OPHÉLIA ― Trois-mâts goélette ― Armement L. Coste et Cie.

Rutilius
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OPHÉLIA ― Trois-mâts goélette ― Armement L. Coste et Cie.

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Bonsoir à tous,


Marins disparus à la suite du naufrage du trois-mâts goélette Ophélia

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— LORGÉRÉ Charles, né le 8 février 1878 à Pleubian (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Pleumeur-Bodou (– d° –). (Jug. Trib. civ. Saint-Malo, 2 mai 1919, transcrit le 30 mai 1919 à Pleumeur-Bodou : Registre des actes de décès de la commune de Pleumeur-Bodou, Année 1919, f° 20, acte n° 33). Capitaine. Capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Paimpol, n° 148 [Initialement inscrit le 1er février 1899 au quartier de Tréguier, f° et n° 6.975] ; classe 1899, n° 1.688 au recrutement de Guin-gamp.

• Fils de François LORGÉRÉ, né le 11 juin 1849 à Pleubian, marin, et de Marie Jeanne MEUDAL, née le 3 mai 1848 à Pleubian, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 10 septembre 1873 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleubian, Année 1873, f° 20, acte n° 19 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pleubian, Année 1878, f° 8, acte n° 13).

• Époux de Marie Joséphine BOTHOA, née le 30 novembre 1882 à Pleumeur-Bodou, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 30 décembre 1901 (Registre des actes de ma-riage de la commune de Pleumeur-Bodou, Année 1901, f° 27, acte n° 26).

[Le 2 mai 1908, Charles Lorgéré commandait le dundée France, drossé par un courant sur un banc de sable de la Gironde, alors qu’il allait de Bénodet à Saint-Estèphe, puis devenu perte totale. Il fut acquitté le 12 septembre 1908 par le Tribunal maritime commercial spécial du chef d’avoir perdu son bâtiment par impéritie, grief retenu contre lui par la Commission supérieure des naufrages. Le tribunal jugea que l’échouement du dundée devait être attribué à un cas de force majeure, de sorte que la responsabilité de son capitaine ne saurait en rien être engagée ; au surplus, il releva qu’après l’accident, la conduite du capitaine avait été digne de tous éloges et que c’était grâce à son sang-froid et son énergie que l’équipage du dundée avait pu être sauvé. (La Dépêche de Brest, n° 8.246, Lundi 14 sept. 1908, p. 2)

Il fut à nouveau traduit devant cette juridiction le 12 avril 1912 pour le naufrage du sloop Léonie, survenu le 14 oc-tobre 1911 devant Spithead (Royaume-Uni), qui avait sombré après avoir heurté par temps de brume une jetée immer-gée, alors qu’il allait de l’Île Grande à Portsmouth (– d° –) avec un chargement de pommes de terre. La Commission su-périeure des naufrages lui faisait cette fois grief de ne pas avoir détenu à son bord les instructions nautiques qui lui auraient signalé l’existence de la digue sur laquelle son bâtiment se perdit. Il fut finalement une fois encore acquitté. (La Dépêche de Brest, n° 9.730, Samedi 13 avr. 1912, p. 2)]



— UNVOY Ernest Yves Marie, né le 25 novembre 1887 à Trébeurden (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y domicilié. Deuxième capitaine, inscrit le 6 août 1907 au quartier de Lannion, n° 8.160 ; classe 1907, n° 1.565 au recrutement de Guingamp. (Jug. Trib. civ. Saint-Malo, 2 mai 1919, transcrit le 9 mai 1919 à Trébeurden : Registre des actes de décès de la commune de Trébeurden, Année 1919, f° 17, acte n° 31)

• Fils d’Henri Toussaint François Marie UNVOY, né le 8 décembre 1851 à Pleumeur-Bodou, fournier [Laboureur en 1882], et de Jeanne Perrine LE MONS, née le 12 avril 1861 à Trébeurden, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 20 septembre 1882 (Registre des actes de mariage de la commune de Trébeurden, Année 1882, f° 7, acte n° 6 ~ Registre des actes de naissance de la com-mune de Trébeurden, Année 1887, f° 23, acte n° 44).

• Époux de Marie Louise NICOL, née le 9 juillet 1891 à Trébeurden, repasseuse, avec laquelle il avait con-tracté mariage dans cette commune, le 8 mars 1916 (Registre des actes de mariage de la commune de Tré-beurden, Année 1916, f° 4, acte n° 3).


— BERTHO Guillaume, né le 24 août 1898 à Plouézec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y domicilié (Jug. Trib. civ. Saint-Malo, 2 mai 1919, transcrit le 10 mai 1919 à Plouézec : Registre des actes de décès de la commune de Plouézec, Année 1919, f° 22, acte n° 41). Matelot, inscrit le 9 septembre 1916 au quartier de Paimpol, n° 30.929 ; classe 1918, n° 1.075 au recrutement de Saint-Brieuc.

• Fils de Louis Marie BERTHO, né le 14 décembre 1867 à Plouézec, disparu sur les bancs d’Islande le 10 mars 1911 avec la goélette Marivonnic, abordée par le chalutier allemand Comet, goélette à bord de la-quelle il était embarqué en qualité de premier lieutenant (J.O. 9 sept. 1913, p. 8.063) ; et de Marie Françoise QUERÉ, née le 8 octobre 1874 à Plouézec, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 24 octobre 1894 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouézec, Année 1894, f° 31, acte n° 30 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Plouézec, Année 1898, f° 44, acte n° 85).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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