AILLY Chalutier patrouilleur

alain13
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par alain13 »

Bonjour,

Une photo de l'équipage de L'Ailly au grand complet.



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On reconnait à droite le premier-maître Le Roux et le premier-maître Caron respectivement commandant et second de l'Ailly.

Cordialement,
alain
Memgam
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par Memgam »

Bonjour,

Chalutier Ailly (du nom du cap à proximité de Dieppe), ex Riverdale, construit en 1907 par les chantiers, J. Duthie, Torry S/B. C° à Aberdeen.
204 tjb, 34,90 x 6,60 x 3,64 m, 140 t, machine à triple expansion 430 cv, 11 noeuds.
En 1930, appartient à la Nouvelle Société Dieppoise de Chalutiers.
Réquisitionné du 03/02/1915 au 28/03/1919.
Réquisitionné en 1939-1940.
Perdu comme dragueur auxiliaire à La Rochelle en janvier 1943.

Source : Registre 1930 du Bureau Veritas.
LV Jean-Marie Roche, Dictionnaire de la flotte de guerre française de 1671 à nos jours, Rezotel Maury 2005.

Cordialement.
Memgam
kgvm
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par kgvm »

"Perdu comme dragueur auxiliaire"??
Pas requisitionné par la Kriegsmarine. Très probablement perdu comme chalutier civil.
Cordialement
Klaus Günther
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bruno17
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par bruno17 »

"Perdu comme dragueur auxiliaire"??
Pas requisitionné par la Kriegsmarine. Très probablement perdu comme chalutier civil.
Cordialement
Klaus Günther
Bonjour,
Chalutier Ailly, réquisitionné comme dragueur auxiliaire AD60 en 1939-40, saute sur une mine le 13/1/1943, aucun survivant. Au moment du naufrage, en provenance de Dieppe, il était armé à la pêche, armement Toublanc. Perdu corps et biens au large de La Rochelle, 15 disparus.
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Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
Memgam
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par Memgam »

Bonjour,

Le commandant Le Roux est né le 11 juillet 1877 en pays Pagan. Il entre aux mousses en 1892 dont l'école est alors sur le vaisseau Austerlitz. En 1893, il est immatriculé au port de Toulon et entre à l'école des timoniers à bord de la frégate cuirassée La Couronne. En 1916, à 39 ans, il prend le commandement du chalutier Ailly, il est alors premier-maître et a déjà des actions d'éclat à son actif :
-22 décembre 1916, TOS pour le sauvetage de deux goélette espagnoles échouées sur la jetée de Port-Vendres.
-10 mars 1917, sauvetage et remorquage du vapeur Aboukir abandonné par son équipage.
-17 juillet 1917, TOS pour la lutte contre l'incendie de l'établissement de dynamite de Paulilles.
-10 octobre 1917, TOS pour le sauvetage du vapeur grec Embericos, torpillé le 3 octobre
- 28 octobre 1917, TOS pour le remorquage du 4 mâts Yvonne de Port Mahon à Marseille.
- 5 avril 1918, sauvetage de l'équipage du vapeur Liberia torpillé (cf sujet dans le forum).
-28 avril 1918, sauvetage de l'équipage du vapeur Kingston, torpillé à Carloporte.
- 16 mai 1918, destruction du sous-marin allemand UC 35.
- 30 juin 1918, sauvetage de l'équipage du 4 mâts Monte Cristo torpillé, (sujet dans le forum).
A la suite de l'action contre l'UC 35, le 4 juin, Le Roux est promu officier de 2 ème classe des équipages et décoré de la Médaille militaire.
Il fera ensuite carrière dans le corps des directions de port.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1920.
Il est officier de 1 ère classe des équipages le 19 mars 1923.
Il est officier principal des équipages le 15 octobre 1932.
Il quitte le service en 1935 avec la croix d'officier de la Légion d'honneur, mais décède le 4 décembre 1935 à Lanester.

Source : Le vrai Le Roux, Jacques Tupet, Marine n° 172, juillet 1996, pages 23-24.

Il existe un certain nombre de versions humoristiques de l'engagement avec le sous-marin.

* Les trois voiliers du commandant Leroux.
Le récit se passe en Manche, avec l'accent breton, le chalutier est devenu "le remorqueur de 600 qu'avait un nom de Zoiseau, le "Hippopautame" qu'il s'appelait". Il y a un troisième voilier qui disparait : "P.V. de Perte : un voalier a disparu sans raison valable et malgré bonne surveillance. Il n'y a pas lieu a imputation". C'est l'incendie d'un second voilier qui permet de repérer le sous-marin "Patron, qu'il a crié, vot béluga, il émerche deux quarts bâbord". Quinze survivants sont comptés :"Avec des boutts, la gaffe et une chatte on en a repêchés douze, juste ce qu'il fallait m'a dit Job pour qu'ils ne nous foutent pas la tatouille car douze qu'on est à bord, ç'aurait pas été prudent". Au rapport, "le chef d'état-major était pas content par rapport à la perte et il a marmonné : "Coulé un sous-marin, coulé un sous-marin, tous les mêmes, c'est vite dit : avez-vous vu la tache d'huile ? ça, on pouvait pas dire, honnêtement, j'avais pas vu la tache d'huile et je suis rentré à bord me concerter avec Job et lui dire que si on n'avait pas vu de tache d'huile, on n'avait pas coulé de sous-marins. Tout rouch' qu'il est devenu et avalé sa chique : "de tache d'huile y avait pas mais les douze rationnaires qui sont en bas et qui foutent la cambuse à cul, c'est-y pas des preuves ça ?" Alors, une idée à lui, on leur a capelé des effets d'habillement et rassemblé en douce devant la Peu Meu.
Tellement bien alignés qu'ils étaient qu'on a bien vu que c'étaient pas des marins français et acceptés comme pièces à conviction."

Illustrations de R.Bussemey, Cols bleus n° 1343 du 7 septembre 1974, pages 8 à 10.

* Les trois voiliers du commandant Le Roux, bien connue dans tous les carrés, cette légende qui fait partie des traditions est peut-être véridique. Elle doit être lue avec l'accent breton.
Des petites variantes avec le texte précédent.

Illustrations de Max Moulin, Marine n° 167, d'avril 1995, pages 34 à 36.

* Trois ou quatre voiliers ? Le Guen ou Le Roux ?
Cette version se passe en Atlantique, de Brest à Casa. "je commandais un genre de remorqueur avec un nom de poisson, Pluvier qu'il s'appelait".
Il y a quatre voiliers, deux sous-marins. Ils recueillent 13 hommes. "Alors, pour être à égalité, on a rebalancé à l'eau le treizième, avec une grenade à main sur la figure, mais ça je l'ai pas mis sur le rapport, parce que ça n'aurait pas fait très bien".

Illustrations de Max Moulin, Marine n° 170 de janvier 1996, pages 30-31.

Cordialement.

dessin de R. Bussemey


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Memgam
Memgam
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par Memgam »

Bonjour,

Le 18 février 1915, le chalutier Ailly se porte au secours du cargo Dinorah ex autrichien, prise de guerre du 16 août 1914, (sujet dans le forum), dans la nuit, alors qu'il vient d'être torpillé à 20 milles dans le nord-ouest du Havre, par l'U 16, et le convoie jusqu'à Dieppe.

Source : Albert Chatelle, La base navale du Havre, Editions Medicis, 1949.

"La première croisière. L'U16, lieutenant de vaisseau Hansen, 9 au 21 février 1915.

…"Le 16, dans l'après-midi, au nord de Barfleur, il poursuivit un navire sans pavillon. Le vapeur stoppa et, après sommation, son équipage l'évacua. C'était le français Ville de Lille, 997 tx, qui fut coulé par l'ouverture des prises d'eau et une charge explosive. Les embarcations de sauvetages furent approvisionnées par le sous-marin qui les conduisit, à la remorque, jusqu'au voisinage de la côte.
Le 17, dans la baie de Seine, tempête, avaries de moteur.
Le 18 au matin, entre Fécamp et Dieppe, attaque en surface contre un bâtiment inconnu sans marque. Torpille au but. C'était le français Dinorah, 4 208 tx, qui ne coula pas et put être remorqué dans un port…

Source : Arno Spindler, La guerre sous-marine, II, de février à septembre 1915, Payot, 1934, page 28.

voir également le sujet Ville de Lille dans le forum.

Cordialement
Memgam
Rutilius
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AILLY — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier dieppois.

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Ailly – Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier du port de Dieppe.

Le patrouilleur auxiliaire Ailly fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

– du 3 février 1915 au 12 janvier 1916 ;
– du 1er mars 1916 au 18 août 1918 ;
– du 5 octobre au 9 décembre 1918.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720.].
Dernière modification par Rutilius le jeu. mars 15, 2018 8:22 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par Memgam »

Bonjour,

Source : Gérard Bignot, La pêche autrefois à Dieppe : marins-pêcheurs et chalutiers dieppois durant la guerre 1914-1918, Les amys du vieux Dieppe, année 1999, fascicule CVII, pages 11 à 35.

Cordialement.

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Memgam
olivier 12
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

AILLY – UC 35

Combat du 16 Mai 1918

Le rapport du capitaine est conforme à celui déjà mis sur le forum en 2008. Nous ne reviendrons donc pas dessus.

Voici le ROI RENE, l'un des deux voiliers que remorquait l'AILLY

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Lettre du 1er maitre de timonerie LE ROUX au Commandant WACKERNIC. 25 Mai 1918

Commandant,

Je viens de recevoir votre belle lettre que j’ai lue à mon équipage. Si vous les aviez vus ! Ils étaient heureux car cette victoire est aussi la votre. Vous nous avez formés et entraînés. Une de nos premières pensées a été pour vous : Que le Commandant WACKERNIC va être heureux lui aussi.

Le boche a très mal manœuvré et j’en ai profité. Il nous a toujours présenté son travers. J’avais deux grands voiliers à la remorque : GLORIA, 2000 t, et ROI RENE, 1100 t. Un coup de hache et route dessus. Il tire le premier et son coup est long. Je commence à 8000 m : long. 7000 m, le but est couvert. Feu continu. Il continue son tiret à son 3e coup, nous sommes encadrés. Je viens brusquement à gauche de trois quarts pour le dérouter. Bonne précaution car les trois coups suivants tombent par le travers tribord. A son 6e coup, il vire de bord et ne tire plus. Mais il me représente son travers. Vraiment, je croyais qu’il se moquait de nous. A notre 12e coup, je vois nettement une grosse explosion par son travers et une minute après il piquait du nez et disparaissait dans une position verticale, hélices en l’air. Cessé le feu à 5000 m et continué à faire route dessus pour lui donner le coup de grâce avec les grenades.

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Arrivé sur les lieux, je repêche un homme. Stupéfaction ! C’est un Espagnol du vapeur VILLE DE SOLLER. Il m’indique que le sous-marin a coulé et que l’équipage est plus loin sur l’eau. J’en prends cinq, mais ils devaient être une quinzaine. Les autres boivent la tasse, histoire de goûter la belle bleue… D’après l’Espagnol, il a reçu à notre 4e coup de canon un obus sur l’avant qui lui a causé de graves avaries. Et notre 12e coup est arrivé dans son kiosque et a explosé en bas.

A l’arrivée à Toulon, on nous a comblés d’honneurs. Le préfet Maritime est venu à bord et nous a décorés de la Croix de Guerre. Mon chef de pièce était le brave TANGUY, que l’on voulait dernièrement m’enlever pour en faire un pilier de dépôt.

Enfin, bonne journée et travail bien fait comme vous dites. Je voudrais que mon rapport de mer tombe sous vos yeux car j’ai pensé aux chers disparus de SALAMBO.
Je termine, Commandant, en vous remerciant, de la part de mes lions et de moi.

Signé LEROUX

Lettre du CF BANAL, commandant la 4e escadrille des patrouilles de Méditerranée au Ministre

J’ai l’honneur de vous transmettre le rapport de mer du commandant de l’AILLY sur son engagement avec un sous-marin le 16 Mi 1918. Dès l’arrivée du chalutier à Port Vendres, j’ai pu recueillir à bord un certain nombre de renseignements et je signale les points suivants :

- Le sous-marin se tenait à l’affût maquillé en voilier, peut-être prévenu du départ des voiliers d’après les dires des prisonniers. Son maquillage a disparu brusquement.
- AILLY était bien paré. Au 1er coup de canon, la remorque a été coupée à la hache et AILLY a répondu moins de 20 secondes après.
- La maîtrise du commandant de l’AILLY apparaît dans les faits suivants : ayant apprécié au 1er coup, il a commandé 1000 m plus près. Son 2e coup étant court et bon en direction, une gerbe d’eau couvrant le but, il a fait un tir continu et a essayé une hausse intermédiaire dès qu’il l’a sentie longue. Puis il est revenu sur la bonne hausse courte qui lui a donné le but. Le tir du sous-marin a été excellent disent les hommes de l’AILLY, et lorsqu’AILLY a reçu des coups courts très bons en direction, il a fait un crochet judicieux qui l’a sans doute sauvé.
- 15 hommes étaient à la mer et 5 seulement ont pu être sauvés, bien qu’il fit très beau et qu’AILLY soit arrivé sur les lieux moins de 20 minutes après son engloutissement. Les hommes se tenaient par groupe et n’avaient pas de ceintures de sauvetage. Ils ont coulé peu à peu par manque de résistance ou parce qu’il ne savaient pas suffisamment nager.
- Sur le lieu de l’engloutissement, AILLY n’a constaté ni nappe de mazout, ni dégagement de bulles d’air. A peine un mince filet huileux, très léger et peu visible, d’un mètre de large sur 300 m de long. Sans la présence des naufragés, personne à bord n’aurait cru qu’un sous-marin avait été coulé à cet endroit.

Conclusion

AILLY bien préparé, bien en main, a fait preuve de virtuosité, et tout ce qu’il y avait à faire pour le plus rapidement possible surmonter un ennemi plus puissant que lui, dont le tir était excellent.

Le commandant de l’AILLY, le 1er Maître timonier LE ROUX Victor, exerce son commandement depuis deux ans et demi d’une manière exceptionnellement brillante, déployant à chaque occasion des qualités de chef et de marin qui ont étonné les officiers qui l’ont vu à l’œuvre. Il juge sainement les situations, prend des décisions rapides, les exécute avec une extrême habileté technique et commande admirablement des hommes qui lui sont attachés. C’ »est à lui que revient l’honneur de cette belle journée.

J’exprime le vœu, conforme à son désir, que le commandement de l’AILLY lui soit réservé, comme élément très important de l’efficacité de la 4e escadrille.

Récompenses

Citation à l’Ordre du Corps d’Armée

LEROUX Victor Marie 1er maître de timonerie Lorient 1432

Commandant de chalutier modèle, magnifique d’ardeur et de bravoure. A su communiquer à son équipage l’esprit qui l’animait. Attaqué pendant qu’il remorquait deux voiliers, par un sous-marin plus puissamment armé que l’AILLY, n’a pas hésité à filer ses remorques pour courir sus à l’ennemi et l’a coulé au canon après un court et brillant combat.

CARON René Raymond Victor 1er maître de manœuvre temporaire. Chef de quart

Par sa vigilance, sa manœuvre habile et son sang froid a permis à l’AILLY son immédiate et foudroyante riposte.

TANGUY Yves Marie Binic 8827 QM fusilier chef de pièce

A toujours fait preuve de qualités militaires hors ligne, et dont le coup d’œil et le sang froid parfait sous le feu ont assuré la destruction du sous-marin ennemi.

LE DU Pierre Joseph 97749.2 Canonnier breveté. Chargeur de la pièce de 75 mm
RAMONE Aimé Bienvenu Port Vendres 1206 Fusilier auxiliaire
BERGERIE Raymond 51303.5 Chauffeur breveté

Par leur sang froid et leur bravoure sous le feu, ont assuré le fonctionnement rapide et précis de la pièce de 75 qui a détruit le sous-marin.

MOZALI Joseph Gabier breveté Ajaccio 1819

A déjà donné des preuves de dévouement héroïque lors de l’incendie de l’ABOUKIR en essayant de réparer la drosse à côté d’un parc à munitions qui sautait. Attitude toujours magnifique au moment du danger.

VILLEDARY Edmond Emile Sd maître mécanicien Fusilier marin. Chef de section pièce AR

S’est montré plein de courage et de sang froid pendant le combat. S’est prodigué avec le plus grand dévouement pour recueillir et soigner les naufragés.

Citation à l’Ordre de la Brigade

GOUIMOUX Sd maître mécanicien Toulon 14277
MONSAURET Arthur Louis Matelot mécanicien 36994.1
LACLABERE Jean Chauffeur breveté Bayonne 5182
PERTHOULOUX Michel Marie Chauffeur breveté 99615.2
NAESOUARN Chauffeur breveté

Dans le combat entre l’AILLY et un sous-marin ennemi, ont permis par leur calme et leur vaillante activité de faire donner le maximum de vitesse à leur bâtiment qui courait sus à l’ennemi.

BERTHET QM timonier
GIORICO Ciro Antoine Gabier breveté Bastia 794
LE VERGEOIS Eugène Alexandre Boulanger Coq 46546.1
BON André Edouard Matelot TSF 41289.1
LACROIX Matelot TSF
SERENE Jean Lucien Matelot sans spécialité 57542.5
MARTIN François Xavier Matelot sans spécialité Fécamp 9699
LESCROEZ Pierre François Matelot sans spécialité La Hougue 1887
PIERROTTI Dominique Matelot sans spécialité 430 C.5
FRERE Joseph Maurice Matelot sans spécialité Dieppe 670

Pour leur belle attitude et leur ardeur dans un combat entre l’AILLY et un sous-marin ennemi, qui s’est terminé par la destruction du sous-marin.

(Voir aussi le torpillage du PAX par l'UC 35, 5 jours auparavant, alors qu'il était escorté entre autres par l'AILLY)

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olivier
Gwenn92
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Re: AILLY Chalutier patrouilleur

Message par Gwenn92 »

Bonsoir,
C'est avec un grand plaisir que j'ai lu vos interventions au sujet de l'Ailly et de Victor Le Roux car je suis l'arrière-petit-fils de Victor Le Roux. Je connais assez bien le parcours assez peu commun de mon illustre aïeul par ce que m'en avait dit mon père qui avait connu son grand-père et aussi par des recherches personnelles et du fait que j'ai obtenu par un ami une copie intégrale de son dossier militaire archivé au fort de Vincennes.
Mais j'ai appris, en vous lisant, des choses très intéressantes qui m'avaient échappées jusque là et je vous en remercie ...
Depuis bientôt 2 ans, j'avais en tête d'aller en famille à Carloforte, pour y faire un pèlerinage sur les lieux de cette bataille navale.
Ce sera bientôt chose faite car j'ai quasiment bouclé les préparatifs de ce voyage pour commémorer les 100 ans de l'action de l'Ailly. Mon fils est train de traduire une lettre en italien à l'attention de la commune de Carloforte pour leur annoncer que nous nous rendrons sur Île dans la 2ème moitié du mois de mai pour être présents à 6h00 du matin, le regard vers le 39ème parallèle...
Au plaisir de vous lire.
Gwénaël
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