Bonjour à toutes et à tous,
Une petite question à propos de ce marin de 1er Régiment :
BELLIN Marcel Léon Alfred, né le 12 avril 1892 à REVIERS (Calvados), Quartier-Maître Mécanicien, décédé le 17 octobre 1914 à l'Hôpital de WOOLWICH des suites des blessures reçues. M.P.F.
D'après sa fiche MDH il est décédé à l'Hôpital de WOOLWICH en Belgique
Il n'y a pas (a ma connaissance) de Woolwich en Belgique (Mais il existe un Woolwich en Angleterre)
Hors en octobre 1914 , l'Allemagne avait contraint l'armée belge qui s'était d'abord repliée dans la ville fortifiée d'Anvers à chercher refuge sur la côte. A cette occasion plus de quinze mille blessés furent répartis par petits groupes dans les environs de la ville d'Ostende. Le 14 octobre, l'État-major se vit contraint de limiter le front à l'Yser et donc d'abandonner Ostende. Du coup, il ordonna l'évacuation par tous les moyens des 15.000 blessés vers l'Angleterre, cela à partir du port d'Ostende ou via les ports français. Aussi incroyable que cela parait aujourd'hui, l'évacuation des 15.OOO blessés se fit dans le temps record de 16 heures : les malles belges furent réquisitionnées ainsi que de nombreux bateaux de pêche. Le voyage à fond de cale fut pour beaucoup de blessés un véritable calvaire. Ceux qui ne furent pas directement évacués par mer, furent entassés dans des trains qui via Dunkerque rejoignirent Calais. (Information tirée du site
http://www.1914-1918.be/histoire_angleterre.php)
Voici les trois hypothèses possibles :
Soit ce marin est mort dans un hôpital Anglais nommé "Woolwich" dans une ville Belge (Dans ce cas il est bien mort en Belgique, mais on n'a pas le nom de la ville)
Soit il faisait parti des blessés évacués vers l'Angleterre (Dans ce cas il est mort en Angleterre à l'hôpital de la ville de Woolwich dans la dans la banlieue de Londres)
Soit il y a un endroit nommé Woolwich en Belgique (Peut-être un forummeur Belge ou connaissant mieux la Belgique que moi a la réponse ?)
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]