Les activités du Port de Fécamp durant la 1ère guerre

[Abimes76]

Bonsoir à tous,

Petite nouvelle, je fais des recherches sur l'impact de la guerre sur l'activité de la pêche sur le port de Fécamp.

J'aurais souhaité trouver un inventaire de la flotte de Fécamp (vapeur et voile), et ainsi définir lesquels ont subi le plus de perte.

J'ai essayer de faire des recherches sur le forum mais n'est rien croisé à ce sujet...

Je vous remercie de votre aide...

Bonne soirée

Abimes

[Memgam]

Bonjour,

Une première approche peut être faite à partir des ouvrages et articles de Jack Daussy sur les différentes flottes de pêche de Fécamp.
L'étude exhaustive de la question a pour départ l'étude des rôles d'armements et désarmements de navires par l'Inscription maritime, pour la période considérée.
Ses documents doivent être conservés aux archives départementales. Il est probablement nécessaire de les recroiser avec les archives des Douanes, celles du tribunal, et d'autres encore.
Tout dépend du niveau d'approffondissement de la question que vous souhaitez.

Cordialement.

[Abimes76]

Bonsoir,

Merci beaucoup de votre réponse.

Je vais suivre vos idées directrices.

Ce sera un bon début et en fonction de mes découvertes j'élargirai ou pas.

Merci encore

Bonne Soirée

Abimes

[dbu55]

Bonsoir Abimes,
Bonsoir à toutes et à tous,

Recherchez à tout hasard sur le site Galica http://gallica.bnf.fr/?lang=fr en entrant Fécamp dans la zone de recherche puis en affinant dans les pages suivantes. Vous y trouverez sûrement des choses.

Cordialement
Dominique

[Abimes76]

J'y vais de ce pas !!!

Merci

Abimes

[Abimes76]

Bonsoir,

Merci beaucoup pour toutes ces infos...

Il va falloir que j'épluche tout ça c'est vraiment génial...

Merci beaucoup milles fois, je vais pouvoir avancer....

Cordialement

Abimes

[Memgam]

Bonjour,

En complément à la liste de Rutilius ci-dessus :

1915,

La Liberté, 3 mâts goëlette de 241,03 tjb, coulé par sous-marin le 8 juin 1915.

Par ailleurs, un seul chalutier de grande pêche semble avoir été coulé pendant la grande guerre.

Saint-Aubert, chalutier à vapeur de 551,01 tjb, construit en 1914 et coulé par sous-marin le 30 novembre 1916.

Source : Jean Recher, Le grand métier, journal d'un capitaine de pêche de Fécamp, Terre humaine, Plon, 1977, Annexe IV, liste, de 1900 à 1977, des chalutiers à la grande pêche armés par Fécamp, pages 429 à 435.

Cordialement

[Valerie Q]

Bonsoir
Dans les journaux locaux beaucoup d'informations. Pour l'instant il n'y a que le Journal de Rouen en ligne (sur le site des archives départementales), j'y croise régulièrement des informations sur les terre-neuviers.
Aux AD de Rouen il doit y avoir l'édition fécampoise de l'Abeille Cauchoise, ou bien le Journal de Fécamp (il devait sûrement exister d'autres journaux). La bibliothèque municipale, la mairie ou le musée des terre-neuvas ont sûrement des documents aussi.
Aux archives départementales il y a aussi un grand fond maritime.

Daniel un navire m'intrigue :
SAINT-MICHEL – Trois-mâts goélette – 419 tjb – Armement Isidore Auger, à Bolbec, Fécamp. – 12 janvier 1917.
Cela veut-il dire que l'armateur était de Bolbec ?

Bien cordialement
Valérie

[Abimes76]

Bonsoir à tous,

Merci pour toutes ces infos.

J'épluche tout, prends tout et trie

Je vais essayer très prochainement de consulter les archives.

Merci à tous

[Rutilius]

Bonsoir Valérie,
Bonsoir à tous,

« SAINT-MICHEL – Trois-mâts goélette – 419 tx jb – Armement Isidore Auger, à Bolbec, Fécamp. – 12 janvier 1917. Cela veut-il dire que l'armateur était de Bolbec ? »

En droit maritime, doivent être soigneusement dissociés deux éléments de pur fait : d’une part, l’adresse de l’armateur, personne physique, ou l’adresse du siège social de la société d’armement, personne morale, et, d’autre part, la localisation du port d’immatriculation de leurs bâtiments de mer. En effet, rien ne fait juridiquement obstacle à ce qu’un armateur ne réside pas, ou qu’une société d’armement ne soit pas établie dans le port d’immatriculation de son ou de ses navires.

Ainsi, selon toute vraisemblance, étaient immatriculés à Fécamp :

— le brick goélette Professeur-Jalaguier, bien que son propriétaire, Émile Leroy, fut domicilié à Saint-Valéry-sur-Somme ;

— les navires de la société « La Morue française et Sécheries de Fécamp », dont le siège social était statutairement établi à Paris.