La gironde
Re: La gironde
Bonjour Saco02,
Au cours du mois de Juillet 1904, des expériences de reconnaissances photographiques en mer furent entreprises par le capitaine du génie Jacques Saconney à bord du cuirassé Jauréguiberry (Jacques Saconney : « Reconnaissances photographiques à terre, en mer et en ballon », Revue du Génie, Févr. 1907, p. 143 et s., et p. 329 et s. ― V. la note 1, p. 150).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: La gironde
Bonjour Franck,
Bonjour à tous,
« Il existe un Gironde répertorié navire à passager, réquisitionné à Bordeaux le 09.06.1915 et armé en patrouilleur auxiliaire, déréquisitionné le 28.02.1916. Un autre Gironde, vapeur réquisitionné également à Bordeaux le 23.03.1915, déréquisitionné aussi le 28.02.1916. »
Le second bâtiment est le Gironde, exploité par la Compagnie maritime Bordeaux-Océan, navire à passagers qui devait vraisemblablement assurer la liaison Bordeaux-Royan (V. le sujet « Compagnie maritime Bordeaux-Océan » ― les dates de sa réquisition et de sa déréquisition sont en effet identiques).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: La gironde
Bonjour,Rutilius a écrit : ↑ven. mars 12, 2010 4:27 pm Bonjour Franck,
Bonjour à tous,
« Il existe un Gironde répertorié navire à passager, réquisitionné à Bordeaux le 09.06.1915 et armé en patrouilleur auxiliaire, déréquisitionné le 28.02.1916. Un autre Gironde, vapeur réquisitionné également à Bordeaux le 23.03.1915, déréquisitionné aussi le 28.02.1916. »
A lire cette brève, le premier bâtiment pourrait bien être l'ex-Ville-d'Alger de la Compagnie havraise péninsulaire, acquis en 1910 par l'armement Prosper Durand d'Alger, et renommé Gironde.
● Navigazette, n° 1.128, Jeudi 8 décembre 1910, p. 7, en rubrique « Chronique maritime – Navigation » :
« D’Oran à Bordeaux. ― Une nouvelle ligne d’Oran à Bordeaux sera créée par la maison Durand, d’Alger, qui a fait l’acquisition à cet effet du vapeur Ville-d’Alger, de la Compagnie Havraise Péninsulaire. Ce navire prend le nom de Gironde. La même maison a acheté, au Havre, le vapeur Frédérick-Franck pour remplacer le Constantin, qui a coulé ces derniers jours. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Je reprends l'hypothèse de Daniel pour l'identification du navire auxiliaire.
Voici un article du Yachting Gazette du 19 janvier 1906 :
Les dates, par contre, ne correspondent pas.
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: La gironde
Voici une photo de ce navire de la classe Annamite avant 1909 à l'époque ou il s'appelait GirondeGENEAMAR a écrit : ↑ven. mars 05, 2010 6:18 pm Bonjour Saco02,
Bonjour Franck ( ), bonjour à tous...,
Si les faits se passe en 1908, le contexte est différent... Il doit s'agir du transport écurie (1885-1924), qui sera rebaptisé "TOURVILLE" le 30 juin 1909, puis "RHIN" le 26 novembre 1924...
En tous les cas j'ai trace du "GIRONDE" transport d'escadre (2200ch - 8 canons - port CHERBOURG) détaché au Maroc et commandé le 4 janvier 1909 par le Capitaine de frégate Alfred De la TASTE.
Cordialement Malou.
Cordialement
Alain
Alain
Re: La gironde
Apparemment l'aviso transport Meurthe ne fait pas l'objet d'un article spécifique, je vais donc l'ouvrir en reprenant la description bien faite de Memgan pour y adjoindre une photo.Memgam a écrit : ↑ven. mars 05, 2010 10:05 pm Quant à la Meurthe, c'était un transport mixte construit à Rochefort et mis à flot le 11 juillet 1885. D'un déplacement de 1600 t, il mesurait 64,8 m de long pour 10,5 de large, avec un tirant d'eau de 4,9 m. Doté d'une machine de 600 cv qui le propulsait à 12 noeuds, il était en bois, avec un gréement de trois-mâts barque. Son équipage était de 107 hommes, il portait VI canons de 140, II de 90, IV canons revolvers de 37. Il a été affecté à La Réunion en 1887 et c'est de là qu'il sera envoyé aux îles Crozet où s'était perdu le trois-mâts français Tamaris, capitaine Majou de l'armement A.D.Bordes. Le naufrage avait été révélé par un message trouvé au cou d'un albatros retrouvé épuisé sur une plage australienne. Cependant, la Meurthe ne retrouvera personne, car l'équipage, une fois les provisions trouvées sur l'île épuisées, était parti en canot vers une autre île qu'il n'atteindront jamais. La Meurthe est affectée à la division du Pacifique en 1900 et désarmée à Nouméa en 1906, rayé en 1907.
Sources :
LV Jean-Michel Roche "Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française, 1870-2006.
Yves Le Scal "Le novice du Tamaris", 1960.
Amiral Daveluy "Réminiscences", Tome I, 1991. (second sur la Meurthe au moment de la recherche)
Marc de Champleix "Au fond d'un coeur" L'Illustration.
Louis Lacroix "Les tragédies de la mer aux derniers jours de la voile" 1958.
Cordialement
Alain
Alain