MAIA Goélette de Saint Malo

olivier 12
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Re: MAIA Goélette de Saint Malo

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

MAIA

Goélette immatriculée à Saint Malo
185 tx JB
Armateur : Albert LE TOUZE Saint Malo

Equipage

Image

La perte de Maia

MAIA allait de La Pallice à Setubal et avait fait escale au Verdon le 1er Octobre. Il quitta Le Verdon le 1er Octobre à 07h00 du matin et fut remorqué jusqu'au Matelier.

Le commandant de l'escadrille du Verdon avait donné l'ordre au capitaine de suivre constamment la côte et de ne naviguer que de jour, car il n'y avait pas de convoi prévu ce jour-là.

Mais le capitaine Delalande mit aussitôt le cap sur Finisterre.

Rapport du matelot CHOLET

A 18h30 le 2 Octobre, à 50 milles environ de La Coubre, nous avons été attaqués par un sous-marin et canonnés avec des obus percutants et incendiaires. Avons répondu avec le 47 mm tribord. Mais, sans doute par défaut d'appréciation de la distance et à cause de l'engagement de la pièce par les haubans, les coups n'ont pas semblé porter. Après 30 coups tirés par le sous-marin, le bateau brûlait. Le second capitaine était grièvement blessé.
J'ai fait mettre le doris à la mer et nous avons embarqué. Mais le capitaine, qui paraissait très affecté, n'a pas voulu embarquer. C'est lui qui a largué la bosse.

Le sous-marin est venu vers nous et ils ont crié « Camarades ! »  et nous ont fait accoster. Porcher et Thoumere sont montés à bord, mais on les a renvoyés dans le doris. Les Allemands ont remarqué Hamon, qui portait une ancre sur sa chemise de laine. Ils l'ont fait monter à bord et le commandant lui a demandé pourquoi nous avions tiré. Il a haussé les épaules et est revenu dans le doris. Les Allemands l'ont alors fait remonter sur le sous-marin et l'ont gardé à leur bord.

Nous avons nagé dans le doris toute la nuit et toute la matinée du 3. Vers 13h00, nous avons croisé le GEORGES ALBERTINE, des Sables d'Olonne, qui nous a ramenés dans ce port où nous sommes arrivés vers 20h00.

Rapport de la Commission d'enquête

MAIA a aperçu le sous-marin à 18h30 à 2 quarts tribord avant. Un combat s'est engagé qui a duré 15 à 20 minutes. MAIA a laissé porter pour tenter de battre le but. Mais son tir a manqué de précision alors que celui du sous-marin était précis. Le 3e obus a écorné le grand mât de flèche. Une gerbe est tombée sur l'arrière, qui a blessé le second et allumé un incendie.

Sous le feu de l'ennemi, l'équipage a mis le doris à l'eau et a embarqué. Le commandant, invité à y prendre place, a refusé et a largué lui-même la bosse. Tout l'équipage est formel : c'est le commandant qui a donné l'ordre d'évacuation et qui a largué la bosse. Les obus tombaient drus et il a été impossible d'aller chercher le second capitaine qui agonisait dans le carré.

Le sous-marin a accosté le doris et son commandant a reproché à Hamon d'avoir fait usage de son artillerie. Il l'a gardé prisonnier.
Les naufragés ont été recueillis le 3 Octobre à 13h00 par GEORGES ALBERTINE.

La Commission ne peut que constater l'imprudence du capitaine Delalande, imprudence qu'il a payé de sa vie.
L'équipage a abandonné le second blessé, ce qui est contraire aux traditions de nos marins.

Rapport AMBC

MAIA disposait de 2 canons de 47 mm modèle 85. L'arrière étant trop encombré, ils avaient été placés à bâbord et tribord au milieu. Les champs de tir allaient de 20 à 170°.
Le capitaine venait de prendre le commandement de son bâtiment à La Rochelle et n'avait suivi qu'une seule séance d'entraînement au tir avant l'appareillage, et jamais auparavant.

Le chef de pièce Td était Cariot. Le seul ordre donné par le capitaine fut : « Hausse 3000 m. Dérive 50 ». Puis il a pris la barre et ne s'est plus occupé de la pièce. Cariot a diminué la hausse à 2000 m. Mais il a été très gêné par les haubans de misaine qui cachaient le but. A plusieurs reprises il a crié au capitaine :" Laissez porter, je ne peux plus tirer ".
Celui-ci laissait porter quelques instants, puis revenait au vent pour se présenter le plus en pointe possible afin de gêner le tir du sous-marin.

Puis il a donné l'ordre de cesser le feu et de mettre le doris à la mer. Les canonniers ont embarqué en négligeant de rendre leurs pièces inutilisables.

Description du sous-marin


90 à 100 m de long
Kiosque cylindrique avec gradins à l'arrière
Canon de 130 mm autrichien sur l'avant et de 57 mm sur l'arrière
Tube lance-torpilles d'étrave
Peinture gris-bleu, fraîche
A continué à tirer pendant l'abandon.

Les sous-marin attaquant


C'était l'U 91 du KL Alfred von GLASENAPP.

D'après le KTB du sous-marin, il a pris le maître d'équipage HAMON pour le capitaine de MAIA. La position donnée pour l'attaque est 45°24 N et 01°48 W.

Cdlt
olivier
Memgam
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Re: MAIA Goélette de Saint Malo

Message par Memgam »

Maïa, goélette construite en 1905 aux chantiers Perrot de Paimpol, 127,47 tjn ; 184,92 tjb, port d'attache, La Houle, Cancale, armateurs, Me Touzé et Lefebvre de Saint-Malo.

Source : René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre, 1914-1918, Association Bretagne 14-18, 2010.
Memgam
Rutilius
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MAÏA — Goélette — Armement Le Touzé & Lefèbvre, Saint-Malo (1905~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Distinctions posthumes

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.657), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

Image

[Lire : Lefeuvre (Noël)]
Dernière modification par Rutilius le dim. sept. 05, 2021 11:30 am, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: MAIA Goélette de Saint Malo

Message par Memgam »

Bonjour,

Delalande Louis

Né le 18 octobre 1881 à la Ville es Nonais, canton de Chateauneuf (35), fils d'Armand et de Marie Dosset, marié avec Marie Cécile Guillaume, père de deux enfants, demeurait à la Ville es Nonais.
Matricule n° 527 au registre des capitaines au long cours et au cabotage du quartier de Saint Malo.
Il obtint son brevet de capitaine au long cours en août 1906.
Il prendra son premier commandement sur le trois-mâts Champagne, vers Terre-Neuve, le 7 mars 1908. Le navire sera naufragé dès le 17 mars. Il va ensuite commander à la grande pêche ou, entre deux campagnes, s'embaucher à la petite pêche, toujours sur le canot Aimé.
Etats de service pendant la Grande Guerre.
Delalande commanda d'abord les voiliers Russie (Terre-Neuve du 6 mars 1914 au 25 août 1914) puis Eugéne Louise (en sursis, année 1916, toujours vers les bancs) avec de longues périodes au 1er Régiment d'Infanterie Coloniale (1er Depôt de Cherbourg à partir du 22 décembre 1914 avec des mises en sursis pour naviguer).
Capitaine de la goëlette Sadi Carnot, du 19 avril 1917 au 4 septembre 1917, date ou le navire fut coulé par l'UC 69 de l'enseigne de vaisseau Hugo Thielmann (sujet dans le forum).
Il commanda ensuite la goëlette malouine Noella, au cabotage, du 24 septembre 1917 au 5 janvier 1918 et, après un nouveau séjour au Dépôt, à deux reprises, un dundee de Lorient n° 127, du 22 février 1918 au 17 juin 1918.
Le 16 août 1918, il est embarqué comme premier lieutenant sur le cargo américain Onega (3656 tx) qui, à Bordeaux, est affrété pour emmener une cargaison à Swansea. Sur le trajet, au large de Trevose Head, le 30 août 1918, le navire est torpillé par l'UB 125 de l'enseigne de vaisseau Werner Vater. 26 hommes périssent dans le naufrage. Louis Delalande est parmi les rescapés.
Capitaine de la goëlette Maïa de Saint-Malo affectée au cabotage international, du 20 septembre 1918 au 2 octobre 1918, date ou le navire fut coulé par U 91 du lieutenant de vaisseau Alfred von Glasenapp. Louis Delalande coula avec son bateau.

Le décès de Louis Delalande fut déclaré constant par le Tribunal civil de Saint Malo en sa séance du 23 août 1918. Cette instance ordonna que la mention Mort Pour la France fût écrite en marge de l'acte de décès à la mairie de la Ville es Nonais, ce qui fut fait. Le corps de Louis Delalande avait été retrouvé sur les côte de l'îe d'Yeu et ramené à la Ville es Nonais le 12 juin 1919.
Il se vit octroyer, à titre posthume, la Médaille militaire et la Croix de guerre avec étoile de bronze le 20 mars 1922 (JO du 2 avril 1922).
La commission d'enquête réunie le 7 octobre 1918 revint à diverses reprises sur le fait que Louis Delalande avait commis une imprudence, voire une faute, en ne respectant pas à la lettre les instructions qui lui avaient été données à son départ du Verdon et en négligeant de suivre la route préconisée par les autorités. Hors rapports officiels, figure dans le dossier de Maïa, une note lapidaire du capitaine de frégate chef de service de la navigation commerciale : "Ni récompenses, ni sanctions." L'ultime geste de refus de Louis Delalande de quitter son navire pourrait peut-être s'expliquer, comme le suggère la commission d'enquête, par la certitude d'avoir commis une faute grave en transgressant les ordres mais peut-être et surtout par le rappel lancinant de ses trois précédents naufrages dont deux provoqués par des faits de guerre, celui vécu avec l'Onega ayant été particulièrement tragique. Nulle part n'est évoqué ce passé douloureux pour expliquer ce qui parut aux hommes d'équipage être comme un coup de folie et la résistance courageuse à l'adversaire apparaît presque comme un épiphénomène.

Lefeuvre Noël, né le 9 janvier 1881 à Saint Suliac (35), second, inscrit à Saint Malo, n° 4047.

Source : René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre 1914-1918, vol 1 et 2, Association Bretagne 14-18, 2010-2012.

Cordialement.
Memgam
Jaunette
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Re: MAIA Goélette de Saint Malo

Message par Jaunette »

Bonsoir,
C'est une première pour moi d'intervenir sur un forum...
La lecture du rapport et conclusion sur le naufrage du MAIA m'a évidemment captivé et en même temps me laisse imprégnée d'une grande tristesse, en effet le Capitaine, Mr Louis Delalande, n'est autre que mon grand-père paternel que je n'ai bien sûr pas connu puisque je suis née en 1948.
Cela fait très bizarre de découvrir une version d'un fait si lointain bien différente de celle qui m'avait été raconté par ma grand-mère (donc son épouse) ainsi que par mon père...
Malgré tout, je pense qu'ils n'aient pas été au courant de la véritable version, et quelque part "malheureusement" cela n'aurait rien changé.
Mon grand-père avait aussi un petit fils, mon frère, mon aîné de 10 ans qui s'est suicidé à 57 ans...
On peut supposer que mon grand-père s'est lui aussi suicidé lorsqu'il a pris conscience de sa responsabilité dans ce désastre, vraiment sale guerre !!!
Je suppose que vous n'avez pas d'éléments supplémentaires en votre possession ?
Bien cordialement.
Memgam
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Re: MAIA Goélette de Saint Malo

Message par Memgam »

Bonjour,

A l'attention de Jaunette,

Madame,
Merci de votre témoignage. Vous avez l'essentiel des faits dans les informations ci-dessus, mais il vous manque peut-être des élèments d'appréciation.
D'abord, on est toujours plus touché par l'évènement, parce que l'on est la petite-fille de..Pour autant, les descendants ne sont pas responsables, ni impliqués dans les faits et gestes de leurs ascendants, même s'ils en portent parfois le poids.
Dans le jugement des enquêteurs, il y a des obligations dont il faut tenir compte. En temps de guerre, on s'efforce de mettre au point une organisation du transport maritime qui soit efficace en termes de protection des navires, pour celà on applique des techniques plus ou moins efficaces. Lorsqu'on donne des instructions de route, cela ne veut pas dire qu'en les suivant, on échappe au danger. Mais un enquêteur ne peut désavouer une procédure, surtout quand il est chargé de vérifier si elle a été bien appliquée.
Les règles et les traditions veulent que le capitaine quitte le bord le dernier, voire reste à bord. L'attitude peut paraître noble, mais elle est aussi beaucoup plus prosaïque. Le capitaine est celui qui a la responsabilité du navire et de sa cargaison, mais aussi toute la connaissance, les moyens et l'autorité pour faire face aux risques d'une situation. En temps de guerre, même s'il s'estime responsable partiellement, il ne l'est pas totalement et sa propre disparition n'est pas utile. C'est la perte d'un homme d'expérience et de valeur, il rendra plus de services à son pays en restant vivant.
Il est toujours difficile d'apprécier la situation psychologique provoquée par une succession de situations désastreuses. Il semble bien que pour un homme qui ait subit plusieurs naufrages, il arrive un moment de lassitude et qu'il ne cherche plus à se battre. Certains ont quitté la Marine, estimant "qu'une fois suffit", d'autres ont pu faire face jusqu'à ce que la roue tourne.
Dans le cas présent, on ne peut pas dire que la responsabilité de votre grand-père soit pleinement engagée dans la perte de Maïa, qui au demeurant, a permis à la majorité de l'équipage de survivre.
Il ne faut donc pas considérer que le fait de rester à bord soit un suicide comme peut le faire un terrien qui se donne volontairement la mort.
Parmi tous les navires de la Bretagne provinciale coulés pendant la guerre, un seul commandant a été coulé quatre fois, un seul trois fois, votre grand-père, et dix-sept deux fois. Et 44 commandants ont disparus avec leur navire, sans que cela soit forcément un acte délibéré, tués, coulés ou perdus en mer.
En souhaitant vous avoir apporté un complément d'information.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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MAÏA — Goélette — Armement Le Touzé & Lefèbvre, Saint-Malo (1905~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Le capitaine de la goélette Maïa lors de la perte de ce bâtiment


— DELALANDE Louis Léon Jean Marie, né le 18 octobre 1881 à La Ville-ès-Nonais (Ille-et-Vilaine) et y domicilié (Jug. Trib. civ. 1re inst. Saint-Malo, 23 avril 1920, transcrit à La Ville-ès-Nonais, le 23 avril 1920 : Registre des actes de décès de la commune de La Ville-ès-Nonais, Année 1920, f° 2, acte n° 3). [Judiciairement déclaré « Mort pour la France »]

• Fils d’Armand Pierre Joseph Marie DELALANDE, né le 30 novembre 1848 à Saint-Suliac (Ille-et-Vilaine), maître au cabotage, et de Marie DOSSÉ, née le 6 novembre 1851 à La Ville-ès-Nonais, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Châteauneuf (Ille-et-Vilaine), le 19 février 1879 (Recueil des actes de ma-riage de la commune de Châteauneuf, Année 1879, f° 3, acte n° 3 ~ Recueil des actes de naissance de la commune de La Ville-ès-Nonais, Année 1881, f° 5, acte n° 14).

• Époux de Maria Cécile Olive ALAIN-GUILLAUME, née le 13 août 1882 à La Ville-ès-Nonais, couturière, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 3 février 1904 (Recueil des actes de ma-riage de la commune de La Ville-ès-Nonais, Année 1904, f° 4, acte n° 4).

Fille de Joseph ALAIN-GUILLAUME, ancien marin, et de Jeanne Marie CHÂTELET, « ménagère », son épouse.

**********

Inscrit provisoire le 28 février 1899 au quartier de Saint-Malo, n° 3.239 ; inscrit définitif le 20 décembre 1899 au même quartier, n° 3.239 ; capitaine au cabotage, inscrit au même quartier, f° 265, n° 527. Classe 1901, n° 846 au recrutement de Saint-Malo.

Louis DELANDE disparut le 2 octobre 1918 avec la goélette Maïa qu’il commandait. Ce voilier fut coulé au canon par le sous-marin allemand U-91 (Kapitänleutnant Alfred von GLASENAPP) à environ 50 milles de La Coubre, par 45° 24’ N. et 1° 48’ W., alors qu’il allait de La Pallice à Setúbal (Portugal).

Le 16 août 1918, il avait déjà échappé au naufrage du cargo affrété Onega, de la Barber & Co.(New York & Oriental Steamship Co.) de New York (États-Unis), à bord duquel il était embarqué en qualité de premier lieutenant. Alors qu’il allait de Bordeaux à Swansea (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un chargement de poteaux de mine, ce bâtiment de 3.666 t. fut torpillé au large du phare de Godrevy (Cornouaille, Royaume-Uni) par le sous-marin allemand UB-125 (Oberleutnant zur See Werner VATER), par 50° 17’ N. et 5° 22’ W. 26 hommes d’équipage périrent lors du naufrage, dont 6 marins français.

Distinction posthume

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.657), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Dis-paru en mer, le 2 octobre 1918, au cours d’une attaque de [son] bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

____________________________________________________________________________________________


Registre des actes de décès de la commune de La Ville-ès-Nonais, Année 1920, f° 2, acte n° 3.


DELALANDE (L.-L.-J.-M.) - .JPG
DELALANDE (L.-L.-J.-M.) - .JPG (173.51 Kio) Consulté 839 fois
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: MAIA Goélette de Saint Malo

Message par Memgam »

Bonjour,

Maïa, goélette construite en 1905 par Perrot à Paimpol
164 tjb, 124 tjn, 250 tpl, 32,45 x 7,37 x 3,62 m.

En 1912, indicatif KCBN, immatriculé à Cancale, armateur Ruminy, capitaine Lamy,

Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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MAÏA — Goélette — Armement Le Touzé & Lefèbvre, Saint-Malo (1905~1918).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


Le second capitaine de la goélette Maïa lors de la perte de ce bâtiment


— LEFEUVRE Noël Eugène, né le 9 janvier 1881 à Saint-Suliac (Ille-et-Vilaine) et y domicilié (Jug. Trib. civ. 1re inst. Saint-Malo, 23 avril 1920, transcrit à Saint-Suliac, le 23 avril 1920 : Registre des actes de décès de la commune de Saint-Suliac, Année 1920, f° 3, acte n° 9). [Judiciairement déclaré « Mort pour la France »]

• Fils de Noël Jean LEFEUVRE, né le 12 avril 1844 à Saint-Suliac, paludier, et de Jeanne Marie BONJOUR, née le 5 octobre 1843 à Saint-Suliac, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 10 avril 1877 (Recueil des actes de mariage de la commune de Saint-Suliac, Année 1877, f° 4, acte n° 5 ~ Recueil des actes de naissance de la commune de Saint-Suliac, Année 1881, f° 2, acte n° 1).

• Époux de Félicité Françoise Hélène MÉRIENNE, née le 25 janvier 1883 à Saint-Suliac, « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 25 janvier 1905 (Recueil des actes de ma-riage de la commune de Saint-Suliac, Année 1905, f° 2, acte n° 2).

Fille de François Marie MÉRIENNE et de Félicité DANIEL, son épouse (Ibid.).

**********

Inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 4.047. Classe 1901, n° 918 au recrutement de Saint-Malo.

Distinction posthume

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.657), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 2 octobre 1918, au cours d’une attaque de [son] bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

___________________________________________________________________________________________


Registre des actes de décès de la commune de Saint-Suliac, Année 1920, f° 3, acte n° 9.


LEFEUVRE (N.-E.) - .JPG
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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