Bonjour Robin,
Bonjour à tous,
DEBOST Georges Albert Victor
Né le 1er août 1888 à Paris (XIe Arr.) et décédé le 7 septembre 1959 à Palaiseau (Seine-et-Oise — aujourd’hui Essonne).
• Fils naturel de Madeleine COSIL, née vers 1865, couturière (Registre des actes de naissance du XIe arrondissement de Paris, Année 1888, f° 80, acte n° 3.477). Reconnu le 9 août 1893 par son père (Registre des actes de naissance du XVIIIe arrondissement de Paris, Année 1893, f° 100, acte n° 3.802), Eugène Georges DEBOST, né le 9 août 1858 à Paris (...e Arr.) et décédé le 13 août 1911 à Paris (Xe Arr.) (Registre des actes de décès du Xe arrondissement de Paris, Année 1911, f° 52, acte n° 3.704), comptable.
Époux ultérieur de Julie PAGE, née le 2 janvier 1875 à Paris (XVIIIe Arr.), employée de commerce, avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (XVIIIe Arr.), le 23 avril 1898 (Registre des actes de naissance du XVIIIe arrondissement de Paris, Année 1875, f° 9, acte n° 48 ~ Registre des actes de mariage du XVIIIe arrondissement de Paris, Année 1898, f° 40, acte n° 679).
• Époux en premières noces de Marie Germaine Louise Victorine NATIVELLE, née le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Jean-le-Thomas (Manche), le 17 octobre 1919.
Époux en secondes noces de Germaine Jeanne Louise VOLLEREAUX, née le 24 février 1903 à Saint-Denis (Seine — aujourd’hui Seine-Saint-Denis), avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Ouen (– d° –), le 10 décembre 1935.
Signalement : Cheveux bruns. Sourcils bruns. Yeux marron. Front ordinaire. Nez moyen. Menton rond. Visage ovale. Taille : 1,69 m. Degré d’instruction générale : 3 (Sait lire, écrire et compter).
A la déclaration de guerre, était domicilié à Paris, au 8, rue Voltaire (Xe Arr.).
Parcours militaire
Classe 1908, n° 2.784 au recrutement de la Seine, 6e Bureau. Inscrit sous le n° 964 de la liste de recrutement du XVIIIe arrondissement de Paris.
Engagé volontaire pour 5 ans le 20 février 1907 à la mairie de Cherbourg (Manche) au titre du 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg. Arrivé au corps et apprenti marin torpilleur le même jour, matricule n° 25.471 – 1. Nommé matelot de 2e classe torpilleur breveté le 15 octobre 1907. Promu quartier-maître torpilleur le 28 juin 1910 à compter du 1er juillet suivant. Au terme de son engagement, renvoyé dans ses foyers et placé dans la réserve de l’armée de mer le 15 mars 1912. Certificat de bonne conduite accordé.
Rappelé à l’activité par l’effet du décret du 1er août 1914 prescrivant la mobilisation des armées de terre et de mer (J.O. 2 août 1914, p. 7.054) ; arrivé le 3 août 1914 au 1er Dépôt des équipages de la flotte. Affecté à la Brigade des fusiliers marins en qualité de second maître torpilleur à titre temporaire.
En 1917, était affecté à la Mission navale française auprès de la Marine roumaine, instance constituée en Juillet 1916 et placée sous le commandement le capitaine de frégate Jean Ludovic Marie de BELLOY de SAINT-LIÉNARD (*).
Par décision ministérielle du 27 juin 1917 (J.O. 29 juin 1917, p. 4.965), promu d’office au grade de second maître électricien à titre définitif pour « services exceptionnels rendus à la Mission navale française en Roumanie ». Alors second maître électricien à titre temporaire.
Inscrit au quartier maritime de Cherbourg le 2 janvier 1919 sous le n° 3.773 — et ce à compter du 8 décembre 1918.
Rayé des contrôles de l’activité le 8 avril 1924 ayant été admis à la retraite par ancienneté de service.
Rayé de l’Inscription maritime le 30 octobre 1927.
Libéré de ses obligations militaires le 20 février 1936.
Distinction honorifique
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1914 (J.O. 13 déc. 1914, p. 9.143 et 9.145), inscrit au tableau spécial de la médaille militaire à compter du 4 décembre 1914, au titre de la Brigade des fusiliers marins, pour « avoir constamment fait preuve d’un grand courage et d’une endurance physique et morale remarquable ».
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(*) La Mission navale française auprès de la Marine roumaine fut dissoute en Mars 1918, après la signature, le 3 mars, du Traité de Brest-Litovsk, puis, le 5 mars, du Traité préliminaire de Buftea entre la Roumanie et les Puissances centrales. Son personnel fut rapatrié en France via Mourmansk ; il arriva à Paris le 11 avril 1918.
— Auguste THOMAZI, Capitaine de vaisseau de réserve : « La marine française dans la Grande Guerre. Les marins à terre », éd. Payot, Paris, Collection de mémoires, études et documents pour servir à l’histoire de la guerre mondiale, 1933, 234 p., 12 croquis. — Spécialement p. 219.
La Mission fut citée à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 27 sept. 1917, p. 7.635) :
- J.O. 27-IX-1917 - .jpg (55.76 Kio) Consulté 1471 fois