Bonjour à tous,
LA NIEVRE Cargo de la Compagnie Générale Transatlantique (1881-1929)
Ex-cargo mixte STAMBOUL de la Compagnie Fraissinet
La fiche Miramar :
IDNo: 5609164
Year: 1881
Name: STAMBOUL
Launch Date: 26.10.1881
Type: Passenger/cargo
Flag: FRA
Tons: 2297
Yard No: 236
Country of build: GBR
Builder: McMillan
Material of build: I
Location of yard: Dumbarton
Owner as Completed: Fraissinet & Cie, Marseilles
End: 1929
1915 : LA NIEVRE (CGT)
Disposal Data:
BU 4q.1929
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/198858
Cordialement,
Franck
LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
Re,
Voir également ici (il y a une erreur de date) :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_268.php
Cordialement,
Franck
Voir également ici (il y a une erreur de date) :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_268.php
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous
Une vue de La Nièvre de la Cie Générale Transatlantique (en attendant une meilleure)
jean Pierre
Une vue de La Nièvre de la Cie Générale Transatlantique (en attendant une meilleure)
jean Pierre
LA NIÈVRE — Cargo mixte — Compagnie générale transatlantique (1915~1929).
Bonjour à tous,
_________________________________________________________________________________________
■ Historique (complément).
— 11 mai 1917 : Avec le navire britannique Battenhall, recueille une partie des passagers de la Medjerda, torpillée et coulée à 19 h. 10 par le sous-marin U-34 (Kapitänleutnant Johannes KLASING), à 5 milles dans le N.N.-E. du cap Tortosa, par 40° 45' N. et 1° 12' E.
— 11 mai 1917 : Avec le navire britannique Battenhall, recueille une partie des passagers de la Medjerda, torpillée et coulée à 19 h. 10 par le sous-marin U-34 (Kapitänleutnant Johannes KLASING), à 5 milles dans le N.N.-E. du cap Tortosa, par 40° 45' N. et 1° 12' E.
• Journal officiel, 11 juillet 1917, p. 5.320.
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 6.460, Samedi 14 juillet 1917, p. 4,
en rubrique « Nouvelles maritimes ».
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 6.460, Samedi 14 juillet 1917, p. 4,
en rubrique « Nouvelles maritimes ».
_________________________________________________________________________________________
— MARIÉ Adrien Lucien, né le 1er mai 1879 à Agde (Hérault), décédé le 25 avril 1962 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier d'Agde, n° 226.
Dernière modification par Rutilius le jeu. janv. 11, 2024 5:03 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
En 1895, le Stamboul de la compagnie Fraissinet, futur La Nièvre de la CGT, embarque des troupes pour l'expédition de Madagascar.
Source : Paul Bois, Armements marseillais, compagnies de navigation et navires à vapeur (1831-1988), CCIMP, 2ème édition, 1992.
Source : Paul Bois, Armements marseillais, compagnies de navigation et navires à vapeur (1831-1988), CCIMP, 2ème édition, 1992.
Memgam
-
olivier 12
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
Le 1er Octobre 1918, LA NIEVRE a rencontré un sous-marin allemand.
Voici le récit de la rencontre.
Les trois navires de commerce NIEVRE, SAINT SERVAN et NOTRE DAME DES VICTOIRES quittèrent Oran pour Marseille le 1er Octobre 1918 à 06h30, en convoi escorté par les chalutiers GODETIA et PAULOWNIA. Ils devaient rejoindre la côte espagnole aux environs du cap de Palos, puis suivre cette côte jusqu'à Port Vendres.
Les navires étaient en ligne de front, ND DES VICTOIRES au centre, SAINT SERVAN à gauche et NIEVRE à droite. Route au N50E. Vitesse 7,5 nds.
A 12h15 le même jour, par 36°30 N et 00°40 W, Ils aperçurent le vapeur espagnol FRANCOLI canonné par un sous-marin allemand. Avec ensemble, les trois bâtiments et les deux escorteurs ouvrirent le feu sur le sous-marin qui essaya d'échapper aux coups du convoi en se dissimulant derrière la coque du FRANCOLI, abandonné par son équipage.
Les navires français se rapprochant et les coups devenant plus précis, le sous-marin ennemi plongea et disparut sans avoir été touché et après avoir riposté par un ou deux coups à l'attaque.
Le SAINT SERVAN a recueilli les naufragés espagnols du FRANCOLI et les a déposés à Alicante. Le convoi a continué sa route sans aucun autre incident.
Coup de vent de NE le 2 Octobre, avec mer très grosse. Le convoi a relâché dans l'anse de La Azohia, golfe de Mazarron. Appareillé le 4 et arrivé à Marseille le 7 Octobre.
Les trois équipages de ces navires ayant fait preuve de décision et de sang-froid, il y aurait lieu de leur accorder un Témoignage Officiel de Satisfaction.
Signé par l'officier enquêteur (illisible)
Le sous-marin attaquant
C'était l' UB 49 de l'OL Adolf EHRENSBERGER
Voici la silhouette dessinée par le capitaine de LA NIEVRE
Le FRANCOLI sera d'ailleurs sa toute dernière victime. Rendu aux Anglais le 16 Janvier 1919, il sera démoli à Swansea en 1922.
Cdlt
Le 1er Octobre 1918, LA NIEVRE a rencontré un sous-marin allemand.
Voici le récit de la rencontre.
Les trois navires de commerce NIEVRE, SAINT SERVAN et NOTRE DAME DES VICTOIRES quittèrent Oran pour Marseille le 1er Octobre 1918 à 06h30, en convoi escorté par les chalutiers GODETIA et PAULOWNIA. Ils devaient rejoindre la côte espagnole aux environs du cap de Palos, puis suivre cette côte jusqu'à Port Vendres.
Les navires étaient en ligne de front, ND DES VICTOIRES au centre, SAINT SERVAN à gauche et NIEVRE à droite. Route au N50E. Vitesse 7,5 nds.
A 12h15 le même jour, par 36°30 N et 00°40 W, Ils aperçurent le vapeur espagnol FRANCOLI canonné par un sous-marin allemand. Avec ensemble, les trois bâtiments et les deux escorteurs ouvrirent le feu sur le sous-marin qui essaya d'échapper aux coups du convoi en se dissimulant derrière la coque du FRANCOLI, abandonné par son équipage.
Les navires français se rapprochant et les coups devenant plus précis, le sous-marin ennemi plongea et disparut sans avoir été touché et après avoir riposté par un ou deux coups à l'attaque.
Le SAINT SERVAN a recueilli les naufragés espagnols du FRANCOLI et les a déposés à Alicante. Le convoi a continué sa route sans aucun autre incident.
Coup de vent de NE le 2 Octobre, avec mer très grosse. Le convoi a relâché dans l'anse de La Azohia, golfe de Mazarron. Appareillé le 4 et arrivé à Marseille le 7 Octobre.
Les trois équipages de ces navires ayant fait preuve de décision et de sang-froid, il y aurait lieu de leur accorder un Témoignage Officiel de Satisfaction.
Signé par l'officier enquêteur (illisible)
Le sous-marin attaquant
C'était l' UB 49 de l'OL Adolf EHRENSBERGER
Voici la silhouette dessinée par le capitaine de LA NIEVRE
Le FRANCOLI sera d'ailleurs sa toute dernière victime. Rendu aux Anglais le 16 Janvier 1919, il sera démoli à Swansea en 1922.
Cdlt
olivier
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir,
La même Nièvre, peut-être un peu plus nette !
Cordialement,
alain
LA NIÈVRE — Cargo mixte — Compagnie générale transatlantique (1915~1929).
Bonjour à tous,
• Journal officiel du 19 décembre 1918, p. 10.883.
Dernière modification par Rutilius le jeu. janv. 11, 2024 5:05 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
-
olivier 12
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
LA NIEVRE
Rencontre avec un sous-marin le 10 Juin 1918
Rapport du capitaine Joseph Brondi, du vapeur LA NIEVRE
Quitté Alger le 10 Juin 1918 à 11h00 en convoi avec NIVERNAIS, escortés par la canonnière GRACIEUSE et le chalutier FIER. Nous transportons 7674 moutons et 503 tonneaux de vin pour l’intendance.
A 22h40, le second capitaine, Monsieur Mollard, de quart, et le canonnier de veille sur le gaillard voient le sillage d’une torpille lancée par bâbord avant qui se dirige sur le NIVERNAIS. Voici la situation des navires :
Donné l’alarme, venu en grand sur bâbord et augmenté la vitesse. Cette torpille atteint le NIVERNAIS tandis qu’une 2e torpille passe à quelques mètres sur notre tribord. Le canonnier en poste à l’avant voit le sous-marin plonger soudainement sur notre tribord.
Le sous-marin attaquant
C’était l’UB 48 du KL Wolfgang STEINBAUER.
Wolfgang Steinbauer, ancien second de von Arnauld de la Périère sur l’U 35, était un officier alsacien, né à Strasbourg le 6 Mai 1888. Il est décédé à Cologne le 27 Janvier 1978.
Il avait obtenu la Croix « Pour le Mérite » le 3 Mars 1918.
Il aura coulé 51 navires et en aura endommagé 12.
Lettre du Ministre de la Marine au VA SALAUN, Directeur Général de la Guerre sous-marine. 23 Octobre 1918
Suite à l’enquête sur le torpillage du NIVERNAIS, j’ai adressé des observations au capitaine et au second de LA NIEVRE, qui naviguait dans le même convoi.
Je vous communique les lettres que j’ai reçues de ces officiers de la Marine Marchande, Mrrs BRONDI et MOLLARD, en vous priant de me renseigner sur le crédit que je dois accorder à leurs affirmations relatives au déplacement du parc à munitions, celle-ci étant en contradiction avec les déclarations du LV EBSTEIN.
Si les visites auxquelles se réfèrent ces deux capitaines au long cours ont été faites par d’autres centres de l’AMBC, vous voudrez bien traiter la question avec les commandants de ces centres avant de me rendre compte de cette petite enquête.
Note commandant du service de l’artillerie de Marseille au LV EBSTEIN, Président de la commission d’enquête 31 Octobre 1918
Les deux canons de LA NIEVRE ont été installés à Marseille le 20 Janvier 1918.
- Les canons du parc avant ont été déplacés par le bord du gaillard sur un roof entourant le mât avant à une distance de 16 m en ligne droite du canon. Pour aller du roof des caissons de parc à la pièce, il fallait passer deux échelles conduisant au pont.
- L’arrachement des caissons de parc signalé par le capitaine n’a pas été porté à la connaissance du service de l’artillerie. Les projectiles chutés dans les conditions qu’il indique auraient été immédiatement remplacés et il n’y a aucune trace dans la comptabilité des munitions d’un remplacement d’obus.
- L’EV LANEYRIE, du centre de Marseille, qui a passé la visite détaillée de LA NIEVRE le 21 Avril 1918, nous a déclaré qu’il n’a pas porté attention au déplacement des caissons de parc et que le personnel du bord n’a pas non plus attiré son attention sur le déplacement de ces caissons.
- La circulaire ministérielle dont il est question dans la lettre de Monsieur Mollard n’existe pas et n’a pu être communiquée.
- J’ai le devoir d’indiquer que j’ai fait rapport à Monsieur le CC PEDONE, commandant le centre de Marseille du déplacement des caissons de parc avant de LA NIEVRE, sitôt qu’à l’enquête du torpillage du NIVERNAIS j’ai eu connaissance du fait et l’ai constaté de visu. L’EV Laneyrie a aussitôt été envoyé à bord pour corriger cette erreur.
Le navire LA NIEVRE
Si l'on en croit ces deux cartes postales, la Transat aurait possédé deux navires du même nom, un cargo, ex-STAMBOUL, qui figure sur le site Miramar Ship Index, et un navire à passagers. La 2e carte ne semble pas, en effet montrer le même navire.
J'ai donc un doute sur le navire concerné par les rencontres avec des sous-marins en 1917 et 1918. Si quelqu'un peut débrouiller cet imbroglio...!
D'autant plus que je possède une carte d'un autre navire désigné comme étant "NIEVRE", encore différent des deux précédents et ne figurant pas sur le site Miramar...?
Cdlt
LA NIEVRE
Rencontre avec un sous-marin le 10 Juin 1918
Rapport du capitaine Joseph Brondi, du vapeur LA NIEVRE
Quitté Alger le 10 Juin 1918 à 11h00 en convoi avec NIVERNAIS, escortés par la canonnière GRACIEUSE et le chalutier FIER. Nous transportons 7674 moutons et 503 tonneaux de vin pour l’intendance.
A 22h40, le second capitaine, Monsieur Mollard, de quart, et le canonnier de veille sur le gaillard voient le sillage d’une torpille lancée par bâbord avant qui se dirige sur le NIVERNAIS. Voici la situation des navires :
Donné l’alarme, venu en grand sur bâbord et augmenté la vitesse. Cette torpille atteint le NIVERNAIS tandis qu’une 2e torpille passe à quelques mètres sur notre tribord. Le canonnier en poste à l’avant voit le sous-marin plonger soudainement sur notre tribord.
Le sous-marin attaquant
C’était l’UB 48 du KL Wolfgang STEINBAUER.
Wolfgang Steinbauer, ancien second de von Arnauld de la Périère sur l’U 35, était un officier alsacien, né à Strasbourg le 6 Mai 1888. Il est décédé à Cologne le 27 Janvier 1978.
Il avait obtenu la Croix « Pour le Mérite » le 3 Mars 1918.
Il aura coulé 51 navires et en aura endommagé 12.
Lettre du Ministre de la Marine au VA SALAUN, Directeur Général de la Guerre sous-marine. 23 Octobre 1918
Suite à l’enquête sur le torpillage du NIVERNAIS, j’ai adressé des observations au capitaine et au second de LA NIEVRE, qui naviguait dans le même convoi.
Je vous communique les lettres que j’ai reçues de ces officiers de la Marine Marchande, Mrrs BRONDI et MOLLARD, en vous priant de me renseigner sur le crédit que je dois accorder à leurs affirmations relatives au déplacement du parc à munitions, celle-ci étant en contradiction avec les déclarations du LV EBSTEIN.
Si les visites auxquelles se réfèrent ces deux capitaines au long cours ont été faites par d’autres centres de l’AMBC, vous voudrez bien traiter la question avec les commandants de ces centres avant de me rendre compte de cette petite enquête.
Note commandant du service de l’artillerie de Marseille au LV EBSTEIN, Président de la commission d’enquête 31 Octobre 1918
Les deux canons de LA NIEVRE ont été installés à Marseille le 20 Janvier 1918.
- Les canons du parc avant ont été déplacés par le bord du gaillard sur un roof entourant le mât avant à une distance de 16 m en ligne droite du canon. Pour aller du roof des caissons de parc à la pièce, il fallait passer deux échelles conduisant au pont.
- L’arrachement des caissons de parc signalé par le capitaine n’a pas été porté à la connaissance du service de l’artillerie. Les projectiles chutés dans les conditions qu’il indique auraient été immédiatement remplacés et il n’y a aucune trace dans la comptabilité des munitions d’un remplacement d’obus.
- L’EV LANEYRIE, du centre de Marseille, qui a passé la visite détaillée de LA NIEVRE le 21 Avril 1918, nous a déclaré qu’il n’a pas porté attention au déplacement des caissons de parc et que le personnel du bord n’a pas non plus attiré son attention sur le déplacement de ces caissons.
- La circulaire ministérielle dont il est question dans la lettre de Monsieur Mollard n’existe pas et n’a pu être communiquée.
- J’ai le devoir d’indiquer que j’ai fait rapport à Monsieur le CC PEDONE, commandant le centre de Marseille du déplacement des caissons de parc avant de LA NIEVRE, sitôt qu’à l’enquête du torpillage du NIVERNAIS j’ai eu connaissance du fait et l’ai constaté de visu. L’EV Laneyrie a aussitôt été envoyé à bord pour corriger cette erreur.
Le navire LA NIEVRE
Si l'on en croit ces deux cartes postales, la Transat aurait possédé deux navires du même nom, un cargo, ex-STAMBOUL, qui figure sur le site Miramar Ship Index, et un navire à passagers. La 2e carte ne semble pas, en effet montrer le même navire.
J'ai donc un doute sur le navire concerné par les rencontres avec des sous-marins en 1917 et 1918. Si quelqu'un peut débrouiller cet imbroglio...!
D'autant plus que je possède une carte d'un autre navire désigné comme étant "NIEVRE", encore différent des deux précédents et ne figurant pas sur le site Miramar...?
Cdlt
olivier
Re: LA NIEVRE - Compagnie Générale Transatlantique
La dernière photo représente le pétrolier militaire Nièvre, un des quatre de la classe Durance, entré en service en 1922, il s'est perdu en Baie d' Audierne accidentellement en 1937.
Alain
Alain
Cordialement
Alain
Alain