Bonjour à tous,
EUROPE II Patrouilleur auxiliaire (1914-1919)
Chalutier réquisitionné le 04.08.1914 à Boulogne, aurait été converti en dragueur auxiliaire
Déréquisitionné le 03.02.1919
Sources :
Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005
http://www.netmarine.net/dico/index.htm
Répertoire des navires de guerre français, Jacques Vichot, Pierre Boucheix, refondu par Hubert Michéa, AAMM, 2003
Cordialement,
Franck
EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Il devrait s'agir de celui-là :
EUROPE
Chalutier lancé en 1908 et achevé en février 1908 par le Chantier Baheux Frères de Boulogne pour le compte de l'Armement Poret, Lubez & Cie, Boulogne.
316 tjb
44,0 x 7,0 m
1 machine alternative
Démoli à Nantes en 1947.
Cordialement,
Franck
Il devrait s'agir de celui-là :
EUROPE
Chalutier lancé en 1908 et achevé en février 1908 par le Chantier Baheux Frères de Boulogne pour le compte de l'Armement Poret, Lubez & Cie, Boulogne.
316 tjb
44,0 x 7,0 m
1 machine alternative
Démoli à Nantes en 1947.
Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Les documents en ligne relatifs à l'Europe II, chalutier affecté à la Flottille des Chalutiers de la Manche : journaux de bord du 20/09/1915 au 20/10/1916, du 17/01/1917 au 03/05/1917, du 09/07/1917 au 24/06/1918 et du 23/02/1918 au 30/01/1919, journaux de navigation du 04/05/1917 au 04/12/1918 sont disponibles à la cote SS Y 207 ici :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Cordialement,
Franck
Les documents en ligne relatifs à l'Europe II, chalutier affecté à la Flottille des Chalutiers de la Manche : journaux de bord du 20/09/1915 au 20/10/1916, du 17/01/1917 au 03/05/1917, du 09/07/1917 au 24/06/1918 et du 23/02/1918 au 30/01/1919, journaux de navigation du 04/05/1917 au 04/12/1918 sont disponibles à la cote SS Y 207 ici :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
A la mobilisation, l'Europe II est intégré à la 2ème Escadre Légère du CA Rouyer, et affecté au groupe des dragueurs d'escadre de Boulogne, composé des chalutiers :
Maris-Stella (LV Dukers)
Blanc-Nez
Turbot
Europe II
En octobre 1918, il figure à l'effectif des forces navales de la ZAN (VA Ronarc'h, commandant supérieur de la Marine dans la zone), et affecté à la Division des Flottilles de la Manche Orientale (CV Lequerré, chef de division).
La division est composée :
Du Groupe des Torpilleurs de Boulogne (LV Souquet sur le Simoun)
De la 3ème Escadrille de patrouille (CF Mouget commandant la flottille)
De la 4ème Escadrille de patrouille (dragueurs), CF Biffaud, chef d'escadrille sur le Félix Faure, et comportant les unités suivantes :
1ère section :
Europe II (EV Pellet)
Maris-Stella
André Louis
2ème section :
Picardie (LV Courteville)
Gaulois II
Saint Louis I
3ème section :
Saintonge (LV Caumartin)
Lillois
Alexandrine
Madeleine II
4ème section :
Ambroise Paré
Bar I
Marie-Thérèse
Vedettes :
Ondine
Emilia
ND du Perpétuel Secours
Jeanne d'Arc
Albatros
De la 5ème Escadrille de patrouille (LV Bonneau, chef d'escadrille sur le Roitelet)
De la 1ère Escadrille de patrouille (CC Cras, chef d'escadrille sur le Héna)
De l'Aviation Maritime de Boulogne et de Dieppe (LV Guéguen, commandant, avec 20 hydravions)
Du Centre d'Aérostation de Marquise (LV Trolley de Prévaux, avec 5 aéronefs)
De l'Escadrille côtière 485 à Eu (lieutenant Moch, avec 7 avions de bombardement)
Sources :
La guerre navale dans la Zone des Armées du Nord, CV A. Thomazi, Payot, 1924
Cordialement,
Franck
A la mobilisation, l'Europe II est intégré à la 2ème Escadre Légère du CA Rouyer, et affecté au groupe des dragueurs d'escadre de Boulogne, composé des chalutiers :
Maris-Stella (LV Dukers)
Blanc-Nez
Turbot
Europe II
En octobre 1918, il figure à l'effectif des forces navales de la ZAN (VA Ronarc'h, commandant supérieur de la Marine dans la zone), et affecté à la Division des Flottilles de la Manche Orientale (CV Lequerré, chef de division).
La division est composée :
Du Groupe des Torpilleurs de Boulogne (LV Souquet sur le Simoun)
De la 3ème Escadrille de patrouille (CF Mouget commandant la flottille)
De la 4ème Escadrille de patrouille (dragueurs), CF Biffaud, chef d'escadrille sur le Félix Faure, et comportant les unités suivantes :
1ère section :
Europe II (EV Pellet)
Maris-Stella
André Louis
2ème section :
Picardie (LV Courteville)
Gaulois II
Saint Louis I
3ème section :
Saintonge (LV Caumartin)
Lillois
Alexandrine
Madeleine II
4ème section :
Ambroise Paré
Bar I
Marie-Thérèse
Vedettes :
Ondine
Emilia
ND du Perpétuel Secours
Jeanne d'Arc
Albatros
De la 5ème Escadrille de patrouille (LV Bonneau, chef d'escadrille sur le Roitelet)
De la 1ère Escadrille de patrouille (CC Cras, chef d'escadrille sur le Héna)
De l'Aviation Maritime de Boulogne et de Dieppe (LV Guéguen, commandant, avec 20 hydravions)
Du Centre d'Aérostation de Marquise (LV Trolley de Prévaux, avec 5 aéronefs)
De l'Escadrille côtière 485 à Eu (lieutenant Moch, avec 7 avions de bombardement)
Sources :
La guerre navale dans la Zone des Armées du Nord, CV A. Thomazi, Payot, 1924
Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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-
portzmoguer
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- Inscription : lun. mai 30, 2016 2:00 am
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Quelqu'un serait-il en mesure de me renseigner sur le nom du commandant du chalutier réquisitionné "Europe II" en mars 1917 ???
Vous en remerciant par avance et vous souhaitant de bonnes fêtes à tous,
Cordialement,
portzmoguer
Quelqu'un serait-il en mesure de me renseigner sur le nom du commandant du chalutier réquisitionné "Europe II" en mars 1917 ???
Vous en remerciant par avance et vous souhaitant de bonnes fêtes à tous,
Cordialement,
portzmoguer
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour,
Il est possible que ce soit le LV Martin, qui commandait ce dragueur en février 1918, avant l'EV Pellet (cf les journaux de bord de l'Europe II).
Source : François Guennoc, La pêche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur, tome 1, 1894-1920, Punch Editions, 2000, photo page 124.
Cordialement.
Il est possible que ce soit le LV Martin, qui commandait ce dragueur en février 1918, avant l'EV Pellet (cf les journaux de bord de l'Europe II).
Source : François Guennoc, La pêche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur, tome 1, 1894-1920, Punch Editions, 2000, photo page 124.
Cordialement.
Memgam
-
portzmoguer
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- Inscription : lun. mai 30, 2016 2:00 am
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
Merci Memgam
Cordialement,
portzmoguer
Cordialement,
portzmoguer
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
.
Bonjour à tous,
Europe-II – Dragueur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 45. Flottille des chalutiers de la Manche. 4e Escadrille de dragage. Armé d’un canon 65 mm, modèle 1891, n° 12, et d’un canon de 47 mm, modèle 1885, n° 315, ainsi que d’une mitrailleuse et de 6 grenades Guiraud.
Le dragueur auxiliaire Europe-II – ex-chalutier boulonnais B. 45 – fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 1er juillet 1915 au 25 décembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 741.].
Bonjour à tous,
Europe-II – Dragueur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 45. Flottille des chalutiers de la Manche. 4e Escadrille de dragage. Armé d’un canon 65 mm, modèle 1891, n° 12, et d’un canon de 47 mm, modèle 1885, n° 315, ainsi que d’une mitrailleuse et de 6 grenades Guiraud.
Le dragueur auxiliaire Europe-II – ex-chalutier boulonnais B. 45 – fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 1er juillet 1915 au 25 décembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 741.].
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
.
Bonsoir à tous,
■ Historique partiel.
— 7 avril 1918 : Alors qu’il draguait au large de Dieppe avec les dragueurs auxiliaires André-Louis, Maris-Stella et Saint-Louis-II, légèrement avarié par une mine ayant explosé dans la drague. Point de l’explosion : 1 mille ½ dans le N. 36 W. du sémaphore de Dieppe.
• Dragueur auxiliaire Europe-II, Journal de navigation – 12 janvier~17 juin 1918 – : Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 207, p. num. 388.
« Le Dimanche 7 avril 1918.
6 h. 00 – Appareillé de Dieppe avec André-Louis, Marie-Stella, Saint-Louis.
6 h. 35 – Filé les dragues dans le Nord de Pourville avec André-Louis et Saint-Louis. La Marie-Stella drague le chenal de sécurité.
Routes 6 h. 40 à 7 h. 10, Est compas de route.
7 h. 16 – Une mine explose dans la drague de l’Europe à 22 mètres du plateau de plongée ; la remorque est coupée. Point de l’explosion : 1 mille ½ dans le N. 36 W. du sémaphore de Dieppe. L’André-Louis coupe une autre mine.
L’Europe ayant une rentrée d’eau dans la machine, prévenu l’arraisonneur de ramasser notre drague (Le tuyau de prise d’eau à la mer avait été sectionné par l’explosion). Quelques avaries légères aux baromètre, montres, etc. qui ont été décrochés par l’explosion ; support du taximètre cassé sur la passerelle...
7 h. 40 – Rentré dans le port de Dieppe pour réparer l’avarie de tuyautage.
17 h. 00 à 19 h. 00 – La Marie-Stella et l’André-Louis sortent pour draguer le chenal de sécurité de Dieppe. Le Saint-Louis ramasse la drague de l’Europe que l’arraisonneur n’a pu relever.
La Marie-Stella coupe une mine et l’André-Louis en trouve une dans sa drague.
Les mines que l’Europe avait mises à la côte au Puits sont remorquées à Pourville par la Marie-Rose. En cours de route, celle du brin bâbord vient en surface et est coulée à coup de fusil.
La Marie-Thérèse rentre au port à 18 h. 00 avec le commandant de la 4e Escadrille. »
• Dragueur auxiliaire Europe-II, Journal de bord – 23 février~24 novembre 1918 – : Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 207, p. num. 277.
« Le Dimanche 7 avril 1918.
6 h. 00 – Appareillé. de Dieppe avec André-Louis, Marie-Stella, Saint-Louis.
A 6 h. 35, filé les dragues dans le Nord de Pourville.
7 h. 16 – Une mine explose dans la drague à 30 mètres environ de l’arrière et coupe la remorque à 1 mille ½ dans le N. 36 W. du sémaphore de Dieppe.
7 h. 40 – La secousse produite par l’explosion de la mine résulte... Deux hommes occupés à découper la viande et éplucher les légumes à la cuisine se font avec leurs couteaux des coupures légères aux mains. La suspension à la Cardan du compas de route est désencastrée du compas et est aussitôt remise en place. Un tuyau en fonte de la machine est cassé et nous oblige à rentrer au port, l’eau remplissant les cales de la machine. Montres et verres de montres de bord cassés ; verres de lampes cassés ; accumulateurs, récipients cassés ; acide sulfurique perdu.
7 h. 40 – Rentré dans l’avant-port de Dieppe, l’André-Louis ayant pris la direction du dragage. »
Bonsoir à tous,
■ Historique partiel.
— 7 avril 1918 : Alors qu’il draguait au large de Dieppe avec les dragueurs auxiliaires André-Louis, Maris-Stella et Saint-Louis-II, légèrement avarié par une mine ayant explosé dans la drague. Point de l’explosion : 1 mille ½ dans le N. 36 W. du sémaphore de Dieppe.
• Dragueur auxiliaire Europe-II, Journal de navigation – 12 janvier~17 juin 1918 – : Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 207, p. num. 388.
« Le Dimanche 7 avril 1918.
6 h. 00 – Appareillé de Dieppe avec André-Louis, Marie-Stella, Saint-Louis.
6 h. 35 – Filé les dragues dans le Nord de Pourville avec André-Louis et Saint-Louis. La Marie-Stella drague le chenal de sécurité.
Routes 6 h. 40 à 7 h. 10, Est compas de route.
7 h. 16 – Une mine explose dans la drague de l’Europe à 22 mètres du plateau de plongée ; la remorque est coupée. Point de l’explosion : 1 mille ½ dans le N. 36 W. du sémaphore de Dieppe. L’André-Louis coupe une autre mine.
L’Europe ayant une rentrée d’eau dans la machine, prévenu l’arraisonneur de ramasser notre drague (Le tuyau de prise d’eau à la mer avait été sectionné par l’explosion). Quelques avaries légères aux baromètre, montres, etc. qui ont été décrochés par l’explosion ; support du taximètre cassé sur la passerelle...
7 h. 40 – Rentré dans le port de Dieppe pour réparer l’avarie de tuyautage.
17 h. 00 à 19 h. 00 – La Marie-Stella et l’André-Louis sortent pour draguer le chenal de sécurité de Dieppe. Le Saint-Louis ramasse la drague de l’Europe que l’arraisonneur n’a pu relever.
La Marie-Stella coupe une mine et l’André-Louis en trouve une dans sa drague.
Les mines que l’Europe avait mises à la côte au Puits sont remorquées à Pourville par la Marie-Rose. En cours de route, celle du brin bâbord vient en surface et est coulée à coup de fusil.
La Marie-Thérèse rentre au port à 18 h. 00 avec le commandant de la 4e Escadrille. »
• Dragueur auxiliaire Europe-II, Journal de bord – 23 février~24 novembre 1918 – : Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 207, p. num. 277.
« Le Dimanche 7 avril 1918.
6 h. 00 – Appareillé. de Dieppe avec André-Louis, Marie-Stella, Saint-Louis.
A 6 h. 35, filé les dragues dans le Nord de Pourville.
7 h. 16 – Une mine explose dans la drague à 30 mètres environ de l’arrière et coupe la remorque à 1 mille ½ dans le N. 36 W. du sémaphore de Dieppe.
7 h. 40 – La secousse produite par l’explosion de la mine résulte... Deux hommes occupés à découper la viande et éplucher les légumes à la cuisine se font avec leurs couteaux des coupures légères aux mains. La suspension à la Cardan du compas de route est désencastrée du compas et est aussitôt remise en place. Un tuyau en fonte de la machine est cassé et nous oblige à rentrer au port, l’eau remplissant les cales de la machine. Montres et verres de montres de bord cassés ; verres de lampes cassés ; accumulateurs, récipients cassés ; acide sulfurique perdu.
7 h. 40 – Rentré dans l’avant-port de Dieppe, l’André-Louis ayant pris la direction du dragage. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: EUROPE II - Patrouilleur auxiliaire
.
Bonjour à tous,
Commandants du dragueur auxiliaire Europe-II
• Au 1er janvier 1918.
— MARTIN ... Lieutenant de vaisseau.
[Non identifié, en raison, à la même époque, de plusieurs homonymes de grade équivalent].
Commandant en second : PELLET Jules César Marius.
• En Mars 1918.
— PELLET Jules César Marius, né le 7 avril 1893 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et décédé le ... à ... (...). Enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve, inscrit au quartier de Marseille, n° 7.257 ; port de Toulon ; classe 1913, n° 3.519 au recrutement de Marseille.
Fils de Jean Joseph Claude PELLET et de Geneviève Marie MERLIN, son épouse.
Par décret du 2 juin 1917 (J.O. 5 juin 1917, p. 4.386), promu au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe dans la réserve de l’armée de mer.
Décoré de la Croix de guerre le 26 mars 1918 à bord son bâtiment après avoir été cité à l’ordre de la brigade.
Après guerre, officier de réserve ayant poursuivi sa carrière dans la marine marchande.
Engagé dans la France libre en Octobre 1940.
Par décret du 11 juillet 1945 (J.O. 12 juill. 1945, p. 4.296), nommé au grade de chevalier dans l’ordre du Mérite maritime dans les termes suivants :
« M. Pellet (Jules), capitaine au long cours (Marseille 994) : commandant de grande valeur, n’a compté ni son ternes ni sa peine pour contribuer a l’effort de guerre malgré les plus grandes difficultés rencontrées. »
Par décret du Président du Gouvernement provisoire de la République en date du 31 octobre 1946 (J.O. 13 nov. 1946, p. 9.564), promu au grade de capitaine de frégate dans la réserve de l’armée de mer pour « faits de résistance ».
• Fin Novembre 1918, et par intérim.
— TURPIN Jean-Marie, né le 4 août 1880 à Pordic (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et décédé le 26 mars 1957 à Brest-Lambézellec (Finistère). Officier de 2e classe des équipages de la flotte, inscrit le 27 août 1910 au quartier de Binic, n° 8.063 – port de Brest ; classe 1900, n° 622 au recrutement de Saint-Brieuc.
Fils de Jean-Marie TURPIN, né le 18 octobre 1851 à Pordic, marin, et d’Anne Marie Joseph MINIER, née le 21 octobre 1851 à Pordic, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Pordic, le 20 octobre 1877 (Registre des actes de mariage de la commune de Pordic, Année 1877, f° 21, acte n° 20 – Registre des actes de naissance de la commune de Pordic, Année 1880, f° 33, acte n° 64).
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 24 août 1917 (J.O. 27 août 1917, p. 6.799), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Turpin (Jean-Marie), premier maître de manœuvre, Binic 8063 : a toujours donné le plus bel exemple de sang-froid et de dévouement. A pris part au dragage de tous les champs de mines depuis dix-huit mois. »
Par décret du 14 novembre 1918 (J.O. 16 nov. 1918, p. 9.925), nommé au grade d’officier de 2e classe des équipages de la flotte.
Par décret du Président de la République en date du 10 juillet 1921 (J.O. 12 juill. 1921, p. 8.070 et 8.072), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Turpin (Jean-Marie), officier de 2e classe des équipages de la flotte ; 25 ans 11 mois de services dont 15 ans 6 mois à la mer et 5 ans 3 mois en guerre. »
Par décret du 17 avril 1926 (J.O. 20 juill. 1926, p. 7.979), promu au grade d’officier de 1re classe des équipages de la flotte (1er tour ; ancienneté).
Par décret du 28 décembre 1932 (J.O. 30 déc. 1932, p. 13.531), promu au grade d’officier principal des équipages de la flotte.
Par décret du Président de la République en date du 11 juin 1937 (J.O. 14 juin 1937, p. 6.681 et 6.682), promu au grade d’officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Turpin (Jean-Marie), officier principal de manœuvre ; 40 ans 10 mois 27 jours de services. Bonifications pour campagnes : 22 ans 1 mois 29 jours ; une blessure de guerre ; une citation. Chevalier du 10 juillet 1921. »
Par décret du 12 septembre 1938 (J.O. 14 sept. 1938, p. 10.833), nommé avec son grade dans la réserve de l’armée de mer.
Par décret du 10 février 1940 (J.O. 13 févr. 1940, p. 1.128), promu au grade d’officier en chef des équipages de la flotte dans la réserve de l’armée de mer.
Bonjour à tous,
Commandants du dragueur auxiliaire Europe-II
• Au 1er janvier 1918.
— MARTIN ... Lieutenant de vaisseau.
[Non identifié, en raison, à la même époque, de plusieurs homonymes de grade équivalent].
Commandant en second : PELLET Jules César Marius.
• En Mars 1918.
— PELLET Jules César Marius, né le 7 avril 1893 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et décédé le ... à ... (...). Enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve, inscrit au quartier de Marseille, n° 7.257 ; port de Toulon ; classe 1913, n° 3.519 au recrutement de Marseille.
Fils de Jean Joseph Claude PELLET et de Geneviève Marie MERLIN, son épouse.
Par décret du 2 juin 1917 (J.O. 5 juin 1917, p. 4.386), promu au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe dans la réserve de l’armée de mer.
Décoré de la Croix de guerre le 26 mars 1918 à bord son bâtiment après avoir été cité à l’ordre de la brigade.
Après guerre, officier de réserve ayant poursuivi sa carrière dans la marine marchande.
Engagé dans la France libre en Octobre 1940.
Par décret du 11 juillet 1945 (J.O. 12 juill. 1945, p. 4.296), nommé au grade de chevalier dans l’ordre du Mérite maritime dans les termes suivants :
« M. Pellet (Jules), capitaine au long cours (Marseille 994) : commandant de grande valeur, n’a compté ni son ternes ni sa peine pour contribuer a l’effort de guerre malgré les plus grandes difficultés rencontrées. »
Par décret du Président du Gouvernement provisoire de la République en date du 31 octobre 1946 (J.O. 13 nov. 1946, p. 9.564), promu au grade de capitaine de frégate dans la réserve de l’armée de mer pour « faits de résistance ».
• Fin Novembre 1918, et par intérim.
— TURPIN Jean-Marie, né le 4 août 1880 à Pordic (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et décédé le 26 mars 1957 à Brest-Lambézellec (Finistère). Officier de 2e classe des équipages de la flotte, inscrit le 27 août 1910 au quartier de Binic, n° 8.063 – port de Brest ; classe 1900, n° 622 au recrutement de Saint-Brieuc.
Fils de Jean-Marie TURPIN, né le 18 octobre 1851 à Pordic, marin, et d’Anne Marie Joseph MINIER, née le 21 octobre 1851 à Pordic, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Pordic, le 20 octobre 1877 (Registre des actes de mariage de la commune de Pordic, Année 1877, f° 21, acte n° 20 – Registre des actes de naissance de la commune de Pordic, Année 1880, f° 33, acte n° 64).
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 24 août 1917 (J.O. 27 août 1917, p. 6.799), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Turpin (Jean-Marie), premier maître de manœuvre, Binic 8063 : a toujours donné le plus bel exemple de sang-froid et de dévouement. A pris part au dragage de tous les champs de mines depuis dix-huit mois. »
Par décret du 14 novembre 1918 (J.O. 16 nov. 1918, p. 9.925), nommé au grade d’officier de 2e classe des équipages de la flotte.
Par décret du Président de la République en date du 10 juillet 1921 (J.O. 12 juill. 1921, p. 8.070 et 8.072), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Turpin (Jean-Marie), officier de 2e classe des équipages de la flotte ; 25 ans 11 mois de services dont 15 ans 6 mois à la mer et 5 ans 3 mois en guerre. »
Par décret du 17 avril 1926 (J.O. 20 juill. 1926, p. 7.979), promu au grade d’officier de 1re classe des équipages de la flotte (1er tour ; ancienneté).
Par décret du 28 décembre 1932 (J.O. 30 déc. 1932, p. 13.531), promu au grade d’officier principal des équipages de la flotte.
Par décret du Président de la République en date du 11 juin 1937 (J.O. 14 juin 1937, p. 6.681 et 6.682), promu au grade d’officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Turpin (Jean-Marie), officier principal de manœuvre ; 40 ans 10 mois 27 jours de services. Bonifications pour campagnes : 22 ans 1 mois 29 jours ; une blessure de guerre ; une citation. Chevalier du 10 juillet 1921. »
Par décret du 12 septembre 1938 (J.O. 14 sept. 1938, p. 10.833), nommé avec son grade dans la réserve de l’armée de mer.
Par décret du 10 février 1940 (J.O. 13 févr. 1940, p. 1.128), promu au grade d’officier en chef des équipages de la flotte dans la réserve de l’armée de mer.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.