MARGUERITE MOLINOS - Trois-mâts barque

[Terraillon Marc]

Bonjour

Une image du voilier Marguerite Molinos

http://www.navires-14-18.com/photos/M/M ... SVF_1w.jpg

A bientot

[tiftif]

Qu'est-ce qu'il est beau ce bateau. Et grand ! comment un équipage pouvait-il le gérer ? Travail énorme sans doute, contre vents et marées et tempêtes.
Combien d'hommes fallait-il à son bord pour pouvoir le diriger ?

tiphaine

[Memgam]

Il est fait mention d'un capitaine Boivin, sans autre précision, commandant du trois-mâts Bonchamp (Société Générale d'Armement de Nantes), ayant fait un voyage d'Australie en 1913, venant de Sharpness (Grande-Bretagne), avec des marchandises diverses, déchargées à partir du 2 novembre 1913 à Newcastle (Australie), parti ensuite pour Sydney le 12 novembre pour charger du blé et partant pour Falmouth (Grande-Bretagne), le 20 décembre 1913.

Source : Patrick Ahern, French sailing ships at Australian Ports, Arrivals and Departures, 1898-1925, Patrick Ahern, 2010.

L'équipage d'un trois-mâts barque était de l'ordre de deux douzaines d'hommes, divisé en deux bordées, une commandée par le second, l'autre par le lieutenant, de moins de dix hommes, car le cuisinier, le charpentier, le mécanicien, les mousses et le commandant étaient hors quart.
Il existe une bonne centaine de livres traitant directement des grands voiliers de charge français de la période 1880-1930. Ils le font sous des points de vue différents, économiques, techniques, poétiques, chroniques, récits, traditions, etc. La meilleure synthèse la plus complète est l'ouvrage de Jean Randier "Grands voiliers français, 1880-1930, construction, gréément, manoeuvre, vie à bord" Editions des quatre seigneurs,1974, maintenant disponible chez MDV éditions. Une très bonne évocation, écrite par des petits-enfants de capitaine au long cours est récemment parue : Brigitte et Yvonnick Le Coat, "Cap Horn, une vie, un mythe", Pascal Galodé éditeur, 2008. Yvonnick Le Coat préside l'Association des Amis du Musée International du Long Cours Cap-Hornier qui est à Saint Servan, (Côtes d'Armor) dans la tour Solidor.

[tiftif]

Merci pour ces informations.

Dans votre note du 23/5, vous faites mention du Capitaine Charles Boivin, qui commande le Marguerite Molinos, à priori de 1906 à 1912. Nous faisons des recherches actuellement pour tenter de reconstituer le parcours complet de Charles Boivin, ainsi, nous aurons les dates, le poste occupé et les nom des navires. Je vous en ferai part lorsque je les aurai en ma possession...

[Yves D]

Bonsoir Tiph et tous
Dans les archives du NY Times (sept.1902) on parle de Marguerite Molinos, Capitaine Fricheux, en termes élogieux pour une traversée particulièrement rapide
http://query.nytimes.com/mem/archive-fr ... 946397D6CF
Cdlt
Yves

[pierre13]

Bonjour à tous,

http://img260.imageshack.us/img260/4194 ... vaye19.jpg

Sur ce cliché, pris à Nantes début Juillet 1904 à bord du BABIN CHEVAYE, on voit, debout au 2e rang, trois hommes qui constituent (je pense) l'état-major du trois-mâts. Ce sont probablement :
- au centre, le capitaine Eugène ROBERT, de Saint Enogat (qui sera coulé sur le BOUGAINVILLE par l'U 70 le 22 Mars 1916)
- à droite le second capitaine Emmanuel CHAUMUR, de Saint Briac
- à gauche le lieutenant Eugène VITERBE, né en 1878 à Evran et inscrit à Dinan, alors breveté Officier de la Marine Marchande. Il débarquera d'ailleurs du BABIN CHEVAYE en Décembre 1904 à San Francisco, sans doute muté sur un autre navire. S'agit-il du futur capitaine du MARGUERITE MOLINOS?
Aucune certitude, et l'identification de ces officiers demanderait une confirmation, éventuellement par des descendants. Tout renseignement serait le bienvenu.

Cdlt

Bonjour Olivier12,
D'abord bravo pour toutes ces patientes recherches! Recherches qui m'intéressent car vous citez un parent dans votre commentaire.
Je suis l'arrière petit-fils d'Emmanuel CHAUMUR (que vous écrivez CHAUMIER dans votre historique sur le BOUGAINVILLE et sur celui du BABIN CHEVAYE, erreur de frappe?)
Il n'y a pas d'erreur sur le nom employé dans ce commentaire-ci, je reconnais mon aïeul sur la partie visible de la photo globale de l'équipage du BABIN CHEVAYE, il se trouve au centre du rang des hommes debout sur le pont.
Auriez vous la bonté de m'envoyer, s'il vous plaît, la photo dans une meilleure définition (en 300 Dpi par exemple) car celle-ci est en basse résolution et ne me permet pas de bien la restaurer, (ou de m'aiguiller sur la façon de la retrouver) car j'ai peu de traces de mes ancêtres.
je vous joins une photo que gardait mon grand-père dans son porte-feuille pendant la guerre de 14-18. Portefeuille qui lui a sauvé la vie, mais c'est une autre histoire...
mesimages/7550/mini/P3260004.jpg

[hector33]

bonjour a tous
suis en recherche d informations de mr jean arthur delignac mon cousin par alliance
je sais qu il a eu ou qu il a été décoré de la légion d honneur qu il a commandé la genevieve molinos
qu il est décèdé en 1953 à nantes
merci d avance à tous les marins qui surfent sur ce blog
sans succes de ma part je n ai rien trouvé à bordeaux à rochefort à lenim painpol

[Memgam]

Un excellent témoignage sur le capitaine au long cours Jean Delignac, fait l'objet du premier livre de Georges Aubin, "L'empreinte de la voile", Flammarion, 1955, réédité en 1958, 1964, 1976, 1994, 2008. Georges Aubin a été sous les ordres de Jean Delignac à bord de Geneviève Molinos et son livre est dédicacé "A la mémoire du capitaine Jean Delignac, mon maître et ami". La préface et l'épilogue sont consacrés au capitaine Jean Delignac, décédé le 1er août 1953 à Nantes, après avoir vécu sa retraite à Talais. Le livre lui-même est le récit d'un difficile voyage à bord de Geneviève Molinos, battant le fameux cinq mâts allemand Potosi. Pour évoquer Geneviève Molinos, le capitaine au long cours Louis Lacroix, dans son livre "Les derniers cap-horniers français", 1940, (dernière réédition en 1997 par Ouest-France), cite le courrier que lui a adressé le capitaine Jean Delignac.

[Rutilius]

Bonsoir Hector,

Autre élément disponible : Arthur Jean DELIGNAC naquit à Talais (Gironde), le 25 décembre 1877. Il fut effectivement décoré de la Légion d’honneur : le dossier correspondant se trouve conservé par l’établis-sement de Fontainebleau des Archives nationales (Cote 19800035 / 138 / 17429). (Source : Base Léonore)

Mais sans doute le saviez-vous déjà...

[hector33]

hector33 vous remerci a tous helas les archives de fontainebleau ne posede pas sontfichier matricule qui me permetrer de retracer ca carriere de marin replique du facicule abientot et merci amemgam et a rutlius
HECTOR MARIN AU COMMERCE