MOUETTE-III ― Patrouilleur auxiliaire, ex-cordier calaisien (1915~1918).

Rutilius
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MOUETTE-III ― Patrouilleur auxiliaire, ex-cordier calaisien (1915~1918).

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Bonsoir à tous,


Mouette-III ― Patrouilleur auxiliaire, ex-cordier calaisien (1915~1918).


■ Historique partiel.

― 17 août 1917 : Alors qu’il assurait avec le patrouilleur auxiliaire Henriette un service de surveillance de la pêche au large du Tréport, assiste au naufrage du chalutier armé Espérance (Patron Pierre Joseph GOURNAY), qui venait de heurter une mine à 10 milles dans le Nord-Ouest de ce port, mine posée par le sous-marin allemand UC-64 (Oberleutnant zur See Ernst MÜLLER-SCHWARZ).

• Cordier Mouette ― alors commandé par le premier maître de timonerie Alphonse LENGLENET, Journal de bord n° - / 1917 ― 16 août 1917 ~ 29 sept. 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote SS Y 361, p. num. 840 et 839.

« Le Vendredi 17 août 1917.

Très beau temps ; petite brise d’ W. S.-W. ; mer belle. Service ordinaire de surveillance de pêche près de terre. Pêcheurs en vue, 30 au chalut, 11 au maquereau.

18 h. 20 ― Aperçu le chalutier à vapeur Espérance de Dieppe sautant sur une mine. Immédiatement la Mouette et l’Henriette se sont portées sur les lieux de l’accident. Le chalutier Pierre-François, qui chalutait à 800 mètres de l’Espérance, a sauvé le matelot chauffeur Féron. L’Henriette a recueilli le ca-davre du capitaine de l’Espérance. La Mouette a mouillé une bouée de pêche au point approximatif du champ de mines.

20 h. 00 ― L’Henriette rentre au port avec le cadavre du capitaine. La Mouette assure la surveillance de la pêche.
» (p. num. 840)

« 1re Escadrille de patrouille
Cordier Mouette-III


Procès-verbal de perte

Le 17 août 1917, mouillé bouée D.A.N. avec 100 mètres de quarantenier de 35 m/m, deux gueuses de 50 kilos et deux quarts à poche sur l’épave du chalutier Espérance sauté sur une mine ; le tout disparu par le mauvais temps. [...]

Bord, Dieppe, le 1er novembre 1917.

Le 1er maître commandant,


Signé : Lenglenet. » (p. num. 839)


― 26 février 1918 : Se porte au secours de l’hydravion T. 44 B. 3., victime d’une panne de moteur à 4 milles dans le Nord-Ouest d’Alprech, et le conduit en remorque jusqu’à l’entrée du port de Boulogne-sur-Mer.


• Cordier Mouette ― toujours commandé par le premier maître de timonerie Alphonse LENGLENET ―, Journal de bord n° – / 1917 ― 16 août 1917 ~ 29 sept. 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote SS Y 361, p. num. 868 et 839.

« Le 28 février 1918.

Beau temps ; petite brise d’ W. N.-W. ; petite houle du Nord. Service ordinaire de surveillance de pêche près de terre.

5 h. 30 ― Appareillé pour les lieux de pêche.

6 h. 10 ― Passé la bouée verte extrémité de la digue.

Service ordinaire de surveillance de pêche, poste Nord, zone I. Pêcheurs au hareng en vue, 21.

10 h. 00 ― La brise commence à fraîchir.

10 h. 40 ― Aperçu l’hydravion T. 44 B. 3. amerrir ayant une panne de moteur. Fait route pour lui porter secours (4 milles dans le N.-W. d’Alprech).

11 h. 05 ― Donné la remorque à l’hydravion pour le rentrer au port.

11 h. 15 ― Machine à mi-vitesse. Fait route sur les jetées [du port de Boulogne-sur-Mer].

12 h. 00 ― Arrivé à l’entrée des jetées, la remorque casse ; la vedette de l’aviation le prend à la remorque pour le rentrer.

12 h. 10 ― Fait route pour continuer la surveillance de la pêche.
[...] » (p. num. 868)

« P.V. ― Le 26 février 1918, à onze heures, par mauvais temps, en donnant la remorque à l’hydravion T. 44 B. 3. en panne à 4 milles dans le N.-W. d’Alprech, une ligne de sonde de 60 mètres a été cassée dans plusieurs endroits (et perdue).

Le 1er maître de timonerie commandant,


Signé : Lenglenet. » (p. num. 839)


― 17 décembre 1918 : Restitué à son armateur à Calais, demeurant commandé par le premier maître de timonerie Alphonse LENGLENET [Journal de bord n° 6 / 1918 ― 1er oct. ~ 17 déc. 1918 ― : Service histo-rique de la Défense, Cote SS Y 361, p. num. 915].
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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MOUETTE-III ― Patrouilleur auxiliaire, ex-cordier calaisien (1915~1918).

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Bonsoir à tous,

□ Pour la saveur de l’anecdote.

• Cordier Mouette ― alors commandé par le premier maître de timonerie Alphonse LENGLENET ―, Journal de bord n° – / 1917 ― 16 août 1917 ~ 29 sept. 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote SS Y 361, p. num. 849.

« Le Jeudi 15 septembre 1917.

Très beau temps ; horizon brumeux. Faible brise de N. N.-W. ; mer belle.

3 h. 30 ― Position estimée avant la brume, Ouest d’Alprech et à 8 milles.

4 h. 00 ― Perdu la terre de vue ; resté à patrouiller pour les pêcheurs.

7 h. 00 ― Le temps s’éclaircit ; aperçu une épave suspecte ayant l’aspect d’un sous-marin ; mis le cap dans cette direction et à toute vitesse. Poste de combat ; tiré 5 coups de canon.

7 h. 20 ― Reconnu une forte baleine d’une longueur environ de 20 à 22 mètres, son corps émergeant de 0 m. 30 environ, donnant l’aspect d’un sous-marin avec la queue qui ressemblait à un périscope.

7 h. 45 ― Fait route à l’E. S.-E. pour reconnaître la terre.
[...] »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: MOUETTE III ― Patrouilleur auxiliaire.

Message par Memgam »

Bonjour,

Mouette III, patrouilleur auxiliaire réquisitionné le 20/09/1915 à Calais, libéré le 17/12/1918.

Source : Jean-Michel Roche, Dictionnaire de la flotte de guerre française de 1671 à nos jours, Rezotel Maury, 2005.
Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967.
Jean Labayle-Couhat, French warships of world war I, Ian Allan, 1974.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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MOUETTE-III ― Patrouilleur auxiliaire, ex-cordier calaisien (1915~1918).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Mouette-III ― Patrouilleur auxiliaire, ex-cordier calaisien (1915~1918).

Le patrouilleur auxiliaire Mouette-III fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 20 septembre 1915 au 17 décembre 1918, jour de sa déréquisition à Calais.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 756.].

Il appartenait à la 1re Escadrille de patrouille de la Manche.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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