ÉCLAIR — Trois-mâts goélette — Armement ...

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Éclair — Trois-mâts goélette — Armement ...

Présumé disparu corps et biens depuis le 16 février 1915.


• Journal officiel du 12 avril 1917, p. 2.868.




V. Jug. Trib. civ. Saint-Malo, 11 octobre 1917.

[kgvm]

Il y existait un voilier "Éclair" de 145 tjb, 115 tjn, construit en 1892 (Lloyd's Register of Ships 1913/14, mais manquant en 1920/21).

[Rutilius]

[Message supprimé]

[Memgam]

Bonjour,

Il peut s'agir aussi de la goélette Eclair, construite par Ecolin à Dunkerque, immatriculée à Dunkerque mais ayant pour propriétaire Denoël à Hennebont et dont la dernière visite du BV a eu lieu à Brest.
Eclair 109 tjb, 83 tjn, 27,53 x 6,88 x 3,17 m. patron Hervis en 1912.

Cordialement.

[kgvm]

Memgam, vous avez le date de construction?

[Memgam]

Bonjour,

A l'attention de kgvm,

Pardon pour cet oubli, la date de construction de l'Eclair (goélette de 109 tjb) est 1903.

Cordialement.

[kgvm]

Merci, Memgam.

[Memgam]

Bonjour,

Il y a peut-être un troisième Eclair en lice :

Eclair, goélette de Saint-Malo, de 170 t construite à Dunkerque en 1902, armateur J. Dubois,

Source : Louis Lacroix, Les écraseurs de crabes sur les derniers voiliers caboteurs, Aux portes du Large, 1947.

Cordialement.

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Un indice : le dernier port d’armement du trois-mâts goélette Éclair était Saint-Malo, puisque le jugement déclarant constant le décès des membres d’équipage de ce bâtiment fut rendu le 11 octobre 1917 par le Tribunal civil de cette ville, saisi par le procureur général près la Cour d’appel de Rennes en application des articles 88 et 90 du Code civil alors en vigueur :

Art. 88. — En cas de présomption de perte totale d’un bâtiment ou de disparition d’une partie de l’équipage ou des passagers, s’il n’a pas été possible de dresser les procès-verbaux de disparition prévus à l’article précédent, il sera rendu par le ministre de la Marine, après une enquête administrative et sans formes spéciales, une décision déclarant la présomption de perte du bâtiment ou la disparition de tout ou partie de l’équipage ou des passagers.

Art. 90. — Le ministre de la Marine pourra transmettre une copie de ces procès-verbaux ou de ces décisions au procureur général du ressort dans lequel se trouve le tribunal soit du dernier domicile du défunt, soit du port d’armement du bâtiment, soit enfin du lieu du décès, et requérir ce magistrat de poursuivre d’office la constatation judicaire des décès.

Ceux-ci pourront être déclarés constants par un jugement collectif rendu par le tribunal du port d’arme-ment, lorsqu’il s’agira de personnes disparues dans un même accident.

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Marins disparus en mer avec la goélette Éclair après
son départ de Swansea, le 16 février 1915

[Jugement du Tribunal civil de 1re instance de Saint-Malo, 11 octobre 1917, transcrit à Saint-Malo le 5 décembre 1917 : Registre des actes de décès de la ville de Saint-Malo, Année 1917, f° 36, acte n° 211]

[4]

― LE GARS Yves, né le 17 octobre 1878 à Ploudalmézeau (Finistère) et y domicilié. Capitaine, maître au cabotage inscrit au quartier du Conquet, n° 7.275 ; classe 1898, n° 1.113 au recrutement de Brest.

• Fils de Francis Marie LE GARS, né vers 1853, et de Marie Françoise LE VERN, née vers 1856, son épouse.

• Époux de Marie Olive LE VERN, née le 27 juin 1873 à Ploudalmézeau, cultivatrice, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 13 avril 1897.

— BACCON François Marie, né le 22 septembre 1896 à La Forêt-Fouesnant (Finistère) et domicilié à Brest (– d° –) (Jugement déclaratif de décès transcrit le 2 nov. 1917 à Brest : Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1917, Vol. III., f° 104, acte n° 1.655). Matelot, inscrit le 10 décembre 1914 au quar-tier de Brest, n° 6.972 ; classe 1916, n° 2.866 au recrutement de Brest.

• Fils de François BACCON, né le 15 mars 1869 à Fouesnant (– d° –), cultivateur, et de Jeanne Marie CABELLAN, née le 2 mars 1877 à la Forêt-Fouesnant, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 8 mai 1895 (Registre des actes de mariage de la commune de La Forêt-Fouesnant, Année 1895, f° 3, acte n° 5 ∽ Registre des actes de naissance de la commune de La Forêt-Fouesnant, Année 1896, f° 10, acte n° 48). Célibataire.

― HAMON René, né le 7 juin 1898 à Posporder (Finistère) et y domicilié. Novice, inscrit provisoire au quartier du Conquet, n° 2.957.

• Fils de François HAMON, né le 8 mai 1857 à Porspoder, cultivateur, et de Marie Anne MAOGUEN, né le 2 mars 1854 à Ploudalmézeau, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage à Landunvez, le 26 octobre 1880 (Registre des actes de mariage de la commune de Landunvez, Année 1880, f° 5, acte n° 4). Célibataire.

― PER Michel François, né le 3 avril 1900 à Posporder (Finistère) et y domicilié. Mousse, inscrit provisoire au quartier du Conquet, n° 2.959.

• Fils de Michel PER, né le 30 novembre 1870 à Porspoder, marin, et de Marie Anne MINGUY, née le 19 septembre 1872 à Porspoder, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 10 juin 1894. Célibataire.
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