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■ Historique.
— 6 août 1910 : Lancé par les chantiers « de construction d’embarcations » Ferdinand LUCE, établis à Gennevilliers (Seine — aujourd’hui Hauts-de-Seine), quai du Petit Gennevilliers, près du pont d’Argenteuil, pour le compte de Léon Philippe TEISSERENC de BORT, météorologue membre de l’Académie des sciences, qui le destine à des croisières scientifiques (Navigazette, n° 1.111, Jeudi 11 août 1910, p. 9).
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— Novembre 1913 : Alors qu’il se trouvait désarmé dans le bassin du Commerce, au Havre, à la suite du décès de Léon TEISSERENC de BORT — survenu le 2 janvier 1913 à Cannes (Alpes-Maritimes) —, acquis par le Ministère de la Marine auprès de ses héritiers, étant destiné à servir d’annexe à l’École navale, en rem-placement d’anciens bricks (La Dépêche de Brest, n° 10.346, Lundi 24 novembre 1913, p. 3 ~ Navigazette, n° 1.283, Jeudi 27 novembre 1913, p. 3).
— Fin Février 1914 : Entre en cale sèche au Havre pour y être calfaté et qu’il y soit procédé au double-ment en cuivre de sa coque en bois (La Dépêche de Brest, n° 10.435, Samedi 21 février 1914, p. 4).
— 27 avril 1914 : Arrive au port de commerce de Brest. Devient annexe du Duguay-Trouin, croiseur-école d’application, qui, peu après, sera transformé en navire-hôpital (La Dépêche de Brest, n° 10.500, Mardi 28 avril 1914, p. 3 ~ La Dépêche de Brest, n° 10.506, Lundi 4 mai 1914, p. 3).
— 8 mai 1914 : Premier appareillage pour une évolution en grande rade (La Dépêche de Brest, n° 10.511, Samedi 9 mai 1914, p. 3).
— 20 et 21 septembre 1915 : Après avoir été repeint à neuf, est mis à la disposition des sous-marins Floréal et Berthelot pour être utilisé comme appât au large de l’Île d’Yeu. Convoyé sur les lieux par le torpilleur d’escadre Francisque, alors commandé par le capitaine de frégate Pierre VINCENT-BRÉCHIGNAC. Courte expérience manifestement infructueuse.
— Mars 1916 : Inscrit sur la Liste des bâtiments de la flotte, ayant Brest pour port comptable (J.O. 18 mars 1916, p. 2.131).
— 27 octobre 1916 : Par suite d’une violente tempête, brise la chaîne qui le retenait à son poste d’amar-rage, puis s’échoue dans la baie du Fret. Est remis à flot par des remorqueurs, heureusement intervenus à temps (La Dépêche de Brest, n° 11.412, Samedi 28 octobre 1916, p. 2).
— Du 11 août 1917 au 1er juin 1919 : Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 738.].
En 1917 et 1918, affecté au Groupe de Bretagne de l’Escadrille de surveillance des pêches de Bretagne et Loire, commandée par le lieutenant de vaisseau Paul Charles Henri WERVERBERGH, embarqué sur le Torpilleur 299, chef d’escadrille.
— 26 février 1921 : Étant redevenu annexe de l’École navale, alors qu’il regagnait son poste d’amarrage après divers exercices en rade de Brest, aborde un canot à vapeur appartenant au même service, qui coule immédiatement. Recueille les marins qui montaient ce canot, sauf un, disparu lors du naufrage (La Dépêche de Brest, n° 12.590, Dimanche 27 février 1921, p. 2).
— 1er février 1923 : Affecté à l’École des mousses — pontons Armorique et Magellan, ex-transports (La Dépêche de Brest, n° 14.282, Vendredi 16 février 1923, p. 3).
— 1er novembre 1923 : Affecté à l’École des apprentis-marins — annexe de l’Armorique (La Dépêche de Brest, n° 14.563, Mercredi 7 novembre 1923, p. 5).
— Avril 1927 : Cédé à un sieur LHERMITTE lors d’une adjudication publique sur soumissions cachetées, au cours de laquelle fut également vendu à la démolition le torpilleur d’escadre Magon (La Dépêche de Brest, n° 15.811, Samedi 9 avril 1927, p. 3).