Bonjour à tous,
EMMA Cargo (1893-1915)
Chantier :
A. Mac Millan & Son Ltd, Dumbarton, Grande-Bretagne.
Commencé : 1892
Mis à flot : 1893
Terminé : 02.1893
En service : 1893 (MM)
Retiré : 31.03.1915 (MM)
Caractéristiques : 1 643 tjb ; 77,7 x 10,8 m (255 x 35,5 x 22 pieds) ; 1 machine alternative à triple expansion ; chaudières ; 186 nhp ; 10 nœuds.
Armement : N. C., probablement non armé à cette date (début 1915)
Observations :
Cargo français Emma lancé en Grande-Bretagne pour le compte de la Compagnie Worms, Josse & Cie, Le Havre en 1893. Numéro de chantier 318.
31.03.1915 : lors d’un voyage Dunkerque-Bordeaux sur ballast, vers 16h30 de l’après-midi de ce mercredi 31 mars, il est torpillé et coulé par le sous-marin U-37 (KL Erich Wilcke qui décèdera le 3 avril suivant) à 12 ou 15 milles dans le Sud de Beachy Head (Sussex), Manche. Il est touché à tribord à la hauteur de la salle des machines et sombre en 3 minutes. Sur les vingt et un membres d’équipage, seuls deux hommes purent être sauvés, recueillis par un destroyer britannique après avoir passé une heure et demi dans l’eau. Dix neuf victimes sont à déplorer.
Le navire ne semble pas avoir été réquisitionné.
Sources :
Dictionary of disasters at sea during the age of steam 1824 – 1962, Charles Hocking, Lloyd's Register of Shipping, London, 1969
Répertoire des navires de guerre français, Jacques Vichot, Pierre Boucheix, refondu par Hubert Michéa, AAMM, 2003
La Marine Marchande française, Jean Randier, EMOM, 1980
Notre Marine Marchande pendant la guerre, René de la Bruyère, Payot, 1920
Tout renseignement sera le bienvenu, merci par avance.
Cordialement,
Franck
EMMA - Compagnie Worms et Cie
Re: EMMA - Compagnie Worms et Cie
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: EMMA - Compagnie Worms et Cie
Bonjour à tous,
Un complément concernant le vapeur EMMA
Rapport de la commission d’enquête
Le 31 Mars 1915 le vapeur français EMMA quittait Dunkerque pour Bordeaux à 08h00 du matin.
Vers 16h30, à environ 12 milles dans l’ouest de Beechy Head, une explosion se produisit par le travers de la cale 3. Le capitaine actionna aussitôt la sirène pour demander du secours au vapeur français FIGARO, qui se trouvait à proximité, et donna l’ordre de mettre les embarcations à la mer. Mais l’EMMA coula avec une telle rapidité (trois minutes) que cette opération fut impossible.
Quatre hommes, le lieutenant Durch, le chauffeur Peyssonnier, le matelot Duros et le cuisinier Dussin se maintinrent à la surface jusqu’à l’arrivée du destroyer anglais TARTAR, prévenu par le FIGARO.
Malheureusement le lieutenant Durch était mort et le chauffeur Peyssonnier ne survécut qu’une demi-heure.
Un des deux survivants déclare avoir vu le capot d’un sous-marin et le sillage d’une torpille ; l’autre n’a rien vu. Mais il est évident que la cause de l’explosion est une torpille lancée par un sous-marin sans avertissement préalable. Ce véritable attentat au droit des gens a coûté la vie à 19 non-combattants.
Le capitaine et l’équipage ont tenté la seule manœuvre possible : mettre à l’eau les embarcations, manœuvre rendue vaine par la rapidité du naufrage.
Peut-être y aurait-il eu moins de victimes à déplorer si des moyens individuels de sauvetage avaient été mis près des embarcations.
La commission supérieure des naufrages recommande :
« Que des instructions soient données pour que les ceintures, gilets ou collets de sauvetage embarqués réglementairement soient, avant le départ du bâtiment, obligatoirement disposés sur le pont près des embarcations.
Lettre de la compagnie Worms au Ministre de la Marine
Monsieur le Ministre,
Nous avons l’honneur de vous rappeler que notre vapeur EMMA, qui se rendait sur lest de Dunkerque à Bordeaux a été torpillé sans avertissement dans la Manche le 31 Mars dernier. Il a été impossible de mettre les embarcations à la mer et notre navire a coulé en l’espace de trois minutes.
Sur un équipage de 21 hommes, qui sont restés à se débattre dans l’eau, deux seulement ont pu être recueillis vivants par le contre-torpilleur anglais TARTAR. Prévenu du sinistre, il s’était rendu de suite sur les lieux et a pris les deux survivants à son bord pour les ramener à Douvres. Ils ont été débarqués à la fin de la journée, avec deux corps de marins décédés.
Nous ne voulons aujourd’hui que vous demander ce que vous comptez faire pour assurer la protection de nos navires contre de tels agissements.
Ci-dessous deux clichés du contre-torpilleur TARTAR qui récupéra les naufragés de l’EMMA.
Le sous-marin attaquant
C’était l’U 37 du KL Erich Wilcke.
Il devait disparaître avec tout son équipage (32 hommes) un mois plus tard, le 30 Avril 1915, ayant touché une mine dans les parages de Sandettié.
Cdlt
Un complément concernant le vapeur EMMA
Rapport de la commission d’enquête
Le 31 Mars 1915 le vapeur français EMMA quittait Dunkerque pour Bordeaux à 08h00 du matin.
Vers 16h30, à environ 12 milles dans l’ouest de Beechy Head, une explosion se produisit par le travers de la cale 3. Le capitaine actionna aussitôt la sirène pour demander du secours au vapeur français FIGARO, qui se trouvait à proximité, et donna l’ordre de mettre les embarcations à la mer. Mais l’EMMA coula avec une telle rapidité (trois minutes) que cette opération fut impossible.
Quatre hommes, le lieutenant Durch, le chauffeur Peyssonnier, le matelot Duros et le cuisinier Dussin se maintinrent à la surface jusqu’à l’arrivée du destroyer anglais TARTAR, prévenu par le FIGARO.
Malheureusement le lieutenant Durch était mort et le chauffeur Peyssonnier ne survécut qu’une demi-heure.
Un des deux survivants déclare avoir vu le capot d’un sous-marin et le sillage d’une torpille ; l’autre n’a rien vu. Mais il est évident que la cause de l’explosion est une torpille lancée par un sous-marin sans avertissement préalable. Ce véritable attentat au droit des gens a coûté la vie à 19 non-combattants.
Le capitaine et l’équipage ont tenté la seule manœuvre possible : mettre à l’eau les embarcations, manœuvre rendue vaine par la rapidité du naufrage.
Peut-être y aurait-il eu moins de victimes à déplorer si des moyens individuels de sauvetage avaient été mis près des embarcations.
La commission supérieure des naufrages recommande :
« Que des instructions soient données pour que les ceintures, gilets ou collets de sauvetage embarqués réglementairement soient, avant le départ du bâtiment, obligatoirement disposés sur le pont près des embarcations.
Lettre de la compagnie Worms au Ministre de la Marine
Monsieur le Ministre,
Nous avons l’honneur de vous rappeler que notre vapeur EMMA, qui se rendait sur lest de Dunkerque à Bordeaux a été torpillé sans avertissement dans la Manche le 31 Mars dernier. Il a été impossible de mettre les embarcations à la mer et notre navire a coulé en l’espace de trois minutes.
Sur un équipage de 21 hommes, qui sont restés à se débattre dans l’eau, deux seulement ont pu être recueillis vivants par le contre-torpilleur anglais TARTAR. Prévenu du sinistre, il s’était rendu de suite sur les lieux et a pris les deux survivants à son bord pour les ramener à Douvres. Ils ont été débarqués à la fin de la journée, avec deux corps de marins décédés.
Nous ne voulons aujourd’hui que vous demander ce que vous comptez faire pour assurer la protection de nos navires contre de tels agissements.
Ci-dessous deux clichés du contre-torpilleur TARTAR qui récupéra les naufragés de l’EMMA.
Le sous-marin attaquant
C’était l’U 37 du KL Erich Wilcke.
Il devait disparaître avec tout son équipage (32 hommes) un mois plus tard, le 30 Avril 1915, ayant touché une mine dans les parages de Sandettié.
Cdlt
olivier
EMMA — Cargo — Compagnie de navigation Worms & Cie, Le Havre.
Bonsoir à tous,
Les 19 victimes et les deux rescapés du naufrage du cargo Emma
• Le Temps, n° 19.628, Samedi 3 avril 1915,
p. 1, en rubrique « Sur mer », et p. 4, en rubrique « Dernières nouvelles ~ La guerre ».
• Le Temps, n° 19.629, Dimanche 4 avril 1915,
p. 2, en rubrique « Sur mer ».
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.715, Lundi 5 avril 1915,
p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ».
• La Dépêche de Brest, n° 10.242, Lundi 5 avril 1915, p. 1.
• Le Temps, n° 19.628, Samedi 3 avril 1915,
p. 1, en rubrique « Sur mer », et p. 4, en rubrique « Dernières nouvelles ~ La guerre ».
• Le Temps, n° 19.629, Dimanche 4 avril 1915,
p. 2, en rubrique « Sur mer ».
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.715, Lundi 5 avril 1915,
p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ».
• La Dépêche de Brest, n° 10.242, Lundi 5 avril 1915, p. 1.
Dernière modification par Rutilius le mer. mars 18, 2020 1:39 pm, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
EMMA — Cargo — Compagnie de navigation Worms & Cie, Le Havre.
Bonjour à tous,
• Journal officiel du 1er juillet 1916, p. 5.801.
.
.
Dernière modification par Rutilius le dim. mars 15, 2020 12:05 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
- IM Louis Jean
- Messages : 2817
- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: EMMA - Compagnie Worms et Cie
Bonsoir à toutes et à tous,
Attribution de la médaille militaire à Pierre Vincent Thomas :
source Ouest-Éclair du 8 mars 1925 sur Gallica
Cordialement
Étienne
Attribution de la médaille militaire à Pierre Vincent Thomas :
source Ouest-Éclair du 8 mars 1925 sur Gallica
Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: EMMA - Compagnie Worms et Cie
Bonjour à tous,
Une photo de l'EMMA passant sous le fameux pont de Bristol
et un dessin représentant son naufrage. (La passerelle de navigation y est d'ailleurs fort mal représentée...)
Cdlt
Une photo de l'EMMA passant sous le fameux pont de Bristol
et un dessin représentant son naufrage. (La passerelle de navigation y est d'ailleurs fort mal représentée...)
Cdlt
olivier
EMMA — Cargo — Compagnie de navigation Worms & Cie, Le Havre.
Bonjour à tous,
Marins disparus le 31 mars 1915 dans le détroit
du Pas-de-Calais avec le cargo Emma
(Jugement déclaratif de décès rendu par le Tribunal civil de Bordeaux le 22 août 1916 )
[Judiciairement déclarés « Morts pour la France »]
[19]
État-major
[6]
du Pas-de-Calais avec le cargo Emma
(Jugement déclaratif de décès rendu par le Tribunal civil de Bordeaux le 22 août 1916 )
[Judiciairement déclarés « Morts pour la France »]
[19]
État-major
[6]
— AUTRAY Eugène Paul Marie, né le 8 septembre 1879 au village du Biot, commune de Saint-Briac (Ille-et-Vilaine). Capitaine, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 680 ; classe 1899, n° 1.879 au recrutement de Saint-Malo. № 1 sur le rôle de bureau.
• Fils de Jacques Paul AUTRAY, né le 26 septembre 1857 à Paris (... Arr.), « propriétaire », et de Marie Joséphine BEAUREGARD, née le 20 janvier 1857 à Saint-Briac, « ménagère », son épouse (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Briac, Année 1878, suppl. f° 3, acte n° 19 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Briac, Année 1879, f° 11, acte n° 38).
• Époux de Suzanne Eugénie Marguerite DUFLOS, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Mandé (Seine — aujourd’hui Val-de-Marne), le 12 juillet 1909 (Ibid.).
— ALLÉE Pierre François, né le 14 décembre 1882 à Pleslin (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Second capitaine , capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Dinan, n° 98 ; classe 1902, n° 1.644 au recrutement de Saint-Malo. № 35 sur le rôle de bureau.
• Fils de Jean Julien Marie ALLÉE, né le 17 avril 1843 à Trigavou (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), marin, et de Françoise Victorine RABASTE, née le 7 novembre 1852 à Pleslin, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Pleslin, le 20 juin 1876 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleslin, Année 1876, f° 4, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pleslin, Année 1882, f° 20, acte n° 38).
• Époux de Marie Lucie AMIOT, née le 22 mars 1892 à Pleslin (Registre des actes de naissance de la commune de Pleslin, Année 1892, f° 4, acte n° 5), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 29 novembre 1913 (Ibid).
Fille d’Yves Julien AMIOT, né le 1er août 1831 à Pleslin, marin, et de Marie Françoise RABASTE, née le 12 décembre 1849 à Pleslin, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 octobre 1890 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleslin, Année 1890, f° 6, acte n° 5).
[De Juillet 1912 à Août 1913, exerçait le commandement du trois-mâts barque Bayard, alors propriété de la Société bretonne de navigation, armé au long-cours pour un voyage en Australie.]
— DURCH Édouard, né le 5 juillet 1879 à Chavagnac (Dordogne). Lieutenant, capitaine au cabotage (Brevet supérieur), inscrit au quartier de Bordeaux, n° 1.747. № 33 sur le rôle de bureau.
[Corps retrouvé par le destroyer britannique H.M.S. Tartar et inhumé à Douvres (Royaume-Uni)]
— DOUAUD Émile Joseph, né le 20 juillet 1864 à Rezé (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), au lieu-dit « Saint-Paul ». Chef mécanicien, inscrit au quartier de Nantes, n° 3.500 H.S. [Initialement inscrit au même quartier, syndicat de Rezé, le 1er février 1892, f° 3.974, n° 474] ; classe 1884, n° 838 au recrutement de Nantes. Brevet d’officier mécanicien de 1re classe obtenu le 14 août 1896, n° 139. № 4 sur le rôle de bureau.
• Fils de Félix Jean DOUAUD, né vers 1829, marchand de volailles, et de Marie Joséphine GAUDUCHON, née vers 1827, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Rezé, Année 1869, f° 15, acte n° 98).
— BERTHO Francis Édouard, né le 15 juin 1883 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), au lieu-dit « Méan ». Deuxième mécanicien, inscrit au quartier de Saint-Nazaire le 22 juin 1903, n° 3.007 ; classe 1903, n° 3.499 au recrutement de Saint-Nazaire. Brevet d’officier mécanicien de 2e classe obtenu le 27 mars 1907. № 5 sur le rôle de bureau.
• Fils de François BERTHO, né vers 1853, marin, et de Joséphine GUICHARD, née vers 1862, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Nazaire, Année 1883, f° 40, acte n° 311).
• Époux de Mathurine Louise PICHON, avec laquelle il avait contracté mariage à Bordeaux, le 14 avril 1914.
— PRUNIER Jean Baptiste Louis, né le 1er juillet 1863 à Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte-d’Or). Troisième mécanicien, inscrit au quartier du Havre, n° 1.867. № 24 sur le rôle de bureau.
• Fils de Gustave Cézaire PRUNIER, né le 22 août 1838 à Avirey-Lingey (Aube), ajusteur, et d’Anne ROUARD, née le 19 février 1842 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), blanchisseuse [Chapelière en 1897] ; époux ayant contracté mariage à Sainte-Colombe-sur-Seine, le 13 octobre 1862 (Registre des actes d’état civil de la commune de Sainte-Colombe-sur-Seine, Année 1862, acte n° 46 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Sainte-Colombe-sur-Seine, Année 1863, acte n° 38).
• Époux de Florine Léonide DUFILS, née le 24 novembre 1868 à Écretteville-lès-Baons (Seine inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 23 janvier 1897 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1897, Vol. I., f° 93, acte n° 91).
• Fils de Jacques Paul AUTRAY, né le 26 septembre 1857 à Paris (... Arr.), « propriétaire », et de Marie Joséphine BEAUREGARD, née le 20 janvier 1857 à Saint-Briac, « ménagère », son épouse (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Briac, Année 1878, suppl. f° 3, acte n° 19 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Briac, Année 1879, f° 11, acte n° 38).
• Époux de Suzanne Eugénie Marguerite DUFLOS, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Mandé (Seine — aujourd’hui Val-de-Marne), le 12 juillet 1909 (Ibid.).
— ALLÉE Pierre François, né le 14 décembre 1882 à Pleslin (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Second capitaine , capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Dinan, n° 98 ; classe 1902, n° 1.644 au recrutement de Saint-Malo. № 35 sur le rôle de bureau.
• Fils de Jean Julien Marie ALLÉE, né le 17 avril 1843 à Trigavou (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), marin, et de Françoise Victorine RABASTE, née le 7 novembre 1852 à Pleslin, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Pleslin, le 20 juin 1876 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleslin, Année 1876, f° 4, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pleslin, Année 1882, f° 20, acte n° 38).
• Époux de Marie Lucie AMIOT, née le 22 mars 1892 à Pleslin (Registre des actes de naissance de la commune de Pleslin, Année 1892, f° 4, acte n° 5), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 29 novembre 1913 (Ibid).
Fille d’Yves Julien AMIOT, né le 1er août 1831 à Pleslin, marin, et de Marie Françoise RABASTE, née le 12 décembre 1849 à Pleslin, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 octobre 1890 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleslin, Année 1890, f° 6, acte n° 5).
[De Juillet 1912 à Août 1913, exerçait le commandement du trois-mâts barque Bayard, alors propriété de la Société bretonne de navigation, armé au long-cours pour un voyage en Australie.]
— DURCH Édouard, né le 5 juillet 1879 à Chavagnac (Dordogne). Lieutenant, capitaine au cabotage (Brevet supérieur), inscrit au quartier de Bordeaux, n° 1.747. № 33 sur le rôle de bureau.
[Corps retrouvé par le destroyer britannique H.M.S. Tartar et inhumé à Douvres (Royaume-Uni)]
— DOUAUD Émile Joseph, né le 20 juillet 1864 à Rezé (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), au lieu-dit « Saint-Paul ». Chef mécanicien, inscrit au quartier de Nantes, n° 3.500 H.S. [Initialement inscrit au même quartier, syndicat de Rezé, le 1er février 1892, f° 3.974, n° 474] ; classe 1884, n° 838 au recrutement de Nantes. Brevet d’officier mécanicien de 1re classe obtenu le 14 août 1896, n° 139. № 4 sur le rôle de bureau.
• Fils de Félix Jean DOUAUD, né vers 1829, marchand de volailles, et de Marie Joséphine GAUDUCHON, née vers 1827, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Rezé, Année 1869, f° 15, acte n° 98).
— BERTHO Francis Édouard, né le 15 juin 1883 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), au lieu-dit « Méan ». Deuxième mécanicien, inscrit au quartier de Saint-Nazaire le 22 juin 1903, n° 3.007 ; classe 1903, n° 3.499 au recrutement de Saint-Nazaire. Brevet d’officier mécanicien de 2e classe obtenu le 27 mars 1907. № 5 sur le rôle de bureau.
• Fils de François BERTHO, né vers 1853, marin, et de Joséphine GUICHARD, née vers 1862, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Saint-Nazaire, Année 1883, f° 40, acte n° 311).
• Époux de Mathurine Louise PICHON, avec laquelle il avait contracté mariage à Bordeaux, le 14 avril 1914.
— PRUNIER Jean Baptiste Louis, né le 1er juillet 1863 à Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte-d’Or). Troisième mécanicien, inscrit au quartier du Havre, n° 1.867. № 24 sur le rôle de bureau.
• Fils de Gustave Cézaire PRUNIER, né le 22 août 1838 à Avirey-Lingey (Aube), ajusteur, et d’Anne ROUARD, née le 19 février 1842 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), blanchisseuse [Chapelière en 1897] ; époux ayant contracté mariage à Sainte-Colombe-sur-Seine, le 13 octobre 1862 (Registre des actes d’état civil de la commune de Sainte-Colombe-sur-Seine, Année 1862, acte n° 46 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Sainte-Colombe-sur-Seine, Année 1863, acte n° 38).
• Époux de Florine Léonide DUFILS, née le 24 novembre 1868 à Écretteville-lès-Baons (Seine inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 23 janvier 1897 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1897, Vol. I., f° 93, acte n° 91).
Marins du pont
[8]
[8]
— THOMAS Pierre Vincent, né le 2 mai 1870 à Locmaria (Belle-Île, Morbihan). Maître d’équipage, inscrit au quartier de Belle-Île, n° 607. № 7 sur le rôle de bureau.
• Fils d’Onésime THOMAS, né le 11 avril 1840 à Locmaria et y décédé, le 5 juillet 1887 (Registre des actes de décès de la commune de Locmaria, Année 1887, f° 7, acte n° 22), marin, et de Victorine UHËL, née le 23 septembre 1846 à Locmaria, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 8 juin 1869 (Registre des actes de mariage de la commune de Locmaria, Année 1869, f° 4, acte n° 6 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Locmaria, Année 1870, f° 5, acte n° 15).
• Époux de Marie Hélène Pauline LOREC, née le 12 février 1871 à Bangor (Belle-Île, Morbihan), avec laquelle il avait contracté mariage à Locmaria, le 26 septembre 1899 (Registre des actes de mariage de la commune de Locmaria, Année 1899, f° 7, acte n° 12).
Fille de Laurent LOREC et de Marie Rosalie HIGNARD, son épouse (Ibid.).
— BORNY Généreux Auguste, né le 22 avril 1883 au bourg de l’Île d’Yeu (Vendée). Matelot, inscrit au quartier de l’Île d’Yeu, n° 723. № 12 sur le rôle de bureau.
• Fils de Joseph Luc BORNY, né le 18 juillet 1848 à l’Île d’Yeu, au lieu-dit « Ker Chauvineau », maçon, et de Marie Magdelaine Rose BESSONNET, née le 24 janvier 1849 à l’Île d’Yeu, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 6 octobre 1874 (Registre des actes de mariage de l’Île d’Yeu, Année 1874, f°9 , acte n° 16 ~ Registre des actes de naissance de l’Île d’Yeu, Année 1883, f° 8, acte n° 24).
• Époux d’Augustine Marie Joséphine CADOU, née le 11 avril 1879 à l’Île d’Yeu (Registre des actes de naissance de l’Île d’Yeu, Année 1879, f° 8, acte n° 28), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 3 novembre 1909 (Ibid.).
— FATOU Lucien Charles Gustave, né le 1er avril 1896 à Fort-Mardyck (Nord). Matelot, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 5.360 ; classe 1896, n° 1.352 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 131). № 11 sur le rôle de bureau.
• Fils de Charles Louis Clément FATOU, né le 3 octobre 1871 à Fort-Mardyck, marin, et de Marie Joséphine BENOIT, née le 29 octobre 1873 à Fort-Mardyck, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 25 juillet 1895 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1895, f° 26, acte n° 65 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1896, f° 9, acte n° 19).
Frère de Charles Louis Jules FATOU, mousse, qui suit.
— LE GALL François, né le 14 novembre 1874 à l’Île-de-Batz (Finistère). Matelot, inscrit le 20 janvier 1903 au quartier de Roscoff, f° et n° 1.783 ; classe 1894, n° 943 au recrutement de Brest. № 8 sur le rôle de bureau. № 8 sur le rôle de bureau.
• Fils de François LE GALL, né le 24 juillet 1846 à l’Île-de-Batz, marin, et d’Anne RAMONET, née le 27 décembre 1847 à l’Île-de-Batz, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 21 juin 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-de-Batz, Année 1871, f° 2, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune de l’Île-de-Batz, Année 1874, f° 8, acte n° 33).
• Époux d’Anne Marie RONALEC, née le 16 février 1875 à l’Île-de-Batz, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 25 août 1897 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-de-Batz, Année 1897, f° 5, acte n° 8).
— LE GOÏC Yves Marie, né le 1er août 1874 à Trédrez (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit le 5 juin 1894 au quartier de Lannion, f° et n° 2.675 ; classe 1894, n° 1.820 au recrutement de Guingamp. № 9 sur le rôle de bureau.
• Fils de François Marie LE GOFFIC, né le 29 mars 1850 à Trédrez, marin, et de Marguerite BERTHOU, née le 3 avril 1848 à Tréduder (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), filandière puis aubergiste ; époux ayant contracté mariage à Trédrez, le 21 mai 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de Trédrez, Année 1871, f° 4, acte n° 3 – Registre des actes de naissance de la commune de Trédrez, Année 1874, f° 19, acte n° 35).
• Époux de Joséphine LE LEVIER, née le 5 mars 1875 à Trédrez, couturière, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 14 février 1897 (Registre des actes de mariage de la commune de Trédrez, Année 1897, f° 4, acte n° 3).
Frère de Pierre Marie LE GOÏC, soutier, qui suit.
— FOURCADE René Jean Jacques, né le 24 février 1898 à Bénac (Hautes-Pyrénées). Novice, inscrit provisoire au quartier de Bordeaux, n° 14.502. № 22 sur le rôle de bureau.
• Fils de ... et de ...
— GRISOLET Louis Joseph Benjamin, né le 6 mai 1897 à Fort-Mardyck (Nord). Novice, inscrit provisoire au quartier de Dunkerque, n° 668 ; classe 1917, n° 2.323 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 134). № 34 sur le rôle de bureau.
• Fils de Jacques Louis Hippolyte GRISOLET, né le 24 avril 1870 à Fort-Mardyck, marin, et d’Adèle Eugénie Hélène BENOIT, née le 10 juin 1875 à Fort-Mardyck, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 2 mars 1893 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1893, f° 6, acte n° 14 – Année 1897, f° 11, acte n° 24).
• Petit-fils de Louis Auguste Stanislas GRISOLET, né le 7 mai 1842 à Laon (Aisne), disparu en mer avec la goélette Scholler-Hof, armée à Dunkerque, présumée perdue corps et biens le 28 avril 1888 en Islande ; et d’Hortense Céline GODIN, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Fort-Mardyck, le 5 mars 1869 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1890, f° 28, acte n° 47 : Transcription Jug. Trib. civ. Dunkerque, 27 févr. 1890).
— FATOU Charles Louis Jules, né le 8 août 1897 à Fort-Mardyck (Nord). Mousse, inscrit provisoire au quartier de Dunkerque, n° 525 ; classe 1897, n° 2.290 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 133). № 32 sur le rôle de bureau.
• Fils de Charles Louis Clément FATOU, né le 3 octobre 1871 à Fort-Mardyck, marin, et de Marie Joséphine BENOIT, née le 29 octobre 1873 à Fort-Mardyck, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 25 juillet 1895 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1895, f° 26, acte n° 65 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1897, f° 25, acte n° 66).
Frère de Charles Louis Clément FATOU, matelot, qui précède.
• Fils d’Onésime THOMAS, né le 11 avril 1840 à Locmaria et y décédé, le 5 juillet 1887 (Registre des actes de décès de la commune de Locmaria, Année 1887, f° 7, acte n° 22), marin, et de Victorine UHËL, née le 23 septembre 1846 à Locmaria, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 8 juin 1869 (Registre des actes de mariage de la commune de Locmaria, Année 1869, f° 4, acte n° 6 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Locmaria, Année 1870, f° 5, acte n° 15).
• Époux de Marie Hélène Pauline LOREC, née le 12 février 1871 à Bangor (Belle-Île, Morbihan), avec laquelle il avait contracté mariage à Locmaria, le 26 septembre 1899 (Registre des actes de mariage de la commune de Locmaria, Année 1899, f° 7, acte n° 12).
Fille de Laurent LOREC et de Marie Rosalie HIGNARD, son épouse (Ibid.).
— BORNY Généreux Auguste, né le 22 avril 1883 au bourg de l’Île d’Yeu (Vendée). Matelot, inscrit au quartier de l’Île d’Yeu, n° 723. № 12 sur le rôle de bureau.
• Fils de Joseph Luc BORNY, né le 18 juillet 1848 à l’Île d’Yeu, au lieu-dit « Ker Chauvineau », maçon, et de Marie Magdelaine Rose BESSONNET, née le 24 janvier 1849 à l’Île d’Yeu, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 6 octobre 1874 (Registre des actes de mariage de l’Île d’Yeu, Année 1874, f°9 , acte n° 16 ~ Registre des actes de naissance de l’Île d’Yeu, Année 1883, f° 8, acte n° 24).
• Époux d’Augustine Marie Joséphine CADOU, née le 11 avril 1879 à l’Île d’Yeu (Registre des actes de naissance de l’Île d’Yeu, Année 1879, f° 8, acte n° 28), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 3 novembre 1909 (Ibid.).
— FATOU Lucien Charles Gustave, né le 1er avril 1896 à Fort-Mardyck (Nord). Matelot, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 5.360 ; classe 1896, n° 1.352 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 131). № 11 sur le rôle de bureau.
• Fils de Charles Louis Clément FATOU, né le 3 octobre 1871 à Fort-Mardyck, marin, et de Marie Joséphine BENOIT, née le 29 octobre 1873 à Fort-Mardyck, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 25 juillet 1895 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1895, f° 26, acte n° 65 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1896, f° 9, acte n° 19).
Frère de Charles Louis Jules FATOU, mousse, qui suit.
— LE GALL François, né le 14 novembre 1874 à l’Île-de-Batz (Finistère). Matelot, inscrit le 20 janvier 1903 au quartier de Roscoff, f° et n° 1.783 ; classe 1894, n° 943 au recrutement de Brest. № 8 sur le rôle de bureau. № 8 sur le rôle de bureau.
• Fils de François LE GALL, né le 24 juillet 1846 à l’Île-de-Batz, marin, et d’Anne RAMONET, née le 27 décembre 1847 à l’Île-de-Batz, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 21 juin 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-de-Batz, Année 1871, f° 2, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune de l’Île-de-Batz, Année 1874, f° 8, acte n° 33).
• Époux d’Anne Marie RONALEC, née le 16 février 1875 à l’Île-de-Batz, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 25 août 1897 (Registre des actes de mariage de la commune de l’Île-de-Batz, Année 1897, f° 5, acte n° 8).
— LE GOÏC Yves Marie, né le 1er août 1874 à Trédrez (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit le 5 juin 1894 au quartier de Lannion, f° et n° 2.675 ; classe 1894, n° 1.820 au recrutement de Guingamp. № 9 sur le rôle de bureau.
• Fils de François Marie LE GOFFIC, né le 29 mars 1850 à Trédrez, marin, et de Marguerite BERTHOU, née le 3 avril 1848 à Tréduder (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), filandière puis aubergiste ; époux ayant contracté mariage à Trédrez, le 21 mai 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de Trédrez, Année 1871, f° 4, acte n° 3 – Registre des actes de naissance de la commune de Trédrez, Année 1874, f° 19, acte n° 35).
• Époux de Joséphine LE LEVIER, née le 5 mars 1875 à Trédrez, couturière, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 14 février 1897 (Registre des actes de mariage de la commune de Trédrez, Année 1897, f° 4, acte n° 3).
Frère de Pierre Marie LE GOÏC, soutier, qui suit.
— FOURCADE René Jean Jacques, né le 24 février 1898 à Bénac (Hautes-Pyrénées). Novice, inscrit provisoire au quartier de Bordeaux, n° 14.502. № 22 sur le rôle de bureau.
• Fils de ... et de ...
— GRISOLET Louis Joseph Benjamin, né le 6 mai 1897 à Fort-Mardyck (Nord). Novice, inscrit provisoire au quartier de Dunkerque, n° 668 ; classe 1917, n° 2.323 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 134). № 34 sur le rôle de bureau.
• Fils de Jacques Louis Hippolyte GRISOLET, né le 24 avril 1870 à Fort-Mardyck, marin, et d’Adèle Eugénie Hélène BENOIT, née le 10 juin 1875 à Fort-Mardyck, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 2 mars 1893 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1893, f° 6, acte n° 14 – Année 1897, f° 11, acte n° 24).
• Petit-fils de Louis Auguste Stanislas GRISOLET, né le 7 mai 1842 à Laon (Aisne), disparu en mer avec la goélette Scholler-Hof, armée à Dunkerque, présumée perdue corps et biens le 28 avril 1888 en Islande ; et d’Hortense Céline GODIN, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Fort-Mardyck, le 5 mars 1869 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1890, f° 28, acte n° 47 : Transcription Jug. Trib. civ. Dunkerque, 27 févr. 1890).
— FATOU Charles Louis Jules, né le 8 août 1897 à Fort-Mardyck (Nord). Mousse, inscrit provisoire au quartier de Dunkerque, n° 525 ; classe 1897, n° 2.290 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 133). № 32 sur le rôle de bureau.
• Fils de Charles Louis Clément FATOU, né le 3 octobre 1871 à Fort-Mardyck, marin, et de Marie Joséphine BENOIT, née le 29 octobre 1873 à Fort-Mardyck, pêcheuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 25 juillet 1895 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1895, f° 26, acte n° 65 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1897, f° 25, acte n° 66).
Frère de Charles Louis Clément FATOU, matelot, qui précède.
Marins de la machine
[5]
[5]
— BAILLY Eugène Jean Baptiste, né le 1er janvier 1885 à Plourhan (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Premier chauffeur, inscrit au quartier de Binic, n° 1.387. № 19 sur le rôle de bureau. № 19 sur le rôle de bureau.
• Fils de Pierre Marie BAILLY, né le 18 juillet 1841 à Pordic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), laboureur, et de Jeanne Marie DENIS, née le 31 janvier 1849 à Plourhan, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 avril 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouran, Année 1871, f° 8, acte n° 7 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Plourhan, Année 1885, f° 2, acte n° 1).
[Dénommé par erreur « BAHIC » par son acte de naissance.]
— PEYSSONNIER Pierre, né le 14 avril 1891 aux Lèves-et-Thoumeyragues (Gironde). Chauffeur, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 1.737 [Initialement inscrit le 21 avril 1909 au même quartier, n° 4.351] ; classe 1911, n° 1.261 au recrutement de Libourne. № 27 sur le rôle de bureau.
[Corps retrouvé par le destroyer britannique H.M.S. Tartar et inhumé à Douvres (Royaume-Uni) (Registre des actes de décès de la ville de Douvres, Année 1915, acte n° 275)]
• Fils de Jean PEYSSONNIER, né le 22 août 1852 à Saint-Quentin-de-Caplong (Gironde), cultivateur, et de Marie REY, née le 11 mars 1868 à Saint-Méard-de-Gurçon (Dordogne) ; époux ayant contracté mariage aux Lèves-et-Thoumeyragues, le 19 mai 1888 (Registre des actes de mariage de la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, Année 1888, suppl. f° 1, acte n° 9 ~ Registre des actes de naissance de la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, Année 1891, f° 4, acte n° 6).
— BOUCHARD François Georges, né le 11 août 1877 à Fort-Mardyck (Nord). Soutier, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 1.044 ; classe 1897, n° 1.242 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 132). № 26 sur le rôle de bureau.
• Fils de Pierre Louis Théophile BOUCHARD, né vers 1846 à Fort-Mardyck et y décédé, le 7 octobre 1880, maître de pêche, et d’Émilie Pétronille HARS, née vers 1847 à Grande-Synthe (Nord) et décédée le 22 octobre 1880 à Fort-Mardyck, pêcheuse, son épouse (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1877, f° 14, acte n° 42).
• Époux de Julie Marie Pauline HARS, née le 31 octobre 1877 à Fort-Mardyck, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 3 novembre 1896 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1896, f° 46, acte n° 120).
Fille de Gaspard Jérôme HARS, né le 5 septembre 1853 à Grande-Synthe et décédé en mer le 8 mai 1882 étant alors lieutenant à bord de la goélette Audacieuse, du port de Dunkerque ; et de Marie Isabelle Julie EVRARD, née vers 1856 à Grande-Synthe et décédée le 28 juin 1885 à Fort-Mardyck, pêcheuse, son épouse (Ibid.).
— LE GOÏC Pierre Marie, né le 27 février 1880 à Trédrez (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Dunkerque (Nord). Soutier, inscrit au quartier de Lannion, n° 3.477 (Jugement déclaratif de décès transcrit le 10 mars 1917 à Dunkerque : Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1917, f° 49, acte n° 164). № 25 sur le rôle de bureau.
• Fils de François Marie LE GOFFIC, né le 29 mars 1850 à Trédrez, marin, et de Marguerite BERTHOU, née le 3 avril 1848 à Tréduder (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), filandière puis aubergiste ; époux ayant contracté mariage à Trédrez, le 21 mai 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de Trédrez, Année 1871, f° 4, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Trédrez, Année 1880, f° 3, acte n° 4).
• Époux de Julia Berthe BOMMEL, née le 11 mai 1892 à Dunkerque, domestique, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 7 octobre 1911 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1911, f° 161, acte n° 315).
Frère d’Yves Marie LE GOÏC, matelot.
[Dénommé « LE GOFFIC » par son acte de naissance]
— LE HÉNAFF Jean Marie, né le 17 février 1896 à Plourhan (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Soutier, inscrit le 27 novembre 1914 au quartier de Binic, n° 8.324. № 28 sur le rôle de bureau.
• Fils naturel d’Anne Marie LE HÉNAFF, née le 25 novembre 1876 à Pludual (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et décédée le 11 mars 1960 à Paris (XIe Arr.) (Registre des actes de naissance de la commune de Plourhan, Année 1896, f° 5, acte n° 7).
___________________________________________________________________________________________
• Inscription maritime ― Quartier du Havre ― Désarmement des bâtiments de commerce : Archives départementales de la Seine-Maritime, 13 avril 1915, n° 83, Cote 6P6_772, p. num. 739 et s.
• Fils de Pierre Marie BAILLY, né le 18 juillet 1841 à Pordic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), laboureur, et de Jeanne Marie DENIS, née le 31 janvier 1849 à Plourhan, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 avril 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouran, Année 1871, f° 8, acte n° 7 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Plourhan, Année 1885, f° 2, acte n° 1).
[Dénommé par erreur « BAHIC » par son acte de naissance.]
— PEYSSONNIER Pierre, né le 14 avril 1891 aux Lèves-et-Thoumeyragues (Gironde). Chauffeur, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 1.737 [Initialement inscrit le 21 avril 1909 au même quartier, n° 4.351] ; classe 1911, n° 1.261 au recrutement de Libourne. № 27 sur le rôle de bureau.
[Corps retrouvé par le destroyer britannique H.M.S. Tartar et inhumé à Douvres (Royaume-Uni) (Registre des actes de décès de la ville de Douvres, Année 1915, acte n° 275)]
• Fils de Jean PEYSSONNIER, né le 22 août 1852 à Saint-Quentin-de-Caplong (Gironde), cultivateur, et de Marie REY, née le 11 mars 1868 à Saint-Méard-de-Gurçon (Dordogne) ; époux ayant contracté mariage aux Lèves-et-Thoumeyragues, le 19 mai 1888 (Registre des actes de mariage de la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, Année 1888, suppl. f° 1, acte n° 9 ~ Registre des actes de naissance de la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, Année 1891, f° 4, acte n° 6).
— BOUCHARD François Georges, né le 11 août 1877 à Fort-Mardyck (Nord). Soutier, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 1.044 ; classe 1897, n° 1.242 au recrutement de Dunkerque (Jugement déclaratif de décès transcrit le 29 septembre 1916 à Fort-Mardyck : Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1916, acte n° 132). № 26 sur le rôle de bureau.
• Fils de Pierre Louis Théophile BOUCHARD, né vers 1846 à Fort-Mardyck et y décédé, le 7 octobre 1880, maître de pêche, et d’Émilie Pétronille HARS, née vers 1847 à Grande-Synthe (Nord) et décédée le 22 octobre 1880 à Fort-Mardyck, pêcheuse, son épouse (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1877, f° 14, acte n° 42).
• Époux de Julie Marie Pauline HARS, née le 31 octobre 1877 à Fort-Mardyck, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 3 novembre 1896 (Registre des actes d’état civil de la commune de Fort-Mardyck, Année 1896, f° 46, acte n° 120).
Fille de Gaspard Jérôme HARS, né le 5 septembre 1853 à Grande-Synthe et décédé en mer le 8 mai 1882 étant alors lieutenant à bord de la goélette Audacieuse, du port de Dunkerque ; et de Marie Isabelle Julie EVRARD, née vers 1856 à Grande-Synthe et décédée le 28 juin 1885 à Fort-Mardyck, pêcheuse, son épouse (Ibid.).
— LE GOÏC Pierre Marie, né le 27 février 1880 à Trédrez (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et domicilié à Dunkerque (Nord). Soutier, inscrit au quartier de Lannion, n° 3.477 (Jugement déclaratif de décès transcrit le 10 mars 1917 à Dunkerque : Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1917, f° 49, acte n° 164). № 25 sur le rôle de bureau.
• Fils de François Marie LE GOFFIC, né le 29 mars 1850 à Trédrez, marin, et de Marguerite BERTHOU, née le 3 avril 1848 à Tréduder (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), filandière puis aubergiste ; époux ayant contracté mariage à Trédrez, le 21 mai 1871 (Registre des actes de mariage de la commune de Trédrez, Année 1871, f° 4, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Trédrez, Année 1880, f° 3, acte n° 4).
• Époux de Julia Berthe BOMMEL, née le 11 mai 1892 à Dunkerque, domestique, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 7 octobre 1911 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1911, f° 161, acte n° 315).
Frère d’Yves Marie LE GOÏC, matelot.
[Dénommé « LE GOFFIC » par son acte de naissance]
— LE HÉNAFF Jean Marie, né le 17 février 1896 à Plourhan (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Soutier, inscrit le 27 novembre 1914 au quartier de Binic, n° 8.324. № 28 sur le rôle de bureau.
• Fils naturel d’Anne Marie LE HÉNAFF, née le 25 novembre 1876 à Pludual (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et décédée le 11 mars 1960 à Paris (XIe Arr.) (Registre des actes de naissance de la commune de Plourhan, Année 1896, f° 5, acte n° 7).
___________________________________________________________________________________________
• Inscription maritime ― Quartier du Havre ― Désarmement des bâtiments de commerce : Archives départementales de la Seine-Maritime, 13 avril 1915, n° 83, Cote 6P6_772, p. num. 739 et s.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.