Bonjour à tous,
La perte du CAUDAN le 18 Décembre 1918
La liste des disparus figurant sur le forum, nous ne la reprendrons pas.
Liste des rescapés
COTTEL Yves 1er maître de manœuvre Paimpol 8595
THOMAS Jean Matelot boulanger-coq Camaret 1523
BERIVE Jean Matelot aide-gabier Dinan 20132
CORNEC Yves Matelot sans spé. Camaret 3182
HALLOT Jean Timonier breveté 115743.2
CLOAREC Laurent Matelot sans spé. Douarnenez 2351
BLANC Célestin Matelot sans spé. 67824.5
SARI Jérôme Matelot sans spé. Ajaccio 2137
BRET Vincent Electricien breveté Dieppe 489
FARJOT Benoit Fusilier breveté 67518.5
MAROULAKIS Georges Interprète grec
Blessés
- CLOAREC Laurent 38 ans. Marié. Douarnenez
Plaie contuse du front. Luxation chondro-costale 7e 8e côte gauche. Contusion genougauche avec épanchement intra-articulaire. Pronostic favorable, mais réservé pour le genou.
- HALLO Jean 19 ans. 15 rue de Plélo. Paris 15e
Plaie contuse de l’arcade sourcilière gauche et contusion de la jambe droite. Blessures très légères.
- FARJOT Benoit 20 ans 4 rue Victor Hugo. Tarare
Contusions du coup de pied droit et du thorax. Fracture possible de la 1àe côte gauche. Pronostic favorable.
- BRET Vincent 31 ans. Marié. 15 rue Latouche Tréville. Brest
Contusion du poignet droit avec entorse radio-carpienne. Entorse acronio-claviculaire à gauche. Pronostic favorable.
Extraits du dernier rapport du CC FOILLARD. Smyrne 11 Novembre 1918
CAUDAN a quitté Moudros le 5 Novembre à 20h45 avec à son bord le Commissaire de 1ère classe Lemaresquier, délégué de notre attaché naval à Athènes. Arrivé à Smyrne avec les 3 dragueurs (CAUDAN, LA CANCHE et IENA) le 7 Novembre.
7 Novembre arrivée du monitor anglais M 29, Commander Alan Dixon, venant de Mitylène.
Visite du LV Rollin, ancien commandant de PARIS II coulé devant Adalia, libéré de captivité et qui se met à ma disposition et me donne des renseignements sur Smyrne. Le consulat de France est fermé. Des officiers allemands y logeaient pendant la guerre. Le jour même, j’y fait hisser le pavillon tricolore. Le commander Dixon me dit que le moment ne lui semble pas venu de hisser le pavillon britannique sur le consulat anglais et qu’il va hisser le flag naval. Je lui réponds que la France n’a qu’un seul pavillon et que je vais le hisser à 15h00. Il est hissé par nos marins et salué avec beaucoup d’émotion par tous les assistants. (Manquait seulement le consul des Pays-Bas).
Visite au Vali qui me reçoit avec beaucoup de courtoisie. Je lui demande de faire toute diligence pour rechercher nos prisonniers et les diriger sur Smyrne. Je demande le plan de tous les champs de mines et les positions de tous les navires coulés dans la passe. Je demande aussi la livraison de tous les bâtiments de guerre turcs. Le Vali ne fait aucune objection et me déclare qu’il est très francophile.
Avec le commander Dixon, nous décidons que les bâtiments de guerre turcs pourront garder leur pavillon et que la mise à bord de marins français ou anglais se fera à la confirmation de l’acte de reddition. Je désigne des marins pour garder les remorqueurs de la Compagnie Française des quais de Smyrne qui avaient été saisis par les Turcs.
8 Novembre, reconnu la passe. Il nous faudra tout d’abord la baliser, puis la draguer.
A Smyrne, la spéculation fait monter les denrées à des prix fantastiques. I kg de sucre coûte 100 f et 1 kg de café 60 f.
J’apprends aujourd’hui que la Vali vient d’être remplacé. Il faudra que je rende visite à son successeur pour lui confirmer toutes les demandes que je lui avais faites.
10 Novembre
Commencé les dragages à l’Ouest de la balise de la pointe Pelican. C’est un champ de mines françaises de type Jehanne. Nos bateaux calant 3,20 m et 4,50 m je fais tout d’abord draguer par les Turcs avec deux chaloupes à moteur. Pas trouvé de mines.
En rentrant au port le soir, j’apprends que les consulats allemands et autrichiens ont arboré leurs pavillons respectifs, puis les ont amenés sans incident.
Je me rendrai à Mytilène pour charbonner. IENA, dont la coque est extrêmement sale, ne peut draguer qu’à 3 nœuds au lieu de 5. Je renonce, pour cette raison à me servir de la lignite. Je vous demande d’envoyer un charbonnier à Port Iero car je n’ai plus que 100 tonnes ce qui est insuffisant pour nos besoins.
Note du CF BRION, Commandant DU CHAYLA. 19 Décembre 1918, au VA Commandant la 2e escadre de ligne à bord de DIDEROT
J’ai la profonde douleur de vous annoncer la perte du remorqueur CAUDAN le 18 Décembre à 09h00. En dragage de mines il a sauté à 2 milles dans le SE de l’île Longue. Onze rescapés, 26 disparus dont le Capitaine de Corvette Foillard et l’Enseigne de Vaisseau Giraudeau, commandant le CAUDAN. Sauf contrordre, appareillerai le 21 pour Beyrouth. Prière prévenir Paris et Commandant en Chef. Enverrai liste des rescapés aussitôt que possible.
Le 18 Décembre à midi trente le chalutier LA CANCHE mouillait à côté du DU CHAYLA et me faisait à bras le signal suivant : « Je ramène 11 rescapés du CAUDAN qui a sauté ce matin à 09h00 sur une mine. Il y a quelques blessés ».
Le médecin de DU CHAYLA se rendait aussitôt à bord de LA CANCHE et ramenait les 11 rescapés que j’avais dit d’envoyer à notre bord. Les blessés l’étaient peu grièvement.
J’ai appelé à bord de DU CHAYLA le commandant de LA CANCHE, le second maître de timonerie Douarin. Je lui fis me raconter l’accident.
IENA était resté pour chercher les cadavres qui auraient pu flotter et j’ai attendu son retour avant de vous télégraphier. A 15h00, IENA mouillait à côté de DU CHAYLA et je lui demandai aussitôt s’il y avait d’autres blessés. Il me répondit non. J’ai appelé à mon bord le commandant, le 1er maître de manœuvre Orvoën.
Je vous transmets les rapports des deux commandants de IENA et LA CANCHE et le résultat de l’enquête administrative que j’ai effectuée.
J’ai donné l’ordre aux deux chalutiers de rentrer dans le port, d’éteindre les feux, de faire le plein d’eau et de se tenir prêts à appareiller suivant les ordres qu’ils pourraient recevoir. J’ai complété les vivres à 1 mois. IENA a perdu beaucoup de vitesse suite à la saleté de sa coque.
Les travaux de dragage vont continuer sous la direction du commandant de MAURITANIE avec l’escadrille de dragueurs de Milo.
Extraits d’un rapport du CF BRION sur l’activité de dragage antérieure à la perte de CAUDAN
7 Décembre
Appareillé de Constantinople pour Moudros.
8 Décembre
Mouillé à Moudros en grande rade. Mouillé en petite rade à 05h30. Commencé charbonnage avec le charbonnier anglais WEARDALE. Voici le WEARDALE.
Embarqué 175 tonnes. Pendant cet embarquement, grave accident survenu au QM Martin DANTEC, 97209.2, qui était sur l’encorbellement de bâbord, près de la pièce de 75 mm avant, pour recevoir une palanquée que l’on brassait. La palanquée a heurté avec force la volée de la pièce qui a pivoté sur l’avant et la culasse a projeté sur le pont du cargo le quartier maître qui est tombé sur la tête.
A ce moment, je partais en visite sur le croiseur EUROPA. (Voici EUROPA, poste de commandement anglais à Moudros).
J’ai d’abord réglé la question du blessé qui a été pansé à bord puis envoyé à l’hôpital de Moudros. Une automobile avait été demandée et a emmené à l’hôpital le blessé et le médecin qui l’accompagnait.
Le Captain Pearse, d’EUROPA, a été très aimable et m’a donné les renseignements concernant les chenaux de sécurité jusqu’à Port Iero. Il m’a fourni 50 tonnes d’eau.
ROCHEBONNE était à Moudros et j’ai reçu son commandant, l’EV1 Castex. Il devait embarquer des mines sur un vapeur grec à destination de Corfou. Il avait à sa disposition 40 hommes de corvée et le remorqueur VIGOUREUX. Malheureusement, VIGOUREUX calait trop pour accoster l’appontement des mines. Monsieur Castex a alors demandé un petit remorqueur au Commandant Supérieur anglais, mais pour les Anglais, tout est « donnant – donnant ». Monsieur Castex a donc du échanger VIGOUREUX contre un petit remorqueur pour commencer les opérations d’embarquement des mines qui vont durer une semaine.
Le LV Lafont, commandant français de la base de Moudros en cours d’évacuation, est dans une situation plus bizarre. Chaque fois qu’il commence à démonter une baraque, en exécutant les ordres reçus, les Anglais lui demandent de cesser le démontage. Ils demandent à l’Amiral de les laisser utiliser ces baraques et obtiennent aussitôt satisfaction. Finalement, Monsieur Lafont s’occupe du gonflement des ballons anglais destinés au dragage des mines aux abords des Dardanelles. J’ai finalement ravitaillé la base de Moudros pour encore 15 jours.
J’ai aussi rencontré à Moudros le commandant du contre-torpilleur italien IPPOLITO NIEVO, qui nous avait dépassés dans les Dardanelles. Sachant que j’allais à Smyrne, il m’a demandé à naviguer de conserve et nous avons appareillé le 10 Décembre.
10 Décembre
Mouillé à Port Iero où j’ai reçu la visite du CC Foillard. Etudié la carte avec lui. Quitté Iero le 11 à midi avec CAUDAN draguant devant moi le champ de mines et NIEVO suivant DU CHAYLA.
13 Décembre
Reçu du croiseur anglais BRISBANE le message suivant : « Pouvez-vous venir à ma rencontre au large de Iero aujourd’hui à midi afin que, si convenable, nous puissions aller à Foujes pour la nuit et gagner Smyrne demain avec les dragueurs ». Je répondis oui, appareillai et trouvai le BRISBANE dehors. Je lui signalai que nous trouverions à l’entrée du chenal dragué le CAUDAN qui nous piloterait. Puis je cessai tout signal, le commandant du BRISBANE étant Capitaine de Vaisseau. (Voici le croiseur BRISBANE)
De Port Iero à Foujes, le NIEVO me suivit à 200 m.
Au mouillage, j’allai saluer le commandant du BRISBANE, Claude Cumberloye qui fut très aimable et me garda à diner avec le commandant du NIEVO. Mais dès ce moment, il prit très nettement la direction des opérations et nous envoya même un ordre écrit fixant l’ordre du convoi qui comportait 9 bâtiments, y compris les dragueurs dont 3 seulement servaient réellement. CAUDAN indiquait les routes. 2 dragueurs anglais draguaient réellement. BRISBANE, DU CHAYLA et NIEVO suivaient. Puis venaient EMPIRE, navire hôpital anglais, AMIRAL L’HERMITE, dragueur français et 1 dragueur anglais. Nous suivions à 9 nœuds, vitesse du CAUDAN, une route légèrement à sa droite.
Je dois rendre hommage au Capitaine de Corvette Foillard qui a tiré beaucoup du peu de moyens qu’il possède. Malheureusement, son travail est un peu théorique.
Il repose sur une carte anglaise que je ne possède pas et beaucoup d’autres bateaux français seront dans mon cas. Il repose aussi sur des alignements dont nous n’avons pas pu voir un seul à cause du temps pluvieux et des gros nuages qui cachent en permanence les montagnes, même le pic remarquable de Smyrne. A mon avis, il n’y a que deux façons de rentrer à Smyrne :
- Garder un chalutier qui vous pilote en vous précédent
- Baliser un chenal avec des bouées qu’on laissera par tribord
La 2e méthode seule permettra la reprise complète du trafic.
Voici deux plans expliquant les dragages du chenal de Smyrne.
14 Décembre
Reçu, à peine mouillé, la visite d’un Capitaine de Frégate turc venu me souhaiter la bienvenue de la part du Gouverneur militaire de Smyrne, le Général Nourredine Pacha. Je suis ensuite allé lui rendre visite et il m’a reçu avec beaucoup d’égards et des honneurs ne correspondant pas du tout à mon grade. Il a voulu me mettre en rapport avec le colonel Suleymane Fethi, chef du recrutement du 4e corps d’armée. Je l’ai prié de régler lui-même la question des prisonniers internés de Konia, qu’il fallait diriger sur Smyrne.
15 Décembre
Visite au Vali
(nota : Gouverneur Général nommé par le Sultan) qui m’a reçu à 13h00. Je l’ai prévenu que je rendrai compte au VA Amet, Haut Commissaire de la République auprès du Gouvernement Ottoman de tout ce qu’il me dirait. Je lui ai parlé des prisonniers français, de la colonie française, des immeubles à rendre. Il m’a certifié « Tout est rendu aux Français, mais pour la question du théâtre et des quais, je ne peux rien faire. Il faut abroger la loi de 1332
(date turque) et seul Constantinople peut solutionner la question. »
Chaque fois que je parle aux autorités turques des grèves des mines de charbon de Soma, elles protestent contre le terme de « grève ». C’est seulement, disent-elles, une cessation momentanée de travail due à la démobilisation. Les mineurs veulent aller voir leurs parents dans leurs villages. Mais ils reviennent, évidemment, dès qu’on leur propose un salaire plus élevé. La production de charbon pourra donc reprendre. Il y a aussi l’usure des voies ferrées et le mauvais état des routes dû à la guerre, ainsi que la pluie qui nous retarde. »
Il est vrai que dans 3 mois les locomotives ne pourront plus être mises en marche, faute de pièces de rechange impossibles à fabriquer en Turquie. Il faut une levée du blocus et l’autorisation d’établir des communications avec les îles voisines comme Chio qui a du charbon, des pommes de terre …etc
Devant emmener à Beyrouth beaucoup de Syriens et d’Arméniens, j’ai rencontré leurs comités qui m’ont chargé de vous transmettre, Amiral, tout leur attachement à la France. Je leur ai donné de bonnes paroles en les engageant à prendre patience. Je regrette la non- arrivée du CHILI qui m’aurait permis d’appuyer ces bonnes paroles par quelques dons de vêtements et de vivres.
Note du 1er Septembre 1918 du LV GAUDIN DE VILLAINE concernant l’EV GIRAUDEAU
Je réserve une mention particulière au commandant du BUFFLE, l’EV 1 (R) Gaston André Jean GIRAUDEAU, officier d’une énergie à toute épreuve, doué de beaucoup de sang froid et de bravoure.
Ayant été employé comme maître de manœuvre temporaire à l’Ile aux Lapins et à la plage de Sedhul Bahr pendant la majeure partie de l’expédition des Dardanelles, sa belle conduite lui valut le 9 Novembre 1915 une proposition extraordinaire du Ministre pour la Médaille Militaire, proposition régulièrement renouvelée par la suite jusqu’au moment où Monsieur Giraudeau fut promu Enseigne de Vaisseau de 2e classe de Réserve. Au moment de l’évacuation de la presqu’île de Gallipoli, son attitude sous le feu et les services qu’il a rendus lui ont valu une Citation à l’Ordre de l’Escadre.
En Décembre 1917, il a pris le commandement du BUFFLE jusqu’alors remorqueur des BSB et en a fait un patrouilleur dragueur qui a puissamment contribué à améliorer notre situation dans les Sporades.
Monsieur Giraudeau a pris une part importante dans le dragage de la mine allemande du JULES COUETTE, le 14 Décembre 1917, dans la recherche et la découverte de 4 mines allemandes du canal de Skiathos qui furent draguées par le IENA en Février 1918.
Personnellement il a détruit :
- 1 mine allemande le 6 Janvier
- 2 mines anglaises les 7 et 9 Janvier
- 2 mines allemandes en Mai et Juin dans le canal de Khelidroni
- 4 mines en Août 1918 repérées par JEANNE ANTOINETTE et VIGILANT.
Calme et courageux, avant de détruire les mines il va les examiner et mesurer la longueur de l’orin coupé fournissant ainsi des renseignements utiles. Certaines mines draguées par lui étaient à faible immersion. Le cas de Monsieur Giraudeau rentre dans ceux que prévoit la DM du 21 Octobre 1917 pour l’attribution de la Croix de Guerre et je demande que l’Amiral veuille bien le proposer pour une citation à l’Ordre de l’Armée.
Récompenses après la perte du CAUDAN
Citation à l’Ordre de l’Armée Navale
Proposition pour le grade d’Officier de la Légion d’Honneur à titre posthume
Capitaine de Corvette FOILLARD, commandant l’escadrille de dragage de Smyrne
Officier d’une haute valeur morale et d’une grande énergie. A dirigé avec habileté le dragage des champs de mines de Smyrne. A réussi au prix de beaucoup de persévérance et d’entrain à déblayer le chenal d’accès au golfe de Smyrne. A disparu avec son bâtiment coulé par des mines en draguant en tête de son escadrille les abords du chenal..
Proposition pour le grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume
Enseigne de Vaisseau de 1ère classe de réserve GIRAUDEAU, commandant l’aviso CAUDAN
Officier joignant à une compétence supérieure une activité inlassable ainsi qu’un grand sang froid et un calme parfait dans les situations les plus délicates. Après avoir déblayé le chenal d’accès à Smyrne, a disparu avec son bâtiment coulé par des mines en draguant en tête de l’escadrille les abords du chenal. Déjà cité à l’Ordre de la Division. Mort au Champ d’Honneur
Proposition extraordinaire pour Chevalier de la Légion d’Honneur
COTTEL Yves 1er maître de manœuvre
Embarqué sur le CAUDAN, a participé pendant longtemps à un dur service de dragage de mines. A rendu les plus grands services au cours des opérations de déblaiement des abords de Smyrne, pendant lesquelles son bâtiment a été coulé par des mines.
Médaille Militaire
CLOAREC Laurent Matelot sans spécialité
BRET Vincent Matelot électricien
FARJOT Benoit Matelot fusilier
Embarqués sur le CAUDAN ont participé pendant longtemps à un dur service de dragage de mines. Au cours des opérations de déblaiement des abords de Smyrne ont été blessés lors du naufrage de leur bâtiment coulé par des mines.
Citation à l’Ordre de la Division
CANN Hervé Maître de manœuvre.
Marin intrépide ayant toujours fait courageusement et loyalement son devoir. Embarqué sur CAUDAN, chargé du dragage de l’entrée de Smyrne, a participé pendant 6 semaines à la destruction d’environ 100 mines. A sauté et péri glorieusement avec son bâtiment. Mort au Champ d’Honneur.
Aviso CAUDAN et tout son équipage disparu (dont les noms sont énumérés)
Pour le même motif
Cdlt