Bonjour à tous,
TORPILLEUR 352 Torpilleur numéroté type 295 (1907-1921)
Chantier :
Ateliers & Chantiers de la Loire, Nantes.
Commencé : 1904
Mis à flot : 05.07.1906
Terminé : 1907
En service : 01.1907
Retiré : 27.07.1921
Caractéristiques : 101 t ; 2 000 cv ; 40,17 (ht) 38 (pp) x 4,4 x 2,75 m ; TE AV 1,88 m ; AR 2,64 m ; 2 chaudières Guyot du Temple timbrées à 17 kg/cm² : 1 machine alternative à triple expansion ; 1 hélice ; 26 nœuds (donné pour).
Symbole de coque 352.
Armement : II de 37 mm + III TLT de 450 mm
Observations :
03.08.1904 : date de marché
Essais à Lorient
1907-1913 : affecté à la 2ème flottille de torpilleurs de l’Océan, puis aux torpilleurs de Lorient
13.05.1910 : sa vitesse est de 24,19 nds à 314 t/mn
03.07.1911 : sa vitesse est de 22,75 nds à 312,5 t/mn
1913-1920 : affecté aux torpilleurs de Cherbourg, défense mobile, puis à la division des patrouilleurs de Normandie
25.09.1913 : vitesse 23,95 nds à 318 t/mn
1914 : retubage des chaudières
01.02.1918 : au large de Cherbourg, il aborde le Merle, patrouilleur ex-yacht anglais. La collision provoque l'explosion de la torpille du tube d'étrave, faisant plusieurs victimes, au moins 6 sur le Merle qui coule et une autre sur le Torpilleur 352. Le patrouilleur Merle sombre en trois minutes par environ 49° 42,1N et 001° 40,4W le 1er février 1918.
07.1921 : Rayé
05.1922 : coque vendue pour démolition à Cherbourg.
Cordialement,
Franck
TORPILLEUR 352
Re: TORPILLEUR 352
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: TORPILLEUR 352
M.P.F.
- HÉBERT François Jean Alphonse, né le 4 décembre 1889 à LOZON (Manche), Quartier-Maître chauffeur, tué le 1er février 1918 par l'explosion d'une torpille provoquée par abordage.--- figure sur le Monument aux Morts de BRIQUEBEC (Manche).
- HÉBERT François Jean Alphonse, né le 4 décembre 1889 à LOZON (Manche), Quartier-Maître chauffeur, tué le 1er février 1918 par l'explosion d'une torpille provoquée par abordage.--- figure sur le Monument aux Morts de BRIQUEBEC (Manche).
Cordialement. Malou
Re: TORPILLEUR 352
Encore une affaire d'abordage ! J'ai l'impression que ce genre d'accident était fréquent au sein de ces flottilles de torpilleurs.
Cdlt
Yves
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
TORPILLEUR 352.
Bonjour à tous,
Bien à vous,
Daniel
Le 1er février 1918, le Torpilleur 352 était l'abordeur et non pas l'abordé ; l'abordé fut le Merle, de la Défense fixe de Cherbourg. Ceci ressort explicitement de la fiche M.D.H. d'un marin de ce dernier bâtiment, qui disparut en mer le jour même où périt le quartier-maître chauffeur François HEBERT, victime sur le Torpilleur 352 de l'explosion d'une torpille provoquée par le choc de la collision (V. ci-dessus la contribution de Malou).
- SIMON Louis, Marie, né le 30 octobre 1896 à Trém... (Cötes-du-Nord) et y domicilié, décédé le 1er février 1918, " disparu en mer par suite d'abordage par le Torpilleur 352 ", Matelot de 2e classe timonier sur le Merle, de la Défense fixe de Cherbourg, Matricule n° 97.867-2 (Jug. Trib. Cherbourg, 9 juill. 1918, transcrit à Cherbourg, le 22 juill. 1918).
- SIMON Louis, Marie, né le 30 octobre 1896 à Trém... (Cötes-du-Nord) et y domicilié, décédé le 1er février 1918, " disparu en mer par suite d'abordage par le Torpilleur 352 ", Matelot de 2e classe timonier sur le Merle, de la Défense fixe de Cherbourg, Matricule n° 97.867-2 (Jug. Trib. Cherbourg, 9 juill. 1918, transcrit à Cherbourg, le 22 juill. 1918).
Bien à vous,
Daniel
Dernière modification par Rutilius le sam. août 25, 2018 7:56 pm, modifié 3 fois.
Re: TORPILLEUR 352
Bonjour à tous,
Un marin du Torpilleur 352 mort pour la France :
- LUCETTE Paul, Joseph, né le 19 juillet 1887 à Bretteville-l'Orgueilleuse (Calvados), domicilié à Caen (Calvados), décédé le 17 novembre 1918 à l'Hôpital maritime de Cherbourg d'une pneumonie grippale, Matelot, Matricule n° 257-Caen.
Bonne soirée,
Daniel.
Un marin du Torpilleur 352 mort pour la France :
- LUCETTE Paul, Joseph, né le 19 juillet 1887 à Bretteville-l'Orgueilleuse (Calvados), domicilié à Caen (Calvados), décédé le 17 novembre 1918 à l'Hôpital maritime de Cherbourg d'une pneumonie grippale, Matelot, Matricule n° 257-Caen.
Bonne soirée,
Daniel.
- marc terraillon 1
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- Inscription : ven. oct. 31, 2008 1:00 am
Re: TORPILLEUR 352
Bonsoir
La fiche du torpilleur est en ligne
http://navires-14-18.com/fichiers/T/TOR ... _MN_V3.pdf
A bientot
La fiche du torpilleur est en ligne
http://navires-14-18.com/fichiers/T/TOR ... _MN_V3.pdf
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
Marc TERRAILLON
Re: TORPILLEUR 352
Bonjour Daniel,
Bonjour à tous,
Le 1er février 1918, le Torpilleur 352 était l'abordeur et non pas l'abordé ; l'abordé fut le Merle, qui était vraisemblablement un patrouilleur de la Défense fixe de Cherbourg. Ceci ressort explicitement de la fiche M.D.H. d'un marin de ce dernier bâtiment, qui disparut en mer le jour même où périt le quartier-maître chauffeur François HEBERT, victime sur le Torpilleur 352 de l'explosion d'une torpille provoquée par le choc de la colision (V. ci-dessus la contribution de Malou).
- SIMON Louis, Marie, né le 30 octobre 1896 à Trém... (Cötes-du-Nord) et y domicilié, décédé le 1er février 1918 , " disparu en mer par suite d'abordage par le Torpilleur 352 ", Matelot de 2e classe timonier sur le Merle, de la Défense fixe de Cherbourg, Matricule n° 97.867-2 (Jug. Trib. Cherbourg, 9 juill. 1918, transcrit à Cherbourg, le 22 juill. 1918).
Cette rédaction peut laisser entendre que le Merle a sombré à la suite de l'abordage, ce qui reste néanmoins à vérifier.
Bien à vous,
Daniel
Bonjour à tous,
D'autres sources, ainsi que notre ami Jean-Pierre indiquent qu'il s'agissait du Torpilleur 252 et non du 352.
Erreur de transcription dans les ouvrages ou bien dans la fiche MPF ?
Le patrouilleur Merle a bien été coulé suite à cet abordage :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1372_1.htm
Amicalement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
TORPILLEUR 352.
Bonsoir Franck,
Bien amicalement à vous,
Daniel.
I. — D'autres sources, ainsi que notre ami Jean-Pierre indiquent qu'il s'agissait du Torpilleur 252 et non du 352. Erreur de transcription dans les ouvrages ou bien dans la fiche M.P.F. ?
Ma conviction est fondée sur la quasi identité de rédaction non pas d'une, mais de deux fiches M.P.L.F., qui, par surcroît, concernent respectivement un marin de l'abordeur et un marin de l'abordé :
— HÉBERT François Jean Alphonse, né le 4 décembre 1889 à Lozon (Manche) et domicilié à Bricquebec (Manche), décédé le 1er février 1918 « à bord du Torpilleur 352, ... tué par l'explosion d'une torpille provoquée par abordage », Quartier-maître chauffeur, matricule n° 27090-1 (Acte transcrit à Cherbourg, le 4 février 1917).
— SIMON Louis Marie, né le 30 octobre 1896 à Trém... (Côtes-du-Nord) et y domicilié, décédé le 1er février 1918 , « disparu en mer par suite d'abordage par le Torpilleur 352 », Matelot de 2e classe timonier embarqué sur le Merle, Défense fixe de Cherbourg, matricule n° 97.867-2 (Jug. Trib. Cherbourg, 9 juill. 1918, transcrit à Cherbourg, le 22 juill. 1918).
La seule différence est que le corps du premier est demeuré à bord de son bâtiment, alors que celui du second a disparu en mer.
A cela s'ajoute la circonstance que, dans le n° 59 (Numéro spécial 14-18, Décembre 2008) de La Voix du Donjon, revue trimestrielle d'histoire locale publiée par une association de Bricquebec, figure — page 24 — une notice biographique du quartier-maître François Hébert qui reprend la même version :
« HÉBERT (François Jean Alphonse ).
Fils de Jean et Léontine Plénage, né à Lozon, le 4 décembre 1889, marié à Blanche Lelaidier. Quartier-maître chauffeur à bord du Torpilleur 352. Tué à 29 ans le 1er février 1918 par l'explosion d'une torpille provoquée lors de l'abordage à l'arsenal de Cherbourg (Manche). »
Ladite notice a certes été établie à partir de la fiche M.P.L.F. établie au nom de ce marin, mais il est permis de penser que cette relation des circonstances de sa mort se trouve corroborée par la tradition familiale ou locale.
II. — Le patrouilleur Merle a bien été coulé suite à cet abordage.
A la date à laquelle j'ai avancé cette hypothèse, en dehors du nom du matelot Louis SIMON, nous ne disposions pas encore de celui des autres victimes qui se trouvaient à bord du Merle, d'où ma réserve. Son naufrage étant désormais incontestablement établi, je lève, bien entendu, cette réserve.
________________________Ma conviction est fondée sur la quasi identité de rédaction non pas d'une, mais de deux fiches M.P.L.F., qui, par surcroît, concernent respectivement un marin de l'abordeur et un marin de l'abordé :
— HÉBERT François Jean Alphonse, né le 4 décembre 1889 à Lozon (Manche) et domicilié à Bricquebec (Manche), décédé le 1er février 1918 « à bord du Torpilleur 352, ... tué par l'explosion d'une torpille provoquée par abordage », Quartier-maître chauffeur, matricule n° 27090-1 (Acte transcrit à Cherbourg, le 4 février 1917).
— SIMON Louis Marie, né le 30 octobre 1896 à Trém... (Côtes-du-Nord) et y domicilié, décédé le 1er février 1918 , « disparu en mer par suite d'abordage par le Torpilleur 352 », Matelot de 2e classe timonier embarqué sur le Merle, Défense fixe de Cherbourg, matricule n° 97.867-2 (Jug. Trib. Cherbourg, 9 juill. 1918, transcrit à Cherbourg, le 22 juill. 1918).
La seule différence est que le corps du premier est demeuré à bord de son bâtiment, alors que celui du second a disparu en mer.
A cela s'ajoute la circonstance que, dans le n° 59 (Numéro spécial 14-18, Décembre 2008) de La Voix du Donjon, revue trimestrielle d'histoire locale publiée par une association de Bricquebec, figure — page 24 — une notice biographique du quartier-maître François Hébert qui reprend la même version :
« HÉBERT (François Jean Alphonse ).
Fils de Jean et Léontine Plénage, né à Lozon, le 4 décembre 1889, marié à Blanche Lelaidier. Quartier-maître chauffeur à bord du Torpilleur 352. Tué à 29 ans le 1er février 1918 par l'explosion d'une torpille provoquée lors de l'abordage à l'arsenal de Cherbourg (Manche). »
Ladite notice a certes été établie à partir de la fiche M.P.L.F. établie au nom de ce marin, mais il est permis de penser que cette relation des circonstances de sa mort se trouve corroborée par la tradition familiale ou locale.
II. — Le patrouilleur Merle a bien été coulé suite à cet abordage.
A la date à laquelle j'ai avancé cette hypothèse, en dehors du nom du matelot Louis SIMON, nous ne disposions pas encore de celui des autres victimes qui se trouvaient à bord du Merle, d'où ma réserve. Son naufrage étant désormais incontestablement établi, je lève, bien entendu, cette réserve.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Dernière modification par Rutilius le dim. août 12, 2018 9:36 pm, modifié 1 fois.
Re: TORPILLEUR 352
Bonjour Daniel,
Merci pour ces précisions et cette enquête rondement menée.
Je note donc pour le Torpilleur 352
Amicalement,
Franck
Merci pour ces précisions et cette enquête rondement menée.
Je note donc pour le Torpilleur 352
Amicalement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: TORPILLEUR 352
Re,
Bonjour à tous,
La position estimée du Merle lors de l'abordage le 01.02.1918 par le Torpilleur 352 :
Cordialement,
Franck
Bonjour à tous,
La position estimée du Merle lors de l'abordage le 01.02.1918 par le Torpilleur 352 :
Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.