JEANNE BLANCHE - Patrouilleur

Memgam
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Re: JEANNE BLANCHE - Patrouilleur

Message par Memgam »

Bonjour,

"Toute la difficulté était de trouver un bateau. Il ne fallait pas compter sur les embarcations des bâtiments de guerre, qui étaient toutes au pouvoir des matelots. Le seul espoir qui restait, c'était de demander à l'aviso français Jeanne Blanche, qui tout au début de la guerre était venu de Constantinople, où il était stationnaire. Il était mouillé dans le port de Sébastopol. Nous nous rendîmes à bord. Un maître français nous expliqua que leurs machines étaient en avaries et ne pouvaient pas marcher."

Source : N. Monasterev, Dans la mer noire (1912-1924). Payot 1928, page 173.

Il existe trois ouvrages de Jean-Noël Grandhomme relatif à la Roumanie et à la mission militaire du général Berthelot dans ce pays, et la mission navale française en faisait partie.

- La Roumanie dans la Grande guerre et l'effondrement de l' Armée russe.L'Harmattan, 2001.
- Le général Berthelot et l'action de la France en Roumanie et en Russie méridionale (1916-1918).SHAT, 1999.
- La Roumanie, de la Triplice à l"Entente, 1914-1910.Soteca, 2009.

Voir aussi l'article de Jean-Noël Grandhomme, La mission navale française en Roumanie, Revue historique des armée, 1/2002, pages 81-92.
Voir aussi le sujet dédié dans le forum : mission navale de la marine française auprès de la Roumanie.

Cordialement.
Dernière modification par Memgam le sam. mars 30, 2019 2:36 pm, modifié 2 fois.
Memgam
Memgam
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Re: JEANNE BLANCHE - Patrouilleur

Message par Memgam »

Bonjour,

Dans le Monde illustré du 29 novembre 1919, l'article "In Mémorian" de Robert de Flers et la photo du monument du sculpteur Jan Jalea :

"Chers français morts en Roumanie pendant la Grande guerre pour la délivrance des peuples, 1916-1919".

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Journal officiel du 6 octobre 1905, p. 5.922.

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Le testateur

— FAULQUIER Marie Fulcrand Rodolphe, né le 17 février 1846 à Montpellier (Hérault) « dans la maison Izard, place du Marché aux fleurs » (Registre des actes de naissance de la ville de Montpellier, Année 1846, f° 54, n° 214), et décédé le 8 février 1905 à Montpellier. Fabricant de bougies stéariques.

• Fils de Gabriel Marie Benjamin FAULQUIER, né le 19 brumaire an XI [10 novembre 1802] à Lodève (Hérault) et décédé le 16 septembre 1867 à Montpellier (Registre des actes de décès de la ville de Montpellier, Année 1867, f° 201, n° 1.200), fabricant de bougies stéariques [dit cirier en 1824], et d'Élisabeth Émilie VITALIS, née le 24 pluviôse an XII [10 novembre 1802] à Lodève et décédée le 6 décembre 1867 à Montpellier (Registre des actes de décès de la ville de Montpellier, Année 1867, f° 262, n° 1.565), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Lodève, le 8 novembre 1824 (Registre des actes de mariage de la commune de Lodève, Année 1824, n° 72).

• Époux de Blanche Joséphine Jeanne PEITAVIN, née le 11 août 1849 à Paris (... Arr.) et décédée le ... à ... (Hérault), avec laquelle il avait contracté mariage à Montpellier, le 7 juillet 1868 (Registre des actes de mariage de la ville de Montpellier, Année 1868, f° 131, n° 258).

Fille de Louis Jules PEITAVIN, né le 7 décembre 1814 à Montpellier (Registre des actes de naissance de la ville de Montpellier, Année 1814, f° 280), général de division (D. 14 nov. 1870, Le Moniteur universel, 16 nov. 1870, p. 1), commandeur de la Légion d’honneur (D. 11 août 1867, Le Moniteur universel, 15 août 1867, p. 1), et de Marie Élisabeth Clémence ROUCAIROL, née le 15 juin 1825 à Montpellier (Registre des actes de naissance de la ville de Montpellier, Année 1825, f° 158, n° 579) et y décédée, le ... juin 1865, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Montpellier, le 7 août 1847 (Registre des actes de mariage de la ville de Montpellier, Année 1847, f° 128, n° 244).

Nièce de Léon Pierre Frédéric PEITAVIN, né vers 1804 à Montpellier et y décédé, le 21 octobre 1875. En dernier lieu, conseiller à la Cour d’appel de Montpellier.


Le Petit Journal, n° 10.357, Mardi 7 mars 1905, p. 4.

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Daniel.
Rutilius
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Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

La Vie au grand air, n° 341, 23 mars 1905, p.228 et 229.

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Daniel.
Debost Pierre
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Re: JEANNE BLANCHE - Patrouilleur

Message par Debost Pierre »

Le mystere demeure sur le retour de mon pere soit , mais un grand merci d'avoir tenté de l'elucider
Bien cordialement a vous . Pierre
Rutilius
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Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Histoire du yacht Jeanne-Blanche
lors de son appartenance à la marine de l’État (1905~1920)


Après que le Ministre des Colonies en eut accepté le legs au nom de l’État, le yacht Jeanne-Blanche fut mis en 1906 à la disposition du gouverneur général de l’Afrique occidentale française, Ernest Nestor ROUME — nommé à cette fonction par un décret présidentiel du 31 janvier 1902 (J.O. 1er févr. 1902, p. 699) —, pour permettre à ce dernier de se rendre plus aisément d’une colonie à l’autre, ainsi que dans les colonies étrangères. Son commandement fut alors confié à l’enseigne de vaisseau Pierre de RIBET, mis par la Marine à la disposition du gouverneur.

A l’automne 1907, le bâtiment fut remis à la Marine par l’administration des colonies ; le 17 novembre 1907, sous la qualification d’aviso de 2e classe, il fut placé en réserve normale à Toulon, étant destiné à la station navale de Constantinople pour l’usage de l’ambassadeur de France près la Porte Ottomane, en remplacement de l’aviso Mouette vieillissant. Sous le commandement du lieutenant de vaisseau Jean-Baptiste MÈRE, désigné pour cet embarquement en Novembre 1907, il fut conduit début 1908 à la Seyne-sur-Mer, où il reçut divers aménagements en vue de son affectation nouvelle : modification de la voilure ; construction à l’avant d’un poste d’équipage pouvant recevoir trente hommes ; création dans le spardeck des cuisines de l’ambassadeur, du commandant et de l’équipage, ainsi que d’un salon et d’un fumoir ; création dans l’entrepont d’une grande salle à manger, de deux chambres pour l’ambassadeur, avec salle de bains, cabinet de toilette et W.C., de trois chambres d’officiers et de salles à manger ; création à l’arrière de chambres pour les invités et les agents de service ; installation d’un éclairage électrique alimenté par deux dynamos mues par deux moteurs à pétrole ; mise en place d’un projecteur. Il reçu en outre quatre canons de 37 mm à tir rapide Hotchkiss, modèle 1885, deux à tribord (n°s 233 et 254) et deux à bâbord (n°s 437 et 251).

Entré en armement à Toulon en Juillet 1908, par transbordement du personnel de l’aviso Mouette, la Jeanne-Blanche appareilla de Marseille en Août 1908 à destination de Constantinople. S’y embarqua l’ambassadeur de France Jean Antoine Ernest CONSTANS — nommé à cette fonction par un décret présidentiel du 27 décembre 1898 (J.O. 28 déc. 1898, p. 7.872) —, qui rejoignait son poste. Quant à la Mouette, elle fut placée en réserve spéciale à Toulon, puis fut vendue à la démolition en Décembre 1910 par le Service des Domaines de ce port pour le prix de 17.233 fr.

Au début de l’année 1913, la Jeanne-Blanche fut momentanément rappelée à Toulon, afin qu’il y soit procédé au changement de sa chaudière, ainsi qu’à l’installation d’un bouilleur et d’un thirion électrique de 10 tonnes. Alors commandée par le lieutenant de vaisseau Eugène LABORDE, elle en repartit en Juillet 1913, avec à son bord l’ambassadeur Louis Maurice BOMPARD — nommé à cette fonction par un décret du 5 juin 1909 (J.O. 7 juin 1909, p. 6.225) — qui regagnait son poste après avoir été rappelé à Paris.

Après la déclaration de guerre, pour éviter d’être saisie par l’administration ottomane, la Jeanne-Blanche appareilla le 3 août 1914 de Therapia — en turc, Tarabya, riche quartier de Constantinople, situé sur la rive occidentale du Bosphore — pour se réfugier à Sébastopol (Empire de Russie), où elle mouilla le 4, emportant avec elle 18 caisses d’archives secrètes de l’ambassade, simplement identifiées par deux losanges rouges. Elle fut désarmée et ne demeurèrent à bord que cinq ou six marins, dont les soldes et accessoires de soldes furent réglés par le Consul de France à Odessa, conformément aux instructions qui lui furent données à cet effet le 23 juin 1915 par le Ministre de la Marine. Le Journal de la machine, tenu entre le 4 août 1914 et le 18 janvier 1917, révèle le nom des deux officiers mécaniciens qui se succédèrent à cette époque pour assurer l’entretien du bâtiment et en exercer la garde : DEVILLE jusqu’en 1916 et GUILLOU à partir de 1917. Le lieutenant de vaisseau Eugène LABORDE embarqua alors sur le croiseur cuirassé Pothuau et fut promu au grade de capitaine de corvette par un décret du 19 juin 1917 (J.O. 22 juin 1917, p. 4.813).

A la suite des émeutes bolcheviques qui éclatèrent à Sébastopol à la fin de l’année 1917, par télégramme n° 06.708 du 20 décembre 1917, le Ministre de la Marine ordonna au capitaine de frégate de réserve Jean de BELLOY de SAINT-LIÉNARD, qui commandait à Iassy [Iași en langue roumaine, alors capitale provisoire de la Roumanie], la Mission navale française auprès de la Marine roumaine, de déplacer la Jeanne-Blanche de Sébastopol à Odessa (Empire de Russie), en conservant à son bord les archives qui s’y trouvaient en dépôt. Informée de cette décision par le capitaine de frégate Jean GALLAUD, attaché naval à Saint-Pétersbourg, l’Amirauté russe accepta de remettre le bâtiment à la Mission, ce dernier ayant en effet été cédé aux autorités russes, fictivement semble-t-il. L’opération fut confiée à l’enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire André Antoine SABOUREAU (1), aidé par le maître fourrier Alphonse Marie MONOD et cinq autres marins qui assuraient la garde du navire depuis le 29 novembre 1916 (2) ; leur furent néanmoins adjoints d’autres hommes appartenant à la Mission. Après remise en état des chaudières, qui étaient hors d’usage — ce qui avait auparavant conduit le gouvernement russe à commander des tubes pour les réparer —, la traversée fut effectuée fin Janvier 1918.

De nouvelles émeutes bolcheviques ayant éclaté à Odessa, avec l’accord du commandant de la marine au Grand quartier général des armées roumaines, le chef de la Mission ordonna en Février 1918 au commandant de la Jeanne-Blanche de conduire cette dernière à Chilia — aujourd’hui Chilia-Veche(Roumanie), bourgade sise sur le delta du Danube. Au préalable, l’Amirauté roumaine fit procéder par sa Flotte d’opérations au relèvement temporaire d’un barrage de mines qui se trouvait posé à l’embouchure du canal d’Oceakoff. La traversée se fit début Mars 1918, sachant que les 18 caisses d’archives secrètes de l’ambassade de France à Constantinople, qui se trouvaient en dépôt à bord du bâtiment, furent remises le 12, à Iassy, à l’attaché naval près la Légation de France en Roumanie, le capitaine de frégate Jean Ludovic Marie de BELLOY de SAINT-LIÉNARD, qui, lui-même, les remit à son chef de poste, Auguste Félix Charles BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE.

Le personnel de la Mission fut alors été rapatrié en France, en application d’une stipulation du Traité préliminaire signé le 5 mars 1918 à Buftea entre la Roumanie et les Puissances centrales. Ne demeurèrent à bord de la Jeanne-Blanche que le maître fourrier Alphonse Marie MONOD et ses hommes, qui furent hiérarchiquement rattachés à l’attaché naval, seul officier de la Marine française demeuré présent en Roumanie jusqu’à la défaite bulgare. Ils quittèrent la Roumanie le 28 juin 1918 et arrivèrent au Dépôt de Paris le 8 juillet 1918. Leur avaient été adjoints trois sous-officiers ou marins roumains.

Début Avril 1918, la Jeanne-Blanche portait singulièrement le pavillon du comandor Vasile SCODREA, commandant en chef la flotte roumaine, et ce sans que l’attaché naval à la Légation de France en eut été préalablement avisé. Par une lettre du 27 avril, ce dernier en demanda officiellement les motifs à l’amiral, commandant la marine au Grand quartier général roumain, afin d’être en mesure de « prendre les dispositions nécessitées par ce nouvel état de choses et de rendre compte à Paris ». On ne sait quel sort fut réservé à cette protestation diplomatique.

Après la réouverture du Danube à la navigation, la Jeanne-Blanche fut remorquée de Chilia à Galatz [Galați en langue roumaine, Moldavie roumaine], où elle fut amarrée à poste fixe. Avec un nouvel équipage monté à bord le 9 décembre 1918, elle appareilla le lendemain pour Constantinople, où elle mouilla le 12.

La Jeanne-Blanche fut radiée de la Liste des bâtiments de la flotte le 1er octobre 1920 (Bull. off. Marine 1920, n° 30, p. 367), puis fut mise en vente le 23 décembre suivant par le Bureau des Domaines de Toulon selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (J.O. 8 déc. 1920, p. 20.150).

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(1) SABOUREAU André Antoine, né le 1er juin 1884 à Bordeaux (Gironde) et décédé le 22 janvier 1975 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire ; capitaine au long-cours, inscrit au quartier maritime de Bordeaux, n° 752 [Initialement inscrit au même quartier, n° 4.758] ; classe 1904, n° 1.078 au recrutement de Bordeaux.

• Fils de François SABOUREAU, né vers 1846, capitaine au long-cours, inscrit à Bordeaux, f° et n° 570, et de Catherine Aline ZIBELIN, née vers 1852, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1884, Section I, f° 35, acte n° 839).

• Époux de Marthe Marie Laure FAGEAU, née le 28 décembre 1886 à Ozillac (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime) et décédée le 30 novembre 1948 à Marseille (Registre des actes de naissance de la commune d’Ozillac, Année 1886, f° 6, acte n° 18), avec laquelle il avait contracté mariage à Blaye (Gironde), le 14 avril 1909 (Registre des actes de mariage de la commune de Blaye, Année 1909, f° 5, acte n° 5).

Parcours militaire

Rappelé à l’activité le 10 octobre 1917 par l’effet du décret du 1er août 1914 prescrivant la mobilisation des armées de terre et de mer (J.O. 2 août 1914, p. 7.054), il fut alors affecté à la Mission navale française auprès de la Marine roumaine, étant administrativement rattaché au Dépôt des équipages de la flotte de Paris entre cette date et le 21 avril 1918 — après sa dissolution, la Mission arriva à Paris le 11 avril 1918, ayant été rapatriée via Mourmansk.

Distinctions honorifiques

□ Début Juin 1918, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 3 juin 1918, p. 4.791), après une « mission spéciale en Roumanie » :

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□ Par arrêté du 8 novembre 1918 (J.O. 11 nov. 1918, p. 9.688), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier pour « services exceptionnels rendus au cours des hostilités ».


(2) Ces six marins avaient été prélevés sur l’effectif du croiseur auxiliaire Champagne — alors commandé par le capitaine de vaisseau Charles Alain Marie BERTHELOT. Parti de Brest le 10 juillet 1916, le bâtiment se trouvait en rade d’Arkhangelsk depuis le 19. Ce détachement fut mis en route le 15 octobre 1916 pour rejoindre, via Moscou, la Jeanne-Blanche à Sébastopol où il parvint le 23 novembre suivant ; il était ainsi constitué :

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— MONOD Alphonse Marie, né le 26 décembre 1885 au Relecq-Kerhuon (Finistère) et décédé le ... à ... (...). Second maître fourrier, inscrit le 2 avril 1902 au quartier de Brest, n° 5.874 ; classe 1905, n° 2.004 au recrutement de Brest.

• Fils de François Marie MONOD, né vers 1844, premier maître charpentier, et de Marguerite MAO, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune du Relecq-Kerhuon, Année 1885, acte n° 97).

• Époux de Marie MALLÉGOL, née le 4 février 1889 au Relecq-Kerhuon, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 28 janvier 1908 (Registre des actes de mariage de la commune du Relecq-Kerhuon, Année 1908, acte n° 3).

Carrière militaire

Promu au grade de second maître fourrier à compter du 1er avril 1913.
Incorporé au cadre de maistrance à compter du 31 octobre 1913.
Par décision ministérielle du 1er mai 1918 (J.O. 3 mai 1918, p. 3.860), promu au grade de maître fourrier à compter du 1er janvier 1918.
Promu au grade de premier maître fourrier à compter du 1er janvier 1926.
Rayé de l’Inscription maritime le 25 mars 1931.

Distinction honorifique

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 novembre 1920 (J.O. 9 nov. 1920, p. 17.939 et 17.950), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

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— GUÉGUEN Alfred, né le 7 septembre 1891 à Lambézellec (Finistère) et décédé le 18 septembre 1928 à Brest (– d° –) (Registre des actes de décès de la commune de Lambézellec, Année 1890, f° 59, acte n° 116). Quartier-maître de manœuvre, matricule n° 89.037 – 2, puis inscrit le 11 décembre 1919 au quartier de Brest, n° 8.251, étant alors second maître de manœuvre ; classe 1911, n° 2.829 au recrutement de Brest.

• Fils de Jean GUÉGUEN, né le 14 mars 1864 à Plouguerneau (Finistère), matelot canonnier, et de Marie CALVARIN, née le 25 avril 1869 à Landéda (– d° –), cultivatrice ; époux ayant contracté mariage à Lambézellec, le 4 novembre 1890 (Registre des actes de mariage de la commune de Lambézellec, Année 1890, f° 59, acte n° 116 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Lambézellec, Année 1891, f° 110, acte n° 439).

• Époux de Marie Josèphe COAT, née le 5 mars 1895 à Brest, ouvrière, avec laquelle il avait contracté mariage à Bohars (Finistère), le 3 août 1918 (Registre des actes de mariage de la commune de Bohars, Année 1918, acte n° 8).

Distinction honorifique

□ Par décret du Président de la République en date du 29 janvier 1927 (J.O. 30 janv. 1927, p. 1.312), lui fut conférée la Médaille militaire. Comptait alors 20 ans 5 mois de services, dont 12 ans 9 mois à la mer, ainsi que 9 campagnes.

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— GUILLEVIC Georges Léon, né le 27 décembre 1895 à Quiberon (Morbihan) et y domicilié, décédé le 15 octobre 1918 à Lorient (– d° –) des suites de la grippe (Acte de décès transcrit à Quiberon, le 23 févr. 1919). Quartier-maître mécanicien, matricule n° 24.924 – 3 ; classe 1915, n° 3.199 au recrutement de Lorient. [Déclaré « Mort pour la France »]

• Fils naturel de Marie Julienne GUILLEVIC, née vers 1873, journalière (Registre des actes de naissance de la commune de Quiberon, Année 1895, f° 22, acte n° 82).

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— LE MOAL Jacques, né le 19 juin 1889 à L’Hôpital-Camfrout (Finistère) et décédé le ... à ... (...). Quartier-maître charpentier, inscrit le 17 juin 1908 au quartier de Brest, n° 13.092 ; classe 1909, n° 2000 au recrutement de Brest.

• Fils de Nicolas LE MOAL et de Marie Françoise KEROMNÈS, son épouse.

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— HARNOIS Jean-Marie, né le 22 septembre 1893 à Ploemel (Morbihan) et décédé le 28 mars 1968 à Auray (– d° –). Matelot de 2e classe chauffeur, matricule n° 40.090 ; classe 1913, n° 66 au recrutement de Lorient.

• Fils de Jean-Marie HARNOIS, né le 23 décembre 1848 à Ploemel, cultivateur, et de Marie Magdeleine QUELLEC, née le 27 août 1852 à Locoal-Mendon (Morbihan), « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Ploemel, le 20 février 1876 (Registre des actes de mariage de la commune de Ploemel, Année 1876, f° 3, acte n° 4 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Ploemel, Année 1893, f° 12, acte n° 97).

Affecté à la Mission navale française auprès de la Marine roumaine du 1er février au 19 septembre 1918, étant administré par le Dépôt de Paris.

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— LE GALL Alfred, né le ... à ... (...) et décédé le ... à ... (...). Matelot de 3e classe sans spécialité.

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Principales sources
Navigazette.

• Aviso de 2e classe Jeanne-Blanche, documents divers : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes » : Cote SS Y 293, passim.

• Liste des marins ayant embarqué sur la Jeanne-Blanche le 29 novembre 1916 : Cote SS Y 293, p. mun. 951.

• Lettre du 15 octobre 1916 du commandant du croiseur auxiliaire Champagne au vice-amiral, gouverneur d’Arkhangelsk et de la région de la mer Blanche, concernant le transfert de ces marins d’Arkhangelsk à Sébastopol : Recueil de la correspondance du commandant, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 88, n° 20, p. num. 159.

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Daniel.
Rutilius
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Bonjour à tous,


Commandants successifs de l’aviso de 2e classe Jeanne-Blanche


— De RIBET Pierre, enseigne de vaisseau, du port de Rochefort (Annuaire de la Marine 1906, p. 195). Détaché auprès du Gouverneur général de l’Afrique occidentale, Ernest Nestor ROUM.

— MÈRE Jean-Baptiste, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce commandement en Novembre 1907 (J.O. 13 nov. 1907, p. 7.752). Bâtiment en réserve normale à Toulon. Puis « aviso de 2e classe », « stationnaire du Bosphore ».

— GOISSET Georges François Louis Philibert, lieutenant de vaisseau, du port de Brest. Nommé à ce com-mandement par une décision présidentielle du 4 décembre 1908 (J.O. 6 déc. 1908, p. 8.366). Comman-dement pris le 19 janvier 1909 (Annuaire de la Marine 1910, p. 746). Stationnaire à Constantinople.

— De LA PLANCHE de RUILLÉ Alexandre Jean Marie Laurent Robert, lieutenant de vaisseau, du port de Cherbourg. Commandement pris le 5 juillet 1910 (Annuaire de la Marine 1911, p. 754). Stationnaire à Constantinople.

— PAMARD Léon Ernest Alfred, lieutenant de vaisseau, du port de . Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 16 novembre 1911 (J.O. 18 nov. 1911, p. 9.182). Commandement pris le 26 janvier 1912 (Annuaire de la Marine 1912, p. 755). Stationnaire à Constantinople.

— LABORDE Eugène Marie Jean Maurice, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce com-mandement par un décret du 7 juillet 1913 (J.O. 9 juill. 1913, p. 6.028). Commandement pris le 18 juillet 1913 (Annuaire de la Marine 1914, p. 815). Stationnaire à Constantinople.

— SABOUREAU Antoine André, enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, capitaine au long-cours, inscrit au quartier maritime de Bordeaux, n° 752. De Janvier à Mars 1918 : traversée de Sébastopol à Odessa (Empire russe), puis, de là, à Chilia — aujourd’hui Chilia-Veche — (Roumanie). Mission navale française auprès de la Marine roumaine.

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— LE MONIÈS de SAGAZAN Gustave Joseph Marie, lieutenant de vaisseau, du port de Lorient, en service à Brest. Nommé à ce commandement par un décret du 2 février 1920 (J.O. 5 févr. 1920, p. 1.902 ; erratum J.O. 7 févr. 1920, p. 1.983).

— CARLINI Dominique, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par un décret du 17 février 1920 (J.O. 20 févr. 1920, p. 2.854).
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Daniel.
Rutilius
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JEANNE-BLANCHE — Yacht — État français.

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Bonjour à tous,

L’Excelcior, n° 294, Mardi 5 septembre 1911, p. 2.

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JEANNE-BLANCHE — Yacht — État français.

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Bonjour à tous,

Drief, ex-Jeanne-Blanche — Yacht — Compagnie Express Algéro-Marocaine (Amarantini Frères), Alger.

Après avoir été radié de la Liste des bâtiments de la flotte, le yacht de l’État Jeanne-Blanche passa à la Compagnie Express Algéro-Marocaine (Amarantini Frères) [Spyros et Constantin AMARANTINI], dont le siège social était établi à Alger, au 9, boulevard Carnot ; il en constitua la première unité. Cet armement nouvellement constitué en fit l’acquisition, soit lors de l’adjudication publique sur soumissions cachetées organisée par le Bureau des Domaines de Toulon, le 23 décembre 1920 (J.O. 8 déc. 1920, p. 20.150), soit ultérieurement par une vente de gré à gré consentie par l’administration des Domaines.

Rebaptisé Drief le 12 mai 1921 à Alger (L’Écho d’Alger, n° 3.338, Lundi 16 mai 1921, p. 3), il fut affecté au transport des passagers et des marchandises entre les ports d’Oran, Mellila, Malaga, Tanger, Casablanca, et vice-versa, avec départ d’Oran chaque semaine (L’Écho d’Alger, n° 3.315, Samedi 23 avril 1921, p. 3).

Le Drief fut cédé en 1922 à la société anonyme dite « Compagnie transinsulaire de navigation », dont le siège social était établi à Paris, au 129, boulevard Hausmann (VIIIe Arr.).

[Sur les suites contentieuses de cette vente, V. : Trib. com. Alger, 16 janv. 1924 : Le Droit maritime français 1924, Somm., p. 232.]

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L’Écho d’Alger, n° 3.315, Samedi 23 avril 1921, p. 3.

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L’Écho d’Alger, n° 3.338, Lundi 16 mai 1921, p. 3.

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L’Écho d’Alger, n° 3.346, Mardi 24 mai 1921, p. 3.

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Daniel.
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