Bonjour à tous,
FLANDRE Navire hôpital (1917 – 1940)
Chantier :
Chantiers et Ateliers de Penhouët, Saint Nazaire
Commencé : 1912
Mis à flot : 1913
Entrée en flotte : 1914 sur la ligne du Mexique
En service (MN) : 11.01.1917
Retiré : 13.09.1940
Caractéristiques : 8 500 t ; 12 000 cv ; 4 hélices ; 140 x 17,35 m ; 17 nds ; 8 503 tjb ; 4 180 tpl
Observations :
Paquebot de la Cie Générale Transatlantique (CGT)
1914 – 1917 : croiseur auxiliaire et transport de troupes
11.01.1917 : réquisitionné
1918 – 1919 : armé comme navire hôpital
16.07.1918 : déréquisitionné
1939 – 06.1940 : réquisitionné comme transport de troupes (en avril 1940 expédition de Norvège)
05.08.1940 : saisi par les Allemands à Bordeaux
13/14.09.1940 : saute sur une mine dans l’embouchure de la Gironde et coule, pas de victimes.
Paquebot Flandre
Voir aussi :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... t_97_7.htm
Cordialement,
Franck
FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
Re: FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
Une autre CP du FLANDRE
Cdlt
Olivier
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Olivier
olivier
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Re: FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
Cordialement
Marc TERRAILLON
Marc TERRAILLON
FLANDRE ― Paquebot ― Compagnie générale transatlantique (1914~1940).
Bonjour à tous,
■ Traversées.
■ Traversées.
― 4 au 8 août 1914 : Transporte d’Oran à Sète l’État-major, ainsi que les 1re, 2e et 4e Batteries, du 2e Groupe d’artillerie de campagne d’Afrique, alors commandé par le chef d’escadron SCHWOB, soit au total 16 officiers, 371 hommes et 216 chevaux.
• Journal des marches et opérations du 2e Groupe d’artillerie de campagne d’Afrique, 14 sept. 1913 ~ 14 nov. 1918 : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1241/11, p. num. 18.
• Journal des marches et opérations du 2e Groupe d’artillerie de campagne d’Afrique, 14 sept. 1913 ~ 14 nov. 1918 : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1241/11, p. num. 18.
« Campagne contre l’Allemagne
1914
1914
4 août 1914 ― Le Groupe en partie mobilisé, avec son personnel de l’active, quelques réservistes et tout ses chevaux, soit : 16 officiers, 371 hommes et 216 chevaux, quitte Oran et s’embarque à 14 heures sur le Flandre aménagé pour le transport. [...]
Vers 7 heures du soir, le Flandre quitte le port d’Oran pour aller se placer dans la baie de Mers-el-Kébir où de trouvent déjà l’Hérault et où viennent le retrouver dans la nuit le Duc-de-Bragance, le Duc-d’Aumale, le Sidi-Brahim, le Théodore-Mante et le Mansourah transportant le 2e Tirailleurs, le 6e Ti-railleurs, le 2e Zouaves et le 6e Chasseurs d’Afrique.
5 août ― A 5 heures, les 7 transports, escortés par 5 cuirassés, 2 croiseurs et 4 torpilleurs, quittent Mers-el-Kébir et prennent le large.
6 août et 7 août ― La traversée s’effectue sans incidents.
8 août ― A 10 heures du matin, la flotte arrive en vue de Cette où le débarquement s’opère à midi. Le groupe est cantonné à la cité Daumet (1re Batterie et État-major) et à l’Usine (2e et 4e Batteries). [...] »
Vers 7 heures du soir, le Flandre quitte le port d’Oran pour aller se placer dans la baie de Mers-el-Kébir où de trouvent déjà l’Hérault et où viennent le retrouver dans la nuit le Duc-de-Bragance, le Duc-d’Aumale, le Sidi-Brahim, le Théodore-Mante et le Mansourah transportant le 2e Tirailleurs, le 6e Ti-railleurs, le 2e Zouaves et le 6e Chasseurs d’Afrique.
5 août ― A 5 heures, les 7 transports, escortés par 5 cuirassés, 2 croiseurs et 4 torpilleurs, quittent Mers-el-Kébir et prennent le large.
6 août et 7 août ― La traversée s’effectue sans incidents.
8 août ― A 10 heures du matin, la flotte arrive en vue de Cette où le débarquement s’opère à midi. Le groupe est cantonné à la cité Daumet (1re Batterie et État-major) et à l’Usine (2e et 4e Batteries). [...] »
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― 4 au 8 août 1914 : Transporte également d’Oran à Sète la Compagnie B.3 (Capitaine Logerot) du Bataillon B. (Commandant Aguitton) du 2e Régiment de tirailleurs indigènes, alors commandé par le lieutenant-colonel Sibra, soit au total 4 officiers, 12 sous-officiers, 183 caporaux et tirailleurs et 1 cheval.
• Journal des marches et opérations du 2e Régiment de tirailleurs indigènes, 2 août 1914 ~ 29 juill. 1916 ― alors commandé par le lieutenant-colonel Sibra ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 845/12, p. num. 2 à 5 :
• Journal des marches et opérations du 2e Régiment de tirailleurs indigènes, 2 août 1914 ~ 29 juill. 1916 ― alors commandé par le lieutenant-colonel Sibra ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 845/12, p. num. 2 à 5 :
« 1914
1er août ― Publication du décret de mobilisation.
2 août ― Premier jour de la mobilisation.
A cette date, le 2e Tirailleurs a deux Bataillons en Algérie, et trois Bataillons au Maroc. Il mobilise un Régiment de campagne formé des Bataillons d’Algérie.
Le Bataillon en garnison à Mostaganem (5e Bataillon, Commandant Le Lain) prend le nom de Bataillon A., et devient le 1er Bataillon du Régiment de campagne. Le Bataillon en garnison à Oran (2e Bataillon, Commandant Aguitton) prend le nom de Bataillon B., et devient le 2e Bataillon du Régiment de cam-pagne. [...]
4 août ― Départ sur le port d’embarquement d’Oran de l’État-major du régiment et du Bataillon A. Cantonnement à Eckmühl de ces divers éléments.
Arrivée à Oran de l’A.1 (Capitaine Verbier) détaché à Ammi Moussa.
Le Bataillon B. s’est mobilisé sur place, et a été rejoint le 4 août par la Compagnie B.3 (Capitaine Logerot) détaché à Arzew. Il est embarqué le même jour dans la soirée sur le Flandre de la Compagnie des Transports Maritimes.
5 août ― L’État-major du régiment, l’État-major du Bataillon A., et les Compagnies A.1 + A.2 sont embarqués sur le Duc-d’Aumale de la Compagnie Générale Transatlantique. La Compagnie A.3 est embarquée sur le Mansourah, et la Compagnie A.4 sur le Sidi-Brahim.
Ces divers transports, leur chargement terminé, gagnent la rade de Mers-el-Kébir où leur protection est assurée par une escadre.
6 août ― Vers six heures du matin, les sept transports portant les troupes de la Division d’Oran lèvent l’ancre et se dirigent sur Cette ; ils sont escortés par la flotte.
8 août ― Arrivée dans le port de Cette et débarquement vers deux heures. Cantonnement dans la ville.
9 août ― Embarquement en chemin de fer à destination d’Arles où le Régiment doit percevoir des équipages et divers matériels et approvisionnements de mobilisation, ainsi que quelques réservistes exerçant des spécialités (vétérinaires, artificiers, etc.). [...] »
2 août ― Premier jour de la mobilisation.
A cette date, le 2e Tirailleurs a deux Bataillons en Algérie, et trois Bataillons au Maroc. Il mobilise un Régiment de campagne formé des Bataillons d’Algérie.
Le Bataillon en garnison à Mostaganem (5e Bataillon, Commandant Le Lain) prend le nom de Bataillon A., et devient le 1er Bataillon du Régiment de campagne. Le Bataillon en garnison à Oran (2e Bataillon, Commandant Aguitton) prend le nom de Bataillon B., et devient le 2e Bataillon du Régiment de cam-pagne. [...]
4 août ― Départ sur le port d’embarquement d’Oran de l’État-major du régiment et du Bataillon A. Cantonnement à Eckmühl de ces divers éléments.
Arrivée à Oran de l’A.1 (Capitaine Verbier) détaché à Ammi Moussa.
Le Bataillon B. s’est mobilisé sur place, et a été rejoint le 4 août par la Compagnie B.3 (Capitaine Logerot) détaché à Arzew. Il est embarqué le même jour dans la soirée sur le Flandre de la Compagnie des Transports Maritimes.
5 août ― L’État-major du régiment, l’État-major du Bataillon A., et les Compagnies A.1 + A.2 sont embarqués sur le Duc-d’Aumale de la Compagnie Générale Transatlantique. La Compagnie A.3 est embarquée sur le Mansourah, et la Compagnie A.4 sur le Sidi-Brahim.
Ces divers transports, leur chargement terminé, gagnent la rade de Mers-el-Kébir où leur protection est assurée par une escadre.
6 août ― Vers six heures du matin, les sept transports portant les troupes de la Division d’Oran lèvent l’ancre et se dirigent sur Cette ; ils sont escortés par la flotte.
8 août ― Arrivée dans le port de Cette et débarquement vers deux heures. Cantonnement dans la ville.
9 août ― Embarquement en chemin de fer à destination d’Arles où le Régiment doit percevoir des équipages et divers matériels et approvisionnements de mobilisation, ainsi que quelques réservistes exerçant des spécialités (vétérinaires, artificiers, etc.). [...] »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
FLANDRE ― Paquebot ― Compagnie générale transatlantique (1914~1940).
Bonjour à tous,
■ Historique (complément).
■ Historique (complément).
— 5 août 1914 : Inscrit sur la Liste officielle des bâtiments de guerre français (J.O. 5 août 1914, p. 7.123).
― 18 août 1914 : Capture le voilier allemand Barmberk et le conduit à Brest.
Le quatre-mâts barque allemand Barmbek fut capturé par le croiseur auxiliaire Flandre ― paquebot de la Compagnie générale transatlantique réquisitionné ― par 9° 03' W. et 49° 00' N. Le procès-verbal de cap-ture fut dressé en mer le jour même, et le procès-verbal d'inventaire le 19 août, à Brest ; le procès-verbal de remise fut également dressé le 19 par le commissaire aux prises de Brest.
Le Barmbek était parti de Portland (Oregon, États-Unis), le 18 avril 1914, apparemment avec un charge-ment de marchandises diverses destinées à des maisons de Londres. Au nombre des papiers du bord saisis, et outre le rôle d'équipage, figuraient :
― un certificat de jauge établi à Cherbourg, le 23 septembre 1899 ;
― une charte-partie dressée à Londres, le 19 février 1914 ;
― un connaissement délivré à Portland, le 18 avril 1914 ;
― le manifeste de sortie délivrée à Portland, le 18 avril 1914.
(Conseil des prises, 8 déc. 1914, « Navire allemand Barmbek » : Journal officiel, 30 avr. 1915, p. 1.732 ; Revue générale de droit international public, T. 22, 1915, Jurisprudence des prises, p. 3 à 5)
Le Barmbek fut ultérieurement cédé par l'État à la Compagnie navale de l'Océanie, établie à Brest, qui le renomma Pacifique.
— 28 août 1914 : Radié de la Liste officielle des bâtiments de guerre français (J.O. 28 août 1914, p. 7.774).
— Novembre 1918 : Avec l'Asie, le Bien-Hoa, le Duguay-Trouin, le Lafayette, La Navarre et le Vinh-Long, radié de la Liste des navires-hôpitaux français (J.O. 28 nov. 1918, p. 10.296).
― 18 août 1914 : Capture le voilier allemand Barmberk et le conduit à Brest.
Le quatre-mâts barque allemand Barmbek fut capturé par le croiseur auxiliaire Flandre ― paquebot de la Compagnie générale transatlantique réquisitionné ― par 9° 03' W. et 49° 00' N. Le procès-verbal de cap-ture fut dressé en mer le jour même, et le procès-verbal d'inventaire le 19 août, à Brest ; le procès-verbal de remise fut également dressé le 19 par le commissaire aux prises de Brest.
Le Barmbek était parti de Portland (Oregon, États-Unis), le 18 avril 1914, apparemment avec un charge-ment de marchandises diverses destinées à des maisons de Londres. Au nombre des papiers du bord saisis, et outre le rôle d'équipage, figuraient :
― un certificat de jauge établi à Cherbourg, le 23 septembre 1899 ;
― une charte-partie dressée à Londres, le 19 février 1914 ;
― un connaissement délivré à Portland, le 18 avril 1914 ;
― le manifeste de sortie délivrée à Portland, le 18 avril 1914.
(Conseil des prises, 8 déc. 1914, « Navire allemand Barmbek » : Journal officiel, 30 avr. 1915, p. 1.732 ; Revue générale de droit international public, T. 22, 1915, Jurisprudence des prises, p. 3 à 5)
Le Barmbek fut ultérieurement cédé par l'État à la Compagnie navale de l'Océanie, établie à Brest, qui le renomma Pacifique.
— 28 août 1914 : Radié de la Liste officielle des bâtiments de guerre français (J.O. 28 août 1914, p. 7.774).
— Novembre 1918 : Avec l'Asie, le Bien-Hoa, le Duguay-Trouin, le Lafayette, La Navarre et le Vinh-Long, radié de la Liste des navires-hôpitaux français (J.O. 28 nov. 1918, p. 10.296).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
-
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Re: FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
Une autre CP du FLANDRE (source Hervé Guillou)
Cdlt
Une autre CP du FLANDRE (source Hervé Guillou)
Cdlt
olivier
Re: FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir à tous,
■ Un infirmier militaire affecté au navire-hôpital La Flandre ayant été déclaré « Mort pour la France ».
― RINCÉ Henri Marie Jean, né le 12 novembre 1884 à Nantes (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –) et y domicilié, décédé le 12 janvier 1919 à l’Hôpital complémentaire n° 89 de la Seyne-sur-Mer (Var) des suites de maladie contractée en service, Caporal, Matricule n° 2.969, classe 1904, n° 1.976 au recrutement de Nantes.
(« La preuve par le sang. Livre d'or du clergé et des congrégations (1914~1922 »,
Bonne Presse, Paris, 1925, Tome II., p. 652.)
_______________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir à toutes et à tous,
Un autre militaire décédé sur le navire Hôpital FLANDRE :
ZOLLER Emile né le 18/03/1895 à Paris - IVème Arrondissement (Seine en 1914) , Soldat de 2ème Classe au 148éme Régiment d’Infanterie - Compagnie Hors Rangs - Décédé de grippe pulmonaire le 14/11/1918 (23 Ans) à bord du navire Hôpital FLANDRE
Cordialement
Dominique
Un autre militaire décédé sur le navire Hôpital FLANDRE :
ZOLLER Emile né le 18/03/1895 à Paris - IVème Arrondissement (Seine en 1914) , Soldat de 2ème Classe au 148éme Régiment d’Infanterie - Compagnie Hors Rangs - Décédé de grippe pulmonaire le 14/11/1918 (23 Ans) à bord du navire Hôpital FLANDRE
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Re: FLANDRE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
En Février 1917, furent agréés en qualité d’aumôniers temporaires de la Flotte et affectés au navire-hôpital Flandre l'abbé Jacques FABRE et le pasteur SAINT-ÉTIENNE.
● L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 6.321, Mardi 20 février 1917, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes. ».
— FABRE Jacques Higiny Polidore, né le 31 mars 1846 à Saint-Thibéry (Hérault) et décédé le ... à ... (...). Fils de Jean Onézime FABRE et d’Honorine Céleste TOURETTE (Base Léonore).
• « La preuve par le sang. Livre d'or du clergé et des congrégations (1914~1922 », Bonne Presse, Paris, 1925, Tome I., p. 745.
Aumônier temporaire de la Flotte du 1er mars 1915 au 9 mai 1917, puis du 16 septembre 1917 au 19 mai 1919. Service en mer en temps de guerre : 3 ans, 10 mois et 11 jours.
Chevalier de la Légion d'honneur au titre du Ministère de la Marine (Tableau spécial ‒ Arr. du 16 nov. 1920, pour prendre rang du 16 juin 1920). Alors domicilié à Bordeaux (Gironde), au 49, rue Calvé.
(Base Léonore, Dossier 19800035/0140/17748 —> http://www.culture.gouv.fr/LH/LH114/PG/ ... 257715.htm )
________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.