EDMOND RENE - Chalutier

gildelan
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par gildelan »

EDMOND RENE
Chalutier

1 citation à l’Ordre de l’Armée
Le chalutier EDMONT RENE, de la division navale du Maroc, sous le commandement intérimaire du maître de manœuvre ALTIERI, a eu un engagement avec un sous-marin allemand, le 8 janvier 1918.

Texte de la citation à l’Ordre de l’Armée
(Journal officiel du 8 avril 1918)

« Le chalutier EDMOND RENE : sous le commandement intérimaire du maître de manœuvre temporaire ALTIERI (Pierre-Dominique) ; Bastia, 295, a livré combat à un croiseur submersible avec un esprit d’offensive remarquable et a contraint l’ennemi à la fuite ».

Extraits des rapports du Capitaine de Vaisseau de CACQUERAY, chef de la division navale du Maroc.

L’EDMOND RENE, commandé intérimairement par le maître de manœuvre ALTIERI, était en patrouille près du Cap Juby, le 7 janvier 1918, lorsqu’il reçut l’ordre d’aller au secours du vapeur OUED SEBOU attaqué par un croiseur submersible ennemi.

Le 8 au matin, il entend une violente canonnade vers le large aux environs du faux cap Bojador. Il se précipite et reconnaît le chalutier TAROUDANT aux prises avec un sous-marin ennemi. TAROUDANT était encadré par les obus. Le sous-marin s’éloigna dès la jonction de l’EDMOND RENE avec le TAROUDANT.

Combat de l’EDMOND RENE :
Cette affaire, après l’interrogatoire serré du maître de manœuvre ALTIERI, me paraît très bien et conduite avec un sang-froid remarquable.

L’EDMOND RENE a rallié au canon le matin, quand le TAROUDANT était attaqué, mais n’a pas eu à agir ; dès qu’il est survenu, l’ennemi a pris le large. C’est alors que les deux bâtiments sont venus s’occuper des naufragés (de l’OUED SEBOU) et le TAROUDANT a envoyé une embarcation à terre, en mettant l’EDMOND RENE en patrouille à environ deux milles au large.

Notre chalutier a vu longtemps une fumée très noire, énorme à l’horizon, sans soute le sous-marin qui, au large, avait un mauvais fonctionnement de moteur.

Les choses étaient ainsi à 13h30, la fumée s’était dissipée, quand l’EDMOND RENE vit à l’horizon poindre le kiosque et une petite masse détachée, qui était l’extrémité de l’AV. Le sous-marin se rapprochait ; peu après, il tirait à très grande distance deux coups de canon très longs qui tombèrent près de terre. Le sous-marin était au nord environ, route vers l’est. L’EDMOND RENE le prit par bâbord AV, lui coupant la route, et ouvrit le feu avec la hausse totale 8200 mètres, mais s’arrêta voyant les coups trop courts et continua sa route de rapprochement, tâtant l’ennemi jusqu’à ce qu’il l’eût encadré, s’en trouvant à environ 7500 mètres.

Le tir de l’ennemi était précis, les obus tombaient entre 20 et 100 mètres du bord, bons en direction, sauf de très rares exceptions. Le maître-Commandant se rendit compte de l’avantage qu’il avait du fort soleil et de celui de se profiler sur la terre et manœuvra pour ne se présenter qu’en pointe, utilisant surtout sa pièce avant et parfois sa pièce arrière.

A un moment, l’ennemi gêné par le soleil sans doute, vira du côté du large et repris le feu en faisant route vers l’ouest. L’EDMOND RENE fit de même et reprit sa route de rapprochement en le tenant par tribord. Le combat continuait ainsi, à environ 7000 mètres ; le tir de la pièce AV de notre chalutier était excellent, remarquable à la fin, lui a dit le Commandant de la Marine à Dakar qui a cru qu’il avait un télémètre. Bref, subitement, l’ennemi a cessé le feu, montré l’AR et fui vers le large. L’EDMOND RENE l’a poursuivi à toute vitesse, le cap sur lui ; malheureusement cela équivaut à peine à 9 nœuds. Le sous-marin marchait vite, car la hausse de 7000 mètres a passé en quelques minutes à la hausse à bloc, les coups devenaient courts.

L’EDMOND RENE a alors cessé le feu, le sous-marin a disparu et notre chalutier a rallié le TAROUDANT près de terre.

Le sous-marin a tiré environ 40 coups. L’EDMOND RENE a bien ménagé ses munitions, il n’a tiré au total que 72 coups. Le combat a duré une heure trente.

L’EDMOND RENE n’a été aucunement touché ; il n’a reçu que des douches de gerbes des projectiles et eu une avarie légère dans son gréement de T.S.F.

Presque tous les obus ennemis éclataient dans l’eau, ce que le Commandant a très bien reconnu, car la gerbe était alors beaucoup plus large et en partie très noire, tandis qu’elle était plus mince et blanche pour les coups n’explosant pas.

Quelques schrapnells, mais rares.

L’ennemi, dans ce combat, a eu le souci de ne pas se laisser approcher à moins de 7000 mètres pour profiter de son artillerie, mais a dû fuir, peut-être touché, en tous cas en danger.

Le pointeur STROFF de la pièce avant, a été très habile.

Le maître de manœuvre ALTIERI, était au service quartier-maître électricien ; il a été mobilisé comme second-maître de manœuvre, ayant le brevet de Capitaine au cabotage ; vous l’avez promu maître de manœuvre temporaire sur ma proposition pour les services rendus pendant la mise en place du barrage d’Agadir. Il est intérimaire ; le Commandant titulaire est en permission.

Le second de l’EDMOND RENE et le chef de la machine sont des quartiers-maîtres.

Le Commandant m’a rendu compte du beau sang-froid et de l’entrain de tout l’équipage.

Signé : de CACQUERAY

Source : Livre d'or de la Marine - Guerre 14/18
Cordialement
Gilbert
Excès de peur enhardit.
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Terraillon Marc
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par Terraillon Marc »

Bonsoir

EDMOND RENE
Arraisonneur Dragueur

Ex chalutier anglais CORONET
Acquis en juin 1914, devient le EDMOND RENE (chalutier F 247 à Fécamp)
Réquisitionne de février 1915 à février 1919 - affecté à la 4e escadrille de patrouille à Port Vendres puis au Maroc.
8 janvier 1918 - combat un sous marin

Ce navire sera à nouveau réquisitionné en 1940 et coulera sur une mine en 1942

A bientot :hello:
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Rutilius
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EDMOND-RENÉ ― Patrouilleur auxiliaire (1915~1919).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Le sauvetage particulièrement mouvementé des naufragés du cargo Oued-Sebou
par le patrouilleur auxiliaire Edmond-René (7 au 23 janvier 1918)


• Arraisonneur-dragueur Edmond-René — alors commandé à titre intérimaire par le maître de manœuvre Pierre Dominique ALTIERI —, Journal de navigation n° 6 / 1917 — 26 oct. 1917 ~ 13 janv. 1918 —, et Journal de navigation n° 7 / 1917 — 13 janv. 1918 ~ 31 mars 1918 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 183, p. num. 433 à 443.

« Journée du 7 janvier 1918.

9 h. 35 — Travers du cap Juby.

14 h. 00 — Entendu et fait route sur S.O.S. du vapeur Oued-Sebou répété par Las Palmas.

15 h. 45 — Intercepté un télégramme C.D.
[codé] et resté aux environ de Juby.

16 h. 20 — Route sur le S.O.S.


Journée du 8 janvier [1918].

6 h. 00 — Aperçu une goélette espagnole et mis le cap dessus.

7 h. 00 — Arrivé auprès de l’épave de l’Oued-Sebou ; mis une embarcation à la mer ; elle s’approche de la côte à 8 milles à l’E. N.-E. du faux cap Bojador pour essayer de reconnaître des gens sur la grève, mais l’équipage ni les passagers ne sont là car les Maures les ont amenés et à terre ne se trouvent que quelques centaines de sauvages. A la mer, pas loin de l’épave, beaucoup de débris et une vingtaine de cadavres.

8 h. 10 — Canonnade au large ; hissé notre embarcation et fait route dans la direction.

9 h. 20 — Reconnu le Taroudant que les coups de canon encadrent.

9 h. 40 — A notre approche, les coups de canon cessent et le sous-marin que je ne peux apercevoir s’éloigne.

9 h. 45 — Échangé quelques signaux avec le Taroudant et revenu sur les lieux du naufrage.

11 h. 00 — Arrivé sur les lieux, le Taroudant met son embarcation à la mer et essaye de rentrer en pourparlers avec les indigènes. Je patrouille à 3.000 mètres au large. Le sous-marin, dont on n’aperçoit que la fumée, se tient au loin.

14 h. 15 — Ouvert le feu sur le sous-marin qui s’est approché et nous canonne, combat d’environ trois quarts d’heure, soixante-douze obus tirés. Le sous-marin bat en retraite ; je me rapproche du Taroudant.

15 h. 30 — Je suis appelé au Taroudant et nous rédigeons un télégramme pour la Division ; plusieurs " Allo " sont lancés par nous et le Taroudant.

18 h. 30 — En route pour Agadir.

Journée du 9 janvier 1918.

8 h. 05 — Relevé Juby au N. 80 E. Δ : 3 milles.

8 h. 20 — Stoppé auprès du Mecknassi.

9 h. 25 — En route de conserve avec le Meknassi.

10 h. 20 — Croisé, reconnu et stoppé auprès du vapeur Général-Dodds.

11 h. 00 — Remis en route sur Agadir.


Journée du 10 janvier 1918.

0 h. 00 — En route sur Agadir.

12 h. 10 — Travers d’Aglou. Δ : 12 milles.

16 h. 00 — Passé le barrage.

16 h. 20 — Mouillé à Agadir. Fait 20 tonnes d’eau.


Journée du 11 janvier 1918.

Ravitaillement en charbon : 30 tonnes.
Appareillé d’Agadir avec l’Emma.


Journée du 12 janvier 1918.

Rencontré le Mecknassi qui prend la place de l’Emma.


Journée du 13 janvier [1918].

1 h. 00 — Reconnu le cap Juby.

15 h. 00 — Arrivé auprès de l’épave ; débarqué le doris et mis à terre un Maure avec une lettre pour le Caïd et naufragés.

18 h. 30 — Hissé le doris. Pris le large en cape pour la nuit.

Journée du 14 janvier 1918.

0 h. 00 — En cape pour la nuit au Nord du faux cap Bojador.

5 h. 45 — Rapproché de l’épave de l’Oued-Sebou.

15 h. 00 — Envoyé le doris à terre avec le capitaine du Service des renseignements pour parlementer avec les indigènes au sujet de l’équipage et passagers prisonniers.

17 h. 00 — Retour du doris ; remis en marche vers le large.

19 h. 00 — Communiqué avec le Mecknassi.

Journée du 15 janvier 1918.

7 h. 20 — Arrivé auprès de l’Oued-Sebou ; impossible aller à terre.

Mouillage toute la journée.


Journée du 16 janvier 1918.

7 h. 15 — Essayé de reconnaître une plage où l’on pourrait facilement débarquer au Sud du faux cap Bojador.

15 h. 00 — Reconnu une petite plage entre l’Oued-Sebou et le faux cap Bojador où le débarquement semble pouvoir se faire. Mouillé à 7 milles E. N.-E. faux cap Bojador.

Journée du 17 janvier [1918].

Le capitaine Bourguignon et 4 hommes armés se rendent à terre pour continuer les pourparlers. Mouillage.
Taroudant venant du Sud passe 24 heures avec nous.

Journée du 18 janvier 1918 (matin).

Le capitaine Bourguignon et quatre hommes armés vont à terre, assez difficilement. Barre mauvaise. Mouillage.

Journée du 18 janvier 1918 (soir).

Les conditions de rançon étant fixées, le capitaine Bourguignon veut se rendre à terre. Barre mauvaise. Le doris chavire. Tout le monde est sauf. Une caisse munie d’un orin avec 3.000 fr., 4 fusils et un revolver avec munitions sont perdus ; seule une caisse d’argent a pu être ramassée. La seconde embarcation emmène tout le monde. Le Rusé arrive.

Journée du 19 janvier 1918.

Installation d’un va-et-vient entre la terre et une embarcation mouillée au large de la barre.
Le capitaine et les hommes armés se rendent à terre.
22 naufragés sont rendus par les Maures et embarqués sur le Mecknassi qui part pour Agadir.
Le Hardi arrive avec des barcasses.


Journée du 20 janvier [1918].

Barre impraticable. Néanmoins, les barcasses font un voyage à terre et ramènent 5 prisonniers qui sont embarqués à bord. La Jeannette arrive.

19 h. 30 — Route sur Agadir.

Journée du 21 janvier 1918.

0 h. 00 — Route sur Agadir

6 h. 00 — Aperçu la terre à Tarfayan.

7 h. 30 — Juby au S. 28 E. Δ : 7 milles.

10 h. 40 — Croisé Emma en patrouille.


Journée du 22 janvier 1918.

9 h. 40 — Aglou Au travers. Δ : 5 milles.

14 h. 00 — Mouillé en rade d’Agadir.

15 h. 10 — Appareillé d’Agadir. Le mauvais temps empêche de tenir le mouillage. Fait route avec Taroudant et Meknassi et mouillé à 18 h 30 au cap Ghir.

Journée du 23 janvier 1918.

Mouillage sous Ghir jusqu’à 8 heures, puis appareillé pour retourner à Agadir.

10 h. 30 — Envoyé 5 naufragés de l’Oued-Sebou sur la Ville-d’Ys en rade d’Agadir, puis mouillé.
»
.
Dernière modification par Rutilius le mar. nov. 30, 2021 5:06 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
maurice V
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par maurice V »

Bonjour à tous,

Toujours d'après le même forum anglais, l'historique de l'EDMOND RENE

Yard Number: 339
Launched: February 27 1907
Gross Tonnage: 288
Net Tonnage: 144
Length: 130.9 ft
Breadth: 22.5 ft
Draught: 12.1 ft
Engine: T.3-cyl by Smith’s Dock Co Ltd, North Shields
Built: Smith’s Dock Co Ltd, North Shields, 1907
Owner: Smith’s Dock Co Ltd, North Shields

History

27.2.1907: Launched by Smiths Dock Co Ltd, North Shields (Yd.No.339) for Crown Steam Fishing Co Ltd, Grimsby (George E. J. Moody, manager) as CORONET.
6.4.1907: Registered at Grimsby (GY241).
4.1907: Completed. Fishing from Fleetwood (still 1913).
6.1914: Sold to L. & E. Leporc, Fécamp.
29.6.1914: Grimsby registry closed. Renamed EDMOND-RENÉ Registered at Fécamp.
1933: Sold to Louis Evrard, Boulogne.
Renamed PIERRE GENEVIÈVE. Registered at Boulogne.
1934: Sold to Louis Evrard Pouree, Boulogne. Renamed EDMOND-RENÉ . Registered at Boulogne.
1947(?): Sold for demolition
maurice
marpie
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par marpie »

Bonjour à tous

Extrait du JO du 8 avril 1918 :

Image

Bien amicalement
Marpie
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bruno17
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par bruno17 »

Bonsoir,
J'ai le cas d'un marin rochelais disparu lors du naufrage de l' "Edmond René" qui aurait sauté sur une mine, le 1er mai 1942 dans le golfe de Gascogne. Serait-ce le même navire...?
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
Rutilius
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EDMOND-RENÉ ― Patrouilleur auxiliaire (1915~1919).

Message par Rutilius »

Bonsoir Bruno,

La réponse à vos interrogation figure ci-dessus :
« Ce navire sera à nouveau réquisitionné en 1940 et coulera sur une mine en 1942. »
Dernière modification par Rutilius le mar. nov. 30, 2021 5:07 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par Memgam »

Bonjour,

Comme indiqué ci-dessus dans le message de Marc Terraillon, il parait bien s'agir du même navire, information que l'on trouve également chez Vichot et chez Roche.

Cordialement

Memgam
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bruno17
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par bruno17 »

Merci!
Effectivement j'avais zappé ce passage et m'étais focalisé sur la fin du message de Maurice V: "1947(?): Sold for demolition"...
Cdlt
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
kgvm
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Re: EDMOND RENE - Chalutier

Message par kgvm »

"Edmond René" est en fait requisitionné en 1914 et en 1939.
Mais quand-même quelque corrections (source: Jack Daussy, Les Drifters Harenguiers Fécampois):
vendu en 1930 à Emmanuel Libert, Boulogne (nom "Notre Dame du Sacré Coeur" trés probablement refusé par l'administration, car trés rapidement le navire trouvait son ancien nom "Edmond René"). Vendu en 1933 à M. et Mme. Evrard Pourre, Boulogne, masi SANS changement du nom.
01.05.1942 le bateau était en pêche chez Saint Sébastien. Alors qu'il vire son chalut, une mine, se trouvant capelée sur une des funes, entre en contact avec le coque et explose, coupant en deux le navire. Douze de ses quatorze hommes d'èquipage disparaissent avec lui.
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