PAMPA SGTM

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olivier 12
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Re: PAMPA SGTM

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Ce cliché, pris à Marseille le 25/06/1912, nous montre quatre navires de la SGTM immobilisés à quai par suite d'un mouvement social.

Au premier plan, FLANDRE, ex TIJUCA acheté par la SGTM en 1909 et qui naviguera jusqu'en 1927. Il ne semble avoir joué aucun rôle au cours de la guerre 14-18 et ne pas avoir été réquisitionné.

A couple, mais on le voit mal, AQUITAINE qui sera réquisitionné dès 1914 comme navire hôpital annexe de l'Hôtel-Dieu du vieux port, puis le 16 Juin 1915 comme navire dépôt du corps expéditionnaire d'Orient aux Dardanelles (voir fiche de ce navire)

Le cheminée à l'extrême droite est celle du LANGUEDOC sur lequel nous reviendrons.

Enfin, sur l'avant du FLANDRE se trouve le paquebot PAMPA.

Image

Le PAMPA avait été lancé en Août 1906 au chantier London & Glasgow de Gowan.
4471 tJB
Longueur 124 m largeur 14,40 m
2 hélices 16 nds

Sister-ship du FORMOSA, il est mis en ligne au départ de Marseille le 15 Novembre 1906 sous les ordres du commandant Ravel.
Dernier cri du confort moderne, la cabine de luxe et les 27 cabines de 1ère classe sont reliées à l'office par téléphone.
En 1911, premier conflit social. Les officiers demandent plus de repos entre les rotations. La SGTM demande alors au commandant, le CLC Goy, qui a soutenu la demande de ses officiers, de démissionner. Mais celui-ci refuse. Les autres officiers font bloc et après conciliation l'incident est clos sans aucune sanction contre les officiers. Tous sont maintenus dans leurs fonctions.

Nouveau conflit en Juin 1912, plus dur. De nombreux marins, matelots ou chauffeurs sont jugés comme déserteurs et condamnés à des peines de prisons. Seuls les mousses et les novices sont acquittés. Au cours du conflit, dix huit vapeurs marseillais ne pourront appareiller qu'avec le concours de marins de l'état, les inscrits refusant d'embarquer. PAMPA sera particulièrement touché. Le conflit se terminera le 5 Septembre et les jugements seront finalement cassés par la cour d'appel d'Aix.

Le 18 Décembre 1916, PAMPA est réquisitionné suivant en cela PARANA et MONT VISO et précédent PLATA, tous de la SGTM.
Le 24 Août 1917 PAMPA navigue en convoi avec PARANA et MEDIE -de Paquet- (voir fiche de ces navires) et sont escortés par trois torpilleurs lorsque PARANA est torpillé par l'UC 74. PAMPA recueille des naufragés qu'il conduira à Salonique.

Le 1er Octobre 1917 PAMPA (et MONT CERVIN) repassent sous contrôle de la Marine Marchande. Le 1er Mars 1918, PAMPA est déréquis de son rôle de transport au bénéfice de l'Armée d''Orient et reprend sa place sur la ligne d'Amérique du sud.

Mais le 27 Août suivant, alors qu'il navigue en convoi avec cinq autres vapeurs escortés par quatre destroyers, il est coulé par le sous-marin UC 22 de l'OL Eberhard Weichold à 84 milles dans l'est de La Valette (Malte). Il y aura 117 victimes.

Voici une vue du PAMPA

Image

Cdlt

Olivier

(source : "La SGTM" d'Alain Croce.)
olivier
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Yves D
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Re: PAMPA SGTM

Message par Yves D »

Dans le Starke Reg. 1906
PAMPA FR 2T (16)
4,471 Soc. Générale de Transports Maritimes à Vapeur, Marseille 408.0 x 47.4
P London & Glasgow Eng. & Iron SB. Co., Ltd., Glasgow (9) #325
Torp. and sunk by [strike]UB 51[/strike] UC 22, 27 Aug 1918, 84 miles east of Valletta, Malta, voy. Marseille & Bizerta - Salonica

Yves

PS Le Starke indiquait par erreur UB51, c'est moi qui l'ai maintenu et rayé.
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Terraillon Marc
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Re: PAMPA SGTM

Message par Terraillon Marc »

Bonjour,

Voici une autre vue du paquebot PAMPA

Image

A bientot :hello:
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Rutilius
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PAMPA ― Paquebot ― Société générale de transports maritimes à vapeur (S.G.T.M.) (1906~1918).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Navigazette, n° 905, Jeudi 30 août 1906, p. 9,
en rubrique « Les constructions navales – Lancements ».

« Pampa. — La London and Glasgow Shipbuilding and Engineering Cy, de Govan, Glasgow, vient de lancer ce paquebot à hélices jumelles, construit pour la Société générale des Transports Maritimes à vapeur, de Marseille. Ce nouveau navire est destiné au service passagers et fret que la Société Générale des Trans-ports Maritimes assure entre Marseille et les ports sud-américains. Sa longueur atteint quatre cents pieds cinq pouces et sa profondeur vingt-neuf pieds six pouces. La jauge du navire sera d’environ quatre mille six cents tonnes. II est destiné à recevoir la plus haute classification du Bureau Veritas. Il sera doté d'une paire de machines à triple expansion. Celles-ci sont actuellement en construction aux Ateliers de la London and Glasgow Shipbuilding and Engineering Company. »
.
Dernière modification par Rutilius le sam. avr. 17, 2021 9:20 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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markab
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Re: PAMPA SGTM

Message par markab »

Dans le Starke Reg. 1906
PAMPA FR 2T (16)
4,471 Soc. Générale de Transports Maritimes à Vapeur, Marseille 408.0 x 47.4
P London & Glasgow Eng. & Iron SB. Co., Ltd., Glasgow (9) #325
Torp. and sunk by [strike]UB 51[/strike] UC 22, 27 Aug 1918, 84 miles east of Valletta, Malta, voy. Marseille & Bizerta - Salonica

Yves

PS Le Starke indiquait par erreur UB51, c'est moi qui l'ai maintenu et rayé.

Bonjour à tous

L'ouvrage de Paul Bois mentionne également le sous marin UB 51

A bientot :hello:
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
olivier 12
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Re: PAMPA SGTM

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Un complément sur le naufrage du PAMPA

Navire équipé d’un canon de 90 mm à l’avant et d’un canon de 90 mm à l’arrière
Environ 3000 tonnes de marchandises.

Rapport du capitaine Joseph GOY

Parti de Malte en convoi le 26 Août 1918 à 13h00. Zigzags pendant toute la nuit. Nuit très claire avec lune très brillante. Excellente visibilité et les bâtiments maintiennent facilement leurs distances. PAMPA est en 2e ligne à gauche, à découvert de ce côté.

Image

Le 27 Août à 03h30, par 36°05 N et 18°00 E, le navire reçoit une torpille par bâbord avant, à hauteur de la soute à charbon.
Averti le télégraphiste d’envoyer un SOS, donné signal réglementaire (12 coups) au sifflet, stoppé les machines, mais celle de bâbord, endommagée, ne stoppe pas. Le navire, qui avait pris une forte bande sur tribord, se redresse et s’enfonce lentement. Donné l’ordre d’évacuation. Chacun se rend à son poste et les opérations se déroulent avec sang froid. Les embarcations ne sont amenées qu’après les radeaux. La destruction des cabines ne permet pas de retrouver, dans les débris, les papiers du bord.

Après m’être assuré que personne ne reste plus à bord, j’embarque avec Monsieur Maistre, 1er lieutenant, dans le canot n° 1. Beaucoup de passagers s’étaient, au premier moment, jetés à la mer. Le canot n° 4 monté par les matelots Le Quéré et Scogaumiglio, et le canot n° 6 commandé par Monsieur Fourcade, 2e lieutenant, parcourent la mer et recueillent ceux qui surnagent. Ils les conduisent à bord du sloop ASPHODEL. Le canot 4 embarque tout entier (passagers et équipage) sur le sloop, tandis que le 6 ne débarque que les passagers et revient aux ordres. Je débarque du canot 1 et passe dans le youyou afin de rester plus facilement auprès de l’épave. Le commissaire du bord, Monsieur Capponi, vient avec moi et nous pensons essayer de remonter à bord du PAMPA. Mais le bâtiment s’enfonce, s’incline et coule à 04h20. Il s’enfonce droit par l’arrière et disparaît l’avant haut J’ordonne à tout le monde de rejoindre le chalutier, car ASPHODEL est reparti escorter le convoi. Je ramène deux radeaux jusqu’au chalutier, avec le youyou.

Je tiens à féliciter l’état-major et chacun des hommes de mon équipage qui dans ce sinistre ont fait preuve du plus grand sang froid. Je tiens à féliciter Monsieur Dominique, 2e mécanicien qui, après avoir stoppé le moteur tribord, a tenté jusqu’au bout de stopper celui de bâbord. Je signale aussi le chef mécanicien qui est redescendu dans la machine pour tenter de fermer le régulateur, mais sans y parvenir, messieurs Maistre et Fourcade, lieutenants, le commissaire monsieur Capponi, le matelot Faure qui est resté tranquillement aux garants du canot 1 en attendant les ordres, le capitaine d’armes Benigui qui a beaucoup aidé dans l’embarcation n°4, ainsi que les canonniers Le Corff, Nono, Campuguo, Salentracci et le timonier Pousard, qui sont restés jusqu’à la fin sous mes ordres dans le youyou.

Rapport du 2e capitaine Jean MATTEI

Le 27 Août, j’étais de quart sur la passerelle lorsqu’une torpille frappa le navire à bâbord, à hauteur de la soute à charbon. Le choc a été à un tel point formidable que la boiserie de la chambre de veille a volé en éclat. Le commandant, après s’être rendu compte de la gravité de la situation, a donné l’ordre d’évacuation. Les radeaux ont été mis à la mer et méthodiquement éloignés du bord dès qu’ils avaient chargé le nombre de passagers désignés par les postes d’abandon. On a ensuite amené les canots contenant l’équipage et quelques passagers militaires. L’abandon du navire s’est effectué dans le calme le plus parfait et sans aucun incident.

Rapport du 2e mécanicien Matthieu DOMINIQUE

J’étais de quart dans la machine lorsqu’un choc et une explosion formidable se sont produits sur bâbord. PAMPA a pris une forte gîte sur tribord, puis a repris peu à peu sa position. Les tôles du parquet de manœuvre se sont soulevées et l’eau a commencé à envahir le compartiment. Par la claire-voie, une avalanche d’eau, de charbon, bris de verre est tombée avec fracas, éclipsant totalement la lumière, mais sans blesser personne. Les transmetteurs d’ordres ont indiqué « Stoppez la machine ». J’ai donné l’ordre au personnel d’évacuer le compartiment et j’ai stoppé tribord. Mais ce fut en vain pour la machine bâbord car le clapet de la soupape avait du se coincer, ou la transmission s’était faussée sous l’effet du choc. L’eau montant rapidement, j’ai gagné l’échelle d’accès au pont et j’ai rencontré le chef mécanicien auquel j’ai rendu compte de la situation. Nous sommes redescendus dans la machine pour tenter encore de stopper bâbord, mais n’avons pu atteindre le parquet de manœuvre qui était déjà sous l’eau. Finalement, la machine bâbord a stoppé d’elle-même quand l’eau est entrée dans la chaufferie.

Un ordre parfait régnait sur le pont et nous sommes allés rendre compte au commandant.

Rapport de l’officier enquêteur

Il signale :

PAMPA faisait partie du convoi anglais ASPHODEL. En première ligne avaient été placés SAINT VINCENT (nota : SAO VICENTE), DANUBE, MADEIRA et PARALOS ; en deuxième ligne PAMPA et HARDEN.
PAMPA avait été mis en 2e ligne car il transportait des troupes et elle paraissait moins dangereuse.
Le convoi avait quitté le chenal de Comino le 25 Août à 13h00.

Nuit très claire et lune brillante. Le camouflage de PAMPA était récent. La peinture était encore brillante et les couleurs ressortaient par leur contraste. Les escorteurs DOCTEUR LEE et LOCH LEE faisaient une abondante fumée et il est probable que le sous-marin a aperçu le convoi à grande distance.

La torpille est venue de 45° sur l’arrière et a frappé dans la soute à charbon bâbord avant. L’eau a envahi la chaufferie, puis le compartiment machine qui communiquait avec la chaufferie par une porte ouverte et non étanche. Les portes étanches des deux tunnels et celles entre la chaufferie et la cale 2 étaient fermées et le commandant estime qu’elles ont tenu. C’est ce qui a permis au navire de rester à flot pendant une heure, malgré ses 3000 tonnes de marchandises.

Evacuation dans de bonnes conditions, avec ordre et discipline. Rien ne pouvait sauver le navire. Le commandant a accompli son devoir.

Récompenses

Citation à l’Ordre de l’Armée

GOY Joseph Capitaine

Commandant son bâtiment depuis quatre ans dans des zones dangereuses a montré de réelles qualités militaires en inculquant à son équipage un haut sentiment de devoir et de discipline qui a permis le sauvetage des passagers lors du torpillage de son bâtiment.

Citation à l’Ordre de la Division

FAURE Louis Matelot

A montré un esprit de discipline et d’abnégation tel qu’il est resté au garant de son embarcation sans l’amener, attendant les ordres, alors que ce canot était le seul restant sous les bossoirs.

Citation à l’Ordre de la Brigade


DOMINIQUE Matthieu 2e mécanicien inscrit à Marseille

Après avoir stoppé la machine tribord, a essayé de stopper la machine bâbord bien que l’eau ait déjà envahi le compartiment

Témoignage Officiel de Satisfaction

FOURCADE Joseph
Lieutenant
CAPPONI Jean Commissaire

Après avoir débarqué à bord d’un escorteur les passagers qu’ils avaient sauvés, ont refusé de s’y réfugier eux même et sont retournés aux ordres du capitaine pour continuer à coopérer au sauvetage.

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olivier
Rutilius
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Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


Récompenses consécutives à la perte du paquebot Pampa


Journal officiel du 8 novembre 1918, p. 9.627.

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Daniel.
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Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Pampa ― Paquebot ― Société générale de transports maritimes à vapeur (S.G.T.M.), Marseille (1906~ 1918).

Le paquebot Pampa fut administrativement considéré armé en guerre du 11 décembre 1916 au 27 août 1918, jour de sa perte.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 758.].

Torpillé et coulé le 27 août 1918, à 3 h. 30, par le sous-marin allemand UC-22 (Oberleutnant Eberhard WEICHOLD), à 84 milles dans l’Est de La Valette (Île de Malte), par 36° 05’ N. et 18° 00’ E., alors qu'il allait avec des troupes de Marseille à Salonique, via Bizerte, naviguant en convoi avec cinq autres navires, étant escortés par des destroyers britanniques.

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Daniel.
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PAMPA ― Paquebot ― Société générale de transports maritimes à vapeur (S.G.T.M.) (1906~1918).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


Le capitaine du paquebot Pampa lors de la perte de ce bâtiment


— GOY Joseph Jean-Baptiste Lucien, né le 12 août 1867 à Beaune (Côte-d’Or) et décédé le ... à ... (...).

• Fils de Jean-Baptiste Joseph Lucien GOY, né vers 1838, négociant, et de Louise DURAND, née vers 1844, époux ayant contracté mariage à Beaune, le 2 mai 1865 (Registre des actes de naissance de la com-mune de Beaune, Année 1867, acte n° 160).

• Époux de Camille RÉPARADE, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 28 avril 1906 (Ibid.).

Carrière

Classe 1887,n° 193 au recrutement de Chalon-sur-Saône.

Par décision ministérielle du 17 septembre 1885 (J.O. 18 sept. 1885, p. 5.178), admis le 1er octobre 1885 à l’École navale à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 65e sur une liste de 102 élèves.

Par décision ministérielle du 22 août 1887 (J.O. 23 août 1887, p. 3.890), nommé au grade d’aspirant de 2e classe à compter du 13 août 1887, étant classé 48e sur une liste de 97 élèves.

Par décret du 19 août 1888 (J.O. 20 août 1888, p. 3.537), promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1888, étant classé 39e sur une liste de 97 élèves.

Au 1er janvier 1889, embarqué sur le croiseur de 1re classe Villars (Capitaine de vaisseau Jean Charles Henri MAYET, commandant), Division navale de l’Extrême-Orient (Annuaire de la Marine 1889, p. 838). Même embarquement au 1er janvier 1890 (Annuaire de la Marine 1889, p. 766).

Cesse son service dans la Marine le 20 juillet 1890, étant démissionnaire.

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Marseille, f° et n° 468 ; lieutenant de vaisseau auxiliaire.

Distinctions honorifiques

□ Par décision du Ministre de la Marine en date du 17 décembre 1901 (J.O. 31 déc. 1901, p. 8.207), honoré de la médaille d’or de 2e classe pour avoir participé, le 28 octobre 1901, par mer démontée, au sauvetage de l’équipage du trois-mâts Tourny, qui se trouvait en détresse en haute mer, par 38° 51’ N. et 1° 51’ W. Alors capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Marseille, f° et n° 468, étant embarqué sur le paque-bot Italie en qualité de second capitaine. Pour le même sauvetage, prix Durand (de Blois) 1902 (J.O. 24 mai 1902, p. 3.569).

□ Par décision du Sous-secrétaire d’État chargé de la Marine marchande et des Pêches en date du 8 juillet 1914 (J.O. 16 juill. 1914, p. 6.371), félicité pour bonne tenue des postes d’équipage du paquebot Pampa dont il exerçait alors le commandement.

□ Après le torpillage du paquebot Pampa, cité à l’ordre de l’armée dans les termes sui-vants (J.O. 8 nov. 1918, p. 9.627) : « Goy (Joseph-Jean-Baptiste), lieutenant de vaisseau auxiliaire, Marseille 468 : capi-taine énergique ; avait déjà réussi à échapper à des attaques à la torpille et a fait preuve de réelles qualités militaires en inculquant à son personnel un haut sentiment du devoir, qui a permis le sauvetage des passagers, lors du torpillage de son navire, avant qu’aucun homme du bord ne songeât à l’évacuer. »

□ Par décision du Commissaire aux Transports maritimes et à la Marine marchande en date du 14 novembre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.926), félicité pour bonne tenue des postes d’équipage du paquebot Plata dont il exerçait alors le commandement.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 19 juin 1921 (J.O. 21 juin 1921, p. 7.042), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Goy (Joseph-Jean-Baptiste), capitaine au long-cours. A fait preuve de belles qualités militaires lors du torpillage de son bâtiment. »
.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: PAMPA SGTM

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Deux autres vues du PAMPA qui avaient disparu du forum...

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Cdlt
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