EMMA LAURANS Trois-mâts barque

olivier 12
Messages : 4143
Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Un complément avec l'action menée contre le KEDIRI

KEDIRI

3780 t Rotterdam Lloyd. 43 hommes d'équipage, tous Hollandais.
Capitaine SMITH

Voici deux clichés du KEDIRI

Image

Image

A quitté Java le 9 Octobre 1916 pour Marseille avec un chargement de tapioca, riz, étain, coprah, spiritueux et alcools pour la Suisse.

Attaqué par un sous-marin le 30 Novembre 1916 à 10 milles au SSE de Las Palmas. Le sous-marin ouvre le feu au canon. Tous les pavillons sont aussitôt hissés. Le nom est marqué en grand sur la coque. Le vapeur stoppe et le second capitaine se rend sur le sous-marin avec les papiers. Il revient avec des officiers allemands qui examinent le manifeste et le chargement et déclarent que, la moitié de la cargaison étant de la contrebande, le KEDIRI sera coulé. S'il s'avère qu'il y a erreur, le gouvernement allemand paiera. Cinq marins allemands restent sur le KEDIRI, tandis que les 43 Hollandais, répartis dans quatre canots, sont remorqués jusqu'à 1 mille du phare de Mas Palomas (Pointe sud de la Grande Canarie). Les Hollandais n'ont pas vu ce qu'était devenu leur navire.

Description du sous-marin

200 pieds de long et 15 à 20 de large
2 canons d'au moins 100 mm
Peinture entre vert et gris
Grande facilité de manœuvre en surface
Selon le commandant, possibilité d'accéder à l'intérieur du sous-marin par une écoutille placée à l'avant
Arrière arrondi
Pas de numéro (Nota : l'officier enquêteur a inscrit dans la marge « U 52 »)

Vu 3 officiers et 4 mécaniciens

Commandant
Rasé proprement. Environ 30 ans. Blond. Porte le ruban de la Croix de Guerre. A discuté en allemand avec le capitaine du KEDIRI qui lui a demandé des nouvelles de la guerre.
L'a interrogé sur la présence d'autres navires. Le capitaine a répondu qu'il ignorait.
Tous les officiers étaient très jeunes, et en vêtements de cuir. Ils ont eu une très bonne attitude et se sont montrés très polis.

Pendant ce temps, un autre vapeur hollandais se présente devant la Grande Canarie. Il se trouve à 12 milles de Las Palmas et aperçoit le KEDIRI stoppé. Il s'en approche.

RINDJANI

Paquebot mixte de la Rotterdam Lloyd
4762 t. Capitaine William ADAM.
Vient de Java à destination de Las Palmas avec cargaison de divers et tabac.

Voici une photo du RINDJANI (qui naviguera jusqu'en 1959)

Image

Un petit sous-marin apparaît alors, tire un coup de canon et hisse le pavillon « Apportez les papiers ». Les papiers sont apportés avec un canot dans lequel prennent place deux officiers allemands. Ils montent sur RINDJANI et demandent au capitaine d'approcher doucement du KEDIRI car ils pensent que l'équipage est à bord. Stoppé à ¼ de mille du KEDIRI. Ils se rendent sur le vapeur et disent l'avoir trouvé abandonné. Ils laissent deux hommes à son bord.

Le RINDJANI s'éloigne et fait route vers Las Palmas. Mais alors qu'il est à 4 ou 5 milles du KEDIRI, il voit le petit sous-marin revenir le long du vapeur, puis s'éloigner et plonger.
C'est alors qu'apparaît un grand sous-marin gris sombre qui ouvre le feu sur le KEDIRI, tirant 10 à 12 coups. Toutefois, personne ne voit le vapeur couler.

Description du petit sous-marin

Longueur 150 pieds
Couleur gris clair
A plongé rapidement.

Vu 3 officiers et une vingtaine d'hommes, tous en tenue de cuir.
Ils ont dit qu'ils avaient quitté leur base depuis 14 jours.

Commentaires

Les deux sous-marins étaient l'U 52 et l'U 47.

Il semblerait qu'U 52 ait arraisonné le KEDIRI. Tandis qu'il était à Mas Palomas, U 47 est venu reconnaître le vapeur abandonné. Plus tard U 47 a récupéré les hommes des deux sous-marins laissés sur KEDIRI, puis U 52 l'a canonné sans parvenir à le couler. Finalement U 47, qui avait utilisé le RINDJANI pour s'approcher prudemment, l'a achevé avec une torpille.

On constate aussi que Hans Walther était habitué à remorquer les embarcations des navires coulés et à débarquer les naufragés au phare de Mas Palomas, puisqu'il fera la même chose 9 jours plus tard avec l'équipage d'EMMA LAURANS.

Cdlt
olivier
Avatar de l’utilisateur
Yves D
Messages : 2048
Inscription : ven. mai 18, 2007 2:00 am
Localisation : Toulon
Contact :

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par Yves D »

Bonjour à tous
A propos de l'U 47 et de son Commandant, Heinrich Metzger, on peut voir sa fiche biographique avec une photo sur histomar.net à cette adresse :
http://www.histomar.net/GSM/htm/metzger.htm
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Memgam
Messages : 3682
Inscription : lun. nov. 23, 2009 1:00 am

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par Memgam »

L'Emma Laurans a fait plusieurs voyages qui l'on conduit en Australie. Le voilier a chargé du charbon à Newcastle (Australie) pour San Francisco en 1903 et 1904 (capitaine David). En 1907, il chargeait à Port Augusta du blé pour l'Europe (capitaine Breuillé). Le capitaine débarqua à Hambourg pour se marier. En 1908, puis en 1909 et 1910 (capitaine Porcher) il a chargé respectivement à Hobart du ciment pour Tacoma, du blé pour San Francisco et à Sydney du blé pour l'Europe.En 1912, venant de La Réunion, il a chargé du charbon à Newcastle pour Talcahuano (capitaine Couédel). L'Emma Laurans a également chargé du nickel en Nouvelle Calédonie. En avril 1903, un matelot qui avait demandé à débarquer à Newcastle a été retrouvé mort, pendu, à bord d'un schooner britannique. L'enquête a conclu à un suicide.

Sources :
Louis Lacroix, Les derniers cap horniers français, S. Pacteau, 1940.
Marc Métayer, Les voiliers du nickel, Alan Sutton, 1996.
Patrick Ahern, French Sailing ships at Australian ports, arrivals and departures 1898-1925, Patrick Ahern, 2010.
Memgam
Memgam
Messages : 3682
Inscription : lun. nov. 23, 2009 1:00 am

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par Memgam »

Emma Laurans est frère en construction de Jeanne Cordonnier, même armateur (La Société des Voiliers Français, 12, rue d'Enghien à Paris), même chantier constructeur (Forges et Chantiers de la Méditerranée à Graville), même type (dérivé du CA des Chantiers de la Loire) et même sort (coulé par un sous-marin allemand).

Source : Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap Horn, une vie, un mythe, Pascal Galodé, 2008.

Image
Memgam
Rutilius
Messages : 16757
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

EMMA-LAURANS ― Trois-mâts barque ― Société des voiliers français.

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


■ Historique (complément).

— 25 février 1902 : Lancé à Graville par la succursale de la Société des Forges et Chantiers de la Méditer-ranée pour le compte de la société anonyme dite Société des voiliers français, dont le siège social était établi à Paris, au 12, rue d’Enghien (Xe Arr.).

Du nom d’Emma THIERRY-MIEG, épouse d’Albert LAURANS, alors vice-président de la Société des voiliers français.

Le Journal de Rouen, n° 57, Mercredi 26 février 1902, p. 2.

« LE HAVRE. — Lancement d’un voilier. — Hier matin a été lancé, avec succès, le trois-mâts Emma-Laurans, construit aux Forges et Chantiers de la Méditerranée pour le compte de la Société des Voiliers français.

Dans l’assistance, on remarquait la présence des représentants de la Société des Voiliers français : MM. Laurans, ingénieur en chef des mines
(*), et Roux, administrateur ; James de Coninck, adjoint, représen-tant la municipalité du Havre ; Lebedeff, capitaine de frégate de la marine russe, etc.

Construit en acier, l’Emma-Laurans mesure 79 m. 55 de long, 12 m. 26 de largeur et 7 m. 25 de creux sur quille. Sa jauge est de 2.240 tonneaux et portera en lourd 3.000 tonnes. Il est gréé en trois-mâts-barque et muni de tous les derniers perfectionnements apportés à la marine à voiles.
»

____________________________________________________________________________________________

(*) Louis Albert LAURANS, né le 22 mars 1856 à Crest (Drôme) et décédé le 9 novembre 1916 à Paris, au 12, rue Théodule Ribot (XVIIe Arr.), son domicile.

Fils d’Hippolyte LAURANS, né le 6 avril 1828 à Fourcinet – aujourd’hui Val-Maraval – (Drôme), instituteur primaire public, et de Marie Anne ARCHINARD, née le 18 janvier 1834 à Antichamp (Drôme), sans profes-sion [lingère en 1856], son épouse (Registre des actes de naissance de la mariage de Crest, Année 1855, f° 12 acte n° 18 – Registre des actes de naissance de la commune de Crest, Année 1856, f° 8 acte n° 27).

Époux d’Emma THIERRY-MIEG, née le 25 août 1863 à Genève (Suisse) et décédée le 14 juin 1925 à Cormeilles-en-Parisis (Seine-et-Oise – aujourd’hui Val-d’Oise), avec laquelle il avait contracté mariage à Mulhouse (Haut Rhin), le 9 janvier 1888.

Fille de Charles THIERRY-MIEG, né le 10 mars 1833 à Mulhouse (Haut-Rhin) et décédé le 19 juin 1901 à Genève, industriel du textile mulhousien, et d’Emma PACCARD, son épouse.

Ancien élève de l’École polytechnique, promotion 1875 (J.O. 16 oct. 1875, p. 8.686 – Classé 3e sur 265 élèves admis). Ingénieur en chef de 2e classe du corps des mines (D. 17 mai 1898, J.O. 22 mai 1898, p. 3.240). Vice-président de la Société des Voiliers français et administrateur de nombreuses sociétés.

—> http://www.annales.org/archives/x/laurans.html

___________________________________________________________________________________________

— 26 mai 1902 : Francisé. Jauge retenue : 2.262,44 tx jb et 1.906,73 tx jn. Immatriculé au Havre, f° 396, n° 1.187.

— 25 décembre 1911 ~ 18 mai 1912 : Avarié lors d’une traversée de Poro (Nouvelle-Calédonie) au Havre, avec un chargement de 3.025 tonnes de minerai de nickel. Alors commandé par le capitaine au long-cours Joseph Marie COUËDEL.

L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 4.892, Lundi 20 mai 1912, p. 6,
en rubrique « Nouvelles maritimes ».

« La traversée de l’Emma-Laurans. — Le Havre. 19 mai. — Le navire français Emma-Laurans, capitaine Couedel, appartenant à la Société des Voiliers français, venant de Poro (Nouvelle-Calédonie), qu’il avait quitté le 25 décembre dernier, à huit heures du matin, avec un chargement de 3.025 tonneaux de minerai de nickel, est entré dans notre port hier matin après une longue et pénible traversée.

Du départ de Poro jusqu’au 2 février, la traversée s’effectua avec brises très variables et coups de vent ; du 3 au 14 février, tempête soufflant en ouragan. Le 14, à 8 heures 30 du soir, un violent coup de mer ayant embarqué, enlève la baleinière de sauvetage de tribord arrière avec son armement, ainsi que le compas-étalon et le charnier d’eau douce, saisi sur le roof.

Ce coup de mer occasionne d’autres avaries également dans l’armement : les échelles de dunette, les sabords de charge, les passerelles arrière et milieu sont brisés ; les bouées de sauvetage en partie enlevées. Le poste de l’équipage, ainsi que les logements des officiers, ont été inondés par l’eau.

Après s’être dégagé, l’Emma-Laurans continua son voyage, essuyant des coups de vent qui occasionnèrent des avaries dans sa voilure. Le voilier a 143 jours de mer.
»

— 10 décembre 1916 : Coulé au large des îles Canaries par le sous-marin allemand U-52 (Kapitänleutnant Hans WALTHER), à environ 70 milles dans le Sud de l’Île de Fer, alors qu’il allait sur lest de Bordeaux à New-York.

Avait été autorisé le 13 mai 1916 à aller sur lest à aller à New-York avec retour à Bordeaux avec un chargement de rouleaux de papier.

Alors commandé par le capitaine Louis Marie GARNIER, né le 15 juillet 1873 à Paramé (Ille-et-Vilaine), capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 618.
.
Dernière modification par Rutilius le dim. mars 22, 2020 11:01 pm, modifié 5 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
Messages : 3682
Inscription : lun. nov. 23, 2009 1:00 am

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par Memgam »

Bonjour,

Emma Laurans, trois-mâts barque, construit en 1902, Forges et chantiers de la Méditerranée au Havre,
2152 tjb, 1907 tjn, 3200 tpl, 85,38 x 12,29 x 6,92 m

En 1912, indicatif JCKS, immatriculé au Havre, armateur Société des voiliers français, Paris, capitaine Porcher.

Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
Messages : 16757
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

EMMA-LAURANS ― Trois-mâts barque ― Société des voiliers français.

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


[center]Le capitaine trois-mâts Emma-Laurans à la veille de la Grande guerre.[/center]

— COUËDEL Joseph Marie, né le 5 mars 1879 à Sarzeau (Morbihan) et y décédé, le 2 juillet 1971.

Fils de Joseph Marie COUËDEL, né le 30 mai 1831 à Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan) et décédé le ... à ... (...), « capitaine marin » ; et de Marie Vincente Uranie LARGOUËT, née le 9 juillet 1837 à Sarzeau et décédée le ... à ... (...), « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Sarzeau, le 20 novembre 1858 (Registre des actes d’état civil de la commune de Sarzeau, Année 1858, f° 57, acte n° 326 – 62 – Registre des actes de naissance de la commune de Sarzeau, Année 1879, f° 13, acte n° 45).

Petit-fils de :

– Jean Pierre COUËDEL, né le 22 septembre 1789 à Saint-Gildas-de-Rhuys, et décédé le ... à ... (...), « capitaine marin » ; et de Marie Marguerite LE REBOUL, née le 3 septembre 1793 à Saint-Gildas-de-Rhuys et décédée le ... à ... (...), « fille de labeur » ; époux ayant contracté mariage à Saint-Gildas-de-Rhuys, le 15 juillet 1823 (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Gildas-de-Rhuys, Année 1823).

– Olivier LARGOUËT, né le 8 mai 1794 à Sarzeau et décédé le ... à ... (...), capitaine au petit cabotage ; et de Marie Vincente LE GAIN, née le 24 juillet 1809 à Sarzeau et décédée le ... à ... (...), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Sarzeau, le 23 avril 1827 (Registre des actes d’état civil de la commune de Sarzeau, Année 1827, f° 24, acte n° 164).

[center]**********[/center]
Initialement inscrit au quartier maritime de Vannes en 1897, f° 2.135, n° 1.066 ; puis capitaine au long-cours (17 nov. 1909). Classe 1899, n° 1.439 au recrutement de Vannes. Enseigne de vaisseau auxiliaire (9 janv. 1917). Campagne contre l’Allemagne du 9 janvier 1917 au 20 octobre 1919.

A notamment exercé le commandement des grands voiliers suivants :

— Trois-mâts barque Emma-Laurans, de la Société des voiliers français : en 1912 ; en 1914 [Le 6 juin 1914, ce bâtiment appareille de Valparaiso (Chili) pour prendre un chargement à Iquique (– d° –).].

— Quatre-mâts barque Champigny, de la Société nouvelle d’armement, de Nantes : 10e voyage (1915~1916).

— Trois-mâts carré Thiers, ex-Socoa, de la Société nouvelle d’armement, de Nantes : en 1919.
Dernière modification par Rutilius le lun. avr. 16, 2018 10:34 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
Messages : 3682
Inscription : lun. nov. 23, 2009 1:00 am

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par Memgam »

Bonjour,

Le capitaine Couëdel a commandé le quatre-mâts barque Champigny, pour un seul voyage, celui du dixième de ce navire, pour un aller et retour de la Grande-Bretagne à San Francisco.

Départ de la Tyne le 28 avril 1915, arrivée à San Francisco en 164 jours, le 9 octobre.
Départ de San Francisco le 18 novembre 1915, arrivée à Falmouth en 140 jours, le 6 avril 1916.

Le capitaine Couëdel avait pris la suite du capitaine Noël et passera son commandement au capitaine Malbert.

Source : Alan Villiers & Henri Picard, The bounty ships of France, PSL, 1972.

Cordialement.
Memgam
Memgam
Messages : 3682
Inscription : lun. nov. 23, 2009 1:00 am

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par Memgam »

Bonjour,

"Le 13 novembre 1919, Thiers, capitaine Couëdel, faisant son retour de New York sur Nantes, ayant perdu ses ancres en mouillant aux Charpentiers, vint s'amarrer aux appontements de Paimboeuf en couple du Duquesne et du Montcalm, également aux wharfs Kulhman. Depuis soixante ans, époque de la splendeur de Paimboeuf, on n'avait pas revu de trois-mâts à quai".

Source : Louis Lacroix, Les derniers grands voiliers, J. Peyronnet & Cie, 1937, page 466.

Cordialement.
Memgam
olivier 12
Messages : 4143
Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am

Re: EMMA LAURANS Trois-mâts barque

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Un document intéressant extrait des archives anglaises : la copie du certificat délivré au vapeur hollandais RINDJANI par l'U 52.

Image

Manifestement, ce n'est pas Hans Walther qui a délivré le document, mais son second, Otto Ciliax. Toutefois, les Anglais ne sont pas parvenus à déchiffrer sa signature. Ils écorchent d'ailleurs aussi le nom du vapeur hollandais.

Cdlt
olivier
Répondre

Revenir à « Navires et équipages »