ALGOL - AVISO SLOOP

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Ar Brav
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par Ar Brav »

Bonsoir Christophe,

Voilà une photo de belle qualité :)

Bien cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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GENEAMAR
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous,

COLLINET Louis Edmond

Né le 19 février 1892 à CHERBOURG (Manche) - Décédé le 10 mars 1949 à NEUILLY-sur-SEINE (Hauts-de-Seine).
Entre dans la Marine en 1909, Aspirant le 1er octobre 1911. Il est remarqué par le futur amiral De GUEYDON : "semble désigné dès maintenant pour devenir un officier de tout premier ordre".. Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 5 octobre 1912. Au 1er janvier 1914, sur le "MONTCALM", Division navale d'Extrême-Orient (Cdt Louis VIAUX). Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 5 octobre 1914; port TOULON. En 1914, Officier de laison sur le croiseur auxiliaire anglais "EMPRESS-OF-JAPAN". En 1917, Second sur l'aviso "ALGOL", Division des patrouilles de Provence. En 1918, Commandant un chalutier armé sur le côtes d'ALGÉRIE. Lieutenant de vaisseau le 3 août 1918. En 1919, Adjoint au Commandant de l'Escadrille de dragage d'ALGÉRIE-TUNISIE. . En 1920, en instruction à l'École Supérieure d'Électricité. Breveté Ingénieur. Au 1er janvier 1921, en service à BEYROUTH, T.S.F. --- Contre-Amiral en août 1940. Vice-Amiral en août 1942, il refusera les fonctions de Chef d'État-Major de la Marine, il repart à DAKAR comme Commandant interallié de la zone d'Afrique occidentale. En novembre 1944, Commandant la Marine au MAROC.
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
olivier 12
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

ALGOL

Rapport du Lieutenant de Vaisseau Charles MILLOT, commandant ALGOL au Commandant de la Division des Patrouilles de Provence concernant le convoyage du paquebot GENERAL GALLIENI. Janvier 1918

J’ai l’honneur de vous rendre compte des incidents qui ont marqué l’entrée de GENERAL GALLIENI à Marseille le 23 Janvier 1918.

GENERAL GALLIENI avait quitté Philippeville le 21 Janvier en convoi avec VILLE D’ORAN et TAFNA, escorté par ALGOL et EPIEU. La vitesse prévue de 10 nœuds aurait dû nous faire arriver à Marseille le 25 Janvier vers 10h00. Mais avant le départ, j’avais reçu du délégué des routes l’autorisation de détacher GALLIENI du convoi dans la nuit du 22 au 23 et de rallier Marseille à 15 nœuds, au jour le 23. Les deux autres bâtiments restaient avec EPIEU.
Ce mouvement s’effectua sans incident le 22 à 21h00, et à 05h20 nous apercevons la première lueur du Planier dont la portée a été réduite à 15 milles.

A 05h45, aperçu dans l’Est du Planier une haute colonne de flamme provenant d’une explosion, reconnue plus tard comme étant celle de DROME.
A 05h55 recevons deux séries de SOS et GALLIENI me signale en scott « Recevons SOS, demande instructions ». La position donnée dans les SOS étant à 2 ou 3 milles sur l’arrière, je réponds au GALLIENI : « Rentrez à Marseille et faites des zigzags jusqu’au dernier moment ».
A 06h15 reçoit : « SOS 4314 0519 chenal de sécurité Marseille DROME.
A ce moment GALLIENI va entrer dans le chenal de sécurité et ALGOL est à 400 m derrière lui. Dans le but de lui faire faire demi tour et de gagner Toulon, je lui signale en scott : « Suivez-moi » et mets la barre à gauche toute. Le signal est répété plusieurs fois avant d’être compris et, une fois compris, n’est pas immédiatement exécuté. Je le répète en le soulignant d’un coup de sirène et mets cap au Sud.
GALLIENI semble enfin comprendre et vient sur la gauche, mais arrête son embardée cap à l’Ouest, c’est-à-dire sensiblement sur le Planier. Je répète mon signal au scott de tête de mât et, le jour commençant à se faire, fait hisser le signal du code : « SOS. Suivez-moi ». A ce moment, un projecteur s’allume dans le Nord de Gallieni et l’éclaire par brusques saccades. (C’était le projecteur du D’IBERVILLE).
A 06h25, GALLIENI tire un coup d canon en direction du SE, vient sur la droite et lance une série de SOS : « SOS.SOS.4712.0518.5 milles SE Planier. GENERAL GALLIENI ».
ALGOL qui, son signal « Suivez-moi » battant, avait mis le cap sur Toulon, fait demi tour et se dirige vers le GALLIENI.
A 06h48, GALLIENI, qui fait route en direction de Pomègues, tire encore 3 ou 4 coups de canon dont deux gerbes seulement sont aperçues dans différentes directions. Il lance à nouveau son signal SOS, marche à bonne allure et ne semble aucunement avarié. Il continue sa route sur le château d’If en passant à l’Ouest du chenal de sécurité et stoppe sous Pomègues pour prendre le pilote. Il pénètre ensuite à l’intérieur des filets.
Prévenu par D’IBERVILLE que la passe est minée, je me place sous ses ordres et croise avec lui à l’entrée de Marseille jusqu’au moment où nous recevons l’ordre de rentrer par le chenal Nord.

Aucune trace de sous-marin ou de torpilles n’a été aperçue du bord. Au moment de l’attaque, ALGOL était assez éloigné de GALLIENI par suite de la manœuvre effectuée pour lui faire faire demi-tour et l’entraîner loin de la partie dangereuse du chenal.

A propos du Lieutenant de Vaisseau Charles MILLOT

Cet officier de marine (1880 Vesoul – 1959 Buenos Aires) deviendra par la suite un dessinateur célèbre, peintre officiel de la Marine, sous le pseudonyme de Gervèse. (Voir post de GENEAMAR ci-dessus). Ses cartes postales et dessins humoristiques sur la Marine sont devenus des œuvres cultes.
Un très bel ouvrage a été publié sur lui en 1979 aux éditions de la Cité par Jean Randier (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Randier), en collaboration avec Jacques Schirmann : « Gervèse et la Marine de son temps ».
Jacques Schirmann, Capitaine au Long Cours, Commandant à la Compagnie Maritimes des Chargeurs Réunis, puis capitaine d’armement de cette même compagnie, est le petit neveu et le filleul de Gervèse. Il a aussi publié en 2006, aux éditions du Gerfaut un ouvrage intitulé : « Gervèse : Peintre et marin ».

Voici une autre photo d’ALGOL que Charles Millot a commandé pendant deux années
.

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Il a fait un dessin de ce sloop armé de 2 canons de 140 mm, que l’on trouve dans ce remarquable ouvrage, en deux parties. C’est un magnifique document sur l’histoire de la marine en raison des détails qu’il nous fournit : le râtelier à cabillots au pied des haubans était bien là, tout comme le nombre de rivets qui maintiennent la fondation du canon, les matelas pare-éclats tout autour de la passerelle, ou encore le tube acoustique flexible reliant le matelot canonnier (près du tube du canon) jusqu’à la passerelle.

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Voici Charles Millot vers 1924


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Cdlt
olivier
Memgam
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par Memgam »

Bonjour,

Olivier12, cite ci-dessus Jean Randier comme auteur d'un ouvrage "Gervèse et la Marine de son temps", paru aux Editions de la Cité à Brest en 1979, avec pour coauteur Jacques Schirmann.
S'il mentionne la filiation et la carrière maritime de ce dernier, il ne dit rien à propos de Jean Randier, qui fut aussi et d'abord un marin.

Jean Randier, né à Houilles le 13 juillet 1926, est décédé à Saint-Aulaye (Dordogne) le 29 octobre 2003.

Officier de la Marine marchande où il a commandé, il publie en 1961 un très bon livre documentaire : Marins du pétrole.
Il s'intéresse aux grands voiliers et publie en 1966, aux Editions Hachette, un excellent ouvrage, Hommes et navires au cap Horn. Plusieurs fois réédité, ce livre sera traduit en anglais.
Sur le même sujet, il publie, aux Editions des quatre Seigneurs, en 1974, un livre de référence : Grands voiliers français, 1880-1930.
il n'oublie pas les enfants avec plusieurs romans, La Belle Lucette, Mousse au cap Horn.

Il publie dans les années 1970, toujours aux Editions de la Cité, une remarquable trilogie sur la Marine nationale : La Royale, histoire illustrée de la Marine nationale française, préfacé par le fougueux Amiral de Joybert, alors Chef d'état-major de la Marine.

En 1980, il publie, aux Editions maritimes et d'outre-mer, un ouvrage de référence, Histoire de la marine marchande française des premiers vapeurs à nos jours.

L'année suivante, il s'engage dans une tâche d'exception, la remise en état de navigation du Belem, qu'il conduit à New York pour la grande parade de 1986.

Il est également auteur d'ouvrages sur la navigation de plaisance, les objets, les instruments de navigation et les antiquités de marine.

Titulaire de la Croix de guerre,
Chevalier de la legion d'honneur.

Cordialement.
Memgam
olivier 12
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Jean Randier était un passionné d'histoire maritime qui possédait d'immenses connaissances concernant tout ce qui touchait à la Marine, aux grands voiliers ou aux antiquités de marine. Il a su en faire profiter, par ses ouvrages remarquables, beaucoup de jeunes et de moins jeunes, dans cette France qui s'intéresse si peu à la mer et à son histoire maritime.

C'était aussi un homme charmant et d'une grande modestie. Embarqué en 1988 comme conférencier sur le navire sur lequel je naviguais alors, il m'avait envoyé à son retour à Paris son livre "Marins du pétrole". Pour témoigner de son caractère, voici ce qu'il m'écrivait avec une grande simplicité :

"Cher Capitaine,

Mon ami Schirmann me dit que vous n'avez pas ce livre "historique", n° 1 de ma production. Je vous l'offre, en bien mauvais état hélas, en espérant que vous réagirez comme moi en regardant page 50 la vidange des sédiments directos à la mer. Quelle époque! C'était il y a 27 ans.

J'étais alors commandant de petits caboteurs libanais et panaméens avec des diplômes de capitaine de ces lointaines contrées, ma peau d'âne de Lieutenant au Long Cours étant mon seul titre de gloire. Puis, je suis devenu capitaine libérien et enfin, en 1976, à l'âge de 50 ans, je suis parti pour Paimpol m'asseoir sur les bancs de l'école et passer le bon vieux CLC, avant qu'il ne disparaisse définitivement.

Mon épouse et moi vous disons un grand merci pour toutes vos gentillesses. C'était un merveilleux voyage sur ce prestigieux Mermoz, loin de nos tracas quotidiens, pendant dix jours.

Nous sommes partis sur la pointe des pieds sans vouloir déranger personne, et j'espère que vous ne nous en voudrez pas. Mais faites moi l'amitié d'une petite visite lors d'un éventuel passage à Paris."

Randier et Schirmann m'ont aussi écrit de belles dédicaces dans l'ouvrage sur Gervèse.
J'avais rencontré Jacques Schirmann pour la première fois en 1966, à Abidjan, alors que, tout jeune élève officier, j'étais embarqué sur un vieux cargo des Chargeurs Réunis, le Bilma. (Ce navire se perdit d'ailleurs corps et biens, avec tout son équipage, quelques années plus tard, dans les parages de La Galite.) Schirmann était alors subrécargue sur un cargo allemand de la compagnie Hugo Stinnes.
Souvenirs lointains du vieux temps et d'une belle navigation....

Cdlt
olivier
Rutilius
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par Rutilius »

.
Bonsoir à tous,


ALGOL — Aviso-sloop, du type britannique Flower (1916~1935).


L’aviso-sloop Algol fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

– du 26 juillet au 15 octobre 1916 ;
– du 3 avril au 26 septembre 1917 ;
– du 15 janvier 1918 au 12 juillet 1919 ;
– du 19 septembre au 24 octobre 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 721.].

Son équipage bénéficia en outre des bonifications pour campagnes (Arr. 13 juill. 1923, B.O. Marine 1923, n° 23, p. 78 et 79) :

– du 24 octobre 1919 au 7 mars 1920 ;
– du 26 juin 1920 au 8 février 1922
.

Nota. : Début Mars 1919, l’aviso-sloop Algol, ainsi que les avisos-sloops Aldébaran (Capitaine de frégate Urbain Antoine Henri ROQUEPLO) et Altaïr (Capitaine de corvette Eugène Marie Jean Maurice LABORDE), étaient présents en mer Noire, lorsque survint « L’affaire de Kherson » (Ukraine, alors Russie).

—> pages1418/forum-pages-histoire/autre/af ... 2781_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par Memgam »

Bonjour,

Retour de la photo présentée le 17/08/2008, par feu Ar Brav, l'Algol en bateau-piège, 1916, extraite de Francis Dousset, Les navires de guerre français, de 1850 à nos jours, Editions de la Cité, Brest, 1975.

Cordialement.

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Memgam
NIALA
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par NIALA »

La transformation de l'Algol en bateau piège à totalement changé la silhouette du sloop qui est méconnaissable; une structure en toile a été ajoutée pour modifier la forme de la poupe; la cheminée arrière a été considérablement agrandie, alors que la cheminée avant a été raccourcie et disparaît sous un semblant de passerelle, la manche à air derrière la cheminée est probablement factice ou pour le moins rehaussée puisqu'elle n’apparaît par sur les autres photos de l'Algol.

Alain
Cordialement

Alain
Memgam
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par Memgam »

Bonjour,

Le projet de camouflage de l'aviso Algol à comparer à sa réalisation ci-dessus et à l'aspect initial.

Source : Marc Saibène, La Marine marchande française 1914-1918, Marines Editions, 2011, document SHD Marine.

Cordialement.

Image
Memgam
Rutilius
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Re: ALGOL - AVISO SLOOP

Message par Rutilius »

.
Bonsoir à tous,


L'aviso-sloop Algol en 1916


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■ Historique (complément).


— 8 mars 1919 : Avec l’aviso-sloop Altaïr (Capitaine de corvette Eugène Marie Jean Maurice LABORDE), transporte d’Odessa à Kherson (Ukraine, alors Russie) les éléments suivants du 176e Régiment d’infanterie, appelés à renforcer le détachement franco-hellénique qui combattait les troupes bolcheviques de Nikifor Alexandrovitch GRIGORIEV qui assiégeaient alors la garnison de la ville :

3e Compagnie (Capitaine Roussel) ;
1re Compagnie de mitrailleuses ;
Petit état-major du 1er Bataillon (Capitaine adjudant major Mongin).


Journal des marches et opérations du 176e Régiment d’infanterie, 19 octobre 1918 ~ 30 avril 1919, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 710/10 , p. num. 119 et s.

« 8 mars [1919]. — Départ de la 3e Compagnie de mitrailleuses, du Petit état-major et du 1er Bataillon, qui embarquent à 8 heures du matin pour Kherson sur l’Altaïr et l’Algol. Exécution de l’ordre particulier n° 110 du 1er Groupe de divisions d'infanterie du 7 mars 1919. M. le commandant Roussel reprend le commandement de la 3e Compagnie.

9 mars. — Situation sans changement.

10 mars. — Le 1er Bataillon revient de Kherson. Monsieur le lieutenant-colonel Sabaton rejoint le régiment et prend le commandement à la date du 11 mars, 14 heures.
»


• « Historique du 4e Régiment de chasseurs d’Afrique depuis sa formation 1839 jusqu’à la fin de la Grande Guerre 1919 », Imprimerie française, Bizerte, 1920, in-16, 108 + IV p.


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(p. 65)



— 10 mars 1919 : Avec tous les bâtiments disponibles en mer Noire, contribue à l’évacuation du détachement franco-hellénique de Kherson à Odessa.



Récompense consécutive à « L’affaire de Kherson »


— PICARD Joseph Louis, capitaine de corvette, commandant l’aviso-sloop Algol.

Par arrêté en date du 5 mai 1919 (J.O. 7 mai 1919, p. 4.716), inscrit en ces termes à la suite du tableau d’avancement pour le grade de capitaine de frégate :

« Les capitaines de corvette :

[...] M. Picard (Joseph-Louis), commandant l’Algol ; Pour les qualités professionnelles et le sang-froid dont [il à] fait preuve dans des circonstances difficiles en mars 1919. »

Déjà cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 7 févr. 1919, p. 1.404) :


Image

[Né le 26 août 1877 à Paris (VIe Arr.) et décédé le 22 février 1948 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise – aujourd’hui Hauts-de-Seine –). Fils de Gabriel François PICARD, libraire, et d’Augusta Louise GALLAIS, son épouse. Époux d’Yvonne Marie Pauline BOULLAND, avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (VIIIe Arr.), le 30 septembre 1901.

Admis à l’École navale le 30 septembre 1895 à la suite du concours ouvert la même année, ayant été classé 5e sur 76 élèves reçus (Déc. min. 16 sept. 1895, p. 5.551).

Par décision ministérielle du 4 juin 1920 (J.O. 5 juin 1920, p. 8.131), admis à faire valoir ses droits à la retraite à titre d’ancienneté de service et sur sa demande ; par décret de même date, nommé avec son grade dans la réserve de l’armée de mer. Devient chef d’armement à la Compagnie auxiliaire de navigation.]

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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