Les Canonniers-marins - Historique

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Ar Brav
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Ar Brav »

Merci Franck.

Au passage : vous n'auriez pas une photo de canonniers-marins, par hasard ? Ce serait pour illustrer un peu ce sujet. Je n'arrive pas à en trouver (il faut dire qu'ils étaient relativement peu nombreux). Je pense que leur tenue n'était pas la même que celle des fusiliers, mais je peux me tromper.
Cordialement.
Bonsoir Yves,

Je dois avoir çà en magasin (je crois bien copié sur le forum voilà un bon moment), mais je dois farfouiller dans les DD.
Dès que trouvé, je poste (je me souviens d'un cliché avec le mortier Brandt, puis d'autres également).

Bien cordialement et bonne soirée,
Franck
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Terraillon Marc
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Terraillon Marc »

Merci Franck.

Au passage : vous n'auriez pas une photo de canonniers-marins, par hasard ? Ce serait pour illustrer un peu ce sujet. Je n'arrive pas à en trouver (il faut dire qu'ils étaient relativement peu nombreux). Je pense que leur tenue n'était pas la même que celle des fusiliers, mais je peux me tromper.
Cordialement.
Bonsoir

J'ai mis au moins une photo de canonnier en ligne mais je n'ai pas encore retrouvé l'adresse

En cours de recherche

A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
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Terraillon Marc
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Terraillon Marc »

Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
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Ar Brav
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Ar Brav »

Bonjour Yves,
Bonjour à tous,

Je pensais être plus nanti en photos.

Voici un cliché de Canonniers-Marins avec [strike]une pièce de 140 de marine[/strike] dans la Meuse (j'espère que je ne me trompe pas...) et si !

Canon de 16 cm sur affût à châssis modèle 1893 (Cf. message de Guy plus loin).

Image

En voici un autre, avec un mortier Brandt modèle 1916 :

Image

Ce ne sont pas des canonniers marins mais une équipe de bombardiers du bataillon de Fusiliers-Marins, en effet, ces mortiers étaient servis par l'infanterie et non pas l'artillerie.

Que les propriétaires de ces clichés veuillent bien m'excuser, je n'ai aucun souvenir de la provenance (avec le mortier, c'était sur le forum il me semble). En cas de désaccord, je les retirerai.

Bien cordialement et bon week-end à tous,
Franck
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ALVF
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par ALVF »

Bonjour,

Une précision nécessaire: la très belle photo du mortier Brandt modèle 1916 ne montre pas des canonniers marins mais une équipe de bombardiers du bataillon de Fusiliers-Marins, en effet, ces mortiers étaient servis par l'infanterie et non pas l'artillerie.Les canonniers-marins n'ont armé que des canons, le plus souvent de gros calibres.
En avant première, je vous annonce la parution en fin de mois d'un article sur les canonniers-marins, j'en reparlerai et je mettrai ultérieurement quelques photographies de canonniers-marins dans cette rubrique.
Cordialement,
Guy François.
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Yv'
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Yv' »

Bonsoir,

Merci à tous pour vos documents !
Attendons donc cet article de Guy François, qui ne manquera pas d'être intéressant :jap:

Cordialement.
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Ar Brav
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Ar Brav »

Bonjour,

Une précision nécessaire: la très belle photo du mortier Brandt modèle 1916 ne montre pas des canonniers marins mais une équipe de bombardiers du bataillon de Fusiliers-Marins, en effet, ces mortiers étaient servis par l'infanterie et non pas l'artillerie.Les canonniers-marins n'ont armé que des canons, le plus souvent de gros calibres.
En avant première, je vous annonce la parution en fin de mois d'un article sur les canonniers-marins, j'en reparlerai et je mettrai ultérieurement quelques photographies de canonniers-marins dans cette rubrique.
Cordialement,
Guy François.
Bonjour Guy,
Bonjour à tous,

Merci d'avoir rectifié ...le tir.
Dans l'attente de l'article sur les canonniers-marins,

Bien cordialement et bon dimanche,
Franck
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ALVF
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par ALVF »

Bonjour,

J'avais oublié de corriger la légende du cliché pris dans la Meuse et publié par Franck, il s'agit d'un canon de 16 cm sur affût à châssis modèle 1893.
L'article sur les canonniers marins est annoncé, il paraîtra dans la Revue "GBM" N° 90, parution au tout début janvier et diffusée en Maison de la Presse, il traitera des 16 cm, surtout dans leur version mobile, remorqués par tracteurs lourds Latil.Dans le même revue, un article sur les premières automitrailleuses dans lequel il y aura aussi des Marins!
Cordialement,
Guy François.
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Yv'
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Yv' »

Bonjour à tous,

Une bien belle photo de groupe m'avait échappé (mise en ligne en avril 2009), où je découvre les bérets portant l'inscription "canonniers marins". C'est dans le sujet Les canonnières fluviales en métropole.
Cordialement.
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Yv'
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Re: Les Canonniers-marins - Historique

Message par Yv' »

Bonsoir,

Je vous propose de reprendre l'historique où nous l'avions laissé :


IV LES CANONNIERS-MARINS EN LORRAINE ET EN ALSACE PENDANT LES ANNEES 1914 – 1915 – 1916

Le 2 octobre 1914 arrive à Toul un détachement venant de Brest comprenant 2 Officiers (Lieutenants de Vaisseau BONGRAIN et DARLAN) et 15 Marins demandés par le Département de la Guerre pour débarquer et mettre en batterie 12 pièces de 16 arrivées dans la place. Ce détachement est incorporé aux Canonniers-Marins le 9 octobre.
Les Marins des 3e, 4e, 5e, 6e et 7e batteries arrivés à Toul le 13 octobre sont aussitôt affectés au Service de l'Artillerie du camp retranché Toul-Nancy.
Les 3e, 4e et 5e batteries arment d'abord l'Artillerie des forts de Frouard, Pont St-Vincent et Saint-Michel, puis ensuite des batteries d'A.L. (155, 120, 90) dans la région de Saint-Nicolas-du-Port et de Sivry.
La 6e batterie est dirigée sur la forêt de Champenoux pour construire deux positions de 16.
La 7e batterie est conservée à Toul pour construire les batteries de 16 de la place.
Le Capitaine de Frégate GILLY prend le commandement des détachements de Toul et de ceux placés à l'Ouest de la Moselle.
Le Capitaine de Frégate ECKENFELDER prend le commandement des détachements de la région de Nancy.
Dès le 16 novembre les pièces de la guerre de St-Nicolas du Port et de Sivry cessent d'être servies par les Marins.
La 4e batterie est envoyée à Verdun (25 novembre) et la 5e batterie rentre au Fort de St-Michel à Toul.

EMPLOI DES PIECES DE MARINE

Sous l'action du Général DUBAIL commandant la Ière Armée, il est décidé que les pièces de 16 marine doivent non seulement concourir à la défense rapprochée de Toul-Nancy mais aussi à la défense avancée de ces places.
Un certain nombre de pièces sont par suite placées sous les ordres tactiques des Corps ou Groupements chargés de la défense du front en avant du camp retranché Toul-Nancy, les autres pièces restant sous les ordres directs du Gouverneur de Toul.

a) Pièces affectées à la place de Toul
Le colonel FETTER, commandant l'Artillerie de la place décide de faire préparer dans chacun des secteurs un certain nombre d'emplacements pour pièces de 16 marine.
Ces emplacements sont tous reliés à la voie de 0 m 60 ce qui permet de les armer rapidement.
Le plan d'emploi des matériels est le suivant :
Normalement les pièces sont réparties dans les divers secteurs. En cas d'attaque d'un secteur, elles sont amenées rapidement sur les emplacements du secteur attaqué.
D'octobre 1914 à février 1915, des positions de batteries sont construites à :
Laneuveville – Lucey (secteur N.O.)
Vieux-Canton – Viley St Etienne – Jaillon (secteur N.E.)
Fontenoy – Chandeney – La Chalatte – Bois-sous-Roche (secteur Est)
Blenod – Charmes – Redoute de Charmes (secteur S.O.)
La péniche "Saverne" sur laquelle on installe un canon de 16 est prévue pour la défense du secteur Sud-Est.
En février 1915, le Colonel FETTER estimant que les pièces de 16 doivent faire partie de l'Artillerie de la place et non de l'Artillerie de Secteur, demande au Commandant AMET de désigner un Officier pour prendre le commandement des 16 du camp retranché.
Le Commandant AMET désigne le Lieutenant de Vaisseau DARLAN qui fait casemater les emplacements de Lucey, Jaillon, Villey-St-Etienne, construire et casemater de nouveaux emplacements dans le secteur N.O. (Lucey et Romont), le gouverneur craignant une attaque de la place par St-Mihiel et Commercy.
Des observatoires et des réseaux téléphoniques spéciaux sont créés par les pièces de marins.
En juin 1915 la défense de Toul comprend quatre ouvrages armés de canons de 16 (Romont, 2 à Lucey, Jaillon) et deux péniches (Saverne et Saint-Joseph).
En juin 1915, une attaque contre la place n'étant plus probable, tous les ouvrages sont désarmés et les pièces sont envoyées au front (Alsace – Lorraine – Champagne).

b) Pièces fixes mises à la disposition des Armées
Dès le 15 octobre 1914, deux pièces sont envoyées à Nancy à la disposition du 2ème groupe de Divisions de réserve pour concourir à la défense du Grand Couronné. Deux autres sont mises à la disposition du 8e Corps d'Armée opérant dans la région de Saint-Mihiel.
Mission : Battre les routes, voies ferrées, noeuds de communication, observatoires protégés (Camp des Romains).
Les pièces du G.D.R. sont installées dans la forêt de Champenoux et servies par la 6e Batterie (Lieutenant de Vaisseau BARCKHAUSEN).
Peu après le Général DUBAIL, désireux de renforcer encore la défense du Grand Couronné, donne l'ordre au 8ème C.A. de céder une de ses pièces au 2ème G.D.R. qui doit la mettre en batterie au Mont Saint-Jean (Sivry).
Une autre pièce doit être installée sur péniche dans la région d'Einville. En attendant l'achèvement des installations de la péniche, le Général fait construire une plateforme à Einville.
Puis le Général modifie ses ordres. Le 8ème C.A. conserve ses deux pièces – Einville n'est pas armé, et enfin le 20 novembre, une des pièces de Champenoux est installée au Mont-Saint-Jean (Lieutenant de Vaisseau MARTEL puis Lt de Vaisseau Cholet).
Les pièces de Champenoux et du Mont-Saint-Jean restent très longtemps en position (la 1ère jusqu'au 1er février 1917, la 2ème jusqu'au 14 octobre 1916). En 1916, la pièce de Champenoux exécute de nombreux tirs sur la pièce d'Hampont (380 tirant sur Nancy). La pièce du Mont-Saint-Jean exécute plusieurs tirs sur les gares de Secourt puis de Vigny que l'ennemi renonce alors à employer pour son ravitaillement. La circulation des trains sur la ligne de Château-Salins à Metz par Delme est complètement arrêtée dès la fin de décembre 1914.
Le 18 janvier 1915, la pièce du Mont-Saint-Jean exécute un tir devant le Prince de Galles.
Le 9 février on place à côté de la pièce une autre pièce à tourillons surélevés et l'on exécute un tir de comparaison entre les deux matériels. Le 17 février la pièce éclate et est remplacée.
La pièce de cet ouvrage tirant très peu, son personnel sert en même temps des canons de 120. Le commandant de la pièce règle en outre de l'observatoire du Mont-Sain-Jean de nombreux tirs d'Artillerie Lourde de campagne de la région.
L'une des deux pièces du 8e C.A. est installée sur la hauteur du Bois des Bluses en avant de Beaucourt (Lieutenant de Vaisseau OLLIVE puis Ingénieur LAMOTTE).
L'autre plus spécialement destinée à battre le camp des Romains est installée sur la rive gauche de la Meuse en avant du village de Maleaumont (Lieutenant de Vaisseau DUC, Enseigne de Vaisseau BEGOUEN-DEMEAUX). Les deux pièces sont placées sous le Commandement du Lieutenant de Vaisseau DUC commandant la 7e Batterie.
La pièce du Bois des Bluses, très mal placée, sans aucun défilement, est rapidement repérée par l'ennemi qu'elle gène dans ses communications et est bientôt mise dans l'impossibilité de tirer (Lieutenant de Vaisseau DUC grièvement blessé).
On décide de la remplacer par une autre un peu mieux défilée placée le 6 novembre 1914 dans le bois de Vignot (Lieutenant de Vaisseau DARLAN). Cette pièce étant prête à tirer le 17 novembre, la pièce de Boncourt est enlevée le 18.
La pièce de Vignot reste en batterie jusqu'au 4 janvier contrebattue toutes les fois qu'elle exécute un tir. Elle est remplacée à cette date par une pièce à tourillons surélevés. L'ennemi ayant fait plusieurs fois des tirs de destruction avec du 210 sur la pièce très génante pour lui parce qu'elle tient sous son feu les routes de ravitaillement de Saint-Mihiel, le matériel est transporté le 18 mars dans une casemate fortement protégée près de St-Julien (Lieutenant de Vaisseau OLLIVE). De cet emplacement la pièce fait des tirs très efficaces jusqu'au 15 juillet 1915 date à laquelle elle est transportée au bois de la Hazelle.
La pièce de Malaumont après quelques tirs sans intérêt sur le camp des Romains est désarmée le 15 janvier 1915.
En janvier 1915 le Commandant de la Ière Armée désireux de géner la circulation ennemie sur la voie ferrée Pagny-sur-Moselle-Arnaville demande la mise en batterie d'une pièce de 16 dans la forêt de Puvenelle. Un ouvrage est construit au Val Dieu (Lieutenant de Vaisseau KERDUDO). Un observatoire installé au sommet de la côte de Mousson permet de surveiller la voie ferrée et de régler les tirs.
L'ouvrage très employé (Lt de Vaisseau Leclerc puis Lt de Vaisseau Bongrain) exécute de nombreux tirs sur la voie ferrée et sur Thiaucourt. Il est violemment contrebattu à plusieurs reprises. Deux canons y éclatent accidentellement. L'ouvrage reste armé jusqu'au 5 novembre 1917.
En avril 1915, le service de renseignements craignant un bombardement de Nancy par une pièce à longue portée (dont l'emplacement est supposé sur la ligne Lunéville – Sarrebourg, près de la gare d'Avricourt), le Général DUBAIL fait installer une pièce de marine près de Pettonville au nord de Baccarat. La pièce tire sur Avricourt en mai et en juin et éclate le 16 juin, blessant l'Enseigne de Vaisseau DEMONT.
L'ouvrage reste armé jusqu'en août 1916, époque à laquelle la pièce est transportée pour quelques semaines dans un ouvrage voisin de Saint-Dié. Elle n'est pas employée et est désarmée en fin 1916.
La position du 380 qui tire sur Nancy étant définitivement reconnue à Hampont, une nouvelle pièce de 16 est mise en batterie d'abord à Einville puis ensuite à Bathélémont (Lieutenant de Vaisseau CHOLET).
La pièce solidement casematée répond à la pièce d'Hampont dès le 2e coup tiré par cette dernière, exécute de nombreux tirs et est soumise à de nombreux bombardements. L'ouvrage est atteint à plusieurs reprises ; la pièce elle-même est avariée par un obus de 21 cm éclatant sur le masque en février 1916. Elle est remplacée par une autre placée dans un nouvel ouvrage casematé un peu plus en arrière des lignes. Ce nouvel ouvrage peu utilisé est désarmé en août 1917.
Au mois de juin 1915, le Gouverneur de Toul craignant le bombardement de la place par une pièce à longue portée placée dans la Woëvre, donne l'ordre au Colonel FETTER de faire installer une pièce de 16 dans le bois de la Lampe, en avant de Nancy. La pièce est armée le 12 juin (Lieutenant de Vaisseau DARLAN puis Enseigne de MORAS). Elle reste en batterie quelques semaines sans tirer.
L'opinion publique étant très impressionnée par les tirs à longue portée exécutés par les Allemands avec des pièces de marine de gros calibre, l'Ingénieur en Chef d'Artillerie GATARD fait proposer au G.Q.G. par le C.A. AMET l'installation d'un 340 modèle 1912 sur un affût spécial en vue de tirer sur Metz. Le projet regardé comme trop compliqué et trop long à exécuter pour la durée probable de la guerre, n'est pas accepté. On se contente d'organiser dans la forêt de Facq au N.E. De Pont-à-Mousson un ouvrage de 16 destiné à tirer dans la direction des forts de Metz, pour répondre aux tirs sur Dunkerque, Chalons, Verdun, Nancy, Belfort.
L'ouvrage contre battu dès les premiers tirs, est fort peu employé. Il reste armé jusqu'au 11 décembre 1916.
En 1915, la péniche St-Joseph armée d'un canon de 16 est envoyée à Bauzemont et à Hénaménil sur le canal de la Marne au Rhin et exécute quelques tirs sur les emplacements supposés du 380 d'Hampont.
En septembre de la même année, l'armée désirant géner l'ennemi dans l'importante gare de Vigneulles et à la ferme Sébastopol, la pièce de 16 de Saint-Julien est transportée à la Hazelle dans une position très fortement casematée (Lt de Vaisseau Retournard puis Enseigne de Vaisseau Rocq).
Elle exécute de nombreux tirs, très efficaces qui amènent une violente réaction de l'ennemi.
A la fin 1916 l'ouvrage est abandonné après deux bombardements successifs d'une extrême violence et remplacé par celui du bois Le Roys plus à l'Est. Cet ouvrage continue les tirs de la Hazelle sous la direction de l'enseigne de Vaisseau Rocq.

c) Pièces fixes isolées
En juillet 1915 le Général DUBAIL, voulant empêcher la mise en batterie de pièces de gros calibre pouvant bombarder Belfort, demande au Contre-Amiral AMET d'installer en Haute-Alsace une pièce de 16 destinée à détruire le pont du chemin de fer à Waldighofen. Malgré le peu de chances de réussite de l'opération, une pièce de 16 est mise en position dans les bois communaux de Fulleren le 14 juillet 1915 (Lieutenant de Vaisseau DARLAN).
Après quelques tirs infructueux, on décide de mettre la pièce en batterie dans le bois de Carspach (Lts de Vaisseau Ollive, Hermany, Laignier) pour faire le cas échéant des tirs de représailles sur les gares et les usines de produits chimiques de Mulhouse.
L'ouvrage très rarement utilisé est désarmé en février 1917.
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