LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Rutilius
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LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Léontine, ex-ClioBrick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Brick-goélette de 202 tx jb. Alors qu'il allait de de La Pallice à Swansea avec un chargement de 280 tonnes de poteaux de mines, coulé le 25 mars 1917 au moyen de charges explosives par le sous-marin allemand UC-36 (Kapitänleutnant Gustav BUCH), à 7 milles au Sud de la Pointe de Pen Men (Île de Groix).

Armé en dernier lieu le 24 juillet 1916 au quartier de Saint-Malo.


Torpilleur 338, Registre historique de la correspondance du commandant :
Service historique de la Défense, Cote SS Y 566, p. num. 842.

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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markab
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Re: LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par markab »

Bonjour

Le navire a l'indice (2) dans la base de données

A bientot :hello:
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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markab
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Re: LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par markab »

Bonjour

Voici un lien vers le sous marin

http://uboat.net/wwi/ships_hit/7191.html

A bientot
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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markab
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Re: LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par markab »

Bonjour

Un lien complémentaire

http://archeosousmarine.net/leontine.html

Mais le rapport de mer du commandant nomme un autre armateur ... Vos avis sont les bienvenus !!

A bientot :hello:
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
olivier 12
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Re: LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Brick goélette armé par Monsieur COTTON à Saint Nazaire.

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Correction au nom du commandant de l'UC 21 : Rheinhold SALTZWEDEL.

La perte de LEONTINE

La goélette appareille le 24 Mars de La Pallice, en convoi, avec 280 t de poteaux de mine pour Swansea. La nuit suivante, il perd le convoi.
Le 25 à 05h30, le maître d’équipage Auffray, de quart, voit un sous- marin qui passe le long du bord. Il le prend pour un sous-marin français.

A 08h00, le voilier se trouve à 8 milles dans le sud du phare de Pen Men. Très beau temps. Mer belle. Vent de NNE. Horizon embrumé. Le sous-marin est aperçu stoppé en surface à 300 m dans le NNW. Il tire un coup de canon long. Le capitaine comprend que c’est un ordre d’évacuation et donne l’ordre de mettre le canot à l’eau. Il descend dans sa chambre chercher les papiers du bord.
Le second met la barre dessous et fait masquer, puis va aider les hommes à affaler le canot. Le sous-marin, tout proche, voit ce qui de déroule. Mais il ouvre alors le feu à une cadence très rapide, avec des obus à balles. Plus de quarante coups sont tirés et tous portent. Trois matelots et le novice, placés au garant arrière sont tués ou mortellement blessés. Le second, le maître d’équipage et le mousse, placés au garant avant sont grièvement blessés. Seul le matelot Salahun n’est que légèrement touché. Quand le capitaine remonte sur le pont, il découvre le carnage. Il entraîne Salahun et le second, qui a le bras cassé et de multiples blessures, dans le poste avant, tandis que le sous-marin accoste le voilier et que des Allemands montent à bord. Les trois hommes vont alors se cacher dans le puits de descente du charbon, puis dans le peak avant.
De là, ils entendent les marins allemands qui chantent et rient, tandis que le maître d’équipage et le mousse les implorent de leur faire grâce. Le mousse, surtout, pousse des cris apeurés. Un coup de révolver éclate et il se tait. Le capitaine et Salahun sont persuadés que la violence des agresseurs s’est déchaînée sur cet enfant de 14 ans.
Les Allemands placent deux bombes sur la coque, puis s’en vont. La première explose et l’eau s’engouffre dans la goélette. Les trois hommes sortent alors de leur cachette et remontent sur le pont. Le maître d’équipage les avertit qu’une deuxième bombe va exploser. Le capitaine parvient à couper le cordon qui la retient et la jette à la mer. Le sous-marin tire alors des obus incendiaires et tout l’arrière de la goélette prend feu.
Soudain, elle s’incline sur bâbord et se retourne, quille en l’air. Elle continue à flotter en raison de sa cargaison de bois. Les trois survivants, ainsi que le maître d’équipage et le mousse ont été précipités à la mer. Ils s’accrochent tant bien que mal à des espars. Mais le maître d’équipage Auffray, épuisé, lâche prise et disparaît. Le second parvient à hisser le mousse dans le canot rempli d’eau. Le malheureux garçon va perdre connaissance et mourir noyé. Les trois rescapés restant se hissent difficilement sur la coque retournée et, par signes, demandent assistance au sous-marin qui reste immobile près d’eux. Mais les Allemands accueillent ces signes avec des rires et dirigent alors le canon sur eux. Toutefois ils ne tirent pas et s’éloignent finalement en direction d’un vapeur qui approche sans défiance. C’est le vapeur anglais BAYNAEN qui va être coulé sous les yeux des trois survivants accrochés à leur épave.

Vers 15h00, les trois hommes sont finalement recueillis par les canots du BAYNAEN, chargés de naufragés, qui hésitent d’ailleurs à approcher, pensant que cette coque retournée est peut-être le sous-marin. Vers 16h00, tous les naufragés sont recueillis par le dundee n° 1106, de Lorient (le MIRABEAU) qui les dépose dans la nuit à Port Louis.

Quelques détails diffèrent dans les dépositions des trois hommes, surtout à propos du mousse. Personne, en fait, n’a vu ce qui s’est passé sur le pont. Tout le monde confirme les chants, les rires des Allemands, les supplications des blessés et le coup de feu. Mais si Le Glatin et Salahun sont persuadés que l’Allemand a tiré sur le mousse, le second, lui, pense qu’il a achevé un matelot qui était mortellement blessé, ce qui a bien sûr effrayé le mousse qui s’est alors tu. Lorsqu’il est remonté sur le pont, le mousse était vivant, bien que gravement touché par les obus. Ensuite, il a pu le mettre dans le canot et pense que s’il n’avait pas été si sérieusement touché, il aurait sans doute pu le hisser sur la coque et le sauver, car le canot est resté immobile à quelques brasses de l’épave.
Toutefois, les trois hommes confirment que le sous-marin a tiré sauvagement et semé la mort parmi des hommes sans défenses. Tous confirment les chants et les rires, et que, jusqu’au bout, les marins allemands ont raillé leurs victimes.
Le second et Salahun confirment que le capitaine Le Glatin les a toujours encouragés et a maintenu leur moral.

Suite de l’affaire

Le capitaine Le Glatin va écrire une lettre à son armateur, lettre qui va sans doute déplaire aux Autorités Maritimes, ce qui pourrait expliquer les réactions qui ont suivi.

Il dit notamment :

« … Nous avons été assassinés. Le sous-marin a ouvert le feu sur nous à 08h00 du matin, à 6 milles de Groix, en pleine vue de terre… Un vapeur anglais a ensuite été torpillé par le même sous-marin. Pendant toute la journée de Dimanche, le sous-marin s’est promené en surface, sous nos yeux, sans qu’aucun navire de guerre ne vienne le déranger. Il a pu tirer plus de quarante coups de canon. Le feu qui a pris à bord pouvait nous faire voir de loin… »

L’armateur Cotton va écrire au Ministre pour demander la Croix de Guerre pour son capitaine, et va aussi enfoncer le clou.

Il écrit :

« Monsieur Le Glatin, canonné une première fois le 15 Mars alors qu’il commandait la goélette EUGENE ROBERT a sauvé alors tout son équipage et l’a ramené à l’île d’Yeu. Il a immédiatement accepté le commandement de LEONTINE. Il a essuyé plus de quarante coups de canon, eu six hommes tués et trois blessés sur les neuf de l’équipage. Bien que lui-même blessé et asphyxié par la fumée, il a, par son courage et son énergie sauvé d’une mort certaine les deux hommes blessés qui lui restaient. Il a réussi à jeter à la mer l’une des deux bombes placée par l’ennemi.

Faites une enquête, Monsieur le Ministre, non dans les bureaux mais chez les pêcheurs, chez les habitants des côtes, chez les insulaires… De Belle Ile à l’île d’Yeu, de l’île d’Yeu à Groix ils voient chaque jour des sous-marins évoluer en surface à portée de canon.
Interrogez les navigateurs : tous vous diront que de Brest à Bordeaux, quelque soit la route suivie, jamais ils ne rencontrent un navire de guerre ou un patrouilleur. Il est inadmissible de traiter ainsi nos marins du commerce. »

Conclusions de la Commission d’enquête

Elles sont pour le moins surprenantes.

« Les manœuvres imprudentes du capitaine Le Glatin n’ont pas peu contribué à la perte de son navire. Quand il a perdu le convoi, s’il avait mouillé sur rade du Palais pour attendre un autre convoi, il ne se serait pas exposé à l’attaque du sous-marin.
En présence d’un évènement provoqué par ses fausses manœuvres, il a adopté une attitude passive et résignée qui ne saurait constituer droit à une récompense militaire.
Il est difficile d’expliquer pourquoi, quand le sous-marin a été signalé, il s’est préoccupé de chercher les papiers du bord alors qu’il aurait du rester sur le pont et donner les ordres que nécessitait la situation si grave dans laquelle était le navire. »

(Nota : quand on sait avec quelle virulence les commissions d’enquête stigmatisaient les capitaines qui n’avaient pas sauvé ces sacro-saints papiers, cette interrogation ne manque pas de sel).

Aucune récompense ne sera donc accordée, ni au capitaine, ni à son équipage. Attitude passive et résignée….

Toutefois la Marine estime que la façon particulièrement cruelle dont ces malheureux ont été traités « constitue pour eux des droits à recevoir des marques de sympathie ». Elle va donc débloquer une aide de 15000 francs. Chacun des trois rescapés recevra 1000 f et les familles des six disparus 2000 f.

Le mousse BALAC


Le syndic des gens de mer de Vannes va faire une enquête sur sa famille, dont le compte-rendu se trouve aux archives. Il était domicilié chez ses parents, rue de la Gare à Questembert. Il avait trois sœurs de 20, 12 et 6 ans. Son père était manœuvre journalier, n’avait aucun bien et ne touchait que ses appointements de 9 francs par jour. Seule la fille aînée pouvait venir en aide à ses parents, les deux autres étant trop jeunes pour travailler.
Le syndic estime que cette famille modeste est tout à fait digne d’intérêt et doit recevoir une aide.

Le sous-marin attaquant

C’était donc l’UC 36 du KL Gustav BUCH.

Lorsqu’on voit les conditions du torpillage de L’AMERIQUE auquel il ne laissa aucune chance, le massacre du LEONTINE, le tir sur un canot de l’ETOILE POLAIRE, il semble que ce commandant avait des méthodes expéditives. L’attitude de ses hommes reflétait sans doute celle de leur chef.
Peut-être aurait-il eu des comptes à rendre à la fin de la guerre s’il n’avait été coulé au large d’Ouessant le 21 Mai suivant, avec tout son équipage.

Cdlt
olivier
Rutilius
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Rutilius
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LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


L’Ouest-Éclair – éd. de Rennes –, n° 6.382, Dimanche 22 avril 1917, p. 1.


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Dernière modification par Rutilius le lun. août 16, 2021 9:14 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par olivier 12 »

Bonsoir à tous, bonsoir Daniel,

C'était bien l'UC 36. Erreur de frappe...! Je corrige.

Cdlt
olivier
Memgam
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Re: LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par Memgam »

Bonjour,

Léontine, brick goëlette ex Clio, construit en 1880, jauge nette 173,84 tx, jauge brute 202,64 tx, appartenait à Kohler et cie de Roubaix, en douane du Légué le 13 juin 1916.

Auffray Gilles, né le 4 février 1883 à Plérin (22), maître, n° 4511 à Saint-Brieuc
Balac Ange-Marie, né le 12 juillet 1903 à Questembert (56), mousse, IP n° 4157 à Vannes
Berjon Félicien, né le 25 mars 1890 à Fouras (17), matelot, n° 364 à Rochefort
Briand Jean, né le 7 février 1899 à Plerguer (35), matelot, n° 10504 à Saint Malo
Gautier Maurice, né le 30 août à Annecy (74), novice n° 1388/6550 à Saint Malo
Gouret Auguste, né le 5 janvier 1900 à Dinard (35), matelot n° 19225 à Saint Malo

Le Glatin André Jean Ignace
né le 31 juillet 1879 à Pordic (22), fils de Jean-Marie et de Jeanne-Marie Cocho, marié à Marie Joseph Turpin le 26 août 1923 puis à Marie Joséphe Macé le 17 décembre 1917, demeurant à la Ville Lou à Pordic.
Matricule n° 169 au registre des capitaines au long cours et au cabotage au quartier de Binic
obtint son brevet supérieur de capitaine au cabotage au cours de Saint Brieuc, le 5 mars 1909.
le 3 juillet 1909, il reçoit, à Nantes, son diplôme d'officier de la Marine marchande
il va ensuite naviguer au long cours ou au cabotage comme lieutenant ou second
Etats de service pendant la Grande Guerre
Il fut second capitaine sous les ordres d'Etienne Delanoë à bord du Pilier du 10 mai 1913 au 2 mai 1916, date à laquelle ce trois mâts nantais de 2427 tonneaux appartenant à J.B. Etienne de Nantes fut torpillé par l'U 45 du lieutenant de vaisseau Erich Sittenfeld.
André Le Glatin navigua ensuite sans encombre sur le Saint Suliac de Saint Malo du 28 avril au 26 septembre 1916
Le 27 septembre 1916, il prit le commandement de l'Eugéne Robert ; le 15 mars 1917, ce voilier de Saint Pierre et Miquelon, d'abord armé à Saint Malo puis à Saint Nazaire fut canonné et coulé par l'UC 21 de l'enseigne de vaisseau Reinhold Saltzwedel.
Dès le 23 mars 1917, André Le Glatin trouvait un embarquement à La Pallice, toujours comme capitaine, sur le Léontine de l'armement Koehler de Saint Brieuc (le propriétaire était alors en prison, accusé d'espionnage). Le navire qui transportait des poteaux de mines pour Swansea fut sauvagement attaqué le 25 mars 1917, par l'UC 36 de l'enseigne de vaisseau Gustav Buch. Six marins furent tués, dont 2 blessés achevés par les agresseurs. Il y eut trois survivants qui s'étaient cachés et n'avaient pas été découverts, dont André Le Glatin et son second, grièvement blessé.
André Le Glatin rejoignit le 2 ème Dépôt de Brest, du 21 mai au 9 juin 1917.
Il se vit confier ensuite, le 14 juin 1917, le commandement du Notre Dame de Rostrenen de l'armement Chauvel de Binic, armé pour la pêche à Terre-Neuve. Devenue chasseur (chargé des morues d'autres bateaux et transportant des passagers) la goëlette eut la malchance d'être aperçue par l'U 101 du lieutenant de vaisseau Karl Koopmann. Celui-ci l'arraisonna et la coula le 27 novembre 1917.

André Le Glatin fut sans nul doute, l'officier le plus malchanceux de Bretagne pendant la Grande Guerre, celui qui détint le triste record de l'officier le plus souvent coulé de Bretagne (Quatre fois) ; il put cependant terminer la guerre tranquillement, au commandement du caboteur François Charles (15 mars 1918 au 2 mars 1919).

La perte de Léontine a été citée en exemple dans une séance houleuse du Parlement consacrée à la guerre sous-marine sur les côtes de Bretagne, le 26 mai 1917.

Source : René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre 1914-1918, vol 1 et 2, Association Bretagne 14-18, 2010-2012.

Cordialement.
Memgam
Memgam
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Re: LÉONTINE ― Brick-goélette ― Armement Joseph Cotton, Saint-Nazaire.

Message par Memgam »

Bonjour,

Le sous-marin UC36 a été coulé par abordage le 21 mai 1917 par le cargo français Molière (voir le sujet dans le forum). Il est le seul sous-marin allemand à avoir été coulé par un navire de commerce français.

L'UC36 est crédité de 24 navires coulés pour 37367 t, dont les français l'Amérique (489 tx) le 24 mars 1917, Etoile Polaire (33 tx) le 25 mars 1917, Léontine (201 tx) le 25 mars également, La Providence (272 tx) le 24 avril et Ferdinand A. (2062 tx)le 21 mai, une heure avant d'être coulé par Molière.

Dans les cas de l'Amérique, Etoile Polaire, Léontine, on remarquera les conditions de destructions particulièrement dures pour les équipages français.

Source : Forum et uboat.net.

Cordialement.
Memgam
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