JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Rutilius
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JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

L'Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.623, 26 décembre 1917, p. 4, en rubrique
« Nouvelles maritimes – La guerre sous-marine – Équipages cités à l'ordre du jour ».

« PARIS, 25 décembre. ― [...] Neuf croix de guerre sont attribuées à des officiers et à des marins du Jules-Hauzeur, parmi lesquels le mousse Weysset [lire : Veysset], qui a montré sous le feu un mépris absolu du danger. [...] »
_______________________

Bien amicalement à vous,
Daniel
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Terraillon Marc
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Terraillon Marc »

Bonsoir

Voici les élements de la base MIRAMAR :


Year: 1900
Name: JAN VAN RIJSWIJCK
Type: Cargo ship
Flag: NLD

Tons: 1177
Owner as Completed: N.V.Stmvt Maats Rotterdam (van Dam & van Vollenhov )

End: 1966


Subsequent History:
04 CANDELARIA - 06 PORVENIR - 17 JULES HAUZEUR - 37 CERVINIA - 39 LUCIA BOTTIGLIERI - 40 ESTERINA - 52 SAVA


Si le navire est hollandais lors de sa mise à l'eau, je n'ai pas pu déterminer son pavillon en 1917 (proprietaire : F.Lecoeuvre )

Mais j'ai noté sa trés longue carrière (66 ans :ouch: )

A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

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Yves D
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Yves D »

Le voici, extrait du Starke Register 1900

JAN VAN RIJSWIJCK NE 1T (8½)
1,177 N.V. Stoomv. Mij. Rotterdam (C. W. H. van Dam & J. van Vollenhoven), Rotterdam 230.3 x 33.8
C Rijkee & Co., Rotterdam (5) #95
04 - CANDELARIA Empreza de Nav. Norte e Sul, Rio de Janeiro BZ
06 - PORVENIR Lloyd Bahia Blanca Soc. Anon. de Nav. a Vapor, Buenos Aires AR
09 - Marina Mercante Argentina, Buenos Aires
17 - JULES HAUZEUR F. Lecouvre, Marseille FR
19 - Cie. Royale Asturienne des Mines, Antwerp BE
37 - CERVINIA Pittaluga & Bertorello, Genoa IT 2155
39 - LUCIA BOTTIGLIERI Michele Bottiglieri, Torre del Greco 83
40 - ESTERINA Sebastiano Tuillier, Lussinpiccolo 20
4 - Giovanni Camalich, Lussinpiccolo
Seized by Germans in Dalmatia, 8 Sep 1943, sunk by Allied air attack 6 Nov 1943, near Split
Raised by Yugoslav salvors 1952 and repaired
52 - SAVA Jadranska Slobodna Plovidba, Split YS
Broken up at Split, Aug 1966, by Brodospas

En effet, disparu à l'age de 66 ans sous les chalumeaux et quelle carrière sous différents pavillons. Un increvable !

Cdlt
Yves
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La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Terraillon Marc
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Terraillon Marc »

Bonsoir

Si c'est un armateur marseillais, je vais peut etre retrouver des éléments complémentaires

Chou blanc, c'est apparemment un armateur ephémere ...

A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

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Ar Brav
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

JULES HAUZEUR Cargo (1917-1919)

Chantier :

Rijkee & C°, Rotterdam, Pays-Bas.
Commencé : 1899 ?
Mis à flot : 1900
Terminé : 05.1900
En service : 1917 (MM)
Retiré : 1919 (MM)
Caractéristiques : 1 212 t ; 1 177 tjb ; 814 tjn ; 231,6 x 34,0 x 15,3 pieds (70,2 x 10,3 m) ; 1 machine alternative à triple expansion à 3 cylindres construite par Maats Fyenoord de Rotterdam ; 122 nhp ; 8,5 nœuds.
Armement : N. C.

Observations :

Cargo hollandais Jan Van Rijswijck construit en 1900 à Rotterdam pour le compte de N.V. Stmvt Maats Rotterdam, van Dam & van Vollenhov. Numéro de chantier 95.
1904 : renommé Candeleria pour le compte d’Empreza de Nav. Norte e Sul, Rio de Janeiro, Brésil
1906 : devient le Porvenir, pour la Lloyd Bahia Blanca Société Anonyme de Navigation à Vapeur, Buenos Aires Argentine
1909 : appartient à la Marina Mercante Argentina, Buenos Aires
1917 : rebaptisé Jules Hauzeur pour F. Lecouvre, de Marseille, pavillon français
1919 : navigue pour le compte de la Compagnie Royale Asturienne des Mines, Anvers, Belgique
1930-1931 : inscrit au Lloyd’s Register pour le compte de la Compagnie Royale Asturienne des Mines, pavillon belge, port d’immatriculation Anvers sous le nom de Jules Hauzeur, indicatif MJSZ
1937 : renommé Cervinia pour la compagnie Pittaluga & Bertorello de Gènes, pavillon italien
1939 : devient le Lucia Bottiglieri pour le compte de la compagnie Michele Bottiglieri, de Torre del Greco
1940 : renommé Esterina pour Sebastiano Tuillier, de Lussinpiccolo, Italie
1940-1946 : inscrit au Lloyd’s Register, même armateur pour 1 213 t, 934 tjb et 706 tjn
08.09.1943 : saisi par les Allemands sur la côte Dalmate
06.11.1943 : coulé au cours d’une attaque aérienne alliée près de Split
1952 : après avoir été renfloué par une société yougoslave, il est remis en état de naviguer
1952 : renommé Sava (moi aussi, merci) pour le compte de Jadranska Slobodna Plovidba, de Split
08.1966 : démoli à Split, Yougoslavie, par le chantier Brodospas.

Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
olivier 12
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

JULES HAUZEUR

Un petit complément sur le JULES HAUZEUR.


Vapeur de 728 tx JN (probablement 814 tx JB )
Immatriculé à Tonnay-Charente

Propriétaire en 1917 : Compagnie Royale Asturienne des Mines
50 ter rue de Malte
Paris
Armateur : Monsieur LECOEUVRE
Peut-être cet armateur était-il de Tonnay-Charente et non de Marseille.

Effectue une traversée Barry Dock (Cardiff) – Huelva avec un plein chargement de charbon sous le commandement du CLC Louis HERVE. 29 hommes d’équipage en tout.

Image

Rapport de mer du capitaine

Le 30 Septembre 1917 à 07h30, j’ai subi une attaque très violente de la part d’un sous-marin ennemi sur la côte sud du Portugal.
Je venais de passer à 12 milles au sud par le travers du cap Santa Maria et faisait route au N63E à 10 nœuds.
Beau temps, bonne visibilité.

Aperçu un grand sous-marin de couleur gris clair, portant une petite voile sur l’arrière du kiosque, dissimulé au milieu d’un groupe de pêcheurs à voiles. Il possède deux canons d’environ 100 mm placés à 4 ou 5 m sur l’avant et l’arrière du kiosque.
Mis aussitôt à gauche toute, sous une avalanche d’obus, afin de lui présenter l’arrière, et appelé aux postes de combat.
Navigué en zigzags afin de dérégler son tir. Le sous-marin est une cible superbe, restant toujours en travers à 6000 m. Le tir est plongeant, bien dirigé mais trop long, et d’une rapidité exceptionnelle. Pour un coup de canon de notre part, il en tire deux dont je vois les éclairs de départ. Cinq secondes plus tard, les obus passent au dessus de nous. Tir merveilleux (sic) et d’une rapidité inouïe.

A 08h15, il cesse brusquement son tir et je vois l’arrière très immergé et l’avant très relevé. Le canon avant est abandonné. Un de nos obus a du le toucher. Il fait très rapidement route vers la terre et je le perds de vue.

J’aperçois alors un petit patrouilleur portugais, armé d’une mitrailleuse sur l’avant, qui approche, stoppe et hisse le signal « Permettez-moi de vous féliciter ». Je stoppe. Son équipage pousse des hourras en agitant leurs casquettes et le commandant, qui parle bien français, me dit qu’il a assisté à toutes les phases de la lutte.
Je lui demande de m’escorter jusqu’à Huelva. Après beaucoup d’hésitations, il accepte, mais seulement jusqu’à Ladrillos (nota : non trouvé sur la carte ; le capitaine a sans doute mal compris le nom et il pourrait s’agir du phare de Las Piedras près de la frontière Portugal-Espagne). Le navire reprend sa route vers Huelva, suivi à ½ mille par le patrouilleur qui n’ose pas s’approcher plus.

Ayant repassé Santa Maria à 09h20, j’aperçois à nouveau le sous-marin à 4 milles sur l’avant, dans les eaux portugaises, immobile. M’apercevant, il remet en route, sans doute au moteur électrique car je ne vois aucune fumée. Je fais demi-tour, hisse le pavillon B et reprends aussitôt le feu. Le sous-marin ne riposte pas. Je stoppe alors et continue à tirer en prenant tout mon temps pour bien viser. Un obus tombe si près de lui qu’il est couvert de bout en bout par la gerbe d’eau. Il accule de plus en plus sur l’arrière et l’avant est complètement hors de l’eau, mais il continue sa marche en avant. On distingue l’équipage qui s’accroche aux batayoles du kiosque.
Je mets alors le cap sur lui et il vient route plein Est. Dix minutes plus tard, je lui lance une nouvelle bordée et un obus tombe sur son arrière.
Il s’enfonce alors et disparaît subitement en moins d’une seconde.
Je pense l’avoir coulé car il est inexplicable qu’il soit resté en surface sans riposter à mon tir. Mais, craignant aussi une traîtrise de sa part, je remets en route et me dirige à toute vitesse sur Huelva.

J’aperçois un contre-torpilleur à trois cheminées, sans doute anglais, qui stoppe à l’endroit où le sous-marin a disparu et y reste un bon moment.

Nous avons tiré 77 obus.

J’attire l’attention de l’autorité supérieure sur la conduite et la bravoure du quartier maître canonnier Le Rallec et des servants d’artillerie Le Huby et Henriot qui l’ont admirablement secondé, ainsi que du radio Gautier qui a fait preuve d’un grand sang-froid.
J’attire aussi tout particulièrement son attention sur le petit mousse Veysset, âgé de 15 ans, qui s’est tenu constamment sur la plateforme du canon et a vaillamment secondé les militaires.

Conclusions de la Commission d’enquête

Après interrogatoire du capitaine et des principaux de l’équipage, la commission d’enquête reprend le rapport du capitaine qu’elle complète et s’interroge pour savoir s’il y avait un ou deux sous-marins.

Elle remarque que les canonniers étaient à leur poste avec le mousse Veysset, que le 2e capitaine Laurenti faisait office d’officier de tir. Elle note qu’il y a eu un petit flottement lorsque les premiers obus sont tombés tout près et que les hommes se sont réfugiés au milieu du navire. Ils ont été aussitôt ramenés par le second et le lieutenant qui n’avaient pas quitté leurs postes, non plus que le mousse Veysset dont le calme et le courage tranquille ont grandement impressionné les matelots plus âgés.

Elle note qu’un vapeur espagnol, le ISLA DE MINORCA, a mis le cap au NW en voyant tomber les obus, puis a repris sa route vers Huelva à la fin du combat. Elle note aussi qu’un patrouilleur portugais a prodigué force compliments au JULES HAUZEUR, s’est décidé difficilement à l’escorter, puis l’a abandonné avec précipitation lors du 2e combat.

Elle note que le 2e combat a eu lieu vers 09h20 et que le sous-marin s’est contenté de faire route en surface, sans doute sur ses batteries, sans riposter, et qu’il a disparu subitement, le JULES HAUZEUR continuant alors sa route sur Huelva.

Tout l’équipage semble confirmer que le premier sous-marin semblait du type U52-62. Pour le second, certains indiquent plutôt un sous-marin du type UC 52.

Mais il faut admettre qu’il s’agit en fait d’un seul et même sous-marin qui a sans doute été avarié lors du premier combat. Le second a été vu à peu près à la même position que le premier. De plus, il est incompréhensible qu’il n’ait pas riposté lors du 2e combat, se contentant de fuir. Il a peut-être été coulé, mais personne n’est capable de dire s’il y avait des hommes sur le pont lorsqu’il a disparu.

En revanche, l’officier anglais de liaison au consulat de ce pays à Huelva a téléphoné à Gibraltar. Il a confirmé au capitaine et aux autorités espagnoles que le contre-torpilleur à trois cheminées était bien anglais et qu’il aurait repêché deux cadavres sur les lieux. Il y a donc lieu d’obtenir des renseignements plus précis de la part des Anglais.

La Commission estime que le capitaine Hervé aurait du hisser le pavillon français dès le début du premier combat. Elle estime cependant qu’il a fait preuve de présence d’esprit dans ses manœuvres, d’un esprit d’offensive tempéré par le désir d’amener son navire à bon port, et qu’il y a eu un vrai déploiement de courage de la part de tous.
Les nombreux éclats d’obus tombés sur le navire démontrent amplement la chaleur de l’action.

Récompenses

Citation à l’ordre de l’Armée

Louis Marie HERVE, capitaine

« A fait preuve pendant deux combats soutenus contre des sous-marins des plus grandes qualités d’esprit d’offensive en exécutant des manœuvres judicieuses »

Louis Hippolyte VEYSSET, mousse

« A montré, sous le feu d’un sous-marin, un complet mépris du danger et, par son attitude, a fait l’admiration de tout l’équipage de son navire en continuant à passer les munitions »

Citation à l’ordre de la Division

LE RALLEC François, quartier maître canonnier
LE HUBY Francis, servant
HENRIOT Louis Marie, servant

« Ont servi avec calme, précision et courage leur pièce pendant deux combats successifs contre sous-marins »

GAUTIER Emile, TSF

« A exécuté avec sang-froid et courage les signaux d’appel et a servi d’observateur pendant le combat »

LAURENTI Vincent Jean, second capitaine

«A ramené, par son énergie et son sang-froid le calme dans un équipage émotionné par les tirs précis de l’ennemi »

Citation à l’ordre de la brigade

MICHEL Ernest Joseph, lieutenant

« A fait preuve du plus grand sang-froid pendant la surveillance de la pièce pendant deux combats contre sous-marins »

Citation à l’ordre du Régiment


BERSIHAND François Félix, chef mécanicien
BERTRAND Antoine Noble, maître d’équipage

« Ont assisté le capitaine et servi d’observateurs pendant le combat contre un sous-marin, montrant le plus grand courage et une belle résolution "

Enfin tout l'équipage reçoit un Témoignage Officiel de Satisfaction.

Voici une mauvaise photo de l’équipage de JULES HAUZEUR

Image

Tous les hommes n’y figurent pas et tous ne sont pas identifiés.
Les militaires sont (en uniforme de la Royale) au 3e rang debout de gauche à droite : Le Huby, Le Rallec et Henriot. Assis à gauche du capitaine, Gautier.
Au 2e rang le capitaine Hervé est assis au centre et le chef mécanicien Bersihand à l’extrême droite.
Les autres hommes doivent être des officiers pont et machine.
Enfin au 1er rang, en veste sombre, le petit mousse Veysset qui recevra la Croix de Guerre avec citation à l’ordre de l’Armée (rarissime pour un mousse de 15 ans).

Le sous-marin attaquant

Le navire n’ayant pas été coulé, le sous-marin n’est pas identifié dans la base uboat.net.

Néanmoins, la position du combat (vers 36°45 N et 07°48 W), la date et l’heure ainsi que la description du sous-marin doivent permettre de l’identifier s’il n’a pas été coulé.

S’il a réellement été coulé, je ne peux m’empêcher de penser à l’UC 21 du KL Werner von Zerboni di Sposetti, disparu sans laisser de traces après le 22 Septembre 1917. Nous l’avons déjà rencontré à propos du PHOEBE et de quelques autres. Il devait être dans la zone du golfe de Gascogne, mais cette zone est fort vaste et peut-être avait-il poussé jusqu’aux côtes du Portugal.

Encore une recherche pour nos spécialistes. ;)

Voici enfin la photo d’un cargo baptisé SAVA, mais non datée.

Image

Il pourrait peut-être s’agir de l’ancien JULES HAUZEUR car, d’après le listing Miramar, le seul autre navire baptisé SAVA entre 1917 et aujourd’hui fut un cargo de plus de 3000 tonnes lancé en 1910 et coulé en 1943. Ce ne peut être ce petit navire.
La photo aurait pu avoir été prise après son renflouement et sa remise en état de 1952.

Correction à ce message : Ce navire n'est pas de l'ex JULES HAUZEUR, vu les photos des posts suivants

09.10.2018 - 18h00 Correction annulée. Voir plus loin

Cdlt
Dernière modification par olivier 12 le mar. oct. 09, 2018 6:01 pm, modifié 2 fois.
olivier
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Yves D
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Yves D »

Bonsoir Olivier
La description faite du s/m par le Capitaine Hervé ne correspond pas à un UC mais à un type U (2 canons). Je vais regarder si je trouve une piste.
Amts
Yves
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Yves D
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Yves D »

Re bonsoir
J'ai peut-être une piste mais rien pour l'étayer.
U 39 KL Forstmann, un U-Boot de la flottille Méditerranée a passé Gibraltar sans doute le 29 pour faire une incursion en Atlantique où il a coulé le 1.10 le Normanton par 35.26N 08.15W soit finalement pas très loin de la position de Jules Hauzeur. Malheureusement je n'ai pas ce KTB et il n'y a aucune mention de cet engagement dans Spindler... Vu l'endroit où a coulé Normanton, il pouvait fort bien se trouver un jour plus tôt un peu plus au nord.
Entre les deux positions il y a une distance de 82 milles.
Yves
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Gastolli
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Gastolli »

Bonsoir,

it was U 39. She fired 80 rounds and than had to broke off the action because the gun jammed!

Oliver
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Re: JULES-HAUZEUR ― Cargo ― Compagnie royale asturienne des mines.

Message par Yves D »

Bonjour Oliver, bonjour à tous
Merci pour l'information. Voila une défaillance de canon qui survenait à propos car après 80 coups tirés, il y avait volonté affichée de l'U 39 à envoyer Jules Hauzeur par le fond.
Cdlt
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