche (Deux-Sèvres), 2015, 174 pages — nombreuses photographies sous-marines d’épaves.

Transcription du facsimile du rapport de mer du premier maître pilote Ernest Louis BRUXELLES, publié page 117 de cet ouvrage, au soutien de développements consacrés à l’épave du Boa-Vista.

**********

Le Premier maître pilote Bruxelles, commandant la Sauterelle,
à Monsieur le Capitaine de frégate, Commandant la 4e Escadrille de patrouille de Saint-Nazaire

Commandant,

Je vous rends compte des événements survenus dans le convoi La Pallice~Quiberon, dans le courant de la nuit du 21 décembre 1917.

Le convoi se composait de six vapeurs, deux venant de La Pallice et deux du Verdon. A 1 h. 15, le 21 décembre, par beau temps d’amont, petite brise d’E.N.-E., visibilité moyenne, étant à environ 4 milles dans le Sud du sémaphore de Saint-Sauveur (Île d’Yeu), une forte explosion, accompagnée d’une gerbe d’eau et de fumée, se produit à bord du vapeur portugais Boa Vista, de 7.500 tonneaux (propriété de l’État portugais), venant de Bordeaux avec un chargement de 6.000 tonnes de poteaux de mine et liège, à destination de Cardiff, occupant dans le convoi le poste n° 5 (l’avant-dernier). La Sauterelle se trouve à ce moment à 300 mètres environ à bâbord et par le travers du bâtiment de queue (poste pris à minuit après le coucher de la lune) ; je mets aussitôt le cap vers le vapeur torpillé, explorant l’horizon avec le projecteur, pendant que la seconde bordée monte en toute hâte et complète l’armement des pièces ; l’éclairage du projecteur ne donnant aucun résultat pour la découverte de l’ennemi, gênant au contraire pour la manœuvre, je fais éteindre ce dernier et reste auprès du bâtiment torpillé pour recueillir l’équipage qui, à ce moment, descend les embarcations et vient à bord, après avoir eu largement le temps d’exécuter cette manœuvre, le bâtiment n’ayant nullement l’apparence d’être sur le point de couler. A 1 h. 15, envoyé un "allo" à Lorient. Recueilli 43 hommes, l’Albatros-III arrive sur les lieux et repêche un naufragé tombé à l’eau (au total, 44 hommes sauvés). Je rends compte verbalement à mon chef de groupe (Albatros-III) de ce qui vient de sa passer, et ce dernier fait ensuite route dans la direction du convoi pour continuer d’en assurer l’escorte. Je prends ensuite à la remorque les deux embarcations du vapeur naufragé et continue à tourner autour dudit vapeur qui semble bien jusqu’ici vouloir rester à flot, l’avant légèrement enfoncé dans l’eau, la torpille l’ayant frappé à tribord et un peu sur l’avant de la passerelle.

A 2 h. 20, ayant le cap vers le N. 30 E. sur le grand phare de l’île d’Yeu, l’épave à bâbord par le travers à environ 200 m, le canonnier du gaillard aperçoit droit devant, en même temps que les hommes de la passerelle, le kiosque d’un sous-marin (distance quatre ou cinq cents mètres environ) ; une torpille est lancée par ce dernier et va frapper le vapeur naufragé à tribord et environ vers le milieu ; la machine de la Sauterelle est en même temps lancée à toute vitesse ; le feu de la pièce de 65 mm avant est aussitôt ouvert et le coup va tomber, d’après les renseignements du matelot canonnier, près et à droite du but visé ; de la passerelle, rien n’a pu être observé à cause du feu et de la fumée produits par le tir ; quelques secondes s’écoulent, l’éclaircie se fait, mais le sous-marin a disparu, laissant après lui une légère odeur de pétrole, et, sur l’eau, une légère trace de son passage, sans qu’on puisse en déterminer la direction.

A 2 h. 25, envoyé un "allo" à Rochefort. Continué à explorer les alentours de l’épave qui, par l’effet de la seconde torpille, coule de l’avant ; l’arrière, dans une position presque verticale, n’émerge plus que de quelques mètres au dessus de l’eau pour disparaître totalement un peu plus tard.

A 2 h. 45, étant à ce moment à quelques centaines de mètres dans l’Ouest de l’épave et ayant le cap à l’O.S.-O., j’aperçus de la passerelle, à environ 600 mètres et à une vingtaine de degrés sur l’avant du travers bâbord et à fleur d’eau, le sous-marin présentant à peu près son travers (trop peu visible pour être identifié) ; le feu est aussitôt ouvert avec la pièce avant, qui tire quatre coups. D’après le matelot canonnier, le premier coup a été long, le deuxième court ; les points de chute des troisième et quatrième coups n’ont pas été vus. Entre temps, la pièce arrière tirait deux coups dans la direction du sous-marin qui a disparu après le troisième coup de canon selon les renseignements donnés par le matelot canonnier de la pièce avant, car, de la passerelle, il était impossible de voir quoi que ce soit à cause de la lueur produite par la poudre. Le tir a duré environ une minute.

Exploré à nouveau les mêmes parages pendant une vingtaine de minutes n’apercevant plus ni épave ni ennemi ; avec les embarcation du Boa-Vista à la remorque, ai fait route sur les Cardinaux pour rejoindre ensuite Port-Haliguen, y déposer les naufragés et continuer le service des convois.

Rendu ensuite compte par télégramme aux autorités compétentes des événements passés dans le cours de la nuit.

A 7 h. 50, reçu ordre du commandant de la 4e Escadrille de débarquer les naufragés à Saint-Nazaire ; fait route pour l’endroit désigné ; à 10 heures, en cours de route, communiqué avec l’Albatros-III, qui me remet le rescapé du Boa-Vista repêché par lui sur les lieux du sinistre.

Rentré à Saint-Nazaire à 12 h. 30 et, après ordre, débarqué sous la direction d’un enseigne de vaisseau les 44 naufragés.

Remisé près de la porte de l’ancienne écluse deux embarcations provenant du Boa-Vista.

Bord, le 21 décembre 1917,

Le Premier maître, Commandant,
Signé : Bruxelles.

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Boa-Vista — Cargo lancé le 3 août 1901 sous le nom de Theodor Wille par le chantier Thomas Turnbull & Sons, de Whitby (Yorkshire du Nord, Royaume-Uni) pour le compte de l’armement Heinrich Diederichsen, de Kiel (Allemagne) ; n° de chantier, 144. Arrivé à São Vicente (Cap Vert, Portugal) le 8 août 1914, s’y trouve interné. Saisi par l’État portugais en Février 1916, est alors attribué à la société d’armement Transportes Maritimos do Estado, de Lisbonne, qui le renomme Boa-Vista.

Caractéristiques : Jauge brute, 3.667 t. ; dimensions : 107 x 13,4 x 6,3 m ; machine à triple expansion d’une puissance de 282 n.h.p. ; une hélice ; une cheminée ; vitesse, 8 nœuds.

Le 21 décembre 1917, à 1 h. 15, alors qu’il allait de Bordeaux à Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un chargement de 3.000 t. de poteaux de mine et de 25 t. de liège réparties en 1.043 colis, étant convoyé avec cinq autres navires par les patrouilleurs français Sauterelle (Premier maître pilote Ernest Louis BRUXELLES) et Albatros-III, est torpillé une première fois par le sous-marin allemand U-89 (Kapitänleutnant August MILDENBERGER) à environ 4 milles dans le Sud du sémaphore de Saint-Sauveur (Île d’Yeu). Demeurant néanmoins à flot, l’avant légèrement enfoncé dans l’eau, est remorqué vers la côte par la Sauterelle, tandis que l’Albatros-III reprend l’escorte du convoi. A 2 h. 20, alors que les deux navires font route cap au N. 30 E. vers le grand phare de l’Île d’Yeu, est atteint à tribord par une seconde torpille et coule par l’avant en quelques minutes.

Peu après le premier torpillage, 43 hommes, dont le capitaine Antonio LOPES, avaient été recueillis dans deux embarcations par la Sauterelle ; un autre fut repêché par l’Albatros-III qui le remit plus tard à la Sauterelle. Tous les naufragés furent débarqués à Saint-Nazaire le même jour, à 12 h. 30. Deux marins disparurent, victimes du chavirage de l’embarcation dans laquelle ils avaient pris place.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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SAUTERELLE ― Patrouilleur, ex baleinier norvégien Durbana.

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Le commandant du patrouilleur Sauterelle en 1917


— BRUXELLES Ernest Louis, né le 11 mars 1872 à Marck (Pas-de-Calais) et y décédé, le 15 mars 1962 (Registre des actes de naissance de la commune de Marck, Année 1872, f° 6, acte n° 19).

• Fils de Pierre François BRUXELLES, né le 5 décembre 1827 à Marck, marin, et de Rosalie Lucie AGNÉRAY, née le 5 février 1827 à Marck, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 5 juin 1850.

• Époux d’Eugénie Émilie PRIN, née le 16 octobre 1880 à Moulineaux (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) (Registre des actes d’état civil de la commune de Moulineaux, Année 1880, f° 9, acte n° 14), avec laquelle il avait contracté mariage à Brest (Finistère), le 20 mars 1905 (Registre des actes de mariage de la ville de Brest, Année 1905, f° 60, acte n° 117).

Fille d’Isidore PRIN, né le 20 septembre 1853 à Nailly (Yonne), charron, et d’Anastasie Maria PICARD, née le 1er mars 1851 à Grainville-la-Teinturière (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), « s’occupant des soins du ménage » [Journalière en 1885] ; légitimée par le mariage de ses parents, célébré à Dieppe (– d° –), le 8 avril 1885 (Registre des actes de mariage de la ville de Dieppe, Année 1905, f° 48, acte n° 47). En 1905, époux domiciliés à Nailly.

Carrière militaire et civile

Inscrit au quartier de Calais, n° 1.021 ; classe 1892, n° 1.021 au recrutement de Saint-Omer.

Par décision ministérielle du 27 août 1901 (J.O. 28 août 1901, p. 5.604), inscrit sur la liste d’admissibilité au grade de pilote de la flotte de 2e classe, étant classé 11e sur une liste de 16 inscrits. Alors pilote de 3e classe.

Par décision ministérielle du 13 juillet 1904 (J.O. 14 juill. 1904, p. 4.380 et 4.382), promu au grade de pilote de la flotte de 2e classe à compter du 14 juillet 1904.

En 1905, affecté à la 1re Flottille de torpilleurs de la Manche.

Par décision ministérielle du 3 juillet 1909 (J.O. 4 juill. 1909, p. 7.286), promu au grade de premier maître pilote à compter du 1er juillet 1909.

En Février 1912, destiné à l’aviso de 2e classe Ibis (J.O. 15 févr. 1912, p. 1.481 — Liste de destinations).

En Juillet 1914, destiné à l’aviso de 2e classe Chamois, à Dunkerque, et ce à compter du 10 août 1914 (J.O. 17 juill. 1914, p. 6.423 — Liste de destinations).

Par décision ministérielle du 4 juillet 1918 (J.O. 5 juill. 1918, p. 5.831), promu au grade de maître principal pilote à compter du 1er juillet 1918.

Par arrêté du Ministre des Travaux publics, des Transports et de la Marine marchande en date du 2 décembre 1919 (J.O. 3 déc. 1919, p. 13.870), nommé maître de port de 4e classe à compter du 16 décembre 1919. En cette qualité, affecté au service du port de Boulogne-sur-Mer.

Distinctions honorifiques

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 16 mars 1915 (J.O. 18 mars 1915, p. 1.432), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire (Rang du 1er mars 1915).

□ Par décret du Président de la République en date du 29 novembre 1920 (J.O. 2 déc. 1920, p. 19.677), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

BRUXELLES (E.-L.) - L.H. - .jpg
BRUXELLES (E.-L.) - L.H. - .jpg (25.87 Kio) Consulté 1139 fois
Par décret du 17 septembre 1921 (J.O. 21 sept. 1921, p. 10.855), admis au traitement afférent à ce grade à compter du 21 avril 1921.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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markab
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Re: SAUTERELLE - Patrouilleur auxiliaire, ex baleinier norvégien Durbana

Message par markab »

Bonjour,

L'annonce de la vente du baleinier SAUTERELLE publiée dans le journal "Le Réveil Populaire" du 5 avril 1919 (Gallica) :

SAUTERELLE Le Reveil Populaire 1919-04-05.jpg
SAUTERELLE Le Reveil Populaire 1919-04-05.jpg (202.18 Kio) Consulté 209 fois

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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