WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Rutilius
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

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Bonsoir à tous,


WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire (1915~1919).

Administrativement considéré bâtiment de guerre du 18 mai 1915 au 21 novembre 1918 [Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922/14, p. 720 et 775].


■ Historique.


― 11 avril ~ 28 mai 1915 : Prend part au transport de l’armée serbe (Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la marine, Annexe I., 1re partie, §. C. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904).


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— 23 août 1915 : Dans des conditions très difficiles, se porte au secours du chalutier Adrien (Maître de manœuvre temporaire Jean Marcel BROSSARD), échoué par l’avant à Port-Giova, dans le golfe de Kos, sur la côte Sud-Ouest de l’Asie mineure, qui se trouvait pris sous une violente fusillade des forces ottomanes.


Le Temps, n° 19.817, Samedi 9 octobre 1915, p. 4, en rubrique « Sur mer ».

« Exploit de deux chalutiers. — Le Moniteur de la Flotte raconte l’exploit de deux chalutiers armés en guerre et opérant dans la mer Egée.

Le 24 août, midi, les chalutiers Adrien et Walkyrie arrivent dans le golfe de Kos dont ils explorent les côtes et découvrent, au fond de la baie, une sorte de parapet constitué par des sacs sur lequel flotte le pavillon ottoman.
Les chalutiers tirent quelques coups à blanc et arment des embarcations pour reconnaître l’ouvrage. A trente mètres du quai, une pluie de balles s’abat sur les canots. Des hommes sont blessés sur le canot de l’Adrien, qui est venu se mettre entre la terre et l’embarcation pour protéger cette dernière. Mais, en s’avançant de la sorte, l’Adrien s’échoue. Impossible de le déhaler.

Seulement, dit le Moniteur de la flotte, le lieutenant au long cours B... (1), mobilisé comme maître de manœuvre, qui commande l’Adrien, ne perd pas son sang froid. Il fait deux parts de son équipage ; pendant que les uns tenteront tout le nécessaire pour remettre le chalutier à flot, les autres combattront sans relâche. Les huit hommes provenant du canot de la Walkyrie secondent l’équipage de l’Adrien.
Sont au canon de 47 : le quartier-maître canonnier Le G...
(2), pointeur ; le matelot P... (3), chargeur ; les matelots L... (4) et B..., pourvoyeurs. Le matelot V... (5) et le chauffeur C..., armés de fusils, abattent tout Turc qui se montre. Cette poignée d’hommes va faire merveille.
Le chargeur P... est tué à son poste. Le quartier-maître pointeur y supplée ; il charge et tire ; mais, il ne tarde pas à être blessé à la cuisse ; cependant, il continue. Une seconde blessure le met hors de combat ; il se laisse glisser dans le poste avant.
La passerelle du petit navire est criblée de balles. Le maître B..., capitaine, y reste seul.
La Walkyrie est à une centaine de mètres de là. Mais il n’y a que sept hommes à bord. Ils font feu sur la terre ; le quartier-maitre canonnier G..., chef de pièce, est blessé à l’épaule. A deux heures de l’après-midi, la Walkyrie s’éloigne pour chercher du secours.
Sur l’Adrien, le pont n’est plus tenable. Deux hommes viennent encore d’être blessés. Le capitaine fait rentrer tout le monde dans la machine et le poste arrière. Les marins tirent par les hublots, par les dalots ; aucun Turc ne peut approcher.


Malgré des renforts arrivés à l’ennemi, la lutte continue et sous le feu incessant, les travaux pour déséchouer l’Adrien réussissent ; le chalutier flotte, et au chant de la Marseillaise, il sort du golfe, sauvé par l'intrépidité de son capitaine et de son équipage. »
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(1) BROSSARD Jean Marcel, Maître de manœuvre temporaire ; capitaine au long-cours, inscrit à Rouen, n° 752.

(2) LE GOFF Guillaume, Quartier-maître canonnier.

(3) PITTE Léon, Matelot sans spécialité.

(4) LEBRANCHU Jean, Matelot chauffeur.

(5) VELLY Jean, Matelot sans spécialité.
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L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.927, Samedi 9 octobre 1915, p. 2.

« Le vaillant exploit du chalutier Adrien. — Paris, 8 octobre. — L’action des marines alliées se manifeste sous différentes formes et outre les bâtiments de combat, elle utilise des navires de commerce et de pêche armés en guerre pour la recherche des sous-marins et la découverte de leur lieu de ravitaillement.
Le Moniteur de la Flotte raconte l’exploit de deux chalutiers armés en guerre : l’Adrien et la Walkyrie.

Le 24 août, ces deux chalutiers pénétraient dans le golfe de Kos sur la côte Sud-Ouest de l'Asie mineure qu’ils explorèrent sans rien découvrir de suspect.
Tout à coup, les Turcs dirigèrent du rivage une violente fusillade sur l’Adrien, qui venait de s’échouer par l’avant à quelques mètres de terre. Le pont n’est plus tenable. Le capitaine fait entrer tout le monde dans les machines et le poste arrière. Les marins tirent par les hublots. Aucun Turc ne peut approcher.
Des renforts arrivent à l’ennemi qui, vers quatre heures, commence à lancer des grenades. Plus tard des balles blindées traversent les tôles du rouf et c’est ainsi que le capitaine est blessé la jambe. Tant de vaillance pourtant est récompensée. Tout le charbon a pu être transporté sur l’arrière, dégageant l’avant échoué.
" Machine en arrière ! Toute vitesse ! " Et voilà que l’Adrien flotte. Le capitaine en oublie sa jambe blessée. Il s’élance sur la passerelle en chantant la Marseillaise. Le quartier-maître de manœuvre de la Walkyrie est le premier le suivre en ce point dangereux. Tous les hommes valides, à cet exemple, reprennent aussitôt leur poste. Les balles sifflent encore et les nôtres ripostent. L’Adrien sort du golfe. Il en sera quitte pour changer son gréement haché, sa passerelle disloquée.
L’intrépidité de son capitaine et de son équipage l’a sauvé.
»


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— 30 avril 1917 : Appareille de la Baie de Navarin pour la Baie de Methoni afin de prendre à son bord 41 rescapés provenant d’un navire britannique torpillé. Les débarque dans le port de Kalamata (Grèce).

• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie, Journal de navigation n° – /1917 – 28 janv. ~ 24 juin 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 652.


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— 24 mai 1917 : Recueille cinq hommes du cargo Biarritz (C.L.C. Marcel Hippolyte ARNEAU, inscrit à Nantes, n° 425), torpillé par le sous-marin allemand U-32 (Kapitänleutnant Kurt HARTWIG) alors qu’il allait de Sidi-Abdallah (Tunisie) à Salonique (Grèce).


• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie, Journal de navigation n° – /1917 – 28 janv. ~ 24 juin 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 658 à 660.

« Journée du 22 mai 1917.

Temps couvert à grains ; jolie brise.

Ravitaillement port de Sidi-Abdallah.

A 10 h. – Appareillé du port pour venir mouiller en rade près du Biarritz.
Mouillé en rade de Sidi-Abdallah.
Service de nuit à la mer.

Journée du 23 mai 1917.


Temps couvert et brumeux ; jolie brise d’O. N.-O. ; petite houle.

2 h. 30 – Appareillé avec Biarritz de la rade de Sidi-Abdallah.

3 h. 30 – Mouillé avec Biarritz dans la baie Ponty à 400 mètres de Suze-Marie.

4 h. 10 – Suze-Marie nous donne ordre d’appareiller et de suivre le Biarritz. Fait route dans le chenal de Bizerte.
De Bizerte à Milo escortant vapeurs Biarritz et Mont-Cervin.

A 5 h. 25 – Sorti du chenal de Bizerte en ligne de file derrière Biarritz et suivi du Mont-Cervin et de Suze-Marie.
Pris chenal de sécurité à 6 h. Suze-Marie nous donne ordre de prendre poste devant le convoi. Route au Nord.

7 h. 00 – Biarritz à tous
: " Nord 72 Est, compas étalon." Mis le loch à la mer.

8 h. 00 – Croisé chalutier Marguerite.

10 h. 00 – Route au Sud 45 Est et loch 28 milles. Chalutier Afrique-II prend poste sur l’avant du convoi pour escorte.

15 h. 00 – Route Sud 61 Est. Communiqué à bras avec Afrique-II et Suze-Marie.


[En marge : « Point à 18 h. 00 : 37° 05’ latitude ~ 11° 45’ longitude. »]

A 20 h. 00 – Afrique-II quitte l’escorte et fait route à l’Ouest. Pris formation de nuit en ligne de file devant le convoi à 1.500 mètres environ. Suze-Marie en ligne de file derrière le convoi.

20 h. 45 – Mis le loch à zéro. Route au S.-E. ½ E, S. 8 Est vrai.

Journée du 24 mai 1917.
.
Beau temps ; petite brise d’O. N.-O. ; petite houle.

5 h. 00 – Pris formation de jour à 2 milles environ sur l’avant du convoi.

8 h. 45 – Alerte. Signalé sous-marin par tribord à 80 mètres. Tiré 4 obus de 47 mm. Manœuvré autour du point signalé et après 5 minutes de manœuvre, reconnu que c’était une épave (embarcation verte et chavirée). Communiqué avec Suze-Marie.

9 h. 00 – Reçu ordre de la Suze-Marie de reprendre notre poste sur l’avant du convoi.

10 h. 30 – Aperçu la terre par bâbord (Malte). Autour de nous, une quantité d’épaves s’en vont à la dérive venant de l’Est.

De midi à 16 h. 00 – A 3 ou 4 milles à l’avant du convoi en faisant des S. de 35 à 40 degrés de chaque bord.


[Suite directement rédigée par le commandant de la Walkyrie]

De 16 h. à 20 h.

Beau temps, mer belle, petite brise du N.-E.

16 h. 00 – Walkyrie en avant du convoi à 4.000 m environ faisant de petites embardées.

17 h. 00 – Diminué d’allure pour nous rapprocher du convoi et recevoir les instructions pour la nuit.

18 h. 00 – A 2.000 m environ sur l’avant du convoi, ligne directe, Suze-Marie faisant de petites embardée sur l’arrière des deux cargos.

18 h. 50 – Le vapeur Biarritz est torpillé par tribord dans la cale 2. Au bruit et au choc de l’explosion, nous virons de bord, la machine à toute allure pour nous rapprocher du convoi. L’équipage au poste de combat, les bouées capelées, youyou dessaisi.

18 h. 55 – Repéré un point sur lequel tire la Suze-Marie ; ouvert le feu, 1.500 m.

19 h. 00 – Le Biarritz ouvre le feu ; changé d’objectif pour ce dernier. La Suze-Marie mouille des mines. Le Biarritz s’enfonce lentement de l’avant ; le navire reste bien droit ; une baleinière quitte le bord avec quelques hommes.

19 h. 20 – L’alerte terminée, les hommes toujours aux postes de combat, je fais route sur l’embarcation du Biarritz en dérive. Les 5 hommes embarqués, je reçois d’un second maître mécanicien
(*) les papiers de bord du Biarritz ; j’abandonne l’embarcation et fait route en petites embardées pour rejoindre la Suze-Marie. Le Biarritz est toujours à flot et ne semble pas sur le point de couler.

19 h. 45 – A 1.000 m environ de la Suze-Marie, je reçois ordre par T.S.F. de rallier Mont-Cervin et de continuer l’escorte.

20 h. 00 – En route à toute allure pour rejoindre Mont-Cervin qui se trouve à l’horizon dans l’E.S.-E.

20 h. 45 – A la nuit, perdu de vue Mont-Cervin. Le Biarritz est toujours à flot. Fait rompre les postes de combat.
»

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(*) Albert Armand GUILLEMET, inscrit à Royan, n° 701. Promu second maître mécanicien à compter du 1er juillet 1915 par une décision du Ministre de la Marine en date du 1er juillet 1915 (J.O. 2 juill. 1915, p. 4.470).


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— 23 juin 1917 : Alors qu’il convoie le paquebot La Gaule [Compagnie de navigation arménienne et marocaine (N. Paquet & Cie), Marseille] de Bizerte à Milo, assiste à une tentative de torpillage de ce bâtiment par un sous-marin.


• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie – alors commandé par ... –, Journal de navigation n° – /1917 – 28 janv. ~ 24 juin 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 666 et 667.


« Journée du 23 juin 1917.


Très beau temps ; mer très belle.

A 2 h. 55 – Route au S.-E. du compas.

3 h. 30 – Venu au Sud.

A 4 h. 00 – A l’entrée du détroit de Messine.

A 5 h. 00 – Par le travers de la ville de Messine.

5 h. 15 – Par le travers de la ville de Reggio.

6 h. 30 – Par le travers du phare du Cap dell Armi. Route au S.-E. Communiqué à bras avec La Gaule.

7 h. 17 – Par le travers de la ville de Milita. Mis le loch à zéro ; venu au Sud 79 vrai ; route directe sur Navarin.

A 16 h. 30 – La Gaule donne deux coups de sifflet venant d’être attaquée à la torpille par bâbord. Nous virons de bord aussitôt et prenons poste derrière le convoi en faisant des zigzags.

A 16 h. 35 – La Gaule nous signale avoir vu une torpille qui lui a été lancée par bâbord et qui a passé à 50 centimètres de son arrière. Walkyrie lance un allo ainsi que La Gaule. Continué à faire des zigzags jusqu’à la nuit.

A 18 h. 00 – La Gaule tire deux coups de canon et nous signale que le canonnier vient de voir un périscope.

A 21 h. 15 – La Gaule cesse de faire des zigzags. Pris ligne de file derrière le convoi.


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En marge

« A 6 h. 00 – Aperçu un chalutier en croisière dans le détroit de Messine.

6 h. 25 – Croisé un cargo rentrant dans le détroit escorté par deux mouilleurs de mines anglais.

A 8 h. 00 – Parcouru 6 milles.

De 8 h. 00 à 12 h. – Parcouru 35 milles.

De 12 h. à 16 h. 00 – 34 milles.

De 16 h. 00 à 20 h. 00 – Parcouru 30 milles.

A minuit – Parcouru 34 milles.
»

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Journée du 24 juin 1917.



Très beau temps ; mer très belle. Calme.

A 7 h. 25 – La Gaule se met à faire des zigzags.

A 7 h. 55 – Communiqué à bras avec La Gaule. Walkyrie demande à rester sur l’arrière du convoi de jour. La Gaule répond oui.

14 h. 00 – Communiqué à bras avec La Gaule.

18 h. 20 – Rentré dans le barrage de Navarin.

18 h. 30 – Mouillé devant la ville de Navarin.
[...] »

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En marge

« De 0 h. 00 à 4 h. 00 – Parcouru 34 milles.

De 4 h.00 à 8 h. 00 – Parcouru 35 milles.

A 12 h. 00 – Parcouru 35 milles.

Point observé à 12 h. 00, 35° 57’ N. et 20° 42’ E.
»


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— 28 juin 1917 : Alors qu’il convoie de Milo à Bizerte, avec la canonnière Moqueuse, les cargos Amiral-Charner (Compagnie des chargeurs réunis) et Hendaye [Compagnie des chargeurs français (Plisson & Cie)], assiste à une tentative de torpillage de l’Amiral-Charner par le sous-marin allemand U-38 (Kapitänleutnant Max VALENTINER).


• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie, Journal de navigation n° – /1917 – 25 juin ~ 26 novembre 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 671.

« Journée du 28 juin 1917.

[...]

19 h. 30 – Alerte. Le Charner tire 3 coups de canon. La Moqueuse lance 6 grenades. L’Hendaye signale : " Une torpille a passé à 10 mètres sur l’arrière du Charner au point 34° 34’ ~ 16° 12’." ».


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— 16 octobre ~ 15 novembre 1917 : En réparation dans l’arsenal de Salamine. En particulier, remplacement du canon de 47 mm par un canon de 75 mm.


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— 1er janvier 1918 : Recueille une partie de l’équipage du cargo Egyptian Transport, de la société d’armement Empire Transport C°., Ltd. (Houlder Bros & C°., Ltd.), de West Hartlepool (Sunderland, Royaume-Uni), torpillé le même jour – mais non coulé – à l’Est de Bône par le sous-marin allemand UB-50 (Kapitänleutnant Franz BECKER), alors qu’il allait de Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) à Bizerte (Tunisie) avec un chargement de charbon. Assiste ensuite le remorqueur Cyclope qui prend la remorque du cargo et parvient à l’échouer par petits fonds sur une plage proche de Bizerte.

L’Egyptian Transport avait appareillé de Bône pour Bizerte le 31 décembre 1917, à 4 h. 25, dans un convoi de 5 navires, qui comprenait, outre lui, les bâtiments suivants : Ellaston, Potomac, Roma et Sorrento. Le convoi était escorté par les patrouilleurs Mouette-II (Enseigne de vaisseau Marcel Joseph Louis GRÉLOT), chef d’escorte, et Walkyrie. Selon les mentions portées sur le Journal de navigation du patrouilleur Walkyrie, l’Egyptian Transport fut torpillé le 1er janvier 1918 à 5 h. 07, par 37° 28’ N. et 9° 49’ E. – 37° 28’ N. et 9° 49’ E. selon le K.T.B. du sous-marin.

Rallièrent pour surveiller les opérations de remorquage les dragueurs de mines Diligente et Friponne, le Torpilleur 289, ainsi que les Vedettes 17 et 19. En outre, vint survoler le convoi le dirigeable A.T.-8.


• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie, Journal de navigation n° – /1917 – 27 nov. 1917 ~ 19 mars 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 719.

• Chalutier Mouette-II, Journal de navigation n° – /1917 – 5 déc. 1917 ~ 1er janv. 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 362, p. num. 536 à 538. — Journal de navigation n° 1 /1918 – 1er janv. ~ 4 févr. 1918 – : op. cit., p. num. 542.


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— 7 janvier 1918 : Recueille dans deux embarcations 17 hommes – dont le capitaine – appartenant à l’équipage du cargo britannique Arab, de la société d’armement A. R. Burkhill & Sons, de Shanghai (Chine), torpillé le même jour par le sous-marin allemand UB-50 (Kapitänleutnant Franz BECKER) à 18 milles dans le Nord-Est du cap Serrat (Tunisie), alors qu’il allait de Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) à Messine (Italie) avec un chargement de charbon. Recueille également un noyé. Débarque les rescapés et le noyé à Bizerte.

L’Arab avait appareillé de Bône pour Bizerte le 6 janvier 1918 dans un convoi constitué de 7 bâtiments, escorté par les patrouilleurs Mouette-II, chef de convoi, Marie-Frédéric et Walkyrie. Selon les mentions portées sur le Journal de navigation du patrouilleur Walkyrie, l’Arab comptait 39 hommes d’équipage ; il fut torpillé le 7 janvier 1918 à 3 h. 25 et coula en quelques minutes. Les deux embarcations dans lesquelles avaient pris place les naufragés furent retrouvées dans l’E.S.-E. de la Galite, par 37° 33’ N. et 9° 20’ E.


• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie, Journal de navigation n° – /1917 – 27 nov. 1917 ~ 19 mars 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 722 et 723.

• Chalutier Mouette-II, Journal de navigation n° 1 /1918 – 1er janv. ~ 4 févr. 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 362, p. num. 549 et 550.


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— 21 ~ 23 juillet 1918 : Avec le torpilleur d’escadre Arquebuse, convoie jusqu’à Marseille le cargo Upada, de la société d’armement British India Steam Navigation C°. Ltd., de Glasgow (Écosse, Royaume-Uni), torpillé le 21 – mais non coulé – par le sous-marin allemand UB-50 (Oberleutnant zur See Heinrich KUKAT), alors qu’il allait sur lest de Bizerte (Tunisie) à Marseille.

L’Upada avait appareillé de Bône pour Marseille le 20 juillet 1918, à 7 h. 30, dans un convoi de 8 navires, qui, outre lui, comprenait les bâtiments suivants : Baron-..., Bosphore, Exmouth, Hexton, Mapleton, Maras et Solumma. Le convoi était escorté par les patrouilleurs Mouette-II (Enseigne de vaisseau Marcel Joseph Louis GRÉLOT), chef d’escorte, Walkyrie, Louise-Marguerite, Alcyon et Saint-Jean.

Le 20, à 15 h. 30, le Bosphore signala un sous-marin par bâbord ; le Saint-Jean lança deux grenades, la Mouette-II mit en œuvre son système d’écoute, et décision fut prise de dérouter le convoi. Ce dernier fut de nouveau attaqué par l’avant le 21 juillet à 18 h. 30. Une torpille, parfaitement visible en surface, où elle ricochait par instants, sortant même de l’eau, atteignit l’Upada par bâbord , mais ce dernier demeura à flot. L’Alcyon et le Saint-Jean mouillèrent plusieurs grenades ; des cargos tirèrent au canon en direction de l’emplacement supposé du sous-marin ; la Mouette-II se mit encore à l’écoute dans les mêmes parages.

A 20 h. 25, ordre fut donné à la Walkyrie par la Mouette-II de faire séparément route sur Marseille avec l’Upada. A 23 h. 30, la Walkyrie fut rejointe par le torpilleur d’escadre Arquebuse (Lieutenant de vaisseau Henri Charles François BAIN de LA COQUERIE), dépêché pour renforcer l’escorte. Le 22 juillet, à 4 h. 35, une torpille lancée à grande distance passa sur l’avant de l’Upada ; en suivant le sillage de la torpille, l’Arquebuse se précipita vers l’emplacement supposé de l’attaque, où, après avoir mouillé quatre mines C.M. et trois mines Guiraud, elle demeura environ trois quarts d’heure sans rien voir. A 5 h. 38, l’Upada tira un coup de canon, puis, à 7 h. 35, signala un sous-marin par bâbord ; l’Arquebuse rallia à toute vitesse mais, une fois encore, ne vit rien. A 15 h. 40, par 4° 54’ N. et 6° 02’ E., le convoi fut rejoint par le torpilleur Sarbacane (Lieutenant de vaisseau Jacques François VIÉNOT de VAUBLANC) ; envoyé spécialement de Marseille à cet effet, il se plaça à l’avant en position d’éclaireur. Finalement, l’Upada et ses trois escorteurs parvinrent sans plus d’encombres à Marseille le 23 juillet vers 4 h. 30.


• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie, Journal de navigation n° – /1918 – 11 juill. ~ 19 août 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 803 à 807.

• Chalutier Mouette-II, Journal de navigation n° 1 /1918 – 1er janv. ~ 4 févr. 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 362, p. num. 740 à 744.

• Chalutier Saint-Jean, Journal de navigation n° 3 /1918 – 10 juin 1918 ~ 18 févr. 1919 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 452, p. num. 497 et 498.

• Torpilleur d’escadre Arquebuse – alors commandé par le lieutenant de vaisseau Henri Charles François BAIN de LA COQUERIE –, Journal de navigation n° 5 /1918 – 9 juill. ~ 5 août 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 28, p. num. 890 à 896.

• Torpilleur d’escadre Sarbacane – alors commandé par le lieutenant de vaisseau Jacques François VIÉNOT de VAUBLANC –, Journal de navigation n° 5 /1918 – 6 juill. ~ 7 août 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 459, p. num. 349 à 352.


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— 22 septembre 1918 : Recueille une partie de l’équipage du cargo britannique Ramleh, de la société d'armement Petersen & C°, de Londres, abordé le 21 septembre 1918, à 62 milles dans le Nord de Ténès, par le cargo danois Nordamerika, alors qu’il allait de la Tyne à Gêne (Italie) avec un chargement de charbon et de matériaux en fonte et en acier. Puis, avec les chalutiers La Coubre (Premier maître patron pilote BOYER) – chef de formation – et Chassiron-II, remorque ce bâtiment jusqu’à Ténès (Algérie), où il est échoué sur un fond de sable près de l’îlot El-Djefna.

Le Ramleh fut néanmoins déclaré perte totale. Les produits métallurgiques qu’il transportait – tôles d’acier, acier en barres et fonte hématites – furent vendues en Juillet 1920 à l’initiative du Lloyd (L’Écho d’Alger, n° 3.029, Samedi 10 juillet 1920, p. 3).


• Patrouilleur auxiliaire Walkyrie, Journal de navigation n° – /1918 – 15 août ~ 11 oct. 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 648, p. num. 846 et 847.

• Chalutier La Coubre, Journal de navigation n° 7 /1918 – 17 sept. ~ 1er déc. 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 128, p. num. 862 à 864.

• Chalutier Chassiron-II, Journal de navigation n° – /1918 – 6 juill. ~ 29 nov. 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 97, p. num. 979 et 980.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


■ Récompenses consécutives à l’engagement avec les forces ottomanes, survenu le 23 août 1915 lors de l’échouement du chalutier Adrien.


Journal officiel du 2 novembre 1915, p. 7.212.

[...]
« Citations à l’ordre de l’armée.

Sont cités à l’ordre de l’armée :
[...]

Piriou (Arsène), maître de manœuvre, capitaine du chalutier Walkyrie : belle attitude sous le feu, a su dans son embarcation armée en guerre, maintenir le sang-froid de ses hommes et les ramener à bord sans perte. A utilement secondé le capitaine de l’Adrien dans la défense de son bâtiment.

Guizien (François), quartier-maître canonnier du chalutier Walkyrie : attitude très courageuse ; sous une fusillade, qui le visait particulièrement, a continué à tirer jusqu’à ce qu’il fût grièvement blessé.

Doussin (Jean), quartier-maître de manœuvre du chalutier Walkyrie : a grandement contribué, sous un feu violent, à ramener sans pertes l’embarcation armée en guerre qu’il montait, a fait preuve de courage en se portant immédiatement sur la passerelle à l’aide du capitaine de l’Adrien au moment où le bâtiment se déséchouait.

Thomas (Édouard), matelot chauffeur du chalutier Walkyrie : belle attitude et très beau sang-froid ; a grandement contribué par la précision et l’efficacité de son tir à arrêter les tentatives répétées de l’ennemi d’approcher le bâtiment. » (p. 7.212)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


■ Commandants successifs du chalutier Walkyrie.


• En 1915.

— PIRIOU Arsène Amédée Marie. Premier maître de manœuvre temporaire (en 1917).

Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1915, p. 7.212) :

« Piriou (Arsène), maître de manœuvre, capitaine du chalutier Walkyrie : belle attitude sous le feu, a su dans son embarcation armée en guerre, maintenir le sang-froid de ses hommes et les ramener à bord sans perte. A utilement secondé le capitaine de l’Adrien dans la défense de son bâtiment. »

Par décret du 12 février 1917 (J.O. 14 févr. 1917, p. 1.204), nommé au grade d’enseigne de vaisseau de 2e classe de réserve. Affecté au port de Brest (J.O. 18 févr. 1917, p. 1.324).

Par décret du 6 février 1935 (J.O. 7 févr. 1935, p. 1.656), promu au grade de lieutenant de vaisseau de réserve.


• De ... à fin Mai 1918.

— CAILLET François Jean Marie, né le 17 novembre 1874 à Pordic (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et décédé le 6 mars 1959 à ... (...). Premier maître de manœuvre, inscrit à Binic, n° 2.690.

Fils de François Marie CAILLET, marin, et d’Anne LE CORVOISIER, « ménagère ». Époux en premières noces de Marie Joseph HELLOCO, avec laquelle il avait contracté mariage le 3 décembre 1902 à Pordic ; époux en secondes noces d’Émilia Vitaline Marie Théodorine GAUTIER, avec laquelle il avait contracté mariage le 19 mars 1938 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). (Registre des actes de naissance de la commune de Pordic, Année 1874, f° 55, acte n° 107).

En 1920, domicilié à Toulon, au 1, rue Peiresa ; en 1922, domicilié à Saint-Brieuc, au 8, rue des Forges.

Entré au service le 15 septembre 1902

Promu au grade de second maître manœuvrier à compter du 1er octobre 1912 (J.O. 4 oct. 1912, p. 8.572).

Promu au grade de maître manœuvrier à compter du 1er janvier 1913 (Déc. 28 déc. 1912, J.O. 30 déc. 1912, p. 11.028).

Promu au grade de premier maître manœuvrier à compter du 1er avril 1913 (Déc. 29 mars 1913, J.O. 31 mars 1913, p. 2.870).

Par arrêté du 16 mars 1915 (J.O. 16 mars 1915, p. 1.432), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à compter du 1er mars 1915.

Promu au grade de maître principal de manœuvre à compter du 1er octobre 1918 (Déc. 28 sept. 1918, J.O. 1er oct. 1918, p. 8.589).

Par arrêté du 14 juillet 1919 (J.O. 18 juill. 1919, p. 7.415), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.

En 1920, affecté à la Direction du port de Toulon.


• De début Juin 1918 à ...

— BÉCOUARN ..., Premier maître de manœuvre.

Possiblement Yves BÉCOUARN, inscrit à Paimpol, n° 26.753, promu d’office au grade de second maître de manœuvre à compter du 1er août 1917 (J.O. 6 août 1917, p. 6.103 ; erratum J.O. 7 août 1917, p. 6.130). Alors quartier-maître titulaire du certificat de chef de quart, affecté à la 2e Escadrille de chalutiers de l’armée navale.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
kgvm
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par kgvm »

Construit en 1893 comme anglais "Valkyrie" par Cook, Welton & Gemmell à Hull. 1911 francais. 19xx renommé "Walkyrie".
En 1942 saisi par la Kriegsmarine et reconstruit comme dragueur auxiliaire "M 4612". 13.08.1944 sabordé à St. Malo.
Et voici une carte postale comme "Valkyrie" de Dieppe-Le Tréport

Image

Cordialement
Klaus Günther
felicie
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par felicie »

Bonjour,
Nouvellement arrivée sur ce forum, je l'ai trouvé car je recherchais des information sur le Walkyrie.
J'ai des cartes postales envoyées par un des marins, de 1915 à 1918. J'ai bien trouvé, grâce à vos indications et je vous en remercie, le journal qui débute le 13 mai 1915.
Peut-on trouver le journal antérieur?
J'ai essayé sur Mémoire des Homes, mais n'y suis pas parvenue.
felicie
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par felicie »

Désolée ma signature n'est passée. je ne suis pas très experte:

Cordialement et merci d'avance.
Cordialement
Félicie
Creese
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par Creese »

VALKYRIE built Hull 1893, ON102925. Cordialement Kris.
Memgam
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par Memgam »

Bonjour,


Chalutier Walkyrie, construit par Cook, Welton & Gemmel à Hull.
145 grt, 52 tjn, 30,98 x 6,15 x 3,12 m, machine à triple expansion de 324 cv, 9,5 noeuds.
Armateur en 1930, Lucien Calamel, Le Tréport, qui possédait aussi en 1930, le chalutier La Canche de 153 tjb.

réquisitionné le 18/5/1915 au Tréport, affecté en 11/1917 à la 2ème escadrille de patrouille de Méditerranée en mer Egée.

Source : Registre n° 274 du Bureau Veritas 1930.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II, 1870-2006, Rezotel Maury 2005.
Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean Labayle-Couhat, French warships of world war I, Ian Allan, 1974.

Cordialement.
Memgam
felicie
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par felicie »

Bonjour,
Je vous remercie.
Pouvez vous me dire si ces documents sont consultables? Et où: au Ministère de la Marine?
Cordialement
Memgam
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Re: WALKYRIE — Patrouilleur auxiliaire.

Message par Memgam »

Bonjour,

Je présume que la question de Felicie m'est adressée.

Tous ces documents doivent être consultables au Service Historique de la Défense à Vincennes.
L'ouvrage de Jean-Michel Roche est disponible en neuf à la vente sur le site Net-Marine.
Les autres livres peuvent être trouvés sur les sites qui vendent des livres d'occasions.
Cependant, sur le chalutier Walkyrie, vous n'y trouverez rien de plus que ce que j'ai transcris dans mon message.

Cordialement.
Memgam
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