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Re: ALDEBARAN - AVISO SLOOP

Publié : mer. déc. 07, 2011 11:46 pm
par Lassaque
Bonjour à tous,
Excusez mon retard...
Tout d'abord, merci RTrotignon pour ces précisions. Nous sommes d'accord, du 21 février au 8 mars, l'Aldébaran est en escale à Singapour puis différentes relâches jusqu'à Nouméa où il mouille le 10 mars. Pour ce qui est de la chronologie, je crois qu'il faut comprendre que les conditions de mer ont allongé la traversée de Townsville à Nouméa jusqu'à durer 7 jours. En effet, la distance est d'environ 1 100 milles, soit à 12 noeuds, un temps de parcours d'environ 4 jours, or l'Aldébaran en a mis 7.
J'attends impatiemment vos détails sur la tournée aux Hébrides. D'après mes notes, l'Aldébaran aurait appareillé de Nouméa le 26 mai (en réalité, ce serait donc le 28) avec deux fonctionnaires du ministère des colonies pour une tournée d'inspection. J'ai une rentrée à Nouméa le 26 mai mais je serais surpris que cette tournée ait duré tout un mois.
Cordialement
J. Lassaque

Re: ALDEBARAN - AVISO SLOOP

Publié : jeu. janv. 12, 2012 10:54 pm
par rtrotignon
Bonsoir,
Voici la suite (avec retard!):
29/04/1921 Ile Maré (à 12 heures de Nouméa). Embarquement de 7 matelots canaques.
30/04/1921 Port-Vila (Ile Efaté). Embarquement du Résident et du Chef de Police qui repartent le 4 mai.
04/05/1921 Port-Havannah situé à 5 heures de Port-Vila.
04/05/1921 au 06/05/1921 Baie de Ringdove (à 6 heures de mer de Havannah).
09/05/1921 Port-Sandwich (Ile Mallicolo).
Mouillage du 10 au 13 mai à Luganvilla (Ile Spiriti-Santo).
13/05/1921 Baie de l'Espiègle (Ile Mallicolo). C'est ici que, 4 ans auparavant, 7 matelots du Kersaints ont été dévorés par des anthropophages.
14-16/05/1921 Suite de mouillages (Ile Santo, Laka-Kéré sur Aurora, Baie-Barrée, Langogoa, Duin-Dui sur Aoba).
17/05/1921 Petit-Port sur Ile Pentecôte, Baie Rannon et mouillage de la côte nord de pan-Mina. Le 18, vue sur le volcan en activité.
20/05/1921 Port Ringdove et Port-Nelson.
21-23/05/1921 Port-Vila.
24/05/1921 Baie Dillon, Ile Euromanga, Nouvelle Calédonie.
26/05/1921 au 20/06/1921 Nouméa.
Bien sûr, les noms doivent être vérifiés avec un atlas ou Google Earth car l'original manuscrit n'est pas toujours très lisible.
Suivront les Iles Wallis, la Nouvelle-Zélande et l'Australie, Tahiti, Iles de la Société et Marquises, Nouvelles Hébrides et retour à Saïgon en passant par Java (juillet 1922).
Cordialement.
R.Trotignon

Re: ALDEBARAN - AVISO SLOOP

Publié : dim. mars 25, 2012 7:09 pm
par papou-44
Bonjour,
Je possède le livre de bord de mon papy Alfred RENAUD chauffeur sur l'Aldebaran de 1921 a juillet 1922, j'ai également 2 photos très ancienne de l'équipage et de l'équipe de sport du navire.
Le contenu de son journal correspond mot pour mot à celui de votre père. Ils devaient être ensemble sur le bateau.
Je vais essayer de transmettre les photos au plus vite.
Cordialement,
P. GUILLEUX

Re: ALDEBARAN - AVISO SLOOP

Publié : dim. mars 25, 2012 7:53 pm
par papou-44
Bonjour,
Je possède le livre de bord de mon papy Alfred RENAUD chauffeur sur l'Aldebaran de 1921 a juillet 1922, j'ai également 2 photos très ancienne de l'équipage et de l'équipe de sport du navire.
Le contenu de son journal correspond mot pour mot à celui de votre père. Ils devaient être ensemble sur le bateau.
Je vais essayer de transmettre les photos au plus vite.
Cordialement,
P. GUILLEUX
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Re: ALDEBARAN - AVISO SLOOP

Publié : lun. oct. 08, 2012 12:06 am
par rtrotignon
Bonsoir,
Merci pour ces photos de l'équipage. Je n'ai pas réussi à reconnaître mon père.
Voici la suite de la campagne:
Tournée des Iles Wallis
20 juin 1921 : départ de Nouméa avec le Gouverneur de la Nouvelle-Calédonie
25 au 30 juin 1921: Mata-Uttu (Ile Alofa)
1er au 2 juillet : Futuna
7 juillet 1921 : retour à Nouméa (jusqu'au 8 août 1921)

Cordialement
RTrotignon

Re: ALDEBARAN - AVISO SLOOP

Publié : lun. oct. 08, 2012 12:26 am
par rtrotignon
La suite!

Tournée de la Nouvelle-Calédonie

9 au 12 août 1921 : Thio après avoir mouillé dans le Canal de Wodin (grandes usines et fonderies de nickel)
12 août 1921 : Veckété, Kanala
13 au 15 août 1921: baie d'Urville, Houailou - (certains matelots semblent s'initier à l'équitation!)
17 août 1921 : Yengen - remarquable passe. Un rocher a de profil la forme d'un coq.
18 août 1921 : Tao. Le navire fait le plein d'eau à une très belle cascade. Cascades de Tao à Pam.
du 18 au 19 : Pam
du 19 au 20 : Paagomen
du 20 au 22 : Ouaco
22 au 23 août 1921: Voh.Plantations de café et de coton.
sans date : Bouraï - remarquable par sa falaise curieusement découpée par la mer.
sans date : retour et mouillage à Nouméa.
Le carnet indique : "...Toujours la même monotonie du mouillage. Je commence à en avoir assez de Nouméa."

A bientôt pour la tournée de Nouvelle-Zélande et d'Australie.
Cordialement.

Re: ALDEBARAN - AVISO SLOOP

Publié : dim. mars 20, 2016 9:32 am
par olivier 12
Bonjour à tous,

ALDEBARAN

Télégramme du 10 Août 1917 13h55 d’ALDEBARAN à BACCHANTE, ANTARES et Marine Paris

12h00 41°12 N 05°50 E Aperçu sous-marin en surface à 8 milles qui a plongé peu après. Gouverné sur sillage nettement visible et mouillé 2 mines anglaises et 5 grenades Guiraud. Resté à portée jusqu’à 13h00. Aucun résultat certain constaté.

Rapport du capitaine sur la rencontre avec un sous-marin le 10 Août 1917

Grâce à notre maquillage, nous avons été régulièrement attaqués et c’est 20 minutes après la disparition du sous-marin que nous avons mouillé nos mines sur un remous bien frais et progressif, suivi de vue depuis un bon moment.

Le 10 Août à 11h55, par 41°12 N et 05°50 E nous avancions seuls à 9 nœuds sur la route recommandée vers le Nord. Nous marchions lentement car dans la matinée un reste de clapotis avait déchiré nos toiles de maquillage avant et arrière. Nous avions réduit la vitesse pour les réparer. La réparation était alors terminée et rien ne s’opposait à ce que nous fussions pris pour un cargo.

Le matelot sans spécialité Pagès, qui était en subsistance à bord en remplacement de permissionnaire, a aperçu à l’œil nu un point noir éloigné, à 2 quarts tribord. L’officier de quart, l’EV Cardin, Lieutenant au Long Cours, l’a examiné à la longue-vue et l’a considéré comme un sous-marin.

Le QM timonier Queret, dont la vue est particulièrement perçante, vérifie à la longue-vue et confirme. Le sous-marin est à 8 milles à l’Ouest en travers de la route. Il semble stoppé et en attente, comme pour observer la méridienne qui est effectivement à 11h40. Quand je suis monté sur la passerelle, il venait de plonger.

Ne doutant pas qu’il allait nous attaquer, j’ai mis en avant toute et nous sommes venus de 20° sur la droite, mouvement imperceptible pour le sous-marin, cap sur le point de la disparition. Mis le personnel aux postes de combat. La rencontre devait se présenter environ 25 minutes plus tard. L’attaque pouvait se produire par bâbord en raison du cap initial du sous-marin et de notre abattée.
Au bout de 20 minutes, alors que le sous-marin pouvait être en position d’attaque, abattu brusquement de 40° à gauche pour le dérouter et nous en approcher rapidement. La vigie signale alors à 1000 m un sillage se déplaçant vers la droite. Tout le monde le voit distinctement. Nous continuons quelques instants pour continuer à nous présenter sous un aspect trompeur et assurer la manœuvre de l’assaillant.
Le sillage n’étant plus qu’à quelques centaines de mètres, nous venons franchement sur la droite et mettons le cap sur l’extrémité très nette du remous.

Image

A ce moment, l’aspirant Provençal, le QM timonier Margat, puis l’EV1 Barnabas voient la tige du périscope et le miroitement d’un éclat à 150 m. L’EV1 Cardin surveillait la barre et j’assurais le service des mines.
Nous avons mouillé coup sur coup :
- Une mine anglaise type D (186 kg amatol et 2 kg coton poudre) Immersion 24 m
- Une mine anglaise type E (45 kg amatol et 8 kg coton poudre) Immersion 15 m
- Une grenade Guiraud double (Perchlorate d’ammoniaque 44 kg et mélinite 1 kg) Immersion 25 m
La mine D ne pouvant se mouiller de la passerelle, c’est moi-même qui l’ai laissée tomber.

Très grande gerbe accompagnée de vibrations violentes de tout l’arrière. Tâche noirâtre sur l’eau, de plus de 100 m de diamètre, avec remous s’agrandissant. Autre gerbe moins importante attribuée à la grenade double. Reste à élucider si les deux mines ont explosé en même temps ou si la mine E n’a pas éclaté. Le QM torpilleur chargé des mines penche pour cette dernière hypothèse. L’aspirant Daynac et le canonnier Gourmelin pensent au contraire que la mine E a bien fonctionné, à intervalle peu perceptible de la mine D.

Nous avons continué à tourner autour de la tache en lâchant 5 nouvelles grenades simples (perchlorate d’ammoniaque 22 kg et Mélinite 0,6 kg) Immersion 25 m, pour chacune d’elles.

Ne voyant plus rien et sachant qu’il y avait un bâtiment grec peu éloigné, nous avons fait route pour le dérouter. Nous nous gardons d’un optimisme outrancier car la seule tache relevée peut provenir d’un résidu d’amatol (60% de trinitotoluène et 40% de nitrate d’ammoniaque), ou d’un enduit intérieur aux mines.

Je crains que le sous-marin, pendant la courte période où nous avons couru sur lui, nous ait identifié grâce à la finesse de nos formes et au groupe d’hommes en blanc réunis à l’avant, et ait en conséquence plongé immédiatement par grand fond. Je ne pense pas que le sous-marin ait coulé, mais il a du être sérieusement secoué, et peut-être avarié.

Il serait intéressant de consulter des spécialistes pour savoir si l’amatol explosant dans l’eau, ou l’huile de schiste qu’emploie les sous-marins allemands, sont susceptibles de produire à la surface de l’eau une tache noire comme celle observée.

Le sous-marin pourrait être celui que l’ANTARES a vu 9 heures plus tard à 20 milles de là. Je constate qu’il est peu offensif et ne nous a nullement troublés, alors que les transports isolés et de petite vitesse ne manquent pas.

Image

Je signale que tout s’est passé ponctuellement à bord. L’équipage, qui a déjà donné des preuves sérieuses d’endurance, est tout réconforté de l’aventure. Je crains toutefois qu’une occasion favorable ne se produise d’aussitôt. Il suffit d’examiner en détail tous les points rapportés pour se rendre compte que nous avons eu beaucoup de chance. Notre rôle de sentinelle mobile et de convoyeur ne se prête pas très bien à de nouvelles surprises et notre silhouette est très probablement connue.

ALDEBARAN va compléter son approvisionnement en mines et grenades. Je demande instamment à recevoir une nouvelle mine D placée sur son mouilleur, engin beaucoup plus puissant, qui peut être mise instantanément en action par l’officier de quart.

Signé : Capitaine de Corvette BOUQUET

Le sous-marin aperçu

N’est pas identifié.
Mais pourrait être l’U 33 du Kptlt z/s Gustave SIESS.
S’il s’agit de ce sous-marin, la rencontre a donc eu lieu le 10 Août et non le 8 comme signalé dans un post ci-dessus, et ALDEBARAN n’a bien sûr pas été endommagé, pas plus que le sous-marin.
A la date du 8 Août rien ne figure dans les archives.

Cdlt

ALDÉBARAN — Aviso-sloop (1916~1934).

Publié : dim. mars 20, 2016 11:50 pm
par Rutilius
Bonsoir à tous,

■ Historique (compléments).

— 15 janvier 1918 : Bien que seule la poupe en émergeait, prend en remorque en pleine nuit et ramène à Marseille le cargo Bonanova, de l’armement A. Cert Cagrista, de Barcelone (Espagne), torpillé le même jour par le sous-marin allemand U-63 (Kapitänleutnant Kurt HARTWIG), à 8 milles au large du cap Faraman, par 43° 11’ N. et 4° 37’ E., alors qu’il allait d’Alger à Port-Saint-Louis-du-Rhône.

— 9 ~ 10 avril 1918 : Remorque et ramène intact à Dakar le trois-mâts barque La Bruyère, de l’armement nantais René Guillon et René Fleury, vainement attaqué à la torpille puis légèrement avarié au canon par le sous-marin allemand U-154 (Korvettenkapitän Hermann GERCKE), le 7 avril 1918, alors qu’il allait de Melbourne à Dakar avec un chargement de blé, et que son équipage avait précipitamment abandonné au large de Bathurst (Gambie).


Récompenses

Journal officiel du 25 mars 1920, p. 4.796.

J.O. 25-03-1920 - .jpeg
J.O. 25-03-1920 - .jpeg (258.04 Kio) Consulté 1535 fois


— 8 mars 1919 : Lors de l’ « Affaire de Kherson », avec l’aviso-sloop Altaïr (Capitaine de corvette Eugène Marie Jean Maurice LABORDE), transporte d’Odessa à Kherson, sur le Dniepr (Ukraine, Russie), des élé-ments du 176e Régiment d’infanterie appelés en renfort (3e compagnie ; 1re compagnie de mitrailleuses ; petit état-major du 1er Bataillon). Alors commandé par capitaine de frégate Urbain Antoine Henri ROQUEPLO.

Par arrêté du 5 mai 1919 (J.O. 7 mai 1919, p. 4.716), cet officier fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade d’officier dans les termes suivants :

Image

V. également ici —> viewtopic.php?p=88406#p88406

ALDÉBARAN — Aviso-sloop (1916~1934).

Publié : mar. janv. 14, 2020 2:20 pm
par Rutilius
Bonjour à tous,

L’aviso-sloop Aldébaran fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

— du 4 juillet au 6 octobre 1916 ;
— du 31 janvier 1917 au 5 février 1918 ;
— du 15 mars au 10 octobre 1918 ;
— du 8 décembre 1918 au 19 mai 1919 ;
— du 23 août au 24 octobre 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 726.]

Son équipage bénéficia de bonifications pour campagne du 23 juin 1922 au 1er janvier 1923.

[Arrêté ministériel du 13 juillet 1923 donnant la liste des bâtiments et formations ayant acquis des béné-fices de campagne du 24 octobre 1919 au 1er janvier 1923 : Bull. off. Marine 1923, n° 23, p. 78 et 79.].
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ALDÉBARAN — Aviso-sloop (1916~1934).

Publié : mar. janv. 14, 2020 7:27 pm
par Rutilius
Bonsoir à tous,


Commandants successifs de l’aviso-sloop Aldébaran


— BOUQUET Ernest Pierre Georges, capitaine de corvette, du port de Toulon [En 1917].

— SIBEUD Louis Marie, capitaine de corvette, du port de Toulon [En 1918].

— ROQUEPLO Urbain Antoine Henry, capitaine de frégate, du port de Toulon [En 1919].

— GIRAUD Gabriel Léon, capitaine de corvette puis capitaine de frégate, du port de Lorient [En 1920] (Annuaire de la Marine 1920, p. 855 ~ Annuaire de la Marine 1921, p. 881). Station navale du Pacifique.

— De SOLMINIHAC Auguste Théodore Henri Marie, capitaine de frégate, du port de Lorient. Nommé à ce commandement par un décret du 29 avril 1921 (J.O. 4 mai 1921, p. 5.460). Commandement pris à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Station du Pacifique.

— HUSSON Camille Raphaël Paul Henri, capitaine de frégate, du port de Cherbourg. Nommé à ce commandement en Février 1923 (J.O. 1er mars 1923, p. 2.013 — Liste de destinations). Commandement pris à Nouméa. Station du Pacifique.

— BENOIST André, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par un décret du 15 août 1924 (J.O. 18 août 1924, p. 7.728). En 1925, Station du Pacifique (Annuaire de la Marine 1925, p. 731). En 1926, bâtiment en disponibilité armée à Rochefort (Annuaire de la Marine 1926, p. 577).

— Bâtiment apparemment désarmé en 1927 (Annuaire de la Marine 1927, p. 582) et 1928 (Annuaire de la Marine 1928, p. 591).

— BOUVET de la MAISONNEUVE Jehan Henri Pierre Marie, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par un décret du 4 janvier 1929 (J.O. 5 janv. 1923, p. 204). Station de l’Atlantique (Annuaire de la Marine 1930, p. 647).

— MAISTRE Vincent Jean Joseph Marie, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par un décret du 10 octobre 1930 (J.O. 11 oct. 1930, p. 11.596). Commandement pris à Fort-de-France (Martinique). Station de l’Atlantique (Annuaire de la Marine 1931, p. 674).

— X. Station du Pacifique (Annuaire de la Marine 1933, p. 656 ~ Annuaire de la Marine 1934, p. 668).
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