Bonjour à tous,
Deux CP du VEGA
Cdlt
VEGA - Société Générale des Transports Maritimes
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VÉGA ― Cargo ― Société générale de transports maritimes à vapeur.
Bonsoir à tous,
Véga ― Cargo ― Société générale de transports maritimes à vapeur, Marseille (1899~1916).
■ Historique (complément).
— 1er juin 1912 : A la liquidation de la Compagnie des vapeurs de charge français, acquis pour le prix de 417.052 fr. par la Compagnie de navigation mixte qui lui conserve son nom.
■ Historique (complément).
— 1er juin 1912 : A la liquidation de la Compagnie des vapeurs de charge français, acquis pour le prix de 417.052 fr. par la Compagnie de navigation mixte qui lui conserve son nom.
• Navigazette, n° 1.203, Jeudi 16 mai 1912,
p. 6, en rubrique « Chronique maritime ~ Navigation ».
p. 6, en rubrique « Chronique maritime ~ Navigation ».
— 5 mars 1916 : Alors qu’il allait de Swansea (Pays de Galles, Royaume-Uni) à Santos (Argentine), recueille 86 hommes d’équipage et 57 passagers — dont 6 femmes et deux enfants — du paquebot Principe de Asturias, de la compagnie Pinillos, Izquierdo y Compañía, de Cadix (Espagne), qui venait de sombrer en cinq minutes, après avoir heurté un récif près de Pons-Boi-San-Sebastiano (Brésil) ; les débarque le 6 mars à 6 heures à Santos.
Lors de ce naufrage, disparurent 338 passagers et 107 hommes d’équipage, soit 445 hommes ou femmes (Le Figaro, n° 67, Mardi 7 mars 1916, p. 2).
Par une décision du 6 avril 1917 (J.O. 25 mai 1917, p. 4.149 et 4.150), le Ministre de la Marine accorda un prix Henri Durant (de Blois) aux sauveteurs ci-après désignés :
Lors de ce naufrage, disparurent 338 passagers et 107 hommes d’équipage, soit 445 hommes ou femmes (Le Figaro, n° 67, Mardi 7 mars 1916, p. 2).
Par une décision du 6 avril 1917 (J.O. 25 mai 1917, p. 4.149 et 4.150), le Ministre de la Marine accorda un prix Henri Durant (de Blois) aux sauveteurs ci-après désignés :
• Annales du sauvetage maritime, 1er et 2e trim. 1916, p. 61.
RAPPORT DU CAPITAINE POLI DU VAPEUR VEGA SUR LE SAUVETAGE DE
L’ÉQUIPAGE ET DES PASSAGERS DU VAPEUR ESPAGNOL PRINCIPE DAS ASTURIAS
RAPPORT DU CAPITAINE POLI DU VAPEUR VEGA SUR LE SAUVETAGE DE
L’ÉQUIPAGE ET DES PASSAGERS DU VAPEUR ESPAGNOL PRINCIPE DAS ASTURIAS
Le dimanche 5 mars vers midi venant d'Europe, à 6 milles dans l’Est de la pointe Boë (Brésil), par forte brise d’E.-N.-E., mer grosse de S.-E. et peu de vue, l’officier de quart et moi aperçûmes sur l’eau diverses épaves : caisses, malles, planches, etc., dont le nombre augmentait à mesure que nous approchions du Cap. Aussitôt, présumant un naufrage je mis la machine à petite vitesse et fis fouiller l’horizon et la terre, de la passerelle par les officiers et de la mâture par des hommes de veille. Bientôt on put distinguer sur une planche, ne faisant aucun mouvement, deux hommes que le deuxième capitaine alla sauver avec un canot. Ces hommes ramenés à la vie par des frictions et les soins nécessaires, l’un d’entre eux me dit qu’il était élève officier sur le paquebot Principe das Asturias, coulé dans ces parages par le mauvais temps. Je fais prendre immédiatement les dispositions nécessaires au sauvetage, je m’approche le plus possible de terre bien que la tâche fût difficile, car le mauvais temps persistant me faisait dériver à la côte. Cependant plusieurs hommes étaient signalés sur des épaves, je fais amener à nouveau le canot, opération que la mer rend pénible et dangereuse et nous sauvons les malheureux. Quelques instants après, la vigie signale quelque chose de noir vers la terre. C’est un canot que nous reconnaissons à la longue-vue faisant des signaux de détresse avec des linges au bout de ses avirons.
Mes officiers et mon équipage, malgré le danger que nous pouvons courir en nous rapprochant de la terre par une mer aussi dure, n’hésitent pas à continuer le sauvetage ; je manœuvrai donc pour m’approcher du canot auquel avec beaucoup de difficultés nous parvînmes à envoyer un bout et dont nous réussîmes à sauver l’équipage exténué. Parmi eux se trouvait le deuxième officier qui m’informa de la présence sur les rochers de nombreuses personnes.
Je résolus alors d’effectuer le sauvetage de ces naufragés.
Deux de nos canots commandés par le deuxième capitaine et le lieutenant ainsi que le canot espagnol commandé par l’officier naufragé, les trois embarcations étaient armées par nos hommes. Après bien des difficultés pour maintenir mon navire à portée en évitant les dangers et bien des risques courus par les sauveteurs au cours de plusieurs pénibles voyages toutes les personnes en vue furent ramenées à bord, il était 7 heures du soir.
Les embarcations hissées à grand’peine, vu l’état de la mer, je continuai mes recherches sur les lieux du sinistre jusqu’à ce que la nuit fût complète, mais ce fut en vain et je me décidai à faire route pour Santos.
Au cours de ce pénible et si dangereux sauvetage je n’ai eu qu’à me louer tant de la conduite, de la bonne volonté et du courage des officiers et des hommes qui montaient les canots que du zèle et de l’empressement à la manœuvre et à soigner les naufragés des officiers et hommes restés à bord.
Le nombre des personnes sauvées est de 143, 56 passagers dont 6 femmes et deux enfants et 87 hommes d'équipage. Ce sont sans doute les seuls survivants du naufrage.
Le 6 mars à 6 heures je mouillai à Santos d’où partirent vers le lieu du sinistre que je leur indiquai 2 navires de guerre et 2 remorqueurs qui rentrèrent au bout de quarante-huit heures, sans avoir obtenu aucun résultat, que ce fût le mauvais temps qui les gênât ou que réellement il n’y eût plus de naufragés à recueillir.
Le capitaine
POLI.
Mes officiers et mon équipage, malgré le danger que nous pouvons courir en nous rapprochant de la terre par une mer aussi dure, n’hésitent pas à continuer le sauvetage ; je manœuvrai donc pour m’approcher du canot auquel avec beaucoup de difficultés nous parvînmes à envoyer un bout et dont nous réussîmes à sauver l’équipage exténué. Parmi eux se trouvait le deuxième officier qui m’informa de la présence sur les rochers de nombreuses personnes.
Je résolus alors d’effectuer le sauvetage de ces naufragés.
Deux de nos canots commandés par le deuxième capitaine et le lieutenant ainsi que le canot espagnol commandé par l’officier naufragé, les trois embarcations étaient armées par nos hommes. Après bien des difficultés pour maintenir mon navire à portée en évitant les dangers et bien des risques courus par les sauveteurs au cours de plusieurs pénibles voyages toutes les personnes en vue furent ramenées à bord, il était 7 heures du soir.
Les embarcations hissées à grand’peine, vu l’état de la mer, je continuai mes recherches sur les lieux du sinistre jusqu’à ce que la nuit fût complète, mais ce fut en vain et je me décidai à faire route pour Santos.
Au cours de ce pénible et si dangereux sauvetage je n’ai eu qu’à me louer tant de la conduite, de la bonne volonté et du courage des officiers et des hommes qui montaient les canots que du zèle et de l’empressement à la manœuvre et à soigner les naufragés des officiers et hommes restés à bord.
Le nombre des personnes sauvées est de 143, 56 passagers dont 6 femmes et deux enfants et 87 hommes d'équipage. Ce sont sans doute les seuls survivants du naufrage.
Le 6 mars à 6 heures je mouillai à Santos d’où partirent vers le lieu du sinistre que je leur indiquai 2 navires de guerre et 2 remorqueurs qui rentrèrent au bout de quarante-huit heures, sans avoir obtenu aucun résultat, que ce fût le mauvais temps qui les gênât ou que réellement il n’y eût plus de naufragés à recueillir.
Le capitaine
POLI.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
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VÉGA ― Cargo ― Société générale de transports maritimes à vapeur.
Bonjour à tous,
• Le Temps, n° 20.219, Mardi 14 novembre 1916,
p. 2, en rubrique « Marine ».
Le sauvetage de l’équipage du cargo Véga par le paquebot espagnol Rey-Jaime-II
Les 33 des hommes qui constituaient l’équipage du cargo Véga furent recueillis par le paquebot Rey-Jaime-II, de la compagnie espagnole Isleña Marítima, ex-Corte-I de la Compagnie marseillaise de naviga-tion à vapeur Fraissinet & Cie, de Marseille (1906~1910). Il les débarqua à Palma-de-Majorque et, une semaine plus tard, les rapatria à Marseille.
Par un décret du 3 novembre 1916 (J.O. 13 nov. 1916, p. 9.801), furent conférées une médaille de sauve-tage en argent de 1re classe à M. Guillermo PUJOL, commandant le bâtiment, et une médaille de sauve-tage en argent de 2e classe à M. Mariano MASSOT, officier en premier, en reconnaissance du dévouement dont ils avaient alors fait preuve.
Par un décret du 3 novembre 1916 (J.O. 13 nov. 1916, p. 9.801), furent conférées une médaille de sauve-tage en argent de 1re classe à M. Guillermo PUJOL, commandant le bâtiment, et une médaille de sauve-tage en argent de 2e classe à M. Mariano MASSOT, officier en premier, en reconnaissance du dévouement dont ils avaient alors fait preuve.
• Le Temps, n° 20.219, Mardi 14 novembre 1916,
p. 2, en rubrique « Marine ».
Le paquebot Rey-Jaime-II
Source —> https://www.trasmeships.es/los-buques/rey-jaime-ii/
V. également —> http://www.buques.org/Navieras/IslenaVa ... ores_E.htm
V. également —> http://www.buques.org/Navieras/IslenaVa ... ores_E.htm
Dernière modification par Rutilius le mar. mai 14, 2019 10:33 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
VÉGA ― Cargo ― Société générale de transports maritimes à vapeur.
Bonjour à tous,
• L’Excelsior, n° 1.981, Mardi 18 avril 1916, p. 7.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
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Re: VEGA - Société Générale des Transports Maritimes
Bonjour à tous,
Quelques CP du navire sauveteur
- Sous le nom de CORTE (Cie Fraissinet) 1906-1910
- Sous le nom de REY JAIME II (Cia Islena Maritima) 1910-1930
- Sous le nom de REY JAIME II (Cia Transmediterranea)1930-1962
C'est donc la version n° 2 de ce navire qui a récupéré les naufragés du VEGA.
Cdlt
Quelques CP du navire sauveteur
- Sous le nom de CORTE (Cie Fraissinet) 1906-1910
- Sous le nom de REY JAIME II (Cia Islena Maritima) 1910-1930
- Sous le nom de REY JAIME II (Cia Transmediterranea)1930-1962
C'est donc la version n° 2 de ce navire qui a récupéré les naufragés du VEGA.
Cdlt
Dernière modification par olivier 12 le mer. mai 15, 2019 8:41 am, modifié 1 fois.
olivier
VÉGA ― Cargo ― Société générale de transports maritimes à vapeur.
Bonsoir Olivier,
Bonsoir à tous,
Bonsoir à tous,
Le paquebot Rey-Jaime-II était l’ex-Corte-I, lancé en 1906 pour le compte de de la Compagnie marseil-laise de navigation à vapeur Fraissinet & Cie, de Marseille, qui le céda en 1910 à la compagnie espagnole Isleña Marítima.
Dernière modification par Rutilius le mer. mai 15, 2019 9:58 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
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Re: VEGA - Société Générale des Transports Maritimes
Bonjour à tous, bonjour Daniel,
Merci pour la correction. Effectivement, j'ai fait une erreur sur le CORTE. Il s'agissait bien du premier du nom. Je transfère les photos du 2e au sujet CORTE II.
Cdlt
Merci pour la correction. Effectivement, j'ai fait une erreur sur le CORTE. Il s'agissait bien du premier du nom. Je transfère les photos du 2e au sujet CORTE II.
Cdlt
olivier