Bonjour à tous,
SAINT LOUIS V
Torpillage du 15 Juin 1917. Rapport du capitaine LEON
Quitté Salonique le 3 Juin avec du matériel en retour, fûts vides, douilles vides, et 1826 sacs postaux de l’armée d’Orient, de l’armée navale et le courrier anglais accompagné de convoyeurs postaux. Fait route sous escorte du LANSQUENET jusqu’à Milo où je mouille le 4 Juin.
Quitté Milo le 12 Juin à 15h30 escorté par le torpilleur 250. Retardé par la rupture d’un joint de soupape, SAINT LOUIS V ne peut appareiller à 12h30 avec le convoi INHAMBANE, VICENZA, TARENTO et KATE escortés par VELOS et LANSQUENET. Passé Cerigotto à minuit 20. Beau temps, mer belle, faible brise. Convoi aperçu à 09h20 et rallié à 10h50. Pris poste derrière KATE et réduit l’allure à 8,5 nœuds. Ligne de file avec SAINT LOUIS V en queue.
Le 15 Juin à 04h20, le bâtiment est torpillé côté bâbord cale 2. Il fait nuit et je suis sur la passerelle avec l’officier de quart, le 2e capitaine. Fait stopper la machine, appelé aux postes d’abandon et envoyé signal de détresse par le poste de secours. Les embarcations sont mises à la mer ainsi qu’une partie des radeaux. Constaté que la cale 2 est pleine d’eau, mais que la cale 1 est sèche. Chaufferie et machines sont envahies, cales arrières sèches. Fermé la porte étanche du tunnel.
Les embarcations, amenées trop hâtivement, sont pleines de monde. Il ne reste plus sur le pont bâbord que le 2e capitaine, Monsieur Plusquellec, et le 1er lieutenant, Monsieur Villedieu, qui crie à la baleinière de ne pas s’écarter et d’accoster. A tribord, baleinière, radeaux et youyou sont au large. Monsieur Filiol, 2e capitaine de l’ANNAM (60 rescapés de l’ANNAM et 5 rescapés du BIARRITZ avaient embarqué comme passagers à Milo) jette un radeau à la mer et y embarque avec trois de ses marins. Seuls les matelots Penniello et Morazanni restent à bord avec moi.
L’eau gagne et le compartiment machine s’emplit, mais la cale 1 reste sèche. Le 2e capitaine de l’ANNAM vient nous accoster tandis que le 2e capitaine du SAINT LOUIS embarque à bâbord et tente de gagner tribord pour venir me chercher. Voyant que le compartiment machine est plein d’eau, qu’il n’y a plus qu’une chance de salut : le remorquage, et craignant une 2e torpille, je donne l’ordre à Penniello et Morazanni de descendre sur le radeau et, après m’être assuré qu’il ne reste personne à bord, je m’y laisse glisser par un pendeur. La baleinière du 2e capitaine vient le ranger et le prend en remorque dans l’attente de l’arrivée du LANSQUENET qui n’avait pas reçu le signal de détresse, mais manœuvrait pour porter secours à un autre navire torpillé.
Il s’approche à 04h50 et je l’informe de la situation et lui dit que le navire peut être remorqué. Je fais transférer les passagers des baleinières sur le torpilleur et dit à l’équipage de réintégrer le bord, en accord avec le commandant du LANSQUENET qui me dit qu’il va prendre la remorque. Tous les officiers pont et machine (sauf le 3e mécanicien), tous les matelots, les 3 canonniers et seul Drillet du personnel chauffeur ont rallié. Les canonniers sont au poste de combat. Officiers et marins vont donner la remorque. Le 2e lieutenant, Monsieur Le Bastard les porte au torpilleur à l’aide du youyou. Monsieur Plusquellec dirige la manœuvre depuis le gaillard.
Deux remorques sont données et LANSQUENET essaie de traîner SAINT LOUIS V qui s’alourdit de plus en plus. Elles cassent successivement au bout de quelques instants. Le torpilleur manœuvre et donne alors sa remorque tandis que le remorqueur italien SALVATORE MILIONI vient offrir ses services et prend deux aussières. Il réussit à nous donner une faible vitesse. A 08h30 arrive un autre remorqueur italien, SICILIA, qui donne sa remorque et le bâtiment atteint 2 nœuds. Nous restons le long de la côte d’Italie pour éviter le courant du milieu du détroit. LANSQUENET fait bonne veille et tourne autour à quelque distance. Nous avons le spectacle peu réconfortant d’un autre bâtiment auquel VELOS portait secours et qui sombre sous nos yeux. Dès qu’il le peut, VELOS vient près de SAINT LOUIS V alléger la tâche de LANSQUENET. Le navire s’enfonce plus rapidement de l’arrière, la cale avant restant vide. Passé Reggio à 13h00 et le navire, s’alourdissant, ralentit. Bien que l’on gouverne avec la barre à main, les remorqueurs ont beaucoup de mal à maintenir la direction. La gîte sur bâbord s’accentue. Le tirant d’eau atteint 8 m et l’eau monte de 50 cm par demi-heure dans la cale 4.
A 17h00, soit 13h00 après le torpillage, j’ai le bonheur d’être à l’entrée de Messine et vient échouer le navire dans le port sur des fonds de 8,5 m à 18h00. Il est sauvé et il n’y a aucun blessé.
Position du torpillage : 37°53 N 15°38 E
Sous le choc, les radeaux de bâbord avant ont été démolis. Beaucoup de vaisselle et d’objets divers ont été brisés.
C’est grâce au dévouement des officiers, de l’équipage et des hommes revenus à bord que l’on doit le sauvetage du navire. Ils sont d’autant plus méritants qu’ils étaient peu nombreux et pendant cette lutte périlleuse, ils assistaient à l’engloutissement du PASHA. Le torpilleur 250 est venu renforcer la protection pendant le remorquage et les remorqueurs italiens, malgré leur faible puissance, ont très bien manœuvré.
Déposition du 1er lieutenant Monsieur VILLEDIEU
Elle confirme entièrement la déposition du capitaine.
Déposition du chef mécanicien Monsieur FRELET
Venait de se coucher après avoir fait une ronde au changement de quart. A été réveillé par l’explosion et est descendu dans la machine. A rencontré l’officier de quart, Monsieur Palvadeau qui lui a dit : »je crois que nous sommes torpillés ». N’a pas trouvé le graisseur Makosso qui était déjà remonté.
Le télégraphe a donné l’ordre de stopper ce qui a été fait aussitôt. On a ouvert les régulateurs et mis le cheval en marche
(nota : le cheval est la pompe d’assèchement). S’est rendu dans la coursive pour aller dans la chaufferie, mais n’a pu aller que jusqu’au coin de la chaudière car la chaufferie était déjà envahie. Il y avait plein de charbon sortant par les portes des soutes. Les hommes de quart avaient déjà quitté leur poste.
Se rendant compte que l’envahissement se faisait rapidement, il a évacué en prenant soin de fermer la porte étanche du tunnel. Tous les auxiliaires ont continué à fonctionner. A demandé s’il fallait les stopper. On lui a répondu que ce n’était pas utile et que les embarcations poussaient.
S’est rendu à son poste d’abandon, baleinière tribord, qui était amenée à hauteur du spardeck et envahie par les passagers de l’ANNAM, si bien qu’il fut difficile de l’amener.
On est allé à bord du LANSQUENET d’où tout le monde est revenu à bord sauf le 3e mécanicien Arnaud et tous les chauffeurs, exception faite de Drillet. A bord, s’est efforcé de réaliser toutes les manœuvres utiles au remorquage : débrayage des drosses de la barre à bras, surveillance des cales et des cloisons étanches, obstruction des fissures.
Le 2e mécanicien Dubois s’est fort bien conduit en ces circonstances et a donné une aide précieuse. Le 4e mécanicien Palvadeau n’a pu revenir à bord à cause d’une blessure qui l’a ensuite maintenu 8 jours exempté. Le chauffeur Drillet a fait preuve d’un dévouement et d’une discipline exemplaire.
Le 3e mécanicien (Second maître mécanicien Arnaud) n’a pas exécuté les ordres et n’est pas revenu à bord. Quant aux chauffeurs (sauf Drillet) ils ont été en dessous de tout tant en conduite qu’en discipline.
Le capitaine et le second d’ANNAM ont pris place dans la même embarcation que lui pour revenir sur SAINT LOUIS V.
Déposition du 2e lieutenant Monsieur LE BASTARD
A été réveillé par l’explosion. S’est rendu à son poste d’abandon arrière. Les hommes de l’ANNAM étaient déjà dans les embarcations. C’est lui qui a donné l’ordre aux canonniers d’embarquer. Il n’a pu descendre dans son embarcation car les bosses avaient déjà été coupées par les passagers quand elle était arrivée à hauteur de la lisse et elle s’était éloignée. Il est descendu sur un radeau qui était le long du bord.
Déposition du radiotélégraphiste GAUYACQ
Etait sur le pont à côté de la cabine TSF au moment de l’explosion. A tenté d’envoyer le signal de détresse avec le poste de secours.
N’est pas revenu à bord de SAINT LOUIS V, mais c’est le capitaine lui-même qui, en raison de son très jeune âge, lui a donné l’ordre de rester sur LANSQUENET.
Rapport du CF VALDEMAIRE commandant la 11e escadrille de torpilleurs et le torpilleur d’escadre VELOS
Je vous transmets le rapport du commandant du LANSQUENET sur le sauvetage du SAINT LOUIS V et le sauvetage de l’équipage du vapeur anglais PASHA.
Le 15 Juin à 04h00, comme nous venions d’entrer dans le détroit de Messine, nous avons aperçu par bâbord (VELOS était à tribord de VICENZA n°3 du convoi) des fusées paraissant venir de terre que nous avons prises pour un signal italien provoqué par la présence de bâtiments sans feux dans le détroit.
La tête du convoi INHAMBANE, KATE, VICENZA se tenait assez bien, mais TARENTO et SAINT LOUIS V s’étaient laissés culer pendant la nuit. Trouvant la distance beaucoup trop grande, j’ai fait demi tour à 04h35 jusqu’à voir nettement le SAINT LOUIS V et j’ai eu l’impression qu’il faisait des zigzags comme il avait fait les jours précédents à cause de la vitesse trop faible de KATE.
A 05h00, nous avons vu un vapeur dans l’Ouest lançant des fusées blanches et laissant échapper de la vapeur. Mis le cap dessus et vu des embarcations autour de ce vapeur vers lequel un autre vapeur se dirigeait. Nous revenions vers le SAINT LOUIS quand nous avons reçu le SOS retransmis par LANSQUENET qui allait à son secours. Retourné alors vers le vapeur en détresse qui était le PASHA et avons recueilli son équipage à 05h50. Comme il flottait encore, nous avons demandé un remorqueur pour lui. Nous avons ensuite patrouillé entre PASHA et SAINT LOUIS jusqu’à 07h15, quand PASHA a coulé par l’arrière en chavirant.
Entre temps, deux remorqueurs étaient venus au secours de SAINT LOUIS qui s’est alors déplacé à une vitesse de 2 à 3 nœuds.
Le torpilleur italien AIRONE, ainsi que VELOS et LANSQUENET ont patrouillé autour de SAINT LOUIS. A 09h00, LANSQUENET a aperçu et signalé un sous-marin dans le voisinage.
Le 250, qui était rentré à Messine avec le reste du convoi, est venu nous rejoindre après s’être ravitaillé en charbon. Je l’ai utilisé comme renfort d’escorte et comme estafette.
Je tiens à signaler l’esprit d’initiative et de décision du lieutenant de vaisseau CHAREZIEUX, commandant du LANSQUENET. Il a su remonter le moral du personnel de SAINT LOUIS et a entrepris un remorquage qui n’avait aucune chance de réussir. Il a laissé SAINT LOUIS longer la côte de Calabre au lieu d faire route directe sur Messine, bien qu’aucun échouage ne fut vraiment possible dans le détroit. Je propose qu’il lui soit accordé un témoignage de satisfaction.
Rapport de la commission d’enquête présidée par le Capitaine de Frégate WOLFF
Ce rapport reprend tout ce qui figure dans les rapports du capitaine et dans celui du commandant de LANSQUENET. Elle souligne :
- Le capitaine Léon a rempli entièrement son devoir étant allé lui-même sonder les cales pour se rendre compte de la situation du navire qu’il a quitté le dernier.
- L’opérateur TSF, malgré son jeune âge, est resté à son poste et a lancé les appels avec le poste de secours, le poste principal n’ayant pas fonctionné suite à des courts-circuits provoqués par les projections d’eau lors de l’explosion de la torpille. Par la suite, il a voulu rejoindre SAINT LOUIS V, mais le lieutenant Le Bastard et le capitaine lui ont dit que ce n’était pas utile.
- LANSQUENET ne s’est pas rendu compte du torpillage car il échangeait des signaux au sujet d’un autre torpillage survenu aux environs à la même heure et dans le même secteur que SAINT LOUIS V.
- Le capitaine a donné l’ordre à son équipage de revenir à bord pour tenter le remorquage, mais les chauffeurs et le 3e mécanicien n’ont pas compris, ou pas voulu comprendre, l’ordre et sont restés sur LANSQUENET.
- Le chauffeur Makosso, originaire du Gabon, qui était de quart dans la machine s’est enfui malgré l’ordre du chef mécanicien de redescendre à son poste. Il pourrait être poursuivi pour ce délit grave. Mais devant la commission d’enquête il a montré une attitude très franche. Il ne s’est certainement pas rendu compte du délit qu’il a commis, et dans tous les cas il l’a commis sous l’influence d’un affolement consécutif à la violence de l’explosion à l’endroit où il se trouvait. La commission estime que l’on peut faire preuve d’indulgence à l’égard de ce chauffeur.
- Selon le capitaine Léon, le navire grec KATE, qui était son matelot d’avant, avait chaque nuit un feu de poupe beaucoup trop brillant qui n’est sans doute pas étranger au torpillage de SAINT LOUIS V.
- Le sous-marin ennemi n’a pas été aperçu mais le régulateur de la torpille a été retrouvé à bord du navire écrasé à la marque 600 m. Il était gradué jusqu’à 6000m.
La commission signale en outre que SAINT LOUIS V a participé avant cette attaque à deux opérations de guerre et à deux sauvetages :
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18 Janvier 1916
Engagement avec un sous-marin qui attaquait le vapeur anglais ESNEN
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6 Novembre 1916
Combat avec un sous-marin pendant une tempête
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21 Février 1917
SAINT LOUIS V avec 658 hommes à bord échappe à un sous-marin en position pour le torpiller
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22 Février 1917
SAINT LOUIS V échappe à un grand sous-marin qui lui donnait la chasse
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20 Août 1915
Remorquage jusqu’à Bizerte du ponton MARIETTA abandonné à mi-route entre Toulon et Bizerte
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3 Octobre 1915
Sauvetage de l’équipage du vapeur ANTONIO coulé par un sous-marin.
Lettre de Madame CANE au Contre Amiral ALLEMAND commandant la Marine en Algérie
Amiral,
J’ai l’honneur de vous adresser cette supplique.
Mon mari Raphaël Cane est mobilisé sur le bateau SAINT LOUIS, de la SNO, comme soutier. Il y a une vingtaine de jours, le bateau SAINT LOUIS, sur lequel se trouve mon mari a été victime d’un torpillage. Ils ont été recueillis, et il se trouve actuellement à Messine où le bateau est en réparations.
Voilà 16 mois que mon mari est embarqué et qu’il n’a pas eu de permission. J’ai le plus grand désir de le voir, ainsi que toute la famille. Il a 5 frères mobilisés, dont l’un a été blessé grièvement.
J’invoque votre haute et bienveillante intervention, Monsieur l’Amiral, afin que vous vouliez bien accorder une permission à mon mari pour qu’il reste auprès de nous quelques jours.
Confiante dans votre bienveillance, daignez agréer Monsieur l’Amiral, le profond respect de votre humble servante.
Signé : Madame Raphaël Cane, épouse de Raphaël Cane, soutier à bord du vapeur réquisitionné SAINT LOUIS de la SNO
14 rue Française
Bône
(Cette lettre fut envoyée au capitaine du SAINT LOUIS pour transmission à l’Amiral. Je ne sais quelle suite lui fut donnée.)
Récompenses
Citation à l’Ordre du Jour
LEON Emile LV auxiliaire Capitaine
A fait preuve du plus grand sang froid pendant le torpillage de son bâtiment. Grâce à son énergie pour l’organisation du sauvetage a sauvé tout le personnel et le navire lui-même
FRELET Louis Chef mécanicien
A fait preuve de courage et de sang froid en descendant dans sa machine après l’explosion de la torpille pour y faire toutes les manœuvres nécessaires. N’a quitté son poste qu’à la dernière extrémité.
PALVADEAU Raphaël 4e mécanicien
A fait preuve de courage et de sang froid en restant dans sa machine après le torpillage du bâtiment pour y faire les manœuvres nécessaires. N’est monté sur le pont qu’à la dernière extrémité.
GAUYACQ Jean-Baptiste Georges Radiotélégraphiste
A fait preuve de beaucoup de courage en restant à son poste après le torpillage du bâtiment et en envoyant avec calme les signaux de détresse nécessaires.
PASCUITO Ernest Maître d’hôtel
A fait preuve d’énergie et de sang froid en s’opposant, lors du torpillage de son bâtiment, à ce que des passagers affolés coupent prématurément les bosses des embarcations évitant certainement que des accidents se produisent.
DRILLET Jean Chauffeur
A fait courageusement et avec sang froid son devoir pendant toute la durée du sauvetage de son bâtiment après le torpillage. Seul parmi les chauffeurs à être revenu à bord pour participer au remorquage et au sauvetage de son bâtiment
PLUSQUELLEC Jean 2e capitaine
VILLEDIEU Charles 1er lieutenant
LE BASTARD Eugène 2e lieutenant
Ont fait preuve de courage et de sang froid lors du torpillage de leur bâtiment. Ont exécuté ponctuellement tous les ordres reçus, participant ainsi au sauvetage de l’équipage et du navire lui-même
LE VEUX François QM canonnier
BERNET Maurice Canonnier breveté
BLANCBLON Raymond Canonnier auxiliaire
Ont fait preuve de courage et de sang froid lors du torpillage de leur bâtiment. Sont restés à leurs postes jusqu’au dernier moment et ont exécuté ponctuellement les ordres reçus.
Témoignage officiel de satisfaction
DUBOIS Alfred 2e mécanicien
PAUVRET Alfred Matelot
IGORRA Antoine Matelot
PENNNIELLO Aniello Matelot
RUTILI Joseph Matelot
ROBAGLIA Jacques Matelot
MORRAZZANI Pierre Matelot
AVELINE Marie Matelot
GRALL François Matelot
GOURDES Louis Novice
FERRANDON Charles Cuisinier
Pour leur attitude courageuse et disciplinée lors du torpillage de leur bâtiment.
Le Vice Amiral Guépratte conclut : « Les gens qui ont eu une défaillance méritent un blâme ». Bay-Ponty, 5 Septembre 1917
Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 38 de l’Oblt z/s Alfred KLATT.
Ce dernier disparaîtra avec tout son équipage le 9 Janvier 1918 suite à l’explosion d’une charge avec l’UB 69 au large de Bizerte.
Cdlt (A suivre)