ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
Re: ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
Nice picture, but not the "Arcturus" we're talking here
ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
.
Bonjour à tous,
■ Traversées.
— 22 octobre 1916 : Débarque à Salonique 25.272 litres de pétrole destinés au Parc d'aviation n° 301 de Salonique.
• Journal des marches et opérations du Parc aéronautique de Salonique – 15 juin / 1er déc. 1916 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 95/4.
« 22 octobre 1916. — [...] Le Parc reçoit par le vapeur Arcturus 25.272 litres de pétrole. [...] » (p. num. 34).
— 25 novembre 1916 : Débarque à Salonique 555 caisses d’essence, soit 19.980 litres de pétrole destinés au Dépôt d’ingrédients du Parc d’aviation n° 301 de Salonique.
« 25 novembre 1916. — [...] Arrivage par le vapeur Arcturus de 555 caisses d’essence Avion, soit 19.980 litres, entreposés au Dépôt d’ingrédients du Parc. [...] » (ibid., p. num. 57).
— 29 novembre 1916 : Embarque à Salonique à destination de la France huit moteurs d’avion, quatre caisses pour avion et divers colis, le tout provenant Parc d’aviation n° 301 de Salonique.
« 29 novembre 1916. — [...] Réexpédiés en France sur le vapeur Arcturus 8 moteurs, 4 caisses d’avions et plusieurs colis divers. [...] » (p. num. 59).
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
— 28 août 1922 : Appareille de Beyrouth à destination de Constantinople avec à son bord les 1er et 2e Escadrons du 1er Régiment mixte de marche de cavalerie du Levant, appartenant aux Troupes françaises du Levant.
• Journal des marches et opérations du 1er Régiment mixte de marche de cavalerie du Levant – 29 janv. 1918 / 16 sept. 1922 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 4 H 258/2, p. num. 49.
« 28 août [1922]. ― Les 1er et 2e Escadrons, sous le commandement du chef d’escadron Lafouillade, embarquent sur le vapeur Arcturus à destination de Constantinople.
Composition du demi-régiment :
– 1er Escadron : lieutenant Chemidat, commandant ; lieutenant Perrin ; lieutenant Brau ; 141 hommes ; 118 chevaux ; 16 mulets.
– 2e Escadron : capitaine Legendre, commandant ; lieutenant Cavasso ; lieutenant Gervais ; 155 hommes ; 166 chevaux ; 16 mulets. »
Bonjour à tous,
■ Traversées.
— 22 octobre 1916 : Débarque à Salonique 25.272 litres de pétrole destinés au Parc d'aviation n° 301 de Salonique.
• Journal des marches et opérations du Parc aéronautique de Salonique – 15 juin / 1er déc. 1916 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 95/4.
« 22 octobre 1916. — [...] Le Parc reçoit par le vapeur Arcturus 25.272 litres de pétrole. [...] » (p. num. 34).
— 25 novembre 1916 : Débarque à Salonique 555 caisses d’essence, soit 19.980 litres de pétrole destinés au Dépôt d’ingrédients du Parc d’aviation n° 301 de Salonique.
« 25 novembre 1916. — [...] Arrivage par le vapeur Arcturus de 555 caisses d’essence Avion, soit 19.980 litres, entreposés au Dépôt d’ingrédients du Parc. [...] » (ibid., p. num. 57).
— 29 novembre 1916 : Embarque à Salonique à destination de la France huit moteurs d’avion, quatre caisses pour avion et divers colis, le tout provenant Parc d’aviation n° 301 de Salonique.
« 29 novembre 1916. — [...] Réexpédiés en France sur le vapeur Arcturus 8 moteurs, 4 caisses d’avions et plusieurs colis divers. [...] » (p. num. 59).
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
— 28 août 1922 : Appareille de Beyrouth à destination de Constantinople avec à son bord les 1er et 2e Escadrons du 1er Régiment mixte de marche de cavalerie du Levant, appartenant aux Troupes françaises du Levant.
• Journal des marches et opérations du 1er Régiment mixte de marche de cavalerie du Levant – 29 janv. 1918 / 16 sept. 1922 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 4 H 258/2, p. num. 49.
« 28 août [1922]. ― Les 1er et 2e Escadrons, sous le commandement du chef d’escadron Lafouillade, embarquent sur le vapeur Arcturus à destination de Constantinople.
Composition du demi-régiment :
– 1er Escadron : lieutenant Chemidat, commandant ; lieutenant Perrin ; lieutenant Brau ; 141 hommes ; 118 chevaux ; 16 mulets.
– 2e Escadron : capitaine Legendre, commandant ; lieutenant Cavasso ; lieutenant Gervais ; 155 hommes ; 166 chevaux ; 16 mulets. »
Dernière modification par Rutilius le ven. mars 02, 2018 6:40 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
.
Bonsoir à tous,
■ Historique (complément).
Le cargo Arcturus, bâtiment allemand de 2.514 t., fut capturé en Août 1914 à Bordeaux avec le Consul-Horn (Le Temps, n° 19.425, Samedi 12 septembre 1914, p. 1 ; La Croix, n° 9.667, Vendredi 18 septembre 1914, p. 6, en rubrique « Sur mer » – Liste des navires capturés ou retenus dans les ports français). En 1915, il fut affecté à la Flottille des dragueurs des Dardanelles pour lui servir de base. Il était alors commandé par le lieutenant de vaisseau auxiliaire Louis Gustave GUFFLET (Commandant de COURTOIS de LANGLADE : « Une flottille française aux Dardanelles (1915). Les Patrouilles en Méditerranée centrale (1917 ~ 1918). », préface du commandant Auguste Thomazi, Impr. Girouard & Richou, Saumur, 1936, p. 6).
Louis Gustave GUFFLET, né le 11 août 1870 à Bordeaux (Gironde) (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1870, Section I., f° 37, acte n° 1.017) et décédé le 19 janvier 1919 à l’Hôpital militaire principal de Marseille (Bouches-du-Rhône). Époux de Rose Jeanne DELON, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille, le 9 mars 1916. [Non déclaré « Mort pour la France »]
Capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 830 ; lieutenant de vaisseau auxiliaire.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 décembre 1918 (J.O. 24 déc. 1918, p. 11.085), il fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« Lieutenant de vaisseau auxiliaire Gufflet (Louis-Gustave), Marseille n° 830 : capitaine au long-cours, trente ans de navigation, dont vingt et un comme commandant. A commandé pendant quarante-sept mois et demi de guerre le transport militarisé Arcturus. Dans toutes les missions qu’il a été appelé à remplir, aussi bien qu’au cours d’une navigation intensive dans des parages particulièrement dangereux et sous le bombardement de l’ennemi, a toujours montré les plus belles qualités d’entrain, de sang-froid et d’énergie qui lui ont permis, en maintes occasions, de tirer son navire de situations délicates. »
En Décembre 1919, à la suite de modifications intervenues dans la composition de la flotte charbonnière de la Marine, le ministre de la Marine donna l’Arcturus en gérance à la Compagnie des bateaux à vapeur du Nord, de Dunkerque, avec le Consul-Horn, l’Indret, l’Italia, le Le Bourget et le Saint-Médard (L’Ouest-Éclair – éd. de Nantes –, n° 7.278, Samedi 20 déc. 1919, p. 4, en rubrique « Affaires maritimes ~ Marine de commerce »).
Avec le Consul-Horn (2.504 t.) et le Kypros, ex-Maine (376 t.), autres cargos de prise, ce bâtiment fut mis en vente par le Service de la solde et des prises, le 25 juillet 1921 à Toulon, selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (J.O. 2 sept. 1921, p. 10.203).
En Octobre 1922, alors affrété par l’État, l’Arcturus fut armé par des marins de l’État afin d’assurer les liaisons courantes avec l’Algérie et le Levant (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.673, Samedi 7 octobre 1922, p. 6, en rubrique « Affaires maritimes ~ Marine de commerce »).
Fin Avril, début Mai 1923, l’Arcturus fit un voyage à Salonique afin de rapatrier à Marseille les corps de soldats morts sur le front d’Orient et réclamés par leurs familles (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.867, Jeudi 19 avril 1923, p. 1). Le 23 novembre de la même année, venant de Beyrouth, il débarqua à Marseille les corps de soldats morts aux Dardanelles, en Macédoine et au Levant (Le Temps, n° 22.390, Vendredi 24 novembre 1922, p. 6, en rubrique « Dernières nouvelles »).
Bonsoir à tous,
■ Historique (complément).
Le cargo Arcturus, bâtiment allemand de 2.514 t., fut capturé en Août 1914 à Bordeaux avec le Consul-Horn (Le Temps, n° 19.425, Samedi 12 septembre 1914, p. 1 ; La Croix, n° 9.667, Vendredi 18 septembre 1914, p. 6, en rubrique « Sur mer » – Liste des navires capturés ou retenus dans les ports français). En 1915, il fut affecté à la Flottille des dragueurs des Dardanelles pour lui servir de base. Il était alors commandé par le lieutenant de vaisseau auxiliaire Louis Gustave GUFFLET (Commandant de COURTOIS de LANGLADE : « Une flottille française aux Dardanelles (1915). Les Patrouilles en Méditerranée centrale (1917 ~ 1918). », préface du commandant Auguste Thomazi, Impr. Girouard & Richou, Saumur, 1936, p. 6).
Louis Gustave GUFFLET, né le 11 août 1870 à Bordeaux (Gironde) (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1870, Section I., f° 37, acte n° 1.017) et décédé le 19 janvier 1919 à l’Hôpital militaire principal de Marseille (Bouches-du-Rhône). Époux de Rose Jeanne DELON, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille, le 9 mars 1916. [Non déclaré « Mort pour la France »]
Capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 830 ; lieutenant de vaisseau auxiliaire.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 décembre 1918 (J.O. 24 déc. 1918, p. 11.085), il fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« Lieutenant de vaisseau auxiliaire Gufflet (Louis-Gustave), Marseille n° 830 : capitaine au long-cours, trente ans de navigation, dont vingt et un comme commandant. A commandé pendant quarante-sept mois et demi de guerre le transport militarisé Arcturus. Dans toutes les missions qu’il a été appelé à remplir, aussi bien qu’au cours d’une navigation intensive dans des parages particulièrement dangereux et sous le bombardement de l’ennemi, a toujours montré les plus belles qualités d’entrain, de sang-froid et d’énergie qui lui ont permis, en maintes occasions, de tirer son navire de situations délicates. »
En Décembre 1919, à la suite de modifications intervenues dans la composition de la flotte charbonnière de la Marine, le ministre de la Marine donna l’Arcturus en gérance à la Compagnie des bateaux à vapeur du Nord, de Dunkerque, avec le Consul-Horn, l’Indret, l’Italia, le Le Bourget et le Saint-Médard (L’Ouest-Éclair – éd. de Nantes –, n° 7.278, Samedi 20 déc. 1919, p. 4, en rubrique « Affaires maritimes ~ Marine de commerce »).
Avec le Consul-Horn (2.504 t.) et le Kypros, ex-Maine (376 t.), autres cargos de prise, ce bâtiment fut mis en vente par le Service de la solde et des prises, le 25 juillet 1921 à Toulon, selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (J.O. 2 sept. 1921, p. 10.203).
En Octobre 1922, alors affrété par l’État, l’Arcturus fut armé par des marins de l’État afin d’assurer les liaisons courantes avec l’Algérie et le Levant (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.673, Samedi 7 octobre 1922, p. 6, en rubrique « Affaires maritimes ~ Marine de commerce »).
Fin Avril, début Mai 1923, l’Arcturus fit un voyage à Salonique afin de rapatrier à Marseille les corps de soldats morts sur le front d’Orient et réclamés par leurs familles (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.867, Jeudi 19 avril 1923, p. 1). Le 23 novembre de la même année, venant de Beyrouth, il débarqua à Marseille les corps de soldats morts aux Dardanelles, en Macédoine et au Levant (Le Temps, n° 22.390, Vendredi 24 novembre 1922, p. 6, en rubrique « Dernières nouvelles »).
Dernière modification par Rutilius le ven. mars 02, 2018 6:39 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
.
Bonjour à tous,
■ Marins décédés à bord du transport militarisé Arcturus.
― CORNOU Vincent Paul Marie, né le 13 mai 1894 en Kergoulaouen, commune de Quimperlé (Finistère) et domicilié dans cette commune, décédé le 20 octobre 1917 « étant en corvée à bord de l’Arcturus, des suites d’un accident (chute de bouteilles de fer) », Matelot de 3e classe sans spécialité, Cuirassé Provence, inscrit à Concarneau, n° 16.053, n° 3.759 au recrutement de Quimper [Acte transcrit à Quimperlé (Finistère), le 25 oct. 1917].
Fils de Louis CORNOU, né vers 1860, journalier, et de Marie Anne LE COROLLER, née vers 1854, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Quimperlé, Année 1894, f° 16, acte n° 84).
— RABIN Jules Marie Ange, né le 14 octobre 1880 au Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine) et y domicilié, décédé à bord le 25 février 1918 (Maladie contractée en service : pneumonie double), Premier maître timonier, inscrit à Saint-Malo, n° 12.064 (Acte transcrit au Minihic-sur-Rance, le 10 avril 1918).
Fils de Julien RABIN, né vers 1849, aubergiste, et de Louise Marie LELANDAIS, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune du Minihic-sur-Rance, Année 1880, f° 7, acte n° 20).
Par décision ministérielle du 28 décembre 1912 (J.O. 30 déc. 1912, p. 11.023 et 11.025), promu au grade de second maître timonier à compter du 1er janvier 1913.
Par décision ministérielle du 28 mars 1916 (J.O. 30 mars 1916, p. 2.548 et 2.549), promu au grade de maître timonier à compter du 1er avril 1916.
Par décision ministérielle du 1er octobre 1917 (J.O. 3 oct. 1917, p. 7.845), promu au grade de premier maître timonier.
Bonjour à tous,
■ Marins décédés à bord du transport militarisé Arcturus.
― CORNOU Vincent Paul Marie, né le 13 mai 1894 en Kergoulaouen, commune de Quimperlé (Finistère) et domicilié dans cette commune, décédé le 20 octobre 1917 « étant en corvée à bord de l’Arcturus, des suites d’un accident (chute de bouteilles de fer) », Matelot de 3e classe sans spécialité, Cuirassé Provence, inscrit à Concarneau, n° 16.053, n° 3.759 au recrutement de Quimper [Acte transcrit à Quimperlé (Finistère), le 25 oct. 1917].
Fils de Louis CORNOU, né vers 1860, journalier, et de Marie Anne LE COROLLER, née vers 1854, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Quimperlé, Année 1894, f° 16, acte n° 84).
— RABIN Jules Marie Ange, né le 14 octobre 1880 au Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine) et y domicilié, décédé à bord le 25 février 1918 (Maladie contractée en service : pneumonie double), Premier maître timonier, inscrit à Saint-Malo, n° 12.064 (Acte transcrit au Minihic-sur-Rance, le 10 avril 1918).
Fils de Julien RABIN, né vers 1849, aubergiste, et de Louise Marie LELANDAIS, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune du Minihic-sur-Rance, Année 1880, f° 7, acte n° 20).
Par décision ministérielle du 28 décembre 1912 (J.O. 30 déc. 1912, p. 11.023 et 11.025), promu au grade de second maître timonier à compter du 1er janvier 1913.
Par décision ministérielle du 28 mars 1916 (J.O. 30 mars 1916, p. 2.548 et 2.549), promu au grade de maître timonier à compter du 1er avril 1916.
Par décision ministérielle du 1er octobre 1917 (J.O. 3 oct. 1917, p. 7.845), promu au grade de premier maître timonier.
Dernière modification par Rutilius le ven. mars 02, 2018 6:41 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
.
Bonsoir à tous,
■ Le commandant en second du transport militarisé Arcturus de mai 1915 à février 1916.
— BENOIT Ange Marie, né le 27 juin 1878 à l’Île-d’Arz (Morbihan), au lieu-dit Lan, et décédé le 2 novembre 1951 à Vannes (Morbihan), y étant alors domicilié, au 6, rue Albert Ier.
• Fils de Jean Marie BENOIT, né le 23 août 1840 à l’Île-d’Arz, maître au cabotage, et de Marie Angèle LE TRÉHUIDIC, née le 22 mars 1852 à l’Île-d’Arz, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à l’Île-d’Arz, le 11 octobre 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1871, f° 5, acte n° 8. – Registre des actes de naissance de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1878, f° 5, acte n° 13).
• Petit-fils de :
– Jean François BENOIT, maître au cabotage, disparu en mer au large de l’Île d’Oléron dans la nuit du 24 au 25 janvier 1840 par suite du naufrage du chasse-marée Paul-Émile (Jug. Trib. civ. Vannes, 6 août 1840 : Registre des actes d’état civil de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1840, f° 11, acte n° 44), et de Marie Françoise MACHEFAUX, décédée le 23 juillet 1869 à l’Île-d’Arz, son épouse ;
– Joachim LE TRÉHUIDIC, maître au cabotage, et de Françoise Léocardie JOSSE, sans profession, décédée le 23 juillet 1869 à l’Île-d’Arz, son épouse.
• Époux de Louise Eugénie VIGEAN, avec laquelle il avait contracté mariage à Vannes (Morbihan), le 29 septembre 1942 (Ibid.).
Carrière
Capitaine au long-cours, inscrit à Vannes, n° 130. Enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, puis lieutenant de vaisseau de réserve. Président de l’Association morbihannaise des pensionnés de la Marine marchande.
Admis au brevet de capitaine au long-cours (théorie) en Juin 1905 (L’Ouest-Éclair – éd. de Rennes –, n° 3.028, Vendredi 23 juin 1905, p. 4).
En 1917, commandait le trois-mâts barque Marthe-Roux, de la Société en nom collectif Gillet et fils, établie à Lyon (Rhône), quai de Serin, bâtiment coulé le 3 juillet 1917 au moyen de charges explosives par le sous-marin allemand U-34 (Kapitänleutnant Johannes Klasing), au large de la côte algérienne, dans le N.N.-E. du cap Ivi.
Par arrêté du Ministre des Travaux publics en date du 9 décembre 1917 (J.O. 12 déc. 1917, p. 10.052), nommé, à titre temporaire et pour la durée de la guerre, maître de port de 4e classe à Saint-Nazaire à compter du 1er janvier 1918.
Par arrêté du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des pêches en date du 18 janvier 1922 (J.O. 20 janv. 1922, p. 926), est acceptée sa démission des fonctions de maître de port à Saint-Nazaire.
Par arrêté du Ministre des Travaux publics en date du 9 mai 1927 (J.O. 10 mai 1927, p. 4.959), nommé inspecteur de la navigation maritime de 4e classe à compter du 18 mai 1927. Affecté au port de Dunkerque.
Par décision du Ministre de la Marine marchande en date du 18 mai 1931 (J.O. 20 mai 1931, p. 5.545), lui est accordé un témoignage officiel de satisfaction avec inscription au calepin « pour la très grande activité et la sûreté de jugement dont [il] a fait preuve dans la constatation et l’évaluation des avaries causées aux bateaux de pêche de [sa circonscription] par les tempêtes du mois de septembre 1930. » Alors inspecteur de la navigation maritime de 3e classe, en service à Vannes depuis le 18 mai 1927 .
Par décret du 7 janvier 1932 (J.O. 9 janv. 1932, p. 268), nommé au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer. Port de Lorient.
Par décret du 24 mai 1932 (J.O. 29 mai 1932, p. 5.688), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Par décret du 12 juillet 1934 (J.O. 15 juill. 1934, p. 7.223 et 7.228), honoré de la Médaille d’honneur des marins du commerce.
Par décret du 31 janvier 1937 (J.O. 4 févr. 1937, p. 1.466), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur. Reçu par Alphonse RIO, sénateur et ancien Ministre de la Marine marchande. Alors domicilié à Vannes, au 3, place Gambetta.
• Extrait de la note 4 décembre 1936 jointe par le Secrétaire d’État à la Marine marchande à l’appui du projet de décret de nomination (Base Léonore, dossier 19800035/3/314).
« Détail des services extraordinaires rendus par le candidat. – Pendant la guerre, après avoir navigué come second sur des transports militaires, a pris le commandement de cargos du ravitaillement et du transport de troupes. Commandant du Marthe-Roux, coulé par un sous marin allemand en Juillet 1917.
Observations. – Comme capitaine au long-cours, M. Benoit s’est toujours fait remarquer par ses grandes qualités professionnelles, qui font de lui un des meilleurs inspecteurs de la navigation au service de la Marine marchande. »
Par décret du 13 janvier 1938 (J.O. 16 janv. 1938, p. 735), promu au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Bonsoir à tous,
■ Le commandant en second du transport militarisé Arcturus de mai 1915 à février 1916.
— BENOIT Ange Marie, né le 27 juin 1878 à l’Île-d’Arz (Morbihan), au lieu-dit Lan, et décédé le 2 novembre 1951 à Vannes (Morbihan), y étant alors domicilié, au 6, rue Albert Ier.
• Fils de Jean Marie BENOIT, né le 23 août 1840 à l’Île-d’Arz, maître au cabotage, et de Marie Angèle LE TRÉHUIDIC, née le 22 mars 1852 à l’Île-d’Arz, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à l’Île-d’Arz, le 11 octobre 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1871, f° 5, acte n° 8. – Registre des actes de naissance de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1878, f° 5, acte n° 13).
• Petit-fils de :
– Jean François BENOIT, maître au cabotage, disparu en mer au large de l’Île d’Oléron dans la nuit du 24 au 25 janvier 1840 par suite du naufrage du chasse-marée Paul-Émile (Jug. Trib. civ. Vannes, 6 août 1840 : Registre des actes d’état civil de la commune de l’Île-d’Arz, Année 1840, f° 11, acte n° 44), et de Marie Françoise MACHEFAUX, décédée le 23 juillet 1869 à l’Île-d’Arz, son épouse ;
– Joachim LE TRÉHUIDIC, maître au cabotage, et de Françoise Léocardie JOSSE, sans profession, décédée le 23 juillet 1869 à l’Île-d’Arz, son épouse.
• Époux de Louise Eugénie VIGEAN, avec laquelle il avait contracté mariage à Vannes (Morbihan), le 29 septembre 1942 (Ibid.).
Carrière
Capitaine au long-cours, inscrit à Vannes, n° 130. Enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, puis lieutenant de vaisseau de réserve. Président de l’Association morbihannaise des pensionnés de la Marine marchande.
Admis au brevet de capitaine au long-cours (théorie) en Juin 1905 (L’Ouest-Éclair – éd. de Rennes –, n° 3.028, Vendredi 23 juin 1905, p. 4).
En 1917, commandait le trois-mâts barque Marthe-Roux, de la Société en nom collectif Gillet et fils, établie à Lyon (Rhône), quai de Serin, bâtiment coulé le 3 juillet 1917 au moyen de charges explosives par le sous-marin allemand U-34 (Kapitänleutnant Johannes Klasing), au large de la côte algérienne, dans le N.N.-E. du cap Ivi.
Par arrêté du Ministre des Travaux publics en date du 9 décembre 1917 (J.O. 12 déc. 1917, p. 10.052), nommé, à titre temporaire et pour la durée de la guerre, maître de port de 4e classe à Saint-Nazaire à compter du 1er janvier 1918.
Par arrêté du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des pêches en date du 18 janvier 1922 (J.O. 20 janv. 1922, p. 926), est acceptée sa démission des fonctions de maître de port à Saint-Nazaire.
Par arrêté du Ministre des Travaux publics en date du 9 mai 1927 (J.O. 10 mai 1927, p. 4.959), nommé inspecteur de la navigation maritime de 4e classe à compter du 18 mai 1927. Affecté au port de Dunkerque.
Par décision du Ministre de la Marine marchande en date du 18 mai 1931 (J.O. 20 mai 1931, p. 5.545), lui est accordé un témoignage officiel de satisfaction avec inscription au calepin « pour la très grande activité et la sûreté de jugement dont [il] a fait preuve dans la constatation et l’évaluation des avaries causées aux bateaux de pêche de [sa circonscription] par les tempêtes du mois de septembre 1930. » Alors inspecteur de la navigation maritime de 3e classe, en service à Vannes depuis le 18 mai 1927 .
Par décret du 7 janvier 1932 (J.O. 9 janv. 1932, p. 268), nommé au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer. Port de Lorient.
Par décret du 24 mai 1932 (J.O. 29 mai 1932, p. 5.688), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Par décret du 12 juillet 1934 (J.O. 15 juill. 1934, p. 7.223 et 7.228), honoré de la Médaille d’honneur des marins du commerce.
Par décret du 31 janvier 1937 (J.O. 4 févr. 1937, p. 1.466), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur. Reçu par Alphonse RIO, sénateur et ancien Ministre de la Marine marchande. Alors domicilié à Vannes, au 3, place Gambetta.
• Extrait de la note 4 décembre 1936 jointe par le Secrétaire d’État à la Marine marchande à l’appui du projet de décret de nomination (Base Léonore, dossier 19800035/3/314).
« Détail des services extraordinaires rendus par le candidat. – Pendant la guerre, après avoir navigué come second sur des transports militaires, a pris le commandement de cargos du ravitaillement et du transport de troupes. Commandant du Marthe-Roux, coulé par un sous marin allemand en Juillet 1917.
Observations. – Comme capitaine au long-cours, M. Benoit s’est toujours fait remarquer par ses grandes qualités professionnelles, qui font de lui un des meilleurs inspecteurs de la navigation au service de la Marine marchande. »
Par décret du 13 janvier 1938 (J.O. 16 janv. 1938, p. 735), promu au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Dernière modification par Rutilius le ven. mars 02, 2018 6:44 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
L'Arcturus est devenu le Manioglu en 1965 et a été démoli en 1982/1983
Voici des photos lorsqu'il s'appelait le Manioglu sous pavillon turc:
Voici des photos lorsqu'il s'appelait le Manioglu sous pavillon turc:
- MANIOGLU ex ARCTURUS 1492296.jpg (155.03 Kio) Consulté 3009 fois
- manioglu ex arcturus 1291185.jpg (72.01 Kio) Consulté 3009 fois
Cordialement
Alain
Alain
Re: ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
Bonjour,
Arcturus, cargo construit en 1914 par A.G. Neptun à Rostock, pour la Société Allemande Argo
2532 tjb, 1534 tjn, 4350 tpl, 101,09 x 14,02 x 8,20 m, 1650 cv, 10 noeuds.
13 passagers en cabine, éventuellement 580 rationnaires en entreponts.
1914, saisi à Bordeaux
janvier 1922, donné à Paquet.
affecté à la ligne du Sénégal, il donne satisfaction au point qu'ultérieurement la Compagnie cherchera l'acquisition d'un navire frère de même origine (qui deviendra l'Oued Fes). Saisi par les Anglais le 28 septembre 1942.
1945, Rendu.
1950 Novembre, vendu à la Turquie, devient Bulbul pour peu de temps puis Celikel
1963 devient Manioglou, navigue jusqu'en 1980.
En 1930, indicatif OCIA, immatriculé à Marseille, armateur Compagnie de navigation Paquet.
En 1950, dans le Lloyd's, toujours chez Paquet.
Source : Registre n° 274, Bureau Veritas
Lloyd's Register 1950-1951.
Paul Bois,Armements marseillais, compagnies de navigation et navires à vapeur (1831-1988), CCIMP, 1992, schéma.
Cordialement.
Arcturus, cargo construit en 1914 par A.G. Neptun à Rostock, pour la Société Allemande Argo
2532 tjb, 1534 tjn, 4350 tpl, 101,09 x 14,02 x 8,20 m, 1650 cv, 10 noeuds.
13 passagers en cabine, éventuellement 580 rationnaires en entreponts.
1914, saisi à Bordeaux
janvier 1922, donné à Paquet.
affecté à la ligne du Sénégal, il donne satisfaction au point qu'ultérieurement la Compagnie cherchera l'acquisition d'un navire frère de même origine (qui deviendra l'Oued Fes). Saisi par les Anglais le 28 septembre 1942.
1945, Rendu.
1950 Novembre, vendu à la Turquie, devient Bulbul pour peu de temps puis Celikel
1963 devient Manioglou, navigue jusqu'en 1980.
En 1930, indicatif OCIA, immatriculé à Marseille, armateur Compagnie de navigation Paquet.
En 1950, dans le Lloyd's, toujours chez Paquet.
Source : Registre n° 274, Bureau Veritas
Lloyd's Register 1950-1951.
Paul Bois,Armements marseillais, compagnies de navigation et navires à vapeur (1831-1988), CCIMP, 1992, schéma.
Cordialement.
- Scan 02 mars 2018 Arcturus-Recadrer.jpg (18.42 Kio) Consulté 2941 fois
Memgam
Re: ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
"Saisi par les Anglais le 28 septembre 1942."
Non, l'"Arcturus" sous contrôle de Vichy était à Dakar au moment du débarquement anglo-américain de novembre 1942.
Non, l'"Arcturus" sous contrôle de Vichy était à Dakar au moment du débarquement anglo-américain de novembre 1942.
Re: ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
J'ai la même info que kgvm était à Dakar le 8 novembre 1942 et passé sous contrôle des autorités d'Alger à cette occasion.
L'Arcturus était un sistership de l'Andromeda appartenant lui aussi à la compagnie allemande Argo Steamship et saisi en 1917 par les Etats - Unis et devenu le transport Bath de l'US Navy, ce dernier deviendra l' Oued Fes de la Cie Paquet qui a fait l'acquisition en 1926.
L'Arcturus était un sistership de l'Andromeda appartenant lui aussi à la compagnie allemande Argo Steamship et saisi en 1917 par les Etats - Unis et devenu le transport Bath de l'US Navy, ce dernier deviendra l' Oued Fes de la Cie Paquet qui a fait l'acquisition en 1926.
Cordialement
Alain
Alain
Re: ARCTURUS ― Cargo de prise, ex-allemand ― Transport militarisé.
Bonjour,
Arcturus,
"Il est endommagé par la Luftwaffe à Marseille le 2 juin 1940. Après l'armistice de juin 1940, il fait partie de la floote de l'Etat français (Vichy). Il effectue quelques voyages sur l'Afrique du nord, le Sénégal et la Guinée. Se trouve à Dakar au moment du débarquement anglo-américain de novembre 1942. Navigue ensuite pour le Gouvernement provisoire d'Alger. En service après la guerre."
Source : Jean-Yves Brouard, Guy Mercier, Marc Saibène, La Marine marchande française 1939-1945, JYB Aventures, 2009.
Cordialement
Arcturus,
"Il est endommagé par la Luftwaffe à Marseille le 2 juin 1940. Après l'armistice de juin 1940, il fait partie de la floote de l'Etat français (Vichy). Il effectue quelques voyages sur l'Afrique du nord, le Sénégal et la Guinée. Se trouve à Dakar au moment du débarquement anglo-américain de novembre 1942. Navigue ensuite pour le Gouvernement provisoire d'Alger. En service après la guerre."
Source : Jean-Yves Brouard, Guy Mercier, Marc Saibène, La Marine marchande française 1939-1945, JYB Aventures, 2009.
Cordialement
Memgam